Bénin : Richard Boni Ouorou appelle à une « vérification rigoureuse » des  » thèses » et « diplômes délivrés  » en Droit, la raison (Tribune)

Il m’a été donné de constater, suite à une correspondance reçue inbox dont l’auteur se reconnaîtra, lequel s’interrogeait quant à mon silence relatif à la récente réforme du code électoral. L’interrogateur s’interrogeait si le silence observé de la part était le fruit d’une satisfaction tacite quant aux termes de « l’accord de gouvernance actuellement en vigueur. »

Code électoral: jeudi 28 Mars 2024.

Salut terrien,ne,s

Il m’a été donné de constater, suite à une correspondance reçue inbox dont l’auteur se reconnaîtra, lequel s’interrogeait quant à mon silence relatif à la récente réforme du code électoral. L’interrogateur s’interrogeait si le silence observé de la part était le fruit d’une satisfaction tacite quant aux termes de « l’accord de gouvernance actuellement en vigueur. »

En toute franchise, cette interrogation m’a suscité un rire, non pas par dérision, mais du fait de l’absurdité sous-jacente. Quelle contribution puis-je raisonnablement apporter à un débat lorsqu’il est entaché par une réforme qui, à mon sens, s’écarte des principes juridiques les plus élémentaires?

Il est de notoriété publique que la rigueur juridique impose que les textes législatifs soient rédigés, ou a minima révisés, par des juristes qualifiés. Or, la structure actuelle du code électoral désormais malheureusement en vigueur semble davantage s’apparenter à un règlement intérieur qu’à une loi au sens strict, la loi se caractérisant par sa généralité et son abstraction, tandis que le règlement est, par essence, détaillé et spécifique à une situation donnée.

La question de l’intégration de l’accord de gouvernance au sein du code électoral est, en elle-même, source de perplexité. L’accord de gouvernance, de par sa nature éphémère, ne saurait être cristallisé au sein d’une loi qui se veut pérenne. Les alliances politiques sont des constructions conjoncturelles, censées répondre à des objectifs électoraux immédiats, et non à une structuration légale sur le long terme.

Il est navrant d’observer que le processus législatif puisse être influencé et peut-être dictée par des individus dont l’expertise en droit est questionnable, voire inexistante. La promulgation d’une loi ne saurait être le fruit de consultations téléphoniques improvisées et de l’implantation d’idées dénuées de fondement juridique.

L’écho de ma voix et l’impact de mes messages sont désormais si forts et importants que je me trouve dans l’incapacité morale de m’étendre davantage sur ce sujet, tant la déchéance intellectuelle et l’opportunisme qui sévissent me poussent au silence.

Cependant, je nourris l’espoir et la détermination de contribuer, dans un avenir proche, à un renversement de cette tendance, afin de restaurer l’intégrité et la propreté de notre système juridique qui est désormais sujet dérisoire.

Il apparaît, à la lumière des événements législatifs récents , que notre pays pourrait bénéficier dans un avenir proche sous notre impulsion, d’une vérification rigoureuse ou d’un rappel de certaines thèses universitaires et des diplômes délivrés, afin d’assurer la légitimité et la compétence de ceux qui façonnent nos lois.

En ces temps de jeûne, que Allah dans toute sa miséricorde veille sur notre nation et protège notre peuple.

Prenez bien de vous,
#liberal
#Prosperonsensemble
Richard Boni Ouorou [❤️]

Narcisse Tomèty propose la fermeture de la Faculté de Droit pendant 10 ans, « cette faculté devient un danger pour la stabilité de notre pays »

Simon Narcisse Tomèty fait une proposition choc à l’endroit de la Faculté de droit et sciences politiques (Fadesp). Sur son compte officiel, l’Institutionnaliste a catégoriquement recommandé la fermeture de ladite faculté. Et ce, pendant une décennie.

« Il faut fermer pendant 10 ans la faculté de droit pendant 10 ans.  Il ya assez de juristes formés déjà », a-t-il posté sur son compte officiel.

Après les réactions ou attaques suscitées suite à son post, l’Universitaire  s’est justifié dans un commentaire.

