Kpakpato Sans Payer: Sortie politique conjointe Frédéric Béhanzin- Fred Houénou, retour de la dream team « Les Fous du Roi » ?

Frédéric Béhanzin et Fred Houénou ont effectué une sortie ce mercredi 17 juin 2020, qualifiée de rentrée politique. Voir les deux hommes côte à côte a fait resurgir les souvenirs de leur « folie ». Pas mentale, mais politique.

Frédéric Béhanzin et Fred Houénou ont effectué une sortie ce mercredi 17 juin 2020, qualifiée de rentrée politique. Voir les deux hommes côte à côte a fait resurgir les souvenirs de leur « folie ». Pas mentale, mais politique.

En effet, avant l’avènement du régime de la Rupture, les deux hommes avaient déclaré leur « folie » pour le chantre de l’émergence, puis de la refondation.

Frédéric Béhanzin et Fred Houénou s’étaient fais connaître à l’opinion publique en tant que avocat-défenseur de Boni Yayi, sous l’étiquette « Les Fous du Roi ».  A cette époque, quiconque commettait l’erreur de critiquer l’ancien président, cherchait leur palabre.

Ils n’hésitaient pas à s’attaquer et à répondre comme de véritable « fous » à quiconque osait critiquer « Yinwè ».

Mais, « Les Fous du Roi » n’étaient pas que composés de Fred Houénou et de Frédéric Béhanzin. Il y avait entre autres, Lucien Médjico et El Farouk Soumanou.

Ces quatre là composaient la dream team des « Fous du Roi » qui a disparu juste au lendemain du départ de Boni Yayi.

Par exemple,  Lucien Médjico après plusieurs sorties politiques infructueuses a opté pour une reconversion. Toujours en boubou blanc, il  dit être désormais au service de la paix

Fred Houénou a annoncé à qui voulait l’entendre qu’il prenait une retraite politique. Seuls les kpakpatos ont compris qu’il s’agissait d’une stratégie pour rebondir et s’approcher de la marmite rupturienne. La preuve, il a été nommé au ministère de la communication et est plus que jamais actif sur le terrain politique.  

Quant à Farouk Soumanou, il est  aux côtés de Paul Hounkpè, Théophile Yarou et consorts. Avec ces derniers, lui l’ancien amoureux-fou de Boni Yayi a contraint son mentor à abandonner le parti  FcBe.

Avec le temps, chacun s’est cherché de son côté, sans jamais rompre les amarres.

Alors cette sortie politique conjointe Frédéric Béhanzin-Fred Houénou laisse t- elle entrevoir  un retour de la dream team, les « Fous du Roi », pour cette fois avec Patrice Talon à l’origine de leur « folie » ?

 Manassé AGBOSSAGA

Louanges tous azimuts à Patrice Talon: Les vérités de Somassè à Adankpo, Béhanzin et autres flatteurs

Présent ce samedi 18 novembre 2017 au congrès constitutif du Mouvement Bâtissons le Bénin Nouveau, l’honorable Valentin Somassè avait visiblement un message de vérité à adresser aux adorateurs du régime de Patrice Talon. Et quand Hermann Dimitri Adankpo a, dans son intervention,  commis  le péché de jouer aux avocats –défenseurs de Patrice Talon, l’ancien député à l’Assemblée nationale a tout de suite déploré cet  état de chose,  invitant les uns et les autres à ne pas encenser le chantre du Nouveau départ…

Présent ce samedi 18 novembre 2017 au congrès constitutif du Mouvement Bâtissons le Bénin Nouveau, l’honorable Valentin Somassè avait visiblement un message de vérité à adresser aux adorateurs du régime de Patrice Talon. Et quand Hermann Dimitri Adankpo a, dans son intervention,  commis  le péché de jouer aux avocats –défenseurs de Patrice Talon, l’ancien député à l’Assemblée nationale a tout de suite déploré cet  état de chose,  invitant les uns et les autres à ne pas encenser le chantre du Nouveau départ.

