« A quoi a servi la réforme du système partisan » ?, s’interroge Ganiou Soglo (Tribune)

L’une des insuffisances, si insuffisances il y’a de la Conférence des forces vives de la Nation de février 1990 réside dans son absence de résolution en ces temps de conjoncture économique de régler la question cruciale du financement public des partis politiques. C’aurait été réglé lors de ces historiques assises nationales que les partis politiques qui sont nés sur son terreau auraient pu jouir d’une existence séculaire comme sous d’autres cieux.

A quoi a servi la « réforme du système partisan » ?

L’une des insuffisances, si insuffisances il y’a de la Conférence des forces vives de la Nation de février 1990 réside dans son absence de résolution en ces temps de conjoncture économique de régler la question cruciale du financement public des partis politiques. C’aurait été réglé lors de ces historiques assises nationales que les partis politiques qui sont nés sur son terreau auraient pu jouir d’une existence séculaire comme sous d’autres cieux.

Néanmoins la constitution de 11 décembre 1990 qui en est sortie disposait que l’animation de la vie politique appartient aux partis politiques. Dans un contexte de multipartisme intégral, la balbutiante démocratie béninoise a connu des formations politiques de tout acabit (mouvements, partis et alliances de partis, les formations politiques) dont la naissance tient de la liberté d’association. Un modèle béninois qui est l’expression de la vitalité démocratique, en témoigne la vigueur du débat politique au Parlement et dans l’opinion publique. Leur nombre ne s’assimile pas forcément à leur qualité. Ce qui ne leur a pas permis de servir d’ascenseur vers la plus haute fonction de l’Etat.

Ce tableau en apparence trompeur appelait une réforme. Une amélioration de l’existant mais pas une remise à zéro du compteur pour tout réinventer. D’ailleurs avant le pouvoir de la rupture, la réforme était un souhait partagé par l’ensemble de ce qui constituait la classe politique béninoise. Il y avait des acquis à consolider. Tout n’est pas intrinsèquement défavorable. Mais le régime actuel animé par un complexe d’œdipe, s’acharne à faire croire qu’avant son avènement, le Bénin n’avait pas existé. Dans la kyrielle de formations existantes avant la pseudo-reforme, je suis de ceux qui pensent que plusieurs pouvaient être sauvegardées pour servir de modèles. Le FARD Alafia, la RB, le PSD, l’Union fait la Nation, les FCBE, le PRD…sont de grandes formations politiques qui ont marqué la scène la politique béninoise. Mais hélas, toutes sont passées entre les sécateurs de cette réforme du système partisan.

Toutefois, cette réforme ne peut être crédité que d’un seul mérite : La réduction du nombre de formation afin de garder le cordon ombilical à leur naissance et arroser les plus favorisés des deniers publics, tout est dans la ruse. Sinon rien à changer. Nombreux sont ces coteries politiques créés sous TALON et incapables de confectionner une liste de candidat pour une élection car les dirigeants qui en sont Président du Conseil d’administration (PCA) et Président directeur général (PDG) ne sont que l’ombre d’eux même attendant le signal de la « Télécommande ».

Un parti a vocation de conquérir le pouvoir d’Etat mais sous Patrice TALON, la mission est réduite à applaudir. Hormis une ou deux formations qui se sont démarquées en dépit des connivences temporelles, tous sont des zélateurs du régime sans réflexions objectives. Et dans ce contexte, l’argent du contribuable continue d’y être injecté.

Alors que le compte rebours a commencé, il importe de demander au régime s’il est fier de ce qui existe de nos jours comme partis politiques ? Est-ce véritablement la réforme souhaitée ? Quelles sont les idéologies des partis existants ? En quoi contribuent ils réellement au développement du pays ? Les partis arrivent-ils à prendre eux même les décisions ? Pourquoi la Télécommande continue t’elle d’agir ? Quel parti peut se targuer d’exister après la présidentielle de 2026 voire d’aborder ce tournant en toute homogénéité ? Peut-on garantir l’émergence d’un président en 2026 issu des rangs des partis existants ? Les interrogations demeurent.

Le pouvoir de la Rupture a le devoir de nous répondre.