« Si une faculté forme des juristes qui choisissent délibérément de compromettre la science et le vivre ensemble dans un pays, il n’y a pas de solution intermédiaire, il faut immédiatement la fermer pour la réformer. Pourquoi doit-on continuer de former des gens dangereux pour la cohésion nationale? Oui, il faut fermer cette faculté qui devient un danger pour la stabilité de notre pays.

Parfois, on se demande si cette faculté forme des scientifiques ou des marabouts. Tout de même, chacun dans son domaine a bu la science. N’exagérons pas! », a-t-il ajouté.

Chacun appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA

Consommons local: Joël Aïvo en mode dégustation ‘‘kluiklui’’

Joël Aïvo prouve son amour pour le consommons local.  Alors qu’il rendait visite à  la  coopérative de femmes  ‘‘Itche Doun’’ à Egbessi dans la commune de Glazoué,  le dimanche dernier, l’ancien Doyen de la Fadesp  a pris plaisir à déguster  du  kluiklui.

Face à ces femmes qui s’investissent dans la transformation de l’arachide en Kluiklui, l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp) n’a eu aucun complexe alimentaire.

 Joël Aïvo qui mange avec plaisir du kluiklui, c’est sans doute la preuve, d’un ancien étudiant qui a fait l’Uac, un lieu où gari et kluiklui sont de bons partenaires.

Manassé AGBOSSAGA

Frédéric Joël Aïvo: « Dans un proche avenir, au Bénin, je ne doute pas que nous saurons saisir l’occasion que nous offrent les circonstances à venir pour faire renaître la justice »

Le 17 juillet dernier, le monde entier célébrait la Journée mondiale de la justice internationale. Occasion pour Frédéric Joël Aïvo de dénoncer l’état « d’agonie » dans lequel se trouve la Justice dans nombre de pays,mais aussi et surtout de réaffirmer sa « foi » au rétablissement de la Justice au Bénin…

Le 17 juillet dernier, le monde entier célébrait la Journée mondiale de la justice internationale. Occasion pour Frédéric Joël Aïvo de dénoncer l’état « d’agonie » dans lequel se trouve la Justice dans nombre de pays,mais aussi et surtout de réaffirmer sa « foi » au rétablissement de la Justice au Bénin.

« C’est le constitutionnaliste mais aussi et avant tout le citoyen viscéralement attaché à la liberté et à la dignité humaine qui prend position et proclame, malgré les épreuves, sa foi en la justice. Je porte au cœur l’espérance vigoureuse de ce rétablissement rapide de la justice pour tous ceux qui sont dans la souffrance, pour toutes les victimes d’une justice pervertie, gangrenée, dégradée », rassure l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp).

Puis d’inviter dans un langage voilé tous les béninois à saisir le scrutin présidentiel de 2021 pour rétablir la justice.

« Dans un proche avenir, au Bénin, je ne doute pas que nous saurons saisir l’occasion que nous offrent les circonstances à venir pour faire renaître la justice afin qu’elle contribue à apaiser le pays et à panser les blessures de l’injustice politique, économique et sociale », écrit le probable candidat à la présidentielle de 2021.

Les béninois apprécieront le moment venu!!!

Manassé AGBOSSAGA

INTERGRALITE DE SON MESSAGE

« Nous célébrons ce 17 juillet la Journée mondiale de la justice internationale. Cette célébration ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, car la justice est toujours à ancrer dans le quotidien des citoyens. Dans l’histoire de tant de peuples, la justice a été acquise de haute lutte et au prix de lourds sacrifices consentis par des générations entières. C’est donc par reconnaissance pour ces sacrifices, mais c’est aussi par respect pour nous-mêmes et par souci de léguer aux générations futures des sociétés justes et tolérantes, que nous devons avoir le courage de réprouver l’injustice et de revendiquer la justice.

Ce que nous apprend la situation actuelle est qu’aujourd’hui encore, en 2020, la justice se trouve dans nombre de pays mal en point, pour ne pas dire en état d’agonie. Ces mots sont forts, mais cette force est le triste reflet de l’injustice qui s’administre avec une rare violence institutionnelle. La situation à l’échelle de l’Afrique illustre que, malgré les garanties constitutionnelles et les proclamations formelles, les acquis de la démocratie ont été dévoyés, sont menacés, remis en cause ou vidés de leur substance. L’on pense en l’occurrence à ce que sont finalement devenus la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la magistrature, les libertés fondamentales, le pluralisme politique, etc. En dépit des textes, ici et ailleurs, traques, procès expéditifs, inculpations, condamnations et exils d’opposants sont légion. L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques s’est malheureusement intensifiée et se poursuit devant nous.

