Sexisme : le mea culpa de Pierre Ménès

Le journaliste a publié sur Twitter un message d’excuses à l’intention de trois femmes journalistes et explique « regretter sans ambiguïté ».

ne semaine après la polémique, Pierre Ménès fait son mea culpa. Coupé au montage lors de la diffusion du documentaire de Marie Portolano Je ne suis pas une salope, je suis journaliste, sur Canal+, le journaliste est accusé par différents témoignages et par des images d’anciennes émissions d’avoir multiplié les agressions sexuelles. Dans la séquence coupée, diffusée dès le lendemain dans l’émission de Cyril Hanouna, Pierre Ménès remettait en cause ces accusations, dénonçant « la société » et l’impact du mouvement #MeeToo.

Quelques jours après une première prise de parole sur C8, Pierre Ménès présente ses excuses à trois victimes, cette fois-ci sur les réseaux sociaux. Sont mentionnées Isabelle Moreau, avec qui il a travaillé pendant des années au Canal Football Club, Francesca Antoniotti, embrassée sans son consentement sur un plateau il y a quelques années, et Marie Portolano, réalisatrice du documentaire, à qui il aurait soulevé la jupe sous les yeux du public.

« Je regrette sans aucune ambiguïté tous ces gestes du passé »

« Depuis la diffusion du doc de Marie Portolano, beaucoup de victimes se sont exprimées notamment à mon encontre. J’écoute et je respecte la parole libérée. Après avoir échangé avec chacune de ces victimes, et après avoir lu tous vos messages sur les réseaux sociaux, je tenais à vous dire que je regrette sans aucune ambiguïté tous ces gestes du passé qui ne se justifiaient aucunement. J’ai causé de la peine et de la gêne à des amies sans jamais avoir eu l’intention de le faire directement ou indirectement. C’est pour toutes ces raisons que je réitère mes regrets et mes excuses les plus sincères. »

Depuis la diffusion du documentaire, Canal+ et RMC Sport ont lancé des enquêtes internes. Alors que la chaîne est accusée d’avoir voulu le protéger en influant sur le montage final, Pierre Ménès a été écarté jeudi du célèbre jeu de simulation de football Fifa dont il était l’un des commentateurs vedettes. De son côté, Marie Portolano déplorait en début de semaine dernière que l’on réduise « ce combat et cette parole à un seul homme ». « Ce n’est pas un seul homme le problème, explique-t-elle, mais le système qui a permis à quelques hommes d’agir ainsi pendant des années sans être réprimandés. Et c’est ce système que l’on doit combattre. »

LePoint.Fr

Coronavirus : Xavier Bertrand accuse Macron de « ne rien apprendre de ses erreurs »

Le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle 2022, a accusé ce dimanche Emmanuel Macron de « ne rien apprendre de ses erreurs » sur la crise du Covid-19 et estimé qu’il n’aurait « jamais dû demander » à l’Europe de gérer les vaccins.

Xavier Bertrand a taclé la gestion sanitaire d'Emmanuel Macron

« Il y a pire que de ne pas vouloir reconnaître ses erreurs, c’est de ne rien apprendre de ses erreurs », a souligné Xavier Bertrand sur Europe 1/Cnews/Les Echos. « Comment voulez-vous qu’il y ait ensuite la confiance avec le peuple français ? », a-t-il demandé. « Regardez le contraste avec (la chancelière allemande) Angela Merkel qui est la référence de l’attitude des gouvernants par rapport à leur peuple », a-t-il poursuivi, alors que le chef de l’Etat a refusé tout mea culpa, notamment sur sa décision de ne pas reconfiner fin janvier.

Le bon moment de prendre des responsabilités

Sur la vaccination, « la stratégie du départ n’a pas été la bonne », a estimé Xavier Bertrand. D’abord parce qu’« on a rechigné à payer le prix fort pour les vaccins ». Ensuite parce que « Emmanuel Macron n’aurait jamais dû demander que ce soit l’Europe qui gère (la commande des vaccins) à la place des Etats ». Aurait-il fallu que les pays européens y aillent chacun pour soi ? « Bien sûr », a-t-il répondu.