Ganiou SOGLO

Ganiou Soglo : Son émouvant message en ce jour anniversaire du décès de sa mère Rosine Soglo

25 juillet 2021-25 juillet 2022.il y a exactement un an que rosine soglo quittait ce monde à l’âge de 87 ans. A l’occasion de ce triste anniversaire, son fils Ganiou sSoglo a publié un émouvant message…

25 juillet 2021-25 juillet 2022.il y a exactement un an que rosine soglo quittait ce monde à l’âge de 87 ans. A l’occasion de ce triste anniversaire, son fils Ganiou sSoglo a publié un émouvant message. Ci-dessous le contenu.  

« Un an

Le 25 juillet de l’année dernière, dans une douleur indescriptible, j’ai vécu ton rappel vers le créateur.

J’aurai tout donner pour t’avoir encore quelques années parmi nous, hélas !

Birago DIOP nous a appris que les morts n’était pas morts et je comprends encore plus aujourd’hui, qu’hier cette assertion car tout me rappelle ta présence.

Un an aujourd’hui, c’est l’occasion pour moi de te dire une fois de plus merci pour tout ce que tu as fait pour nous, merci d’avoir été ce que tu as été.

Ton souvenir restera vivace à travers nous, ton héritage politique ne sombrera jamais.

Maman, une lionne ne meurt jamais, elle dort.

Alors dort en paix et que le miséricordieux veille sur toi.

Inna Lillahi wa inna Ileyhi rajiu’un

Amine yarabi »

GS

Valentin Djènontin règle ses comptes avec Claudine Prudencio et les sages d’Abomey-Calavi, mais reconnaît un mérite à Ganiou Soglo dans la suite de l’épisode 2 ‘‘Ma Prophétie’’

Valentin Djènontin a publié ce vendredi 23 avril 2022 la suite de l’épisode ‘‘Ma Prophétie’’ où il dénonce  le régionalisme, la haine de certains leaders politiques natifs ou apparentés de la commune d’Abomey-Calavi contre les leaders résidents. L’ancien député en profite pour régler ses comptes avec   Claudine Prudencio et les sages d’Abomey-Calavi, tout en reconnaissant un mérite à Ganiou Soglo. Détails à travers son récit…

 

Valentin Djènontin a publié ce vendredi 23 avril 2022 la suite de l’épisode ‘‘Ma Prophétie’’ où il dénonce  le régionalisme, la haine de certains leaders politiques natifs ou apparentés de la commune d’Abomey-Calavi contre les leaders résidents. L’ancien député en profite pour régler ses comptes avec   Claudine Prudencio et les sages d’Abomey-Calavi, tout en reconnaissant un mérite à Ganiou Soglo. Détails à travers son récit…

EPISODE 2 : MA PROPHETIE  ‘

PASSATION DE CHARGES AU MINISTERE DE LA CULTURE, DE L’ALPHABETISATION, DE L’ARTISANAT ET DU TOURISME.

Le lundi 06 Juin 2011, j’ai pris service le matin des mains de Madame Claudine Afiavi Prudencio Ministre sortant de l’Artisanat et du Tourisme et le soir des mains de Monsieur Ganiou Soglo, Ministre sortant de la Culture, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales.

S’il faut noter que les passations de service se sont déroulées dans le respect de la tradition républicaine requise, elles ont néanmoins révélé à bien des égards, certaines réalités sociologiques peu connues du grand public quant au vivre ensemble pacifique connu des béninois.

Peut être une image de 5 personnes et personnes debout

Ces passations de service ont été en réalité la rencontre de deux cultures, de deux civilisations et non seulement des échanges de documents administratifs entre trois personnalités politiques.

La passation de charge entre les Ministres PRUDENCIO, SOGLO et moi a révélé quelques traits communs de destin.

Avec la Ministre PRUDENCIO Claudine, je partage la même commune de résidence, la même circonscription électorale (6è), le même électorat.

Avec le Ministre SOGLO Ganiou, je partage le même département d’origine, la même région : le plateau d’Abomey pour l’un et le plateau d’Agonlin pour l’autre ; le tout relevant du ZOU.

La cérémonie de passation de service à l’ex Ministère de l’Artisanat et du Tourisme : l’éclosion d’un régionalisme maîtrisé.

