France: Il tue son fils en manipulant une arme lors d’un repas familial

Un repas familial qui vire au drame.  En France, précisément à Garéoult, dans le Var, un homme a accidentellement tué son fils lors d’un repas de famille

 

 

Un repas familial qui vire au drame.  En France, précisément à Garéoult, dans le Var, un homme a accidentellement tué son fils lors d’un repas de famille

Le drame s’est produit le dimanche 20 février dernier.

En fin de journée, l’homme âgé de 71 ans et retraité recevait ses enfants pour passer un moment convivial.
D’après France Bleu, à la fin du repas, l’homme a sorti une arme, un fusil de chasse. Mais malheureusement il a fait une mauvaise manipulation. En manipulant l’arme, il a tiré un coup de feu accidentellement.

La balle a atteint un de ses fils, âgé d’une cinquantaine d’années, sous les yeux des autres membres de la famille.
Le père a été placé en garde à vue. Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte et confiée à la gendarmerie de Draguignan.

France Bleu précise que les autres membres de la famille, écoutés par les  gendarmes de la compagnie de Brignoles ont tous donné la même version, celle de l’accident.

Manassé AGBOSSAGA

Komi Koutché critique Emmanuel Macron

Komi Koutché a,  sans détour,  dit ses quatre vérités à Emmanuel Marcon. Interrogé sur la crise malienne avec l’annonce officielle du  retrait   des forces militaires, l’ancien ministre de l’Economie et des finances de Boni Yayi a saisi l’occasion pour critiquer le président français…

Komi Koutché a,  sans détour,  dit ses quatre vérités à Emmanuel Marcon. Interrogé sur la crise malienne avec l’annonce officielle du  retrait   des forces militaires, l’ancien ministre de l’Economie et des finances de Boni Yayi a saisi l’occasion pour critiquer le président français.

Sur Rfi, Komi Koutché a dénoncé une politique du deux poids deux mesures dans le dossier malien.

« On se rend compte que le président Emmanuel Macron se rapproche davantage d’un ordre incarné par les anciennes pratiques. Lorsque vous prenez le Mali,  l’argument fondamental qui est avancé,  c’est le fait que les militaires veuillent se maintenir au pouvoir.

Et vu sous cet angle,  il y a un problème qui se pose,   parce que nous avons vu ailleurs les militaires au pouvoir qui sont pratiquement dans un schéma de mandat à vie.  Par exemple   au Tchad,  le traitement n’a pas été le même.

Je ne suis pas pour la présence des militaires au pouvoir,  mais je crois pour un président comme le président Macron,  nous avons considéré,  nous continuons de considérer comme un président de la Rupture avec les anciennes pratiques », fait observer le président du mouvement d’opposition ‘‘S’engager pour le Bénin’’.

Outre le dossier malien, Komi Koutché accuse Emmanuel Macron de mener une « politique incompréhensible » vis-à-vis de l’Afrique. Il cite les exemples de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Conakry.

« Le troisième mandat, les coups d’état civil. Nous avons vu le traitement qui a été fait en Côte d’Ivoire.

Le traitement qui a été fait en Guinée alors que c’est le même cas de figure.

Le président Ouattara,  le président Condé,  c’est deux octogénaires qui se sont octroyés un troisième mandat dans les mêmes conditions.  Mais la France a félicité le coup d’état civil en Côte d’Ivoire et a désapprouvé celui de la Guinée.  Il y a un problème de logique », dénonce t-il.

Sur le dossier Mali, l’ancien ministre des Finances de Boni Yayi, actuellement en exil aux Etats-Unis a invité   le président Français à corriger le tir en  engageant un dialogue constructif avec les autorités maliennes.

« Il reviendrait à la France d’engager un dialogue constructif avec les autorités actuelles du Mali pour lutter contre le terrorisme…

Il gagnerait à engager un dialogue franc avec les nouvelles autorités maliennes et à les amener à rester dans un agenda raisonnable qui puisse ouvrir la voie à la démocratie plutôt que ce bras de fer qui en cours », recommande t-il.

Très concentré sur la crise ukrainienne avec un Vladimir Poutine qui le fait voir de toutes les couleurs, Emmanuel Macron aura-t-il un laps de temps pour apprécier cela ?