Manassé AGBOSSAGA

C’est en qualité de l’un des artisans de l’élection de Patrice Talon, et donc d’acteur de la mouvance présidentielle que l’honorable Somassè a fait le plaidoyer. Invité à prendre la parole malgré lui, l’ancien député à l’Assemblée nationale a, dans un esprit de vérité, invité les jeunes, les  ‘‘fous du roi’’, devenus  ‘‘sages du roi’’, à ne pas encenser Patrice Talon.

« J’ai horreur qu’on encense mon président. Quand je vois des jeunes qui veulent encenser  juste pour avoir leur part, je suis ulcéré.  Quand vous avez des gens qui ne viennent que pour encenser, c’est gravissime. Les oui-oui conduisent  dans le trou.», déclare l’ancien député à l’Assemblée nationale suite au propos du jeune Adankpo qui très tôt dressait un parcours sans faute de la gouvernance Talon.

Par contre, Valentin Somassè invite la jeunesse béninoise et tous les fils et filles du pays à dire la vérité au chef de l’Etat pour lui permettre de réussir son mandat.

« La jeunesse doit être critique et accepter le sacrifice…Nous devons aider Patrice Talon à résoudre  les problèmes, mais pas à l’encenser…Si nous voulons bâtir un Bénin nouveau,  ce n’est pas en encensant  le régime actuel », lance ensuite l’ancien militant de la Renaissance du Bénin.

Les adulateurs  de Patrice Talon doivent en tenir compte!

Œuvre divine ou satanique ?/Bénin: L’ex ‘‘Roi des Fous’’ délivre un ‘‘politicien clown’’ des « mauvais esprits »

Il n’y pas que Jésus, les pasteurs, prêtres et autres hommes de Dieu qui réalisent les miracles. Les fous ont aussi ce don. Frédéric Béhanzin, ex-membre des ‘‘Fous du Roi’’, étiquette avec laquelle il a soutenu de jour comme de nuit, sous le soleil comme sous la pluie,  dans le faux comme dans le vrai, l’ex-président Boni Yayi  vient de le  démontrer…

Il n’y pas que Jésus, les pasteurs, prêtres et autres hommes de Dieu qui réalisent les miracles. Les fous ont aussi ce don. Frédéric Béhanzin, ex-membre des ‘‘Fous du Roi’’, étiquette avec laquelle il a soutenu de jour comme de nuit, sous le soleil comme sous la pluie,  dans le faux comme dans le vrai, l’ex-président Boni Yayi  vient de le  démontrer.

Manassé AGBOSSAGA

Inimaginable, mais vrai ! Libéré de sa folie depuis le 6 avril 2016, date du départ de son mentor Boni Yayi, ‘‘l’ex-Roi des fous’’ vient de réaliser un miracle.  Porté par l’esprit divin ou diabolique, Frédéric Béhanzin a réussi  à libérer Loth Houénou des « esprits démoniaques ». Ce « politicien clown » qui amusait la galerie sur les réseaux sociaux  est depuis ce vendredi 10 novembre 2017 libéré des « esprits mauvais » qui à en croire ses propos l’envoutaient.

En effet au cours d’une manifestation politique organisée  à 12h, qui d’ailleurs faut-il l’avouer reste la spécialité de Frédéric Béhanzin,  Loth Houénou a fait la confession d’être animé par les « esprits mauvais ». Selon lui, ses paroles incendiaires contre le président de la République, Patrice Talon, ses scènes théâtrales, ses chansons, sa présence aux côtés du Front pour le sursaut patriotique (FSP), sa présence aux rassemblements des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE)  et autres étaient en réalité le fruit des « esprits démoniaques ».

Mais désormais, sans avoir mis pied dans une confession religieuse, ou   sans avoir vu un « charlatan »,  Loth Houénou dit être libéré de ses « mauvais esprits ».  Un miracle  qui porte le nom de l’ex-« Roi des Fous », Frédéric Béhanzin.