Interrogé sur le timing de sa candidature à l’Elysée, officialisée ce mercredi, l’ex-ministre a estimé que c’était le bon moment de « prendre (s)es responsabilités ». Il a fait de sa réélection dans les Hauts-de-France lors des régionales prévues en juin une condition sine qua non de sa candidature. « Pourquoi cette élection régionale est importante pour moi ? Parce que c’est la légitimité. Si six millions de Français ne me faisaient pas confiance, il est impossible d’aller à la rencontre de 67 millions de Français », a-t-il dit.

Une pensée pour les Hauts-de-France quand même

« Les électeurs dans les Hauts-de-France ont bien compris que si on veut vraiment changer les choses, ça se passe au sommet de l’Etat », a-t-il ajouté. Alors que sa candidature ravive les crispations au sein d’une droite encore convalescente après deux échecs à la présidentielle, il s’est à nouveau dit opposé à la tenue d’une primaire, persuadé de « rassembler les uns et les autres » autour de son « projet », sachant que plusieurs autres acteurs comme Valérie Pécresse, Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez ou Michel Barnier, ont fait part de leur intérêt pour 2022.

Sur son programme, Xavier Bertrand a insisté sur le « rétablissement de l’autorité » sans lequel « il n’y aura pas de sécurité », répété qu’il voulait abaisser à 15 ans l’âge de la majorité pénale et insisté que « l’identité nationale n’est pas négociable ». Il compte aussi avoir recours davantage au référendum et plaide pour un mandat présidentiel unique.

20 Minutes avec AFP

Covid-19 : La ministre de la Culture Roselyne Bachelot hospitalisée

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot, positive au covid-19, a été hospitalisée. 

Roselyne Bachelot, le 15 mars 2021.

Positive au Covid-19, Roselyne Bachelot a été hospitalisée, mais son «état est stable et n’inspire pas d’inquiétudes», a annoncé mercredi l’entourage de la ministre de la Culture à l’AFP. «Son médecin a préconisé une surveillance accrue à l’hôpital pour les quelques jours à venir», a-t-on ajouté de même source.

La ministre de 74 ans avait fait savoir qu’elle avait été contaminée par le covid-19 le 20 mars sur les réseaux sociaux. Elle y expliquait souffrir de «symptômes respiratoires».

Lundi, c’est l’hospitalisation de la ministre du Travail Elisabeth Borne, également contaminée par le virus, qui avait été dévoilée par son ministère, qui précisait que son état de santé était «en voie d’amélioration».

Ancienne ministre de la Santé, Roselyne Bachelot avait été nommée en juillet à la tête du ministère, succédant ainsi à Franck Riester, qui avait lui-même contracté le virus il y a un an. Depuis son arrivée rue de Valois, elle a eu à gérer les retombées de la crise sanitaire sur le monde culturel, dont les musées, le cinéma et le spectacle vivant, qui sont portes closes depuis le 30 octobre.

Paris Match avec AFP

Covid : Macron annonce l’ouverture de la vaccination aux plus de 70 ans dès samedi

Le chef de l’État, qui se trouve mardi à Valenciennes, a également annoncé que la vaccination des enseignants débuterait à la mi-avril.

La vaccination contre le Covid-19 sera élargie aux personnes âgées de 70 à 75 ans sans comorbidités à partir de samedi, a annoncé, mardi 23 mars, Emmanuel Macron en visitant un centre de vaccination à Valenciennes (Nord). « Je veux qu’on organise les choses de manière méthodique, descendre par tranche d’âge », a expliqué le chef de l’État à des soignants en annonçant aussi la mise en place d’un numéro de téléphone dédié pour les personnes de plus de 75 ans n’ayant pas réussi à se faire encore vacciner. Le président de la République a également annoncé que les enseignants pourront se faire vacciner contre le Covid-19 à partir du milieu ou de la fin du mois d’avril, lorsque le nombre de vaccins disponibles aura augmenté.