Manassé AGBOSSAGA

Léopold Zinsou sur le retour au Bénin des trésors royaux pillés par la France : « Ça prouve que nous sommes un pays fort »

Léopold Zinsou, acteur politique membre du parti Union Progressiste, ancien ministre de la Cour Royale d’Abomey

Acteur politique et ancien ministre de la cour royale d’Abomey, Léopold Zinsou se réjouit énormément du grand coup diplomatique réalisé par le gouvernement du président Patrice Talon à travers le retour des trésors royaux d’Abomey pillés par le colonisateur Français. Il évoque le symbole de ces œuvres pour la nation et lance un appel à tous les filles et fils à soutenir l’autorité dans les efforts pour le retour des œuvres restantes. Lire ses propos.

Kpakpatomedias: C’est désormais effectif. 26 des trésors royaux pillés par la France lors de l’envahissement du Royaume de Danxomey sont de retour au pays après que l’Etat Béninois en a formulé la demande. Ceci sous l’impulsion du président Patrice Talon. En tant que fils du pays quel est le sentiment qui vous anime ?

Léopold Zinsou: Sans un détour, je peux vous dire aujourd’hui, que je suis un homme comblé. Cet évènement crée en moi une fierté qui dépasse l’entendement. Je suis animé d’un sentiment de joie, de responsabilité et d’un sentiment de renaitre à nouveau. Ça prouve que nous sommes un pays fort et ce qui vient de se passer, au-delàs de la personne même du chef de l’Etat, que je remercie au passage, c’est l’Afrique qui a gagné. Cet évènement, je peux dire que c’est le premier d’une série d’évènements qui viendront par la suite dans ce sens. Personne moulée dans les rites et traditions ancestrales, je peux vous dire que c’est le début du commencement. Tous nos trésors royaux pillés et emportés par l’envahisseur rentreront au bercail et à partir de cet instant, nous verrons que le Bénin sera un pays fort de l’Afrique.

Vous avez été un dignitaire de la cour royale d’Abomey, précisément le ‘’Yovogan’’ qui n’est autre que le ministre des affaires étrangères du roi. Dites-nous quel est le symbole que représente ses trésors royaux pour notre pays ?

Ces œuvres représentaient la personnalité de nos rois. C’est comme la perle que vous voyez au coud d’une personne. Si cette perle l’a été donnée avec toutes les cérémonies qui conviennent et si on l’arrache un jour, est-ce que cette personne serait encore elle-même ? Pas du tout. Quelque chose manquera à son existence. Cette personne deviendra vulnérable sur un pan. Ces œuvres représentent donc une partie de l’essence de la Nation Béninoise. Le président de la République est allé très loin en parlant de notre arme. Et effectivement ces œuvres d’arts constituent notre identité, notre arme.

Dans son allocution à Paris au cours de la cérémonie officiellement de remise des trésors royaux, le Chef de l’Etat a manifesté son désir de voir toutes les œuvres restantes rentrées au bercail. Il estime que l’espoir est même désormais permis. Quel est l’appel que vous avez a lancé à tous les enfants Béninois pour que ce vœu soit réalisé ?

Avant de répondre à cette question, je voudrais tout d’abord inviter les uns et les autres, notamment les organisateurs des différentes cérémonies liées à la réception des trésors royaux d’Abomey à ne pas personnaliser les évènements. Ils doivent avoir un caractère national car concernant tout le monde. Parce que quoi qu’on dise, du nord au sud de l’est à l’ouest, tous les fils du pays ont combattu l’envahisseur. C’est tout ceux là qui ont contribué et tout ceux-là ont quelque chose qui les représentait.

Pour revenir à votre question, je voudrais inviter tous les filles et fils du Bénin à dire : « je suis concerné par le retour des œuvres d’art pillées par l’envahisseur ». Partant de là, ils doivent pouvoir jouer sa partition.

Aujourd’hui, le Chef de l’Etat a pris le devant des choses. Nous devons l’accompagner dans cette aventure pour que vraiment, tout ce qui reste puisse être rapatrié. Quand celui qui a posé le pas voit derrière lui le monde, il n’a pas la peur d’abdiquer. Au contraire, il va de l’avant. C’est à cela j’invite les uns et les autres.