La passation de service apparemment conviviale s’est déroulée devant un parterre d’opérateurs hôteliers, des responsables de structures faîtières de l’artisanat, des responsables d’agences de voyage et autres acteurs, des cadres du Ministère, parents, amis, militants politiques, des sages, notables, particulièrement des commune d’Abomey-Calavi, Sô-Ava et Zê, de la région d’Agonlin et de Ouidah.

Cette passation de service a révélé au grand jour ce que personnellement j’ignorais : le régionalisme, la haine de certains leaders politiques natifs ou apparentés de la commune d’Abomey-Calavi contre les leaders résidents.

De nous deux, l’une est originaire de Ouidah avec sa maman native de Godomey (selon ses propres propos) et l’autre est originaire de même que ses géniteurs d’Agonlin Covè.

Pour une frange de leaders politiques natifs d’Abomey-Calavi, même si DJENONTIN a plus d’une trentaine d’années de vie continue à Calavi comme résident où il a quasiment tous ses biens et réalisations, il est un allogène. Il ne doit avoir aucun droit politique dans cette citée.

Pour certains, cette passation de charge entre nous deux est perçue comme le transfert du pouvoir d’un autochtone à un « étranger ».

Curieusement, beaucoup ne s’en cachaient même pas parmi certaines personnes âgées, communément appelées sages ou notables ; véritables véhicules de haine et de régionalisme. Pour cette catégorie de citoyens, l’animation de la vie politique dans la sixième circonscription électorale du Bénin (communes d’Abomey-Calavi, Sô-Ava et Zê) devrait être l’apanage des seuls natifs de la région. Les résidents numériquement plus nombreux et grands contributeurs autant que les natifs au développement social, économique, infrastructurel ne doivent nullement prétendre aux fonctions politiques.

Ce régionalisme exacerbé très notoire à Abomey-Calavi, l’est moins à Zê et relativement maquillé à Sô-Ava.

Ce germe de régionalisme révélé à la passation de service a continué à être entretenu par ses adeptes. Le comble a été observé lors des législatives de 2015 où certaines hautes autorités communales et anciens députés se sont ajoutés à la Ministre, aidés dans leur entreprise par d’autres cadres de la région pour me régler mon compte. Heureusement, Dieu m’a toujours sauvé de leur filet.

C’était donc sans surprise que j’ai découvert sur les réseaux sociaux cette vidéo virale où la Députée s’en prenait ouvertement, publiquement devant caméras et micros à ma personne en des termes haineux unanimement condamnés par l’opinion sauf curieusement les institutions de la République et les fameuses ONG de lutte contre le régionalisme, le racisme et l’ethnocentrisme. Rires ..

Cette déclaration historique délivrée en langue Fongbé lors d’une manifestation publique pourrait ainsi se résumer : « Mes chers parents, allez dire aux ZOGBANOU d’aller dans leur pays Agonlin faire la politique. Ils n’ont pas leur place ici. Il n’y a pas de Zogba ici ; c’est à Agonlin. S’ils ne retournent pas chez eux pour faire la politique, ils vont essuyer la honte. Le tout ne suffit pas d’acheter de parcelles à Abomey-Calavi, d’y construire pour prétendre y mener des activités politiques. Moi qui vous parle, je suis de Godomey, parce que ma maman est de Godomey ; son cordon ombilical est enterré ici à Godomey »

La passation de service à l’ex Ministère de la Culture, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales : l’exposition d’une rivalité religieuse étouffée.

Dans l’après-midi du 6 Juin 2011, la passation de service entre le Ministre sortant, Ganiou SOGLO et le Ministre entrant, Valentin DJENONTIN-AGOSSOU a eu lieu en présence des artistes qui ont honoré la cérémonie par la richesse de la musique béninoise, de la chorégraphie et de l’humour. Les hommes de culture, les religieux, les dignitaires de culte Vodoun, les cadres du Ministère, parents, amis, militants étaient massivement au rendez-vous.

Si la passation de service entre les deux personnalités politiques a été très fraternelle et amicale, la prise de parole du représentant des dignitaires du culte Vodoun, en la personne de Dah AGBALENON a mis en lumière l’accueil que certains usagers du Ministère réservent à ma nomination à la tête de l’institution.

A sa prise de parole, Dah AGBALENON, avant de me remettre le cadeau qu’il portait entre ses mains a déclaré : « Monsieur DJENONTIN, nous avons appris que vous êtes chrétien et on vous a envoyé chez nous pour remplacer notre fils ».