« À partir de mi-fin avril, nous allons avoir de plus en plus de vaccins qui vont arriver, cela va nous permettre d’envisager d’avoir des campagnes ciblées sur des professions qui sont exposées, à qui on demande des efforts. Les enseignants en font légitimement partie », a déclaré le chef de l’État après avoir visité un centre de vaccination.« On va faire deux choses » pour « accélérer à partir de ce samedi », a aussi indiqué Emmanuel Macron. La première est la mise en place d’un numéro de téléphone dédié pour « aller chercher les plus de 75 ans qui ne se sont pas fait encore vacciner et tous ceux qui n’ont pas réussi à avoir de rendez-vous ». De plus, « on va ouvrir la vaccination aux 70-75 ans », a-t-il ajouté, alors qu’actuellement elle est proposée à tous les plus de 75 ans ou à partir de 65 ans pour les personnes souffrant de comorbidités. closevolume_off

La vaccination, « le cœur de la bataille »

Emmanuel Macron a également appelé mardi à vacciner « au maximum », « tous les jours », « matin, midi et soir », car la vaccination est « le cœur de la bataille » contre le Covid-19. « On se bat pour avoir des doses. (…) On va changer de dimension à partir d’avril » et « il n’y a pas de week-ends et de jours fériés pour la vaccination », a ajouté le chef de l’État, qui a aussi fait passer « un message très clair » en demandant « instamment » aux employeurs et aux entreprises de se mettre « au maximum » au télétravail pour freiner la propagation du Covid-19. « Je le demande instamment à tous les employeurs, à toutes les entreprises, à toutes les personnes qui peuvent faire du télétravail, il faut au maximum s’y mettre parce que notre objectif est de réduire les contacts », a insisté le président de la République.

Le chef de l’État a aussi assuré que la France se battait pour obtenir les doses de vaccin anti-Covid qu’AstraZenaca lui doit et qu’elle va continuer à mettre « la pression de manière extrêmement forte » sur le laboratoire pour qu’il « honore » les contrats. Pour faire monter en puissance la vaccination, « la première chose, c’est d’avoir des doses – on se bat –, d’avoir des doses en particulier d’AstraZeneca, qui aujourd’hui est un peu en dessous de ses engagements à notre égard », a remarqué le chef de l’État. « Des doses qui étaient dues n’ont pas été honorées, donc les prochains jours seront un combat pour essayer de, au maximum, les obtenir, poursuivre la pression de manière extrêmement forte et que ces contrats soient honorés », a-t-il ajouté en assurant que « l’Union européenne est très mobilisée sur ce sujet ».

Emmanuel Macron est arrivé mardi matin dans un centre de vaccination contre le Covid-19 à Valenciennes (Nord) pour échanger avec des soignants « avant la montée en charge » de la campagne de vaccination prévue dans les prochaines semaines, a constaté l’Agence France-Presse. Le Nord fait partie des 16 départements où des « mesures de freinage » supplémentaires sont appliquées depuis samedi en raison de l’aggravation de la situation sanitaire.

Le président « à l’écoute » des soignants

Le chef de l’État a été accueilli vers 10 heures dans le gymnase de l’école Jean-Mineur. Un centre y est installé où six infirmières et deux pompiers infirmiers vaccinent les personnes de plus de 75 ans ou moins avec comorbidités avec le sérum de Pfizer. Entre 300 et 1 200 patients sont accueillis chaque jour dans ce centre cogéré par le centre hospitalier de Valenciennes, la municipalité et une association d’infirmiers libéraux depuis la mi-janvier.

Accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran, Emmanuel Macron devait échanger avec les soignants « sur les modalités mises en place pour organiser au mieux la vaccination » et être « à l’écoute de leurs témoignages et expériences de terrain avant la montée en charge attendue dans les prochaines semaines », selon l’Élysée. Il était ensuite attendu à la pharmacie de La Chasse royale, à Valenciennes, une semaine après l’autorisation donnée aux pharmaciens de vacciner.

« Vaccidrive » et « vaccibox »

L’objectif de l’exécutif est d’avoir vacciné 10 millions de Français mi-avril, 20 millions à la mi-mai et 30 millions mi-juin, alors que le pays compte plus de 6,35 millions de personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin, dont près de 2,5 millions vaccinées avec deux doses. Présent à Valenciennes, le président (ex-LR) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a déclaré lundi que « les 6 millions d’habitants des Hauts-de-France » attendaient « un maximum de vaccins et au plus vite ».