« Satan avait utilisé  Loth Houénou pour nous distraire », confie Frédéric Béhanzin devant ses fidèles qui ont fait le déplacement de la maison des jeunes d’Agla, malgré le chaud soleil qui a prévalu sur Cotonou.

Les abonnés des réseaux sociaux qui étaient lassés des fichiers audio de « ‘‘l’adogocrate’’ politicien » de Loth Houénou peuvent malgré eux remercier l’ex ‘‘Roi des Fous’’. Mais attention pour combien de temps.

Que faut-il attendre d’un homme libéré des « démons » par un « fou » ?

Après sa sortie de prison: Robert Yèhouénou règle ses comptes avec Talon, Béhanzin et consorts (Le président du MozeBe revient sur ses relations avec Boni Yayi et son empire financier)

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne…

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne. Il en profite aussi pour donner des coups à Patrice Talon, Frédéric Béhanzin et à ses détracteurs.  

Kpakpatomédias: Robert Yèhouénou, vous êtes le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex- Mouvement des zémidjans pour un Bénin émergent. Depuis l’avènement du régime du Nouveau départ, votre mouvement est inactif. Qu’est ce qui justifie cet état de chose ?

Robert Yèhouénou: Effectivement, je suis le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex-Mozebe. Le Mozebe est un mouvement né avec les dents. Contrairement  à ce que  pensent certains, le Mozeb n’a pas  disparu avec l’avènement du régime de la Rupture.  Le Mozeb est là, existe et sera là à toutes les occasions. Nous avons juste fait un repli tactique. On dit pour  bien sauter, il faut reculer. Nous avons fait ce repli tactique, et maintenant nous sommes en train de nous apprêter pour bien bondir, non sur des hommes,  mais sur le régime de la dictature, le régime despote, le régime autocratique de Patrice Talon qui ne fait qu’affamer le peuple.

Avec le Mouvement des zémidjans pour  un Bénin émergent (Mozebe), vous vous êtes fait remarquer comme soutien numéro 1 de  Boni Yayi, même si au finish vous l’avez lâché. Quelles sont aujourd’hui vos relations avec l’ancien président de la République ?

(Rire)… Non,  je ne l’ai pas lâché. C’est parce que lui aussi à un moment donné n’avait pas tenu ses promesses. J’appartiens à une corporation. Il a promis un milliard aux zémidjans  pour leur reconversion. Mais,  le moment venu,  il ne l’a pas fait.

Les collègues m’ont dit Monsieur  le  président si vous ne vous manifestez pas pour nous décrocher notre milliard, on va vous lâcher. Mais, moi j’ai besoin de ceux-là pour être encore crédible. Donc,  je n’ai fait que suivre la voie des zémidjans.

Le président Boni Yayi,  a compris cela, mais c’était trop tard. Les conséquences sont aujourd’hui incalculables. Sinon nos relations sont bonnes.

A quand remonte votre dernière rencontre avec le président Boni Yayi ?

(Rire)…On se voit, mais pas officiellement comme d’habitude. Mais on se voit, on se salue. (Sourire)… En tout cas, nous avons gardé de bon rapport.

Sinon aujourd’hui vous êtes avec  Boni Yayi, Sébastien Ajavon, … 

Moi aussi j’aviserai. (Rire)…

Vos détracteurs vous accusent d’utiliser les zémidjans pour améliorer votre situation financière, votre condition de vie. Certains disent d’ailleurs que vous roulez en véhicule pendant qu’eux conduisent des motos. Que répondez-vous à ces accusations ?

J’entends ces critiques.  Mais  vous savez, c’est humain. La mentalité humaine est autre chose. Quand j’étais à Fifadji en train de vendre le croupion de dinde et le ‘‘piron’’, est-ce qu’ils savaient ce que je faisais avec mon argent ? Certains ont même dit,  que j’ai construit des maisons  à étage.  Je n’ai jamais construit un rez-de-chaussée, même ma véranda, j’ai envie de la couler mais je n’y arrive pas, parce que ça a un coût.  Des gens véhiculent des informations erronées, tronquées.