A l’instar de cet objet que je vous offre, vous allez écrire jusqu’à vous fatiguer. En effet, le cadeau qu’ils m’ont offert était une image en fonte taillée faite de main d’homme tenant entre ses doigts un stylo.

Il poursuit, « il faut dès à présent inviter vos pasteurs venus ici nombreux à beaucoup prier pour vous parce que la tâche ne vous sera pas facile ».

Prenant la parole, j’ai remercié Dah AGBALENON au nom de ses pairs pour le cadeau reçu. Je lui ai répondu que le message est reçu 5/5 et que les pasteurs aussi présents ont bien entendu ses propos.

Ministre de la République, je serai sans discrimination aucune, à l’écoute de tous. Je vous remercie.

Le clivage religieux affiché par Dah AGBALENON, le premier jour de ma prise de service est demeuré et entretenu par un groupe de prêtres vodoun sous l’égide de ce dernier qui ont délibérément choisi de prendre leur distance vis-à-vis de moi ; mais de passer par tous les moyens pour me rendre la vie difficile à la tête du Ministère.

Par la grâce de Dieu, après quelques mois d’exercice, je suis parvenu à étouffer cette rivalité religieuse et travailler à l’unité des acteurs et usagers dudit Ministère.

Dans un premier temps, j’ai invité et reçu à mon cabinet comme d’autres composantes du Ministère les dignitaires, prêtres Vodoun, les têtes couronnées à une séance de travail.

A cette séance, j’ai clairement expliqué à mes invités ma disponibilité à collaborer franchement et honnêtement avec eux dans le respect mutuel de la foi des uns et des autres.

Je leur ai donné la garantie de ne jamais bafouer leurs croyances, ni piétiner leurs intérêts dans le Ministère ; mais de grâce, qu’ils respectent également ma foi sans chercher à m’obliger à m’aligner à eux dans leurs convictions religieuses.

L’occasion était toute bien trouvée pour leur expliquer mon origine.

Digne fils d’Agonlin, né à Zogba COVE, j’ai été élevé par mon père et ma mère aux pieds de mes grands-parents dans la pure dignité africaine et moulé dans les valeurs morales traditionnelles Mahi.

Je connais bien l’histoire de ma famille et de mon aïeul DAH SOUNBOKO, grand dignitaire Vodoun connu et vénéré en région Agonlin et au-delà. Je ne suis donc pas un novice que l’on peut influencer, intimider ou manipuler. J’ai librement choisi de suivre Jésus-Christ et je respecte chacun dans son choix.

L’Etat béninois est laïc et l’administration neutre. Ministre de la République, je resterai au service de tous : adeptes vodoun, musulmans, chrétiens, athées.

Dans un second temps, est intervenue la réconciliation avec Dah AGBALENON.

En mission en Chine avec mon Directeur de la cinématographie, j’ai fortuitement découvert Dah AGBALENON dans la délégation de la troupe théâtrale HOUINDONABOUA lors d’une audience avec les autorités provinciales.

A la grande surprise de Dah AGBALENON, à ma prise de parole, je l’ai couvert d’éloge en le présentant comme l’un des grands dignitaires du culte Vodoun au Bénin ; ce qui l’a assez impressionné. Son image a été ainsi rehaussée auprès de nos hôtes.

De retour à l’hôtel, il a demandé à me rencontrer ; demande que j’ai favorablement acceptée. Après m’avoir longuement remercié pour le grand honneur que je lui ai fait à sa grande surprise auprès des autorités chinoises, il m’a fait quelques confidences sur les cabales montées contre ma personne pour me rendre la tâche périlleuse à la tête du département ministériel. Il a affirmé que je suis totalement à l’opposé du type d’homme qu’on leur présentait et que tout le mal qu’il disait ou pensait de moi est tombé.

C’est donc à la faveur de cette rencontre fortuite en Chine, que Dah AGBALENON a découvert ma réelle personnalité qui n’avait rien de commun avec le cliché qu’il se faisait de moi.

Je lui ai expliqué qu’il avait tort de constituer un front anti DJENONTIN et d’aller en guerre contre moi sur la base de simples faux témoignages au lieu de m’approcher avec son groupe et chercher à me connaître, à me découvrir et non se fonder simplement sur mon appartenance religieuse pour me fuir et me combattre.