Le maire de Valenciennes, Laurent Degallaix, a pour sa part indiqué sur France Info que sa ville était prête à proposer un « vaccidrive » qui permettrait aux habitants de recevoir « un QR code et de venir avec leur voiture pour se faire vacciner » sur un parking où leur sera présenté « un film sur le centre hospitalier, la ville de Valenciennes pendant les quinze minutes nécessaires après la vaccination » et la « « vaccibox » qui permettra d’aller vacciner ceux qui ne peuvent pas se déplacer », a-t-il ajouté.

AFP

Signataire de la pétition pour l’arrêt du processus électoral: Le député français Sébastien Nadot justifie sa démarche et laisse un message à Patrice Talon

Des personnalités politiques du Bénin, des députés et avocats français demandent à travers une pétition, l’arrêt du processus électoral en cours. Signataire de la pétition, le député français Sébastien Nadot a justifié ce choix.

Sur l’émission ‘‘100% Bénin’’ de Sikka Tv, le député et membre de la commission des affaires étrangères a vite mis en avant les liens d’amitié qui lient les deux peuples.

« Je dois d’abord rappeler l’amitié entre le peuple de France et le peuple du Bénin.  C’est le premier élément fondateur de cette démarche », indique Sébastien Nadot.

En sa qualité de député membre de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale, il dit également vouloir connaître la position du gouvernement français à travers cette pétition.

« Ensuite, je suis membre de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale.  Et donc je suis chargé de regarder ce que fait le gouvernement en matière de relations internationales et en, l’occurrence je fais une lecture à la mesure de ce qu’il y a dans la constitution française …laquelle dans ses premiers mots,  écris, le peuple de France proclame son attachement aux droits de l’homme. Donc quand je juge,  dès que,  des citoyens m’interpellent,   en disant qu’une situation n’est pas satisfaisante du point de vue des principes démocratiques dans un pays,   je me tourne vers mon gouvernement et je lui demande de prendre position sur ce  qui se passe. J’ai signé cette pétition au vue d’un ensemble d’éléments relatifs à la situation qui me font considérer que les principes élémentaires d’un processus démocratique ne sont pas réunis.  J’ai signé cette pétition pour que la France, le gouvernement … j’attends qu’il y ait une position diplomatique de la France.  En signant,  cette pétition, c’est interpeler mon ministre pour qu’il dise,  s’il considère tout va bien ou effectivement qu’il y a un problème dans la manière d’aborder cette présidentielle », fait il savoir.

« On ne met pas en prison Marien Le Pen parce que… »

Dans son intervention, le député français et historien de formation dit constater des pratiques de « dictateur » au Bénin.

Critiquant les arrestations ou les condamnations tout azimuts, Sébastien Nadot fait le triste constat que les citoyens sont arrêtés dès qu’ils deviennent de vrais leaders pouvant inquiéter le régime. Il cite notamment Sébastien Ajavon en exil en France, et l’opposante Réckya Madougou.

Et de lancer« En France,  on ne met pas en prison Marien Le Pen parce qu’on ne veut pas qu’elle devienne présidente de la République… »

Message à Talon

Le député français s’est aussi adressé au président de la République du Bénin.  Partisan du dialogue, Sébastien Nadot a invité Patrice Talon à faire en sorte que « le jeu démocratique soit non faussé, soit juste ».

En outre, il a appelé le  chef d’Etat béninois à s’interroger sur l’avenir du pays et à poser des actes pour « rentrer dans l’histoire ».

Au cas où le président béninois, candidat à sa propre succession déciderait de poursuivre son agenda, Sébastien Nadot prévient qu’il risque de souffrir  « d’une légitimité populaire ».

Kpakpato Medias a passé le message !!!

