Prouesse de Talon en 08 ans de gestion : les réserves de Mitokpè (Tribune)

Aucun rêve fut-il grand ne doit mettre l’être humain en arrière plan ou en filigrane.

Le régime TALON en ne se penchant pas véritablement sur les conditions de vie et de travail des enseignants, plombe le rêve des générations futures.

Si nous ne formons pas nos jeunes pour les batailles futures, qui ne sont rien d’autres que les batailles pour le progrès, toutes ces choses que nous bâtissons aujourd’hui, seront un tas de ruines demain.

Avant ce régime, beaucoup de rêves ont été vendus à ce peuple et pas des moindres.

Lorsque le Président SOGLO faisait construire le CIC de Cotonou et bien d’autres choses d’ailleurs pour la plupart des Béninois c’étaient des joyeux si merveilleux.

Lorsque le Président Boni YAYI Ishola faisait construire les différents échangeurs de la ville de Cotonou et d’autres réalisations (pour rappel, il a été jusqu’à ce jour le seul à faire construire des échangeurs au Bénin), nous pensions tous que ces échangeurs et ces autres réalisations ne seront jamais considérés comme des infrastructures ordinaires…

Aujourd’hui beaucoup veulent nous vendre ces quelques réalisations du Président Patrice TALON comme des choses venues d’autres planètes, jamais réalisées sur terre et osent même dire que pour si peu, on doit pouvoir emprisonner, exiler et même tuer, hummm…

Sachons raison garder, beaucoup avant lui ont fait des exploits et mieux que lui en respectant les textes du pays…

Le Président Mathieu KEREKOU, le Président SOGLO Nicéphore, sans oublier le Président Ishola Boni YAYI, et MÊME ceux des années de turbulences politiques, avaient fait quelques exploits…

Pour demeurer une Nation forte, nous devons investir dans la productivité des prochaines générations et si c’est cela que le Lycée Pierre Manoel TALON voudrait incarner, alors allez leur dire que c’est une mauvaise inspiration…

Car c’est un Lycée de riches dans un pays où plus de 70% de la population est pauvre…

Faisons le point sur le nombre de salles de classe construites sous ce régime, le nombre de nouveaux amphithéâtres construits et équipés dans nos universités…

Les 30 lycées techniques et professionnels, promis par le Président TALON au cours du match amical des élections présidentielles fantoches de 2021, sont déjà livrés ?

Les cantines scolaires oui mais ça se faisait avant lui et pour cela, on n’a pas été obligé d’exclure tous ceux et celles qui tiennent des propositions contraires.

Les débats des jours à venir seront des débats basés sur l’avenir de nos enfants et de notre pays. TALON comme tous ceux qui ont été avant lui passera. Nous devons penser au Bénin et aux futures générations…

NOUS VAINCRONS   

Dr. Guy Dossou MITOKPE

Secrétaire National à la Communication du Parti Les Démocrates.

Ancien Député

Enseignant et Chercheur à l’Université

Expert en sauvegarde environnementale et sociale

Bénin : Nadine Okoumassoun justifie son combat et révèle ce qui l’oppose au président Talon

Nadine Okoumassoun fait partie des voix féminines les plus critiques contre le régime de la Rupture. Et à sa sortie de prison n’a rien changé à tout ça. « Kpakpatotiqument parlant », elle a même augmenté le volume. 

Sur sa page Facebook, lors de ses sorties politiques, et autres, la militante du parti Les Démocrates ne rate aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur le Chantre de la Rupture. Mais, pourquoi tout ça?

Ce mercredi 28 août, Nadine Okoumassoun a décidé de mettre les points sur les i. Dans un post, elle a justifié le sens de son combat, et révélé au passage ce qui l’oppose à l’actuel locataire de la marina.

L’auteure de « Belle et Rebelle » rassure que ce qu' »elle fait », elle le  » fait par amour » pour les populations et « rien d’autre ».

 Nadine Okoumassou en profite pour souligner qu’elle ne mène pas un combat de personne contre le chef de l’Etat. « Je ne fais pas non plus une guerre de personnes; n’ayant aucun problème personnel avec quiconque…Je n’ai d’ailleurs rien personnellement contre le président Patrice Talon « , rassure t-elle.

Ce qui qui est à l’origine de son désaccord avec le président Talon.c’est la « gouvernance » de l’actuel locataire de la marina qui déroge à tous les principes d’humanité », confie-t-elle.

Les détracteurs de la « Chérie » de  » Capi Révo » sont donc situés …

Manassé AGBOSSAGA.