Bref, la brèche ouverte le jour de ma prise de service a été définitivement fermée avec les dignitaires du culte vodoun et têtes couronnées durant tout mon séjour à la tête du Ministère de la Culture.

C’est le lieu de saluer et de reconnaître la dignité du Ministre Ganiou SOGLO, qui ne s’est nullement mêlé à ces petites guerres. Mes relations avec lui sont toujours restées fraternelles et amicales. Elles se bonifient d’ailleurs au fil du temps.

Par contre, de l’autre côté à Abomey-Calavi particulièrement, et dans une moindre mesure à Sô-Ava et Zè, la haine et le régionalisme ont été maintenus, entretenus et amplifiés par certains leaders politiques durant tout mon séjour dans les départements ministériels.

Le point culminant de ce régionalisme a été atteint lorsque j’ai décidé de me porter candidat aux élections législatives de 2015. Cette fois-ci, outre les députés, c’est la haute autorité communale, assistée de quelques chefs d’arrondissement, conseillers communaux, aidés par quelques cadres de la localité, certains prêtres vodoun, notables et dignitaires autochtones de la circonscription électorale qui s’étaient ligués contre ma candidature pour me barrer la route. Tous les moyens étaient bons pour parvenir à leurs fins. Délations, calomnies dans les journaux, sur les antennes de radio, de télévision, marches publiques avec branchages sur la voie publique, expédition de sages et notables, des femmes leaders au domicile du Président Boni YAYI, etc….

J’y reviendrai plus amplement lorsque je serai sur les récits de mon séjour dans les ministères et à l’assemblée nationale.

Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.

Esaïe 41 : 10

Soyez nombreux la prochaine fois pour découvrir le premier Conseil des Ministres.

DJENONTIN-AGOSSOU Valentin

Evacué en France après son agression par balles : Ganiou Soglo opéré avec succès

Bonne nouvelle pour Ganiou Soglo et ses proches! Evacué dans un hôpital français le jeudi 11 février dernier après son agression par balles, l’ancien ministre de la Jeunesse a été opéré avec succès.

Selon les confidences de Frissons Radio, la balle qui logeait dans son corps a été retirée sans grande difficulté.

Ganiou Soglo se porte mieux après son opération, mais se trouve dans un état de fatigue.

Difficile donc d’annoncer la date de son retour à Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

Après son agression par balles : Ganiou Soglo évacué en France ce jour

Victime d’une agression par balles dans la nuit du vendredi 6 février à Zinvié, Ganiou Soglo va poursuivre ses soins à l’extérieur.

Selon Frissons Radio, le candidat à la présidentielle de 2021 et opposant s’est envolé ce  jeudi 11 février 2021 pour la France.

Il aurait quitté la capitale Cotonou dans l’après-midi pour Paris après un séjour sanitaire à la Clinique Mahouna, et au Cnhu-HKM.

Avant son évacuation sanitaire, le fils de l’ancien président Nicéphore Soglo se plaignait d’une balle logée dans son thorax.

Manassé AGBOSSAGA

Agression de Ganiou Soglo : Les assurances du Procureur de la République

Le Procureur de la République près du tribunal d’Abomey-Calavi a réagi à l’affaire qu’il convient désormais d’appeler ‘‘agression de l’ancien ministre Ganiou Soglo’’. Tout en retraçant les faits,  Aubert Kodjo a rassuré « que tout est mis en œuvre pour élucider les circonstances exactes de survenance des faits en cause et engager des poursuites judiciaires conformément aux dispositions du code de procédure pénale ». Communiqué !!!

Bénin: Un candidat à la présidentielle et opposant au régime fusillé, les commentaires vont dans tous les sens sur la toile

COMMUNIQUE DE PRESSE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE D’ABOMEY CALAVI AU SUJET DE L’AGRESSION DE MONSIEUR GANIOU SOGLO

Mesdames et messieurs les téléspectateurs,

Le vendredi 05 février 2021, aux environs de 23heures, le commissariat d’arrondissement de Zinvié a été avisé de ce que monsieur Ganiou SOGLO a essuyé des coups de feu sur une piste de 3,5 mètres de large, située à 2,7 kilomètres de la voie bitumée traversant ZINVIE, alors qu’il se rendait à bord de son véhicule de marque LEXUS 470 immatriculé Y 3356 RB, sur sa ferme sise dans l’arrondissement de KPANROUN, commune d’Abomey Calavi pour y tenir une réunion politique.