C’est vrai que chacun à son luxe ou son plaisir. Moi, j’ai de véhicule,  mais je ne le dois  pas à la politique uniquement. J’ai des activités. J’ai géré un projet Belge qu’eux autres ne savent pas. Ils peuvent aller se renseigner  à la Confédération des syndicats autonomes du Bénin. J’ai géré un projet Belge pour mon syndicat. Et ce projet, je ne peux pas vous mentir et dire que je n’ai rien tiré comme profit dedans.

Après ça, j’ai d’autre chose. Je suis à Cotonou mais au moment des travaux champêtres, je disparais. Mais,  ils ne savent pas là où je vais. Je vais cultiver. Evidemment,  je ne tiens plus la houe et la machette, mais je donne de l’argent à des gens pour les travaux champêtres. Eux autres,  ils achètent le maïs avant de manger, mais  moi je n’ai jamais acheté du maïs avant de manger.

Les gens ont même dit que j’ai des fermes d’élevage. Là encore je vous dis que  c’est ma maison,  que j’ai divisé en deux pour prendre un côté pour l’élevage.  C’est ce qu’ils n’ont pas compris. Donc,  c’est de l’intoxication pure.

Récemment on sait que vous avez eu des démêlés avec la justice. Dîtes-nous, où  en êtes-vous aujourd’hui ?

J’ai été une victime. Mais je remercie notre justice, qui a été indépendante et impartiale. Une justice qui n’a pas voulu suivre le pas politique, sans quoi je serai toujours en détention.

Si la justice avait été prise en otage, je serai encore en détention. C’est un non lieu qui finalement a été rendu par la Cour d’appel, et j’ai pu retrouver ma liberté. Je suis libre de mes mouvements.

Les gens ont  dit que j’ai empoché des millions, des milliards, c’est faux.

Les gens ont voulu profiter de mon arrestation pour pouvoir intoxiquer davantage le peuple. Les gens sont jusqu’à aller dire que je prends trois milliards par semaine ou par mois, c’est faux. L’argent incriminé n’a pas été donné à Robert Yèhouénou.  C’est donner à Mozebe pour payer le loyer du siège. C’est le président Boni Yayi même qui payait le loyer. Je ne sais pas quelle mouche a piqué Béhanzin pour qu’il vienne dire non,  n’allez plus chercher l’argent chez Boni Yayi, nous sommes tous de la mouvance,  je prends ça en charge. Il a fait ça avec son bénéfice réalisé de la prostitution politique. Aujourd’hui,  il va à la rupture et il veut me livrer.

L’autre chose, quand j’ai demandé pourquoi tous ceux qui étaient dans le bureau n’ont pas été arrêtés, on m’a dit que c’est parce que je suis le président. Mais Frédéric Béhanzin n’a pas donné d’assistance uniquement à Mozebe. Il en a donné à plus de 10 groupes.  Pourquoi ces dix groupes là n’ont pas été arrêtés ?  Vous comprenez donc qu’on voulait juste m’humilier, m’abattre pour  que mon organisation se disloque.

Le Berger a été attaqué, on a cru que les brebis vont se disperser, mais les brebis se sont cachées  pour attendre la sortie de leur berger. Ils sont encore avec leur berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.

Le régime Talon est venu pour régler les comptes à ceux qui lui avaient créé des ennuis.

Si vous le voulez bien, abordons à présent l’actualité nationale. Le président Patrice Talon a pris les reines du pays depuis le 6 avril 2O16.  Comment appréciez-vous la gestion du pays ?

Le peuple a été dupé. ‘‘Agbonnon’’ n’est pas  venu pour redresser le pays, mais plutôt  pour le  piller.