Manassé AGBOSSAGA

Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy à nouveau devant les juges

Quinze jours après avoir été condamné dans l’affaire « des écoutes », Nicolas Sarkozy, défendu par Thierry Herzog (également condamné dans ce procès) devait à nouveau être jugé à Paris ce mercredi 17 mars. Cette fois, il s’agit du dossier « Bygmalion » sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012.Les affaires, ce sujet que Sarkozy « oublie » d’aborder dans son livre

L’audience devrait cependant être renvoyée au mois de mai, les deux avocats de Jérôme Lavrilleux, l’un des personnages clés du dossier, étant positifs au coronavirus. Devant cette situation, l’ensemble des avocats de la défense s’est associé à la demande de renvoi, par solidarité avec leurs confrères. Le parquet ne s’y opposera pas non plus pour que le procès « se déroule dans les meilleures conditions possibles ».

Soupçon de financement illégal de la campagne de 2012

En 2012, en lice pour un second mandat, Nicolas Sarkozy est sanctionné par le Conseil constitutionnel pour un dépassement d’un peu plus de 300 000 euros du plafond autorisé pour la campagne présidentielle.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais deux ans plus tard, la presse révèle que ce dépassement s’élève en réalité à environ 22 millions d’euros. Dépenses sous-évaluées, fausses factures et frais volontairement « oubliés » : l’ancien directeur de la campagne du président sortant, Jérôme Lavrilleux avoue au micro de BFMTV avoir participé à une vaste combine visant à faire gagner le candidat de la droite.

Nicolas Sarkozy encourt un an d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende pour « financement illégal de campagne électorale ». Selon l’accusation, l’ancien président « a incontestablement bénéficié » du système de fausses factures, qui lui a permis de disposer pour la campagne de moyens « bien supérieurs à ce que la loi autorisait » et malgré les avertissements des experts-comptables.

L’enquête n’a toutefois pas établi que le chef de l’Etat avait décidé de la mise en place du système, ni qu’il y avait participé ou même en avait été informé.

Guerre fratricide au sein de la droite

Ce procès risque également de rallumer la guerre fratricide au sein de la droite française, le camp sarkozyste et les proches de Jean-François Copé se rejetant mutuellement la responsabilité de la fraude. Au total, 14 personnes doivent être jugées.

En plus de l’ex-président, sont appelés à comparaître d’anciens cadres de l’Union pour un Mouvement populaire (UMP, devenue Les Républicains), des responsables de la campagne de 2012 et des dirigeants de Bygmalion, la société d’événementiel chargée d’organiser les meetings du candidat Sarkozy via sa filiale Event & Cie. Nicolas Sarkozy condamné pour corruption : « Il s’est servi de son ancien statut de président de la République »

Ils comparaissent pour« faux et usage de faux », « abus de confiance », « escroquerie » et « financement illégal de campagne électorale » et complicité de ces délits. Jean-François Copé, qui a bénéficié d’un non-lieu dans cette affaire, a été cité comme témoin. « Je poursuivrai immédiatement en diffamation quiconque au sein du parti me mettra en cause », a averti l’ancien patron de l’UMP et actuel maire de Meaux dans « l’Opinion ».

 www.nouvelobs.com

Covid-19 : le vaccin d’AstraZeneca également suspendu en France

Emmanuel Macron a annoncé ce lundi la suspension temporaire de ce vaccin, comme l’Allemagne et l’Italie quelques minutes plus tôt.

a France suspend l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca à titre préventif après le signalement d’effets secondaires, a annoncé lundi Emmanuel Macron. Quelques heures plus tôt, l’Italie et l’Allemagne avaient annoncé une décision similaire. L’institut médical Paul-Ehrlich, qui conseille le gouvernement allemand, « estime que d’autres examens [sont] nécessaires », après des cas de formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées en Europe, a précisé un porte-parole du ministère, et alors que plusieurs pays ont déjà pris une telle mesure.