Propos recueillis par Christophe KPOSSINOU

France: Mise en examen du ministre de la Justice Dupond-Moretti pour «prise illégale d’intérêts»

Le garde des Sceaux est mis en examen pour «prise illégale d’intérêts» après avoir été interrogé plusieurs heures par les magistrats de la Cour de justice de la République, ont annoncé ses avocats.

Le garde des Sceaux est mis en examen pour «prise illégale d’intérêts» après avoir été interrogé plusieurs heures par les magistrats de la Cour de justice de la République, ont annoncé ses avocats.

Convoqué ce vendredi par la Cour de justice de la République, le garde des Sceaux est mis en examen pour «prise illégale d’intérêts» au terme d’un interrogatoire de plusieurs heures par les magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) chargés d’enquêter sur de possibles conflits d’intérêts avec ses anciennes activités d’avocat. Il est suspecté d’avoir profité de son statut pour régler ses comptes avec des magistrats croisés dans plusieurs de ses dossiers d’avocat.

Quelques minutes après l’annonce par les avocats du garde des Sceaux, Jean Castex a, dans un communiqué, pris «acte» de cette mise en examen et soutenu un ministre important depuis son entrée au gouvernement en juillet 2020 : «Les actes à l’origine de cette procédure s’inscrivant donc dans le cadre normal d’exercice des prérogatives ministérielles du Garde des Sceaux, le Premier ministre lui renouvelle toute sa confiance et lui demande de poursuivre l’action de réforme et de confortement des moyens accordés au service public de la Justice.» En coulisse, un conseiller de la place Vendôme fustige le «contrôle» de l’autorité judiciaire sur une décision politique. «Dans cette affaire, il n’y a pas d’argent, on lui reproche des décisions», pointe-t-il. Et de souligner que le ministre est «serein» car «il tient sa légitimité» du Premier ministre et du Président. Dupond-Moretti s’est toujours défendu de toute prise illégale d’intérêts, martelant qu’il n’a fait que «suivre les recommandations» de son administration.

Dans la majorité, «EDM» a reçu également le soutien de plusieurs proches du président de la République, dont le député européen et conseiller politique du Président, Stéphane Séjourné.

Souvent critique des magistrats, la droite vole également au secours de l’ex-avocat. Le député Les républicains (LR), Eric Ciotti (Alpes-Maritimes) a fait part de sa «considération» envers Dupond-Moretti.

A gauche, en revanche, les sénateurs socialistes ont, dans un communiqué, «déploré le maintien» du ministre de la Justice place Vendôme. Ils l’appellent à «réagir de manière républicaine» en proposant sa démission. «Cette décision grave ne peut rester sans conséquences, soulignent-ils. Le président de la République doit prendre ses responsabilités et s’interroger sur le maintien du Garde des Sceaux dans ses fonctions. Mis en cause par les principaux acteurs de son ministère, Éric Dupond-Moretti n’est plus en mesure d’exercer ses fonctions dans de bonnes conditions.»

Information judiciaire ouverte en janvier

A son arrivée en voiture vers 9 heures, peu après ses avocats, le garde des Sceaux s’était dit «serein» devant les caméras et «particulièrement déterminé». «Le ministre de la Justice n’est pas au-dessus des lois mais il n’est pas non plus en dessous», a-t-il aussi déclaré, affichant un grand sourire.

Sa convocation lui avait été remise lors d’une rarissime perquisition de quinze heures à la chancellerie le 1er juillet.

La CJR, seule juridiction habilitée à poursuivre et juger des membres du gouvernement pour des infractions dans le cadre de leurs fonctions, a ouvert en janvier une information judiciaire pour «prise illégale d’intérêts» après les plaintes des trois syndicats de magistrats et de l’association Anticor dénonçant des situations de conflits d’intérêts dans deux dossiers.

Star des prétoires

Le premier concerne l’enquête administrative ordonnée en septembre par le garde des Sceaux contre trois magistrats du Parquet national financier (PNF) qui ont fait éplucher ses relevés téléphoniques détaillés («fadettes») quand il était encore une star des prétoires.

Le PNF cherchait alors à débusquer une taupe ayant pu informer Nicolas Sarkozy et son conseil Thierry Herzog – un ami d’Eric Dupond-Moretti – qu’ils étaient sur écoute dans l’affaire de corruption dite «Bismuth», et qui a valu en mars une condamnation historique à l’ex-chef de l’Etat.