Selon ses déclarations, un tronc d’arbre a été posé sur la voie pour lui barrer la route. C’est à ce niveau, qu’essayant de contourner l’obstacle, il a essuyé les coups de feux.

Informé de ces faits, j’ai aussitôt prescrit, à l’unité de police territoriale ment compétente, l’ouverture d’une enquête à l’effet de faire les constatations d’usage, d’auditionner la victime, les témoins et tout autre sachant, d’interpeller et d’arrêter en vue de leur déferrement le ou les auteurs, de me tenir informé au fur et à mesure du déroulement de l’enquête que je coordonne déjà avec les unités de police judiciaire.

Le parquet près le tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey Calavi porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale que tout est mis en oeuvre pour élucider les circonstances exactes de survenance des faits en cause et engager des poursuites judiciaires conformément aux dispositions du code de procédure pénale.

J’en appelle au calme et à la sérénité de tous, en vue de la conduite diligente des investigations en cours. Je recommande aux uns et aux autres de s’abstenir de divulguer, propager y compris sur les réseaux sociaux, des informations qui sont de nature à faire obstacle à la manifestation de la vérité et conduire à des conclusions hâtives qui pourraient nuire à la procédure.

En outre, le parquet près le tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey Calavi ne manquera pas de tenir l’opinion informer de l’évolution de l’enquête.

Je vous remercie

Aubert KODJO

Agression de Ganiou Soglo: Guy Mitokpè exige que « toute la lumière soit faite autour de cette barbarie d’une autre époque »

L’ancien député Guy Mitokpè s’est aussi exprimé sur l’agression dont a été victime l’ancien ministre Ganiou Soglo. Sur sa page facebook, il a qualifié l’agression de « barbarie » et exigé que toute la  lumière soit faite pour élucider cet acte.

Aussi a-t-il confié,  qu’il a effectué le déplacement du CNHU, sans avoir la possibilité de  voir le ministre Ganiou Soglo.

Guy Mitokpè

« Dans les saintes heures du sabbat, alors que j’étais en pleine adoration, j’ai appris avec beaucoup de regret et de peur, l’agression par des personnes non-identifiées du Ministre Galiou SOGLO.

Alors, qu’il aurait quitté l’arrondissement de zinvié dans la commune d’Abomey-Calavi, son véhicule aurait essuyé des tirs à balles réelles par des individus sans foi, ni loi, ainsi le Ministre aurait été touché à la poitrine.

Je me suis rendu après le sabbat à la réanimation du CNHU, sans avoir la possibilité de le voir.

Après mes recoupements d’informations, le Ministre serait hors de danger.

Je condamne avec fermeté la présente barbarie et je voudrais, avec tous ceux qui aspirent à un pays de paix, exiger que toute la lumière soit faite autour de cette barbarie d’une autre époque.

Dieu nous garde, Dieu bénisse le Bénin », a écrit  l’Honorable Guy Dossou Mitokpè.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Un candidat à la présidentielle et opposant au régime fusillé, les commentaires vont dans tous les sens sur la toile

Deuxième candidat à avoir déposé son dossier de candidature à la présidentielle de 2021 sur la base de la constitution de 1990, Ganiou Soglo a été victime d’une fusillade dans la nuit du vendredi 05 février 2021.

Abord d’un véhiculé, l’opposant au régime de la rupture a été fusillé par des individus non encore identifiés alors qu’il revenait de sa ferme à Zinvié, situé à 30 km de Cotonou.

Bénin: Un candidat à la présidentielle et opposant au régime fusillé, les commentaires vont dans tous les sens sur la toile

Il a rapidement été conduit dans une clinique de Cotonou avant d’être transféré plus tard au Centre Universitaire Hubert K. MAGGA (CNHU-HKM) de Cotonou.

Fort heureusement, après des examens, il est hors de danger.

Ce samedi 6 février, Ganiou Soglo a d’ailleurs rassuré de sa parfaite santé à travers un message qui a fait le tour des réseaux sociaux.