Ce  n’est un secret pour personne que lorsque le régime Talon s’est installé, la première opération,  c’est le déguerpissement sauvage. Et  aujourd’hui nos femmes sont livrées à la prostitution. Ceux qui vendaient aux bords des voies n’ont plus de  places aujourd’hui pour exercer leurs activités. Nous sommes pourtant un pays pauvre. Nous avions toujours l’habitude de vendre aux bords des voies. Les femmes ont l’habitude de vendre aux bords des voies pour nourrir leurs familles. Aujourd’hui on a tout cassé pour dire qu’on veut embellir la ville de Cotonou. Montrez-moi où on est en train d’embellir la ville ?  Qu’est ce que cela a donné ?

Au contraire c’est devenu un dépotoir ou des urinoirs qu’on a créé. Allez à Tokpa, vous allez vous en rendre compte.

La chasse aux sorcières a continué.  Ça  a gagné le rang de ceux qui vendent les produits pharmaceutiques à Gbogbanou.

Nos sociétés sont en voie d’être bradées. Ceux qui sont en dessous et qui les rachètent, sont les amis du chef de l’Etat.  Ce sont les proches du président de la République.  On ne sait même pas si lui-même n’est pas en train de prendre certaines sociétés  en mettant le nom de ses amis dessus.

La Sonapra n’existe plus. Le coton, c’est Patrice Talon. Le port, le PVI, c’est lui. Un conteneur qui rentre aujourd’hui au port avant de sortir doit payer quelque chose à la  société de Talon. Et le PVI est en train de ruiner les populations.

Notre fameux sac  ordinaire qu’on appelle ‘‘Gbédji gblé’’ ou ‘‘bafana’’, avant c’était à  100 Fcfa, mais aujourd’hui, cela coûte  150 Fcfa. La tomate en boîte est passée de  250 Fcfa, à 300 Fcfa.  Le savon qu’on appelle Fanico que moi j’ai toujours acheté à 200, 225 Fcfa,  est à  400Fcfa actuellement. Voilà les effets corolaires, les impacts du PVI.

Au campus, les enfants des pauvres ne peuvent plus aller au campus.

Vous constatez que le peuple a été dupé et qu’aujourd’hui ce peuple n’a  plus rien à attendre du régime Talon. Il faut plutôt s’unir et dire halte à la gabegie, halte au désordre et au pillage de l’économie nationale.

Talon ne peut rien apporter à cette Nation que la misère et la faim

Quelle  lecture faites-vous du deuxième gouvernement de Patrice Talon, dévoilé le vendredi 27 octobre 2017 et qui comporte 22 membres, sans compter le ministre d’Etat Pascal Koupaki ?

Je crois que changer l’étiquette à la marchandise ne veut rien dire. La marchandise demeure la même. Ce gouvernement qui vient de connaître le jour ne peut rien apporter. Patrice Talon n’a fait que changer ceux qui sont peut-être un peu gênant dans le gouvernement. Il s’est débarrassé d’eux et a pris d’autres amis qu’il n’a pas pu recaser lors du premier gouvernement. Je ne sais pas si ce sont ceux là qui vont apporter quelque chose à la Nation.

L’actualité c’est aussi le Ravip, dont la première phase a démarré depuis le 1er novembre dernier. Votre position sur le Ravip ?

Je ne vais pas animer la polémique là-dessus. Ne faisons pas l’erreur de 2011. En 2011,  les opposants au régime Yayi ont dit,  nous n’allons pas nous faire enrôler.  Et ils ont été surpris lorsque la Cour constitutionnelle a déclaré que c’est avec ça qu’on ira aux élections. Des centaines de milliers d’électeurs n’ont pas pu se faire enrôler. Si tous s’étaient enrôlés, Boni  Yayi n’allait pas réaliser le Ko. Ceux qui devraient voter en principe pour l’opposition ne se sont pas faits enrôler parce qu’on leur a dit : n’allez pas vous faire enrôler.