Vilipendant les «méthodes de barbouzes» du parquet anticorruption, Eric Dupond-Moretti avait déposé une plainte, avant de la retirer au soir de sa nomination comme garde des Sceaux, le 6 juillet 2020.

Dans le second dossier, il est reproché au ministre d’avoir diligenté des poursuites administratives contre un ancien juge d’instruction détaché à Monaco, Edouard Levrault, qui avait mis en examen un de ses ex-clients et dont il avait critiqué les méthodes de «cow-boy» après que ce magistrat a pris la parole dans un reportage.

par LIBERATION et AFP

Amandine Talon est la nouvelle Miss Rhône 2021

Elle représentera la région à l’élection Miss Rhône-Alpes en septembre prochain à Chambéry (Savoie). Amandine Talon, âgée de 20 ans, a été élue Miss Rhône 2021 ce dimanche après-midi à l’Atelier de Villefranche-sur-Saône.

Elle représentera la région à l’élection Miss Rhône-Alpes en septembre prochain à Chambéry (Savoie). Amandine Talon, âgée de 20 ans, a été élue Miss Rhône 2021 ce dimanche après-midi à l’Atelier de Villefranche-sur-Saône.

Amandine Talon est la nouvelle Miss Rhône 2021
© Capture Instagram Amandine Talon Amandine Talon est la nouvelle Miss Rhône 2021

La jeune femme succède à Charlyne Pringault, Miss Rhône 2020. La gagnante est étudiante en deuxième année de licence management à l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Lyon.

Treize jeunes femmes étaient candidates à cette élection. Parmi les jurés, Sandra Viricel, animatrice de M6, le pâtissier Jean Emmanuel et Cinzia et Rosa-Marie, candidates de la saison 14 de Pékin Express étaient présents.

BFM TV

Mali : Macron annonce une fermeture des bases françaises dans le nord du pays d’ici la fin d’année

Les chefs d’Etat du G5 Sahel s’entretiennent ce vendredi avec Emmanuel Macron par visioconférence

Les chefs d’Etat du G5 Sahel s’entretiennent ce vendredi avec Emmanuel Macron par visioconférence

Les chefs d'Etat du G5 Sahel devaient s'entretenir vendredi avec Emmanuel Macron.
© Jerome Delay//AP/SIPA Les chefs d’Etat du G5 Sahel devaient s’entretenir vendredi avec Emmanuel Macron.

L’annonce était attendue. Les chefs d’Etat du G5 Sahel, où les groupes djihadistes restent toujours aussi menaçants, s’entretiennent ce vendredi avec Emmanuel Macron.

À cette occasion, le chef de l’Etat a annoncé que la France allait commencer à fermer ses bases militaires dans le nord du Mali d’ici la fin de l’année 2021.

Des détails attendus

Après plus de huit ans d’engagement massif, des sommes colossales englouties et 50 soldats morts au combat, le président français avait annoncé en juin la fin prochaine de l’opération Barkhane avec une revue à la baisse des effectifs français (5.100 soldats actuellement), la fermeture de bases militaires et une réarticulation de la lutte antidjihadiste autour de partenaires européens.

Même si Paris avait à plusieurs reprises évoqué la possibilité d’un retrait, les partenaires africains ont été pris de court par cette annonce. Ils sont avides de détails sur une opération qui pourrait considérablement modifier le rapport de force sur le terrain entre les armées régulières et les djihadistes liés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique (EI).

Un retrait progressif

« Le Président Emmanuel Macron déballera tout demain », titrait jeudi à Bamako le quotidien Nouvel Horizon. « L’heure de l’explication a sonné entre Macron et ses alliés », estimait de son côté Aujourd’hui au Faso, à Ouagadougou, qui estime que le sommet « devrait être le rendez-vous de mise au point sur les i ».

La réduction des effectifs français s’opérera progressivement, avec un jalon à environ 3.500 hommes d’ici un an puis 2.500 personnes d’ici 2023, a indiqué récemment une source familière du dossier. Les commandos d’élite de la task force française « Sabre » devraient être maintenus.

 20 Minutes avec AFP

Arrêté pour alcool au volant, un homme de 28 ans se pend avec un lacet au commissariat

Interpellé en état d’ivresse au volant à Poitiers, un homme de 28 ans a été retrouvé mort, pendu avec le lacet de sa chaussure dans la nuit de lundi à mardi, alors qu’il se trouvait dans une salle d’attente du commissariat.