Ça tire dans tous les sens

Sur la toile, les ‘‘kpakpatoyas’’ vont dans tous les sens. Les opposants au régime de la rupture y voient un assassinat manqué de l’opposant et appellent à l’ouverture rapide d’une enquête indépendante.

« Galiou Soglo, candidat aux élections présidentielles, a reçu des tirs nourris à balles réelles.

Est-ce un incident ? Un règlement de compte ou un assassinat politique programmé?

L’évidence, c’est que jamais de mémoire des béninois, aucun candidat n’a subi une telle attaque.

Puisse Dieu veiller sur Ganiou et protéger le Bénin », a écrit  Romuald Boko.

« Le procureur de la république doit ouvrir immédiatement une enquête et procédé à l’arrestation de ceux qui ont tiré sur Ganiou Soglo. Une attitude contraire indiquerait clairement les auteurs de cette tentative d’assassinat », a, dans le même sens, avancé Gaston Bossou.  

Par contre, les soutiens au régime parlent d’une manipulation et évoquent  une récupération politique.

«  Et donc aujourd’hui, quelqu’un va tirer sur Galiou Soglo pour des histoires politiques? C’est intéressant ça? Galiou Soglo, du fond de ses ambitions maraîchères représente une menace pour qui? Combien pèsent ses cageots de tomates sur le marché politique pour qu’on attente à sa vie? Moi je veux qu’on se pose les bonnes questions pour ne pas mettre des actes criminels sur le compte de règlements politiques, en profiter pour mettre le pays en transe, parce que quand ça va carburer, ce ne se sont pas les capitales africaines qui vont vous accueillir qui vont manquer. Nous autres n’avons même pas de carte d’identité pour passer les frontières. Galiou ne représente aucune menace, en tout cas pour personne au Bénin. Il faut creuser autour de ce qui s’est réellement passé au lieu de verser dans la paranoïa politique. Mais je compte sur les autorités de ce Bénin qui a véritablement progressé pour nous tirer tout ça au clair. Nous ne permettrons à personne de venir jeter de l’opprobre sur tant de sacrifices consentis pour hisser le Bénin de la Gadoue dans laquelle vous l’aviez laissé », a réagi pour sa part Yves Dakoudi.

« Quand l’artiste Olouwa Kèmy est victime d’agression récemment, personne n’a rien dit. Comme c’est l’autre maintenant, ils sont surexcités. Égnon! », a rappelé Noé Kassius Dotou.

Sinon c’est Dieu, seul qui connaît la vérité.

Manassé AGBOSSAGA

Le député Délonix Djimèco Kogblévi apporte son soutien à Ganiou Soglo après son agression

Loin des divergences politiques, le député de la 8è législature Délonix Djimèco Kogblévi apporte son soutien à l’opposant Ganiou Soglo, victime d’une agression dans la nuit du vendredi 05 février 2021 alors qu’il était de retour de sa ferme à Zinvié. A travers un message, l’élu du peuple et membre de l’Union progressiste a condamné cet « acte odieux » et souhaité prompt rétablissement à l’ancien ministre des Sports.

« L’agression perpétrée contre Ganiou Soglo

dans la nuit du vendredi 5 février 2021 est un acte odieux qui nous afflige tous et que rien ne peut justifier. Au-delà de la politique, il y a les hommes : je lui souhaite un rétablissement rapide et sans séquelles. A sa famille et à ses proches, j’adresse toute ma compassion », a t-il écrit.

Manassé AGBOSSAGA

Boni Yayi, Reckya Madougou, Joël Aïvo,…tous aux côtés de Ganiou Soglo après son agression

Ils sont nombreux ses leaders et responsables de l’opposition à apporter leurs soutiens à Ganiou Soglo, candidat à la présidentielle de 2021 et victime d’une agression physique dans la nuit du vendredi 05 février.

L’ancien président Boni Yayi, Joël Aïvo candidat du FRD à la présidentielle de 2021, Reckya Madougou, candidate du parti Les Démocrates, tous ont effectué le déplacement  ce samedi  06 février du  Centre Universitaire Hubert K. MAGGA (CNHU-HKM) de Cotonou, où est hospitalisé Ganiou Soglo pour s’enquérir de l’état de santé de ce dernier.

L’attaque de Ganiou Soglo réunit donc les leaders de l’opposition.

Manassé AGBOSSAGA