Gouvernance au Bénin : Richard Boni Ouorou aux petits soins des populations

Le politologue béninois et grand acteur de développement, Richard Boni Ouorou a effectué une tournée dans plusieurs régions du Bénin au premier trimestre de l’année 2024. De Toffo à Banikoara en passant par Parakou et Djougou et Nikki, entre autres communes visitées, le président de la Fondation Terriens- Terriennes »  et du mouvement « Libéral » a rencontré les populations ainsi que les chefferies traditionnelles et spirituelles avec de nobles ambitions._

Le politologue béninois et grand acteur de développement, Richard Boni Ouorou a effectué une tournée dans plusieurs régions du Bénin au premier trimestre de l’année 2024. De Toffo à Banikoara en passant par Parakou et Djougou et Nikki, entre autres communes visitées, le président de la Fondation Terriens- Terriennes »  et du mouvement « Libéral » a rencontré les populations ainsi que les chefferies traditionnelles et spirituelles avec de nobles ambitions.

Depuis son retour au bercail, Richard Boni Ouorou exécute une feuille de route bien garnie. Pour le digne fils du terroir, il s’agit de retrouver ses frères et sœurs béninois de toutes les contrées après un long séjour passé au Canada ; d’apporter dans la mesure du possible des réponses favorables aux besoins exprimés et par-dessus tout de véhiculer un message, d’espoir, de paix et de cohésion.

Accueilli en grande pompe à toutes les étapes de son parcours, Richard Boni Ouorou a pu constater l’impact de ses nombreuses œuvres sociales sur les visages des bénéficiaires directs et indirects. À l’école primaire publique de Benahou, dans la commune de Djougou, où il a financé la construction d’un module de trois salles de classes avec direction et magasin et l’installation d’un système photovoltaïque, le président des libéraux a exprimé sa volonté d’en faire davantage face à l’accueil chaleureux que lui ont réservé les écoliers désormais placés dans de bonnes conditions d’études.

Mais le champ d’action de l’homme ne s’arrête pas là. Au-delà du financement d’infrastructures sociocommunautaires et des distributions de kits et de vivres dans différentes localités du pays, ce qui compte surtout pour Richard Boni Ouorou, c’est le bien-être de toute la Nation et la bonne gouvernance.  Le socio-économiste et spécialiste du développement a réussi à réunir, par la pureté de ses intentions, sa détermination et son grand respect pour l’autorité, des rois, des sages et notables des régions du sud et du nord autour de sa cause.  De grandes séances de prières conduites par des cheikhs venant du Niger, du Nigeria, du Togo, du Sénégal et ceux du Bénin, sont organisées par l’enfant prodige de la politique béninoise à l’intention du peuple et de ses dirigeants.

Si le nombre de sympathisants désireux de voir Richard Ouorou conduire la destinée du Bénin à partir de 2026 est sans cesse croissant, le fondateur de « terrien.nes »  lui-même n’a à aucun moment déclaré officiellement son ambition. Pour l’instant, il se contente d’aller de hameaux en hameaux pour prendre langue avec les communautés et de soumettre à travers les canaux publics ses analyses et ses suggestions aux décideurs qui voudraient bien en tenir compte.

S.E

Bénin : ce que Nathanaël Koty « reproche fondamentalement » au président Talon

Membre de l’Union progressiste le renouveau, depuis la disparition du Parti pour l’engagement et la relève (Per), Nathanaël Koty en veut au chef de la mouvance présidentielle sur un point. 

Membre de l’Union progressiste le renouveau, depuis la disparition du Parti pour l’engagement et la relève (Per), Nathanaël Koty en veut au chef de la mouvance présidentielle sur un point.

Invité de Reporter Bénin Monde Tv et BL Tv, il a regretté le déficit de communication pour mettre en lumière les prouesses de la Rupture. « Ce que je reproche fondamentalement au président de la République, c’est son économie de la communication, le manque de communication », a déploré Nathanaël Koty, avant d’ajouter « On fait de belles choses, mais on communique pas…nous voyons des choses extraordinaires. Nous nous méconnaissons positivement dans notre propre pays, quand vous sortez le jour, la nuit vous voyez de belle choses… on fait beaucoup de choses, on ne communique pas ».

Pour corriger le tir, Nathanaël Koty a invité Patrice Talon à aller au contact des populations afin d’expliquer ce qui se fait, à prendre régulièrement la parole, ou à défaut de permettre à ses partisans d’aller au contact du peuple pour expliquer ce qui se fait depuis 2016.