Interpellé en état d’ivresse au volant à Poitiers, un homme de 28 ans a été retrouvé mort, pendu avec le lacet de sa chaussure dans la nuit de lundi à mardi, alors qu’il se trouvait dans une salle d’attente du commissariat.

© ALLILI MOURAD/SIPA

Un homme de 28 ans, interpellé en état d’ivresse au volant à Poitiers, a été retrouvé mort, pendu avec le lacet de sa chaussure dans la nuit de lundi à mardi, alors qu’il se trouvait dans une salle d’attente du commissariat, a appris un correspondant de l’AFP de source policière et par le parquet. Une enquête a été confiée à la police judiciaire pour « recherches des causes de la mort » du jeune homme dans ces locaux de l’hôtel de police, a précisé le parquet de Poitiers. Une autopsie est prévue mercredi.

Interpellé lundi soir vers 22h00 pour conduite en état alcoolique, l’homme redoutait visiblement la suppression de son permis de conduire. Il présentait un taux de 0,86 gramme par litre de sang.

« Il s’est assoupi et a disparu du champ de la caméra »

A son arrivée au commissariat, selon plusieurs sources policières, il était « calme » et ne montrait aucun signe « d’agitation ou de grande tristesse ». Il avait été installé dans la salle d’attente du commissariat avant son transfert au CHU de Poitiers, pour y subir l’examen médical et les prélèvements sanguins de routine.

« Il s’est assoupi et a disparu du champ de la caméra. Il a profité de la présence d’une grille (en hauteur) dans cette salle pour nouer son lacet et commettre l’irréparable. Les collègues l’ont découvert mort quand ils sont venus le chercher vers 3H00 du matin. Ils accusent forcément le coup », a relaté un policier à la radio France Bleu Poitou. Les fonctionnaires en poste au moment des faits devaient être entendus par la police judiciaire de Poitiers.

AFP

France: Le ministre Éric Dupond-Moretti convoqué le 16 juillet pour une mise en examen

Le ministre est convoqué le 16 juillet à la Cour de justice de la République, dans une enquête sur des soupçons de « prise illégale d’intérêts ».

Le ministre est convoqué le 16 juillet à la Cour de justice de la République, dans une enquête sur des soupçons de « prise illégale d’intérêts ».

Eric Dupond-Moretti est convoqué le 16 juillet à la Cour de justice de la République (CJR) pour une mise en examen dans l’enquête qu’elle mène sur des soupçons de « prise illégale d’intérêts », a indiqué à l’Agence France-Presse lundi une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.

Selon cette source, la convocation a été remise au garde des Sceaux jeudi dernier en marge de la perquisition menée au ministère de la Justice dans le cadre de cette enquête, dans laquelle il est soupçonné d’avoir profité de ses fonctions de ministre pour intervenir dans des dossiers où il était auparavant avocat. « Remettre une convocation le jour de la perquisition, c’est considérer que ce qui a été saisi n’a pas d’intérêt et que tout est décidé d’avance », ont réagi auprès de l’Agence France-Presse les avocats d’Éric Dupond-Moretti, Mes Christophe Ingrain et Rémi Lorrain.

15 heures de perquisition

Les trois magistrats de la commission d’instruction de la CJR, seule habilitée à juger des ministres, ont perquisitionné jeudi pendant quinze heures les locaux du ministère de la justice. Un des téléphones du garde des Sceaux a été saisi à cette occasion et le contenu des boîtes mails de plusieurs de ses collaborateurs a été « aspiré », selon une source proche du dossier.

L’enquête pour « prise illégale d’intérêts » avait été ouverte en janvier, après des plaintes de trois syndicats de magistrats et de l’association Anticor. Ils accusent Éric Dupond-Moretti d’avoir profité de ses fonctions de ministre de la Justice pour intervenir dans des dossiers pour lesquels il était auparavant avocat. Dans Le Journal du dimanche (JDD), Éric Dupond-Moretti s’est dit « extrêmement serein », et a dénoncé une manœuvre de ces syndicats pour « obtenir un nouveau garde des Sceaux ».