Donc par rapport au Ravip, j’invite toute la population à aller se faire enrôler.  Mais,  nous allons nous battre pour que  Safran ne soit pas l’opérateur qui va faire le travail, puisque c’est un spécialiste de la fraude. C’est Safran qui a organisé le ko en Côte-d’Ivoire, les élections kenyanes ont été annulées grâce à Safran, en Guinée, la même chose, pareil au Niger.

Est-ce que c’est ça que nous allons amener ici ?  Nous, nous  voulons des élections transparentes et équitables. Si les élections étaient truquées en 2016, Patrice Talon n’allait pas être président de la République.

Safran a reçu l’accord gré à gré.  Comment on peut donner un marché de plusieurs milliards à des amis sans passer par des structures compétentes. Non,  ça c’est de la tricherie et de la fraude.

Mais le Ravip ne va pas servir  de fichier électoral…

Oubliez ! Patrice Talon  a dit qu’il va aviser,  et il est déjà en train d’aviser. Il veut passer par cette opération du Ravip pour bien se positionner,  mais il sera surpris.  Le peuple béninois est un peuple mûr.

Pour conclure

Le peuple doit barrer la route à Talon et à son équipe pour qu’ils ne pillent plus davantage l’économie nationale. Ce régime mange avec des perles.

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA

Par leurs propos et actes: 10 figures politiques qui pourraient remplacer ‘‘Eléphant mouillé’’ ou ‘‘Oncle Bazar’’

Au Bénin, les acteurs ne sont forcément pas aux endroits où ils devraient être. La vie politique béninoise illustre cette maldonne. Par leurs propos, et actes, hommes et femmes ont démontré qu’ils ne devraient pas être des acteurs politiques, mais plutôt des artistes comédiens, des cinéastes avec qui on aurait pu produire une scène théâtrale, ou  d’excellent film. Kpakpatomédias  a recensé pour vous  10 politiciens qui s’y  retrouvent.//

 Au Bénin, les acteurs ne sont forcément pas aux endroits où ils devraient être. La vie politique béninoise illustre cette maldonne. Par leurs propos, et actes, hommes et femmes ont démontré qu’ils ne devraient pas être des acteurs politiques, mais plutôt des artistes comédiens, des cinéastes avec qui on aurait pu produire une scène théâtrale, ou  d’excellent film. Kpakpatomédias  a recensé pour vous  10 politiciens qui s’y  retrouvent.

Manassé AGBOSSAGA

C’est une liste qui n’est pas exhaustive, car les exemples sont multiples. Toutefois dans cette panoplie, kpakpatomédias a recensé pour vous dix acteurs politiques qui auraient fait une excellente carrière dans la comédie ou dans le cinéma. Leurs propos et faits le démontent.

1: Rachidi Gbadamassi

Comment commencer cette liste sans citer le député de Parakou, le spécialiste des demandes des débats contradictoires. L’homme   qui s’est attribué les attributs de « Professeur titulaire, Instructeur politique, visionnaire politique » fait partie de ces  hommes politiques,  qui par ses propos et actes, donnent du sourire aux béninois. Ce fut d’ailleurs le cas quand l’homme a déclaré vouloir succéder à Patrice Talon en 2021. Avec ses plaisanteries, on aurait pu sortir, un film théâtral intitulé,   Gbadamassi, le rêve de la marina !

2: Djibril Débourou

Ce nom là a résonné à l’hémicycle sous Nago 1. Et ceci de la pire des manières. En effet, l’ancien député des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) a, au cours de son mandat à l’Assemblée nationale, eu la facilité à se disputer avec ses collègues. Ce n’est pas Epiphane Quenum, Sacca Fikara, et André Dassoundo qui me démentiront. Débourou, c’est l’acteur parfait pour incarner dans un film le rôle du boxeur. Dommage qu’il n’ait jamais songé à cela, et ait fait l’option d’une carrière politique et de professeur d’Histoire.