Talon y méditera, sans doute …

Manassé AGBOSSAGA 

Bénin : Ouorou évoque sa grosse déception de la gouvernance Talon et parle de la « fausse perception de la démocratie »

A la faveur d’une rencontre avec des jeunes libéraux des départements de l’Ouémé et du plateau, samedi dernier, Richard Boni Ouorou a révélé sa grosse déception de la gouvernance Talon, apportant au passage quelques clarifications sur la notion de démocratie.

A la faveur d’une rencontre avec des jeunes libéraux des départements de l’Ouémé et du Plateau, samedi dernier, Richard Boni Ouorou a révélé sa grosse déception de la gouvernance Talon, apportant au passage quelques clarifications sur la notion de démocratie.

Patrice Talon est à la tête du Bénin depuis le 06 avril 2016. Et à moins de deux ans de la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel, Richard Boni Ouorou a révélé sa grosse déception de la gouvernance de l’actuel locataire de la marina.

Face aux jeunes libéraux des 19è, 20è et 21è circonscriptions électorales, le président du Mouvement Libéral Bénin a exprimé sa déception de ne pas avoir eu des actions là où il attendait le plus l’ex magnat du Coton.

Il dit regretter que Patrice Talon se soit attardé sur des réformes politiques au détriment des reformes économiques.

 » (…)  au début de son mandat, moi j’attendais qu’il fasse des reformes purement économiques, parce que c’est un commerçant, c’est un homme d’affaires  qui a réussi dans ce domaine. Il a beaucoup plus d’expérience dans le domaine économique que dans le domaine politique », a déclaré Richard Boni Ouorou.

En lieu et place, il fait le triste constat que l’actuel locataire de la marina  » passe son temps à faire des reformes politiques mal orientées, mal pensées, mal formulées, et très mal raisonnées ».

Pour lui, c’est tout à fait logique, qu’à moins de deux ans de la fin de son deuxième et dernier mandat, Patrice Talon soit « enfermé dans ce bourbier politique et constitutionnel ».  » Dès qu’on commence par débattre de la question constitutionnelle, toutes les autres questions s’effacent. Toutes les autres questions disparaissent », souligne le spécialiste des questions politiques.

La fausse perception de la démocratie au Bénin

Dans son développement, Richard Boni Ouorou a tenu à faire une mise au point sur la notion de la démocratie. Il a attiré l’attention des uns et des autres sur la  « fausse perception de la démocratie », qui veut que « la démocratie soit seulement, quand on a réussi l’élection ».

Pour lui, la démocratie ne se limite pas à l’organisation d’une élection, même s’il admet qu’elle est « un baromètre pour la jauger ».

En réalité, la « démocratie répond a des principes qui sont universels, tels que les droits sociaux, la bonne gouvernance,… », a fait remarquer Richard Boni Ouorou.

« La démocratie ne se vend pas par pièce détachée où vous achetez élection, et vous laissez le reste », a t-il ironisé.

Et parce que la démocratie est un ensemble de principes, il a invité le peuple à mettre la pression sur les gouvernants pour s’attarder sur les questions de développement comme l’emploi des jeunes, la dette publique, l’orientation économique.

Manassé AGBOSSAGA

Notation B+ : ce que Wadagni a oublié de dire aux béninois, lire cette clarification chirurgicale de Ouorou

Concernant la notation de B+ courant et notre capacité d’endettement qui réjouit nos dirigeants actuellement et le ministre Wadagni en particulier. Permettez-moi de commencer par expliquer ce qu’implique la note B+ et ensuite l’analyser avec vous.

Concernant la notation de B+ courant et notre capacité d’endettement qui réjouit nos dirigeants actuellement et le ministre Wadagni en particulier. Permettez-moi de commencer par expliquer ce qu’implique la note B+ et ensuite l’analyser avec vous.

La notation B+ représente une évaluation de crédit attribuée par des agences de notation de renommée mondiale comme Standard & Poor’s (S&P) et Fitch Ratings. Parallèlement, Moody’s utilise B1 pour une notation équivalente. Ces notations sont octroyées aux émetteurs de dette dans le but d’estimer leur capacité à rembourser leur obligation financière ( dette). Elles s’échelonnent généralement de ‘AAA’ (la plus élevée, signifiant une crédibilité exceptionnelle) à ‘D’ (signifiant un défaut de paiement). Ainsi, une cote B+ ou B1 suggère un niveau de risque considérablement plus élevé que la moyenne.