AFP

France: Une femme condamnée à trois ans de prison pour avoir séduit et escroqué une quinzaine d’hommes

En état de récidive légale, elle avait déjà été condamnée à dix reprises entre 2006 et 2020, presque toujours pour les mêmes raisons.

En état de récidive légale, elle avait déjà été condamnée à dix reprises entre 2006 et 2020, presque toujours pour les mêmes raisons.

Illustration de la balance de Thémis, symbole de la Justice. (Illustration)
© SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Illustration de la balance de Thémis, symbole de la Justice. (Illustration)

Une femme âgée de 49 ans a été condamnée à trois ans de prison ainsi qu’à la révocation d’un sursis de six mois avec maintien en détention par le tribunal correctionnel de Béziers. Elle a été reconnue coupable de faits de vols, escroqueries et contrefaçons ou falsifications de chèques, commis en août 2019 et janvier 2021.

« Quinze personnes ont été victimes de ses agissements », explique le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland. Il s’agissait « principalement d’hommes qu’elle séduisait avant de leur dérober et d’utiliser frauduleusement leurs moyens de paiement. Le préjudice global des victimes s’élevait à plus de 30.000 euros. »

En état de récidive légale

Interpellé le 25 mai par les gendarmes de Cazouls-lès-Béziers, elle avait été présentée au parquet le lendemain et placée en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, dans l’attente de son jugement.

Déjà condamnée à dix reprises entre 2006 et 2020, notamment pour des faits de même nature, elle se trouvait en état de récidive légale.

20minutes.fr

France: Deux ministres de Macron en seraient presque venus aux mains

Selon les informations du Parisien, des échanges très tendus ont eu lieu ce mercredi 23 juin au Conseil des ministres entre Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti. Les deux hommes se sont frittés au sujet des élections régionales. Ils auraient même failli en venir aux mains.

Selon les informations du Parisien, des échanges très tendus ont eu lieu ce mercredi 23 juin au Conseil des ministres entre Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti. Les deux hommes se sont frittés au sujet des élections régionales. Ils auraient même failli en venir aux mains.

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Règlements de comptes entre les ministres Éric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin

L’ambiance n’est pas du tout au beau fixe entre le ministre de l’Intérieur et le Garde des Sceaux. En effet, selon les informations du Parisien, un énorme clash aurait eu lieu ce mercredi 23 juin durant le Conseil des ministres entre Éric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin. Il faut dire que les hommes n’ont pas vraiment l’air de s’apprécier.

Ces échanges tendus seraient au sujet des élections régionales dans les Hauts-de-France. Le ministre de la Justice était présent dans une liste de La République En Marche qui a été vaincue à plate couture lors du premier tour. Cependant, l’avocat a reproché au ministre de l’Intérieur d’avoir félicité Xavier Bertrand qui, lui, est arrivé en tête de ce premier tour dans le nord de la France.

Ils auraient failli en venir aux mains

D’après les informations du Parisien, Éric Dupont-Morretti n’a pas hésité à montrer à Gérald Darmanin que son comportement ne lui a pas du tout plu. « Tu as bien prononcé ces mots ? C’est une trahison pour tous les colistiers » , aurait lancé le ministre de la Justice à Gérald Darmanin, avant d’ajouter. « Personne ne te demande de renier tes amis, pour autant tu ne marches pas sur tes collègues ! » .

Face à ces déclarations, le ministre de l’Intérieur n’a pas voulu se laisser faire en attaquant l’avocat. « Commence par gagner une élection » , lui aurait-il lancé, selon une source proche du gouvernement.

Mais Gérald Darmanin n’a pas très bien compris pourquoi ses paroles ont provoqué l’énervement de son collègue, en déclarant : « Depuis quand on critique quelqu’un qui a gagné une élection ? » . Éric Dupont-Morretti ne se serait pas alors gêné pour lui répondre : « Comme avocat, j’ai gagné des procès, j’en ai perdu aussi. On ne parle pas de victoires. On parle de ta loyauté ! » .

Mais ces échanges ne sont pas passés loin de virer au drame car selon une source du Parisien, les deux hommes ont failli en venir « quasiment aux mains » . Afin d’apaiser les tensions entre eux, un déjeuner ensemble devrait être prévu la semaine prochaine, selon l’entourage des ministres.

avec letribunaldunet.fr