La veille, le gouvernement néerlandais a décidé de suspendre l’utilisation de ce vaccin par précaution, jusqu’au 28 mars inclus, après que des « effets secondaires possibles » ont été rapportés au Danemark et en Norvège avec le vaccin AstraZeneca, sans lien avéré à ce stade, selon le ministère de la Santé. Plus tôt dans la journée, l’Irlande avait pris la même décision après le signalement en Norvège de quatre nouveaux cas graves de caillots sanguins chez des adultes vaccinés. La Norvège, qui a signalé samedi également des hémorragies cutanées chez des jeunes vaccinés, avait suspendu le vaccin la semaine dernière, comme le Danemark, l’Islande et la Bulgarie.closevolume_off

Les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône suspendent également le vaccin

En France, les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ont indiqué qu’ils suspendaient l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca pour vacciner leur personnel, après la survenue d’effets indésirables chez un pompier. En effet, un pompier d’Arles a été hospitalisé pour une arythmie cardiaque après sa première injection. « Par mesure de précaution, nous avons suspendu la deuxième injection du vaccin AstraZeneca », a indiqué une porte-parole du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) à l’Agence France-Presse. Contactée, l’agence régionale de santé n’était pas disponible immédiatement pour réagir.

Selon une source proche du dossier, cette décision ne concerne que les pompiers du département des Bouches-du-Rhône. Le pompier d’Arles qui a présenté une arythmie après avoir été vacciné le 8 mars « va beaucoup mieux » lundi, selon le SDIS. Une soixantaine de pompiers des Bouches-du-Rhône ont reçu une première dose du vaccin d’AstraZeneca la semaine dernière. Dans les centres de vaccination publics où ils interviennent auprès de la population, les pompiers utilisent le vaccin des compagnies Pfizer-BioNTech, ont-ils précisé à l’Agence France-Presse.

Quelques heures auparavant, le codéveloppeur du vaccin d’AstraZeneca et de l’université d’Oxford a assuré de la sûreté du sérum. Il y a « des preuves très rassurantes qu’il n’y a pas d’augmentation du phénomène de caillot sanguin ici au Royaume-Uni, où la plupart des doses en Europe ont été administrées jusqu’à présent » a déclaré, lundi, à la BBC le professeur Andrew Pollard. Il a souligné l’importance de poursuivre la vaccination contre le coronavirus, maladie qui présente un « énorme risque » pour la santé.

« Aucune preuve d’un risque accru »

Dans un communiqué publié dimanche, AstraZeneca a indiqué qu’un « examen attentif de toutes les données de sécurité disponibles sur plus de 17 millions de personnes vaccinées dans l’Union européenne et au Royaume-Uni » avec son vaccin « n’a apporté aucune preuve d’un risque accru d’embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde (TVP) ou de thrombocytopénie dans aucun groupe d’âge, de genre, de lot ou de pays particuliers ».

« Environ 17 millions de personnes dans l’Union européenne et au Royaume-Uni ont maintenant reçu notre vaccin, et le nombre de cas de caillots sanguins signalés dans ce groupe est inférieur aux centaines de cas auxquels on pourrait s’attendre dans la population générale », a comparé le Dr Ann Taylor, médecin-chef, dans ce communiqué.

AFP

A Paris, un policier tue par balles un homme qui le menaçait

Un policier a tué par balles, dimanche dans le XVIIIe arrondissement de Paris, un homme qui l’avait menacé avec un couteau lors d’une agression aux circonstances encore floues, a-t-on appris auprès de la police et du parquet. Le policier a tiré avec son arme de service sur cet homme alors que, pris en chasse, ce dernier s’était retourné pour lui donner des coups de couteau, à l’angle de la rue Boinod et de la rue des Poissonniers, a-t-on indiqué de source policière.

Le parquet de Paris indique à Libération avoir «saisi le deuxième district de police judiciaire de l’enquête ouverte du chef de tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique et l’Inspection générale de la police nationale de l’usage de son arme de service par le policier et de ses conséquences. Les investigations permettront d’établir ultérieurement les circonstances des faits. Il n’est à cet instant fait état d’aucun élément susceptible de relier ces faits à un acte de nature terroriste».

L'événement s'est produit à l’angle de la rue Boinod et de la rue des Poissonniers, dans le XVIIIe arrondissement de Paris ce dimanche.

Vers 11 heures, rue des Amiraux, alors qu’il surveillait devant un immeuble les vélos de collègues en intervention pour un différend familial, le policier a été pris à partie par l’agresseur présumé, dont l’âge n’a pas été précisé, a indiqué la source policière. Ce dernier l’a ensuite menacé avec une arme blanche avant de prendre la fuite. C’est lors de cette poursuite que le policier a fait usage de son arme quand l’homme s’est retourné pour lui donner des coups de couteau, a-t-on poursuivi de même source.