De la perspective B+

Une notation B+ peut avoir des répercussions significatives sur l’économie d’une nation ou sur la santé financière d’une entreprise. En effet, une notation un peu plus inférieure peut entraîner une hausse considérable du coût de l’emprunt pour le pays concerné, les investisseurs réclamerait alors une prime de risque plus élevée pour compenser le risque potentiel accru. En outre, certains investisseurs, tels que les fonds de pension ou les fonds communs de placement, pourraient être restreints par leur mandat à ne financer que des titres de qualité investissement, ce qui pourrait diminuer la demande pour la dette du pays ou et faire grimper encore plus leur coût d’emprunt.

Il faut rappeler que B+ n’est pas dans la catégorie investissement.

Point de vue analytique:

La notation B+ est donc un indicateur crucial à surveiller, car elle se situe dans la zone grise.

Si une entreprise ou un pays est noté B+ et que sa situation financière se détériore même légèrement, il est fort plausible que sa notation soit encore plus réduite, ce qui pourrait provoquer immédiatement une vente massive de la dette par les investisseurs qui n’ont le droit de détenir que des titres de qualité investissement. Cela pourrait déclencher une crise de liquidité pour le pays. En outre, une notation B+ signale des problèmes structurels sous-jacents qui exigent une attention et des réformes encore plus rigoureuses ou rigoureusement conduites.

Ce qui implique simplement de ne pas faire de la lutte contre la corruption une arme politique pointée en direction de ses adversaires politiques, mais de rendre cette dernière inclusive à commencer par son propre camp.

(…)

En somme, bien qu’une notation B+ ne soit pas forcément désastreuse, elle signale un niveau de risque supérieur à la moyenne et a des conséquences considérables sur le coût d’emprunt et la stabilité financière du pays.

Ce n’est donc pas une situation, même pour une petite économie comme la nôtre, réjouissante.

Et, si vous vous demandez pourquoi La Presse en fait si tant écho et que le gouvernement s’enorgueillit, c’est parce que le gouvernement compte sur la paresse d’une catégorie de La Presse qui se refuse l’effort de recherche pour analyser l’information reçue par le gouvernement et que le gouvernement lui-même est de mauvaise foi dans un pays où plus de la moitié de la population est analphabète.

Beaucoup reste à faire et nos dirigeants doivent avoir du bon sens, de la bonne foi, de la sincérité et la rigueur dans la conduite des affaires du pays.

#Prosperonsensemble

Issa Richard Boni Ouorou

Sous la rupture : Voici ce qui « fait la plaie dans la démocratie béninoise », selon Ousmane Batoko

 « Comment se porte le Bénin sous le président Patrice Talon ?» A cette question de notre confrère, l’ancien président de la Haute cour de justice, replié dans son Natitingou natal,  a saisi la balle au bond pour dire ses quatre vérités au président Patrice Talon.

De passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de Peace fm, dimanche 27 août 2023, Ousmane Batoko a, sans faux fuyant, abordé les points noirs de la gouvernance du président Patrice Talon.

« Comment se porte le Bénin sous le président Patrice Talon ?» A cette question de notre confrère, l’ancien président de la Haute cour de justice, replié dans son Natitingou natal,  a saisi la balle au bond pour dire ses quatre vérités au président Patrice Talon.

Avec un ton respectueux, mais empreint de colère, Ousmane Batoko a ouvertement dénoncé le recul des libertés depuis l’arrivée du régime de la Rupture.

Pour lui, si le Bénin reste un « pays débout », la « question des libertés » est cependant un os « au  travers de sa gorge ».

Nostalgique des périodes de Mathieu Kérékou et Boni Yayi, il se demande ce que des gens, aujourd’hui dans la mouvance et autrefois dans l’opposition, n’ont pas dit ou écrit sur eux, sans être menacés.

Loin de cette belle période des « grandes libertés », Ousmane Batoko se dit écœuré  de voir que des gens soient aujourd’hui privés de leurs libertés ou hors du territoire pour avoir exprimé leurs opinions.

Et de lancer avec un sentiment de colère : « C’est cela qui fait une plaie dans la démocratie béninoise. Je dirai même une gangrène ».

Pour l’ancien ministre, il urge de retourner à cette ambiance de « confrontation d’idées », mais dans la « convivialité, le respect et la démocratie ».

Autres points de désaccord avec le régime

Ousmane Batoko a également exprimé son désaccord avec la gouvernance du président Talon sur d’autres points.

