Candide Azannaï, qu’on l’aime ou qu’on l’aime pas, c’est un homme politique avec un art oratoire unique en son genre. Une aisance dans le discours politique qui permet à l’auteur du ‘‘ Edjin ko nin tchéké’’ d’aborder l’actualité avec humour et de toujours accrocher l’assistance.
Et au cours d’une sortie politique dans la commune d’Abomey-Calavi, Candide Azannaï l’a encore prouvé.
Dénonçant la dictature sous le régime de la rupture, il a abordé, à demi-mot, et avec humour, l’évasion d’une ancienne autorité communale.
Le président du parti Restaurer l’Espoir a souligné que le Bénin est devenu autre chose, à tel point, qu’un détenu qui était hospitalisé a préféré prendre la clé des champs.
Il a confié que ce dernier a préféré ‘‘tonsi min’’ avec la maladie, laissant « seringue » et « perfusion » pour ne pas mourir en prison ou à l’hôpital.
Toutefois, Candide Azannaï a pris le soin de ne pas nommer le fugitif. »On est à Calavi non, je ne veux pas appeler le nom de quelqu’un », a juste glissé, en langue locale fon, l’ancien député.
Déconnecté de l’actualité au 229 ces temps-ci, même Kpakpato Medias n’est pas en mesure de vous dire de qui il s’agit.
Manassé AGBOSSAGA