Sur place, les pompiers ont prodigué à l’individu un massage cardiaque, sans parvenir le ranimer. L’identité de la personne décédée n’a pour l’heure pas pu être établie avec exactitude.

Libération

France: Un député meurt dans un accident d’hélicoptère

L’élu Les Républicains et fils du célèbre industriel est décédé dimanche dans le Calvados dans le crash d’un hélicoptère. Il avait 69 ans.

Terrible drame dans le Calvados. Olivier Dassault, député Les Républicains (LR) de l’Oise et fils de Serge Dassault, est décédé dimanche 7 mars 2021 dans un accident d’hélicoptère près de Deauville, a appris l’Agence France-Presse de sources parlementaires et proches de l’enquête. Le parquet a ouvert une enquête pour homicide involontaire.

« Olivier Dassault aimait la France. Capitaine d’industrie, député, élu local, commandant de réserve dans l’armée de l’air : sa vie durant, il ne cessa de servir notre pays, d’en valoriser les atouts. Son décès brutal est une grande perte. Pensées à sa famille et à ses proches », a réagi Emmanuel Macron sur Twitter

« Notre région perd un grand serviteur »

De sources proches de l’enquête, le pilote de l’appareil est également décédé dans l’accident qui s’est produit vers 18 heures à Touques, près de Deauville. De même source, il n’y avait personne d’autre à bord. Delphine Mienniel, procureur de la République de Lisieux, a confirmé le décès d’Olivier Dassault et du pilote et se rendait sur les lieux. Le parquet a saisi la section des recherches de la gendarmerie des transports aériens, chargée de l’enquête.

« Je pense à sa famille et à ses proches qui doivent ressentir une terrible douleur », a réagi le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, sur CNews. De nombreuses personnalités de droite ont également rendu hommage au fils de Serge Dassault et petit-fils de Marcel Dassault, qui était l’une des plus grandes fortunes de France. « Notre région perd un grand serviteur », a tweeté Xavier Bertrand, président (ex-LR) des Hauts-de-France. « Grande tristesse à la nouvelle de la brutale disparition d’Olivier Dassault. Homme d’entreprise, mais aussi photographe reconnu, il avait la passion de la politique dans le sang, ancré dans son département de l’Oise », a salué Valérie Pécresse, présidente (Libres !) de la région Île-de-France.

Le Premier ministre Jean Castex a, lui, décrit « un député humaniste, un entrepreneur visionnaire, un homme profondément engagé pour son pays [et] un artiste à l’élégante audace ». « Olivier Dassault manquera à tous ceux qui, comme lui, aimaient profondément la France. En pensée avec sa famille et ses proches. »

Par LePoint.fr (avec AFP)

Affaire des « écoutes » : Nicolas Sarkozy condamné à 3 ans de prison, dont 1 ferme

Nicolas Sarkozy est devenu le second ancien président de la Ve République à être sanctionné par la justice après son ancien mentor Jacques Chirac. 

Dans l’affaire des « écoutes », l’ancien président Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable de corruption et de trafic d’influence par le tribunal correctionnel de Paris, qui rendait son jugement ce lundi 1er mars. Il est condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Nicolas Sarkozy devient ainsi le deuxième ancien président condamné sous la Ve République, après Jacques Chirac en 2011 dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris. C’est aussi le premier ancien président de la Ve République à être condamné pour corruption. Nicolas Sarkozy, qui a toujours affirmé n’avoir jamais commis « le moindre acte de corruption », a écouté le prononcé de sa peine debout face au tribunal, semblant impassible. L’ancien président et ses avocats n’ont fait aucune déclaration à la sortie de la salle. 