3, 4 : Augustin Ahouanvoèbla , Mathurin Nago

Restons à l’Assemblée nationale avec les injures et les bagarres pour évoquer les politiciens, que dis-je les acteurs, Mathurin Nago et Augustin Ahouanvoèbla. Augustin Ahouanvoèbla, c’est celui-là qui  a échappé de peu à une fessée des militaires qui assurait la sécurité de Nago, à l’époque président de l’Assemblée nationale. Bref rappel des faits.  En l’absence des deux secrétaires parlementaires, Mathurin Nago avait forcé l’ouverture de la session et s’était mis à la lecture d’une décision de la Cour constitutionnelle. Ce que n’avait pas approuvé le député du Parti du renouveau démocratique qui lança alors  « Vous ne pouvez pas lire la décision de la Cour constitutionnelle en l’absence des deux secrétaires parlementaires. C’est une violation flagrante des textes de la République…  Monsieur le président, si vous continuez la lecture, je vais vous arracher le papier… ».  Voulant montrer son degré de courage, l’homme s’était ensuite levé pour se diriger vers le perchoir. Mais c’était sans compter sur  la capacité de réaction de Nago. « Prenez-le en charge, tapez-le, tapez-le, tapez-le… », répliqua  Nago à sa garde pour arrêter l’élan de son collègue. Fin de l’épisode.

Avec Nago, et Ahouanvoèbla, c’est dire que vous n’avez plus besoin de réfléchir sur des scenarios. Ils ont l’esprit fertile pour sortir un film qui pourrait s’intituler ‘‘La bastonnade manquée’’.

5 : Epiphane Quenum

En 5è position,  on peut citer Epiphane Quenum, non pas pour ses cheveux blancs. En effet,   l’homme qui a perdu son siège lors des dernières législatives a des atouts naturels de comédiens. Député à l’Assemblée nationale, l’homme l’a prouvé en mangeant de l’arachide au sein de l’hémicycle. Avec lui, vous avez votre mangeur.

6 : Barthélémy Kassa

L’homme sur qui colle l’étiquette de PPEA 2, en référence au scandale de l’eau remplit les conditions pour compléter notre liste. Ironique et grand ‘‘transhumant politique’’, le député Kassa s’est révélé comme un grand danseur. Et devant Boni Yayi, l’homme éprouvait assez de plaisir à esquisser des pas de danse lors des manifestations officielles. Quand viendra la scène d’une soirée dansante, l’acteur parfait pourrait s’appeler Barthélémy Kassa.

7, 8 : Frédéric Béhanzin et Farouk Soumanou, où si vous préférez ‘‘Les fous du roi’’.

Aux côtés d’autres jeunes, Frédéric Béhanzin et Farouk Soumanou n’ont pas trouvé meilleure dénomination que celle de Fous du roi pour prouver à Boni Yayi leur fidélité. Si vous avez votre film, et que vous cherchez des acteurs pour jouer le rôle de fou, vous n’avez donc pas besoin de chercher loin.

9,10 Honorine Atikpa, Naomie Azaria

Comment terminer cette liste sans mentionner des femmes. Elles qui ont pourtant montré (sous Boni Yayi) leurs talents d’actrices. Et ici les mérites vont à Honorine Atikpa, la femme bulldozer et à Naomie  Azaria, la chanteuse. En effet, Honorine Atikpa, avec l’étiquette des femmes bulldozer s’est à un moment donné spécialisée dans l’organisation des marches.

Quant à Naomie Azaria, elle ne laissait aucune occasion pour faire savoir sa préférence pour la musique gospel, et en particulier pour le titre ‘‘Je suis dans la joie du pasteur Guy’’.

A l’ouverture de chaque cérémonie, où lors de l’intermède, la chanson qui était proposée était ‘‘Je suis dans la joie’’. Et à ce moment, la ministre Naomie Azaria déroulait son timbre vocal et sa fidélité à Jésus.

Marcheuse, chanteuse, c’est important pour une scène. Et Naomie Azaria et Honorine Atikpa ont cette faculté à l’exercer dans un film.

Ces 10 là peuvent valablement remplacer les comédiens Eléphant mouillé, Oncle Bazar et autres dans un film.