Reculé dans son Natitingou natal, où il partage les peines des paysans, il a dénoncé Inflation des intrants agricoles, le coût élevé des fertilisants ainsi que du gasoil, notamment dans le domaine agricole. « Ça pèse sur les producteurs », a-t-il déploré.

Ousmane Batoko a également déploré le prix élevé des produits vétérinaires dans le domaine de l’élevage.

Interrogé sur les actions du gouvernement pour la promotion du tourisme, il a d’abord loué ces efforts avant d’inviter les autorités à revoir la fiscalité dans le secteur de l’hôtellerie. Pour lui, les acteurs de ce secteur sont victimes du « harcèlement fiscal ».

Talon appréciera !!!

M.A

Ce « pouvoir a déçu sur toute la ligne », Azatassou peint en noir la gouvernance Talon

De passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de Peace Fm, le dimanche dernier, Eugène Azatassou a peint en noir la gouvernance Talon. Le vice-président du parti Les Démocrates a notamment décrié le bilan du chantre de la Rupture sur les plans de la démocratie, de l’Etat de droit, de la gouvernance.

De passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de Peace Fm, le dimanche dernier, Eugène Azatassou a peint en noir la gouvernance Talon. Le vice-président du parti Les Démocrates a notamment décrié le bilan du chantre de la Rupture sur les plans de la démocratie, de l’Etat de droit, de la gouvernance.

Eugène Azatassou n’a pas fait de cadeau à Patrice Talon lors de son passage sur Peace Fm, dimanche dernier. Il a confié qu’après plus de 7 ans de gouvernance, il n’a pas de « matière » pour porter le chantre de la Rupture en triomphe ». S’il reconnaît « qu’Il n’y a rien qui ne soit complètement bon ou mouvais », il soutient que  ce « pouvoir a déçu sur toute ligne », en terme de « balance ».

Le vice-président du parti d’opposition Les Démocrates met en avant « un niveau de corruption jamais atteint, », un « pouvoir qui tue la démocratie » , « qui emprisonne à tout va » , qui « soumet toutes les institutions », « qui a les grands leviers de l’économie nationale », « une gouvernance qui relègue l’homme au dernier plan, et qui met l’argent au-dessus de tout », les « exilés politiques », les « prisonniers politiques », le « recours aux expatriés »,…

Pour Eugène Azatassou, sur ces plans, c’est de la « reculade ».

Et de conclure : « c’est difficile de porter en triomphe des gens qui gèrent de cette manière ».

Manassé AGBOSSAGA

« Ne réduisons pas la démocratie aux élections », Daniel Edah sur ‘’Les Inquisiteurs’’ (Partie 2)

Deuxième article de notre série sur le passage de Daniel Edah sur l’émission ‘’Les Inquisiteurs’’ de Reporter Bénin Monde et Kpakpato Médias. Ici, l’invité lève un coin de voile sur sa conception de la démocratie. Pour l’auteur du livre ‘’Il fera beau’’, la Démocratie existait bien en Afrique avant l’arrivée des colons. Mais le défi qui s’impose aujourd’hui à tous les pays qui se revendiquent démocratiques est sa consolidation, insiste Daniel Edah.

Deuxième article de notre série sur le passage de Daniel Edah sur l’émission ‘’Les Inquisiteurs’’ de Reporter Bénin Monde et Kpakpato Médias. Ici, l’invité lève un coin de voile sur sa conception de la démocratie. Pour l’auteur du livre ‘’Il fera beau’’, la Démocratie existait bien en Afrique avant l’arrivée des colons. Mais le défi qui s’impose aujourd’hui à tous les pays qui se revendiquent démocratiques est sa consolidation, insiste Daniel Edah.

 Pensez-vous que la démocratie à l’occident peut nous permettre de nous développer au point d’avoir une économie prospère et une société stable ? C’est en répondant à cette question de notre confrère Modeste Dossou que Daniel Edah a levé un coin de voile sur sa conception de la démocratie.

Pour planter le décor, l’homme fait d’abord une clarification : « La Démocratie, les gens nous font croire qu’elle nous vient de l’occident. Dans nos sociétés traditionnelles, il y avait une forme de démocratie. Il y a toujours eu la démocratie ».

Il poursuit en narrant sa connaissance de la pratique démocratique avant la période coloniale. « Le roi ne décidait pas tout seul. Toutes les composantes de la société avaient leur rôle à jouer et les femmes étaient beaucoup consultées