Face à cette situation, c’est mus par l’espérance et guidés par un esprit neuf de conquête, que nous devons remettre avec clarté et fermeté la justice au cœur de notre engagement et au service de l’intérêt général et de la dignité des citoyens.

En cette Journée mondiale de la justice internationale, c’est le constitutionnaliste mais aussi et avant tout le citoyen viscéralement attaché à la liberté et à la dignité humaine qui prend position et proclame, malgré les épreuves, sa foi en la justice. Je porte au cœur l’espérance vigoureuse de ce rétablissement rapide de la justice pour tous ceux qui sont dans la souffrance, pour toutes les victimes d’une justice pervertie, gangrenée, dégradée. J’ai en ce sens, depuis le début de ce message, une pensée particulière et profondément solidaire pour mes compatriotes et pour mes frères africains en quête de justice et d’État de droit.

Dans un proche avenir, au Bénin, je ne doute pas que nous saurons saisir l’occasion que nous offrent les circonstances à venir pour faire renaître la justice afin qu’elle contribue à apaiser le pays et à panser les blessures de l’injustice politique, économique et sociale ».

Frédéric Joël Aïvo

Joël Aïvo : «Quand la loi cesse d’être générale et impersonnelle, quand elle est instrumentalisée et manipulée, elle se dévalorise et devient une menace pour… »

L’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai 2020, n’est pas du goût de l’ancien doyen de la Faculté des droits et sciences politiques. A travers un post sur sa page facebook, intitulé « Le code électoral ou leur règlement intérieur ? », Joël Aïvo l’a fait savoir, critiquant au passage la démarche des députés de la 8ème législature…

L’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation  et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai 2020,  n’est pas du goût de l’ancien doyen de la Faculté des droits et sciences politiques. A travers un post sur sa page facebook, intitulé «  Le code électoral ou leur règlement intérieur ? »,  Joël Aïvo l’a fait savoir, critiquant au passage  la démarche des députés de la 8ème législature.

Il a notamment mis en avant les risques d’adopter une loi en tenant compte de ses seuls intérêts, mais aussi et surtout de modifier les règles du jeu en cours du jeu.

« Quand la loi cesse d’être générale et impersonnelle, quand elle est instrumentalisée et manipulée comme ça, elle se dévalorise et devient une menace pour nos droits et une source d’insécurité juridique et d’injustice pour les citoyens », a déploré le constitutionnaliste.

Il rappelle à ces derniers qu’une loi doit être la même  pour tous.

kpakpatomdeias.com  vous propose l’intégralité de sa publication.

Manassé AGBOSSAGA

« Le code électoral ou leur règlement intérieur ?

Si la loi est discréditée, si elle a perdu notre confiance, si nous ne croyons plus qu’elle est la Loi de la République, c’est bien parce qu’elle est désormais faite pour le bonheur des uns et utilisée pour crucifier les autres. Les uns subissent la rigueur, voire la vengeance de la loi ; au nom de la loi, certains sont exclus du jeu démocratique, d’autres sont contraints d’abandonner à ceux qu’ils ont battu dans les urnes, les sièges, les arrondissements et les mairies que les électeurs leur ont confiés. Dans le même temps, les autres échappent aux petites contraintes de la même loi grâce à une modification opportuniste des règles du jeu au cours du jeu. Devant nous, la Loi s’ajuste, se retourne, se conforme et s’adapte au millimètre près aux intérêts de ses auteurs. Ce n’est plus du prêt-à-porter, c’est du sur-mesure.

Quand la loi cesse d’être générale et impersonnelle, quand elle est instrumentalisée et manipulée comme ça, elle se dévalorise et devient une menace pour nos droits et une source d’insécurité juridique et d’injustice pour les citoyens.

La Loi est la Loi de la République, quand elle est la même pour tous ses enfants »

Frédéric Joël AÏVO