Nicolas Sarkozy, qui a été « garant de l’indépendance de la justice, s’est servi de son statut d’ancien président pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel », a déclaré la présidente de la 32e chambre correctionnelle de Paris, Christine Mée, estimant que le « pacte de corruption » était bien constitué. Les juges ont également condamné à la même peine l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert et l’avocat historique de l’ex-président, Thierry Herzog, avec 5 ans d’interdiction professionnelle pour ce dernier. Ils ont également été reconnus coupables de violation du secret professionnel. Thierry Herzog a fait appel, ont annoncé ses avocats à l’Agence France-Presse. « L’appel est suspensif sur toutes ces dispositions. Nous sommes plus déterminés que jamais à obtenir la relaxe de Me Herzog, qui est présumé innocent », ont déclaré Hervé Temime et Paul-Albert Iweins.

Un autre procès à venir, l’affaire « Bygmalion »

Le tribunal est resté en deçà des réquisitions du Parquet national financier (PNF) qui avait demandé les mêmes peines de quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme à l’encontre des trois prévenus. Le patron de ce parquet financier, Jean-François Bohnert, était présent en personne pour le jugement. Cette première condamnation pour Nicolas Sarkozy intervient alors qu’il doit faire face à nouveau à des juges, dès le 17 mars, au procès de l’affaire « Bygmalion » portant sur les frais de sa campagne présidentielle de 2012.

Retiré de la politique depuis 2016, mais toujours très populaire à droite, un an avant le prochain scrutin présidentiel, Nicolas Sarkozy est sous forte pression judiciaire. Il est mis en cause dans plusieurs dossiers, dont celui des soupçons de financement libyen de sa campagne victorieuse de 2007. C’est dans le cadre de cette dernière affaire qu’il avait été placé sur écoutes en 2013. Les juges découvrent alors que Nicolas Sarkozy utilise une ligne téléphonique secrète, ouverte sous l’alias de « Paul Bismuth », pour communiquer avec son avocat Thierry Herzog. Une dizaine de leurs conversations ont été retranscrites. Pour le tribunal, elles prouvent bien qu’un « pacte de corruption » a été conclu entre Nicolas Sarkozy, son avocat et Gilbert Azibert.

Informations privilégiées

Les juges ont estimé que l’ex-président s’était rendu coupable de corruption en promettant d’appuyer la candidature de Gilbert Azibert pour un poste de prestige à Monaco, en échange d’informations privilégiées, voire d’une influence sur un pourvoi en cassation qu’il a formé. L’ancien locataire de l’Élysée voulait alors faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels après avoir obtenu un non-lieu dans l’affaire Bettencourt. Gilbert Azibert, avocat général dans une chambre civile, n’intervenait pas directement dans ce dossier, mais il a, selon le tribunal, joué de ses relations.

Lors du procès qui s’est achevé le 10 décembre, la défense s’était insurgée contre un dossier basé sur des « fantasmes » et des « hypothèses » et avait plaidé à l’unisson la relaxe des prévenus. Elle avait fait valoir qu’in fine, Nicolas Sarkozy n’a pas eu gain de cause devant la haute juridiction et que Gilbert Azibert n’a jamais eu de poste à Monaco. Selon la loi, il n’est cependant pas nécessaire que la contrepartie ait été obtenue, ni que l’influence soit réelle, pour caractériser les délits de corruption et de trafic d’influence.

Attaques contre le PNF

Tout au long du procès, dans une ambiance houleuse, la défense avait pilonné un dossier « poubelle », réclamant l’annulation de la totalité de la procédure, basée selon elle sur des écoutes « illégales », car violant le secret des échanges entre un avocat et son client. Les avocats des prévenus avaient aussi torpillé une enquête préliminaire parallèle menée par le PNF. Visant à identifier une éventuelle taupe ayant pu informer en 2014 Thierry Herzog que la ligne Bismuth était « branchée », elle a conduit à faire éplucher leurs factures téléphoniques détaillées (« fadettes »). Elle a été classée sans suite près de six ans après son ouverture. Trois magistrats du parquet financier, notamment son ancienne cheffe Éliane Houlette, sont visés depuis septembre par une enquête administrative, dont les conclusions sont imminentes.

Dans ce contexte tendu, Jean-François Bohnert était venu en personne le jour du réquisitoire pour défendre l’institution tout juste créée quand l’affaire des « écoutes » a éclaté, et assurer : « Personne ici ne cherche à se venger d’un ancien président de la République. »

Par LePoint.fr (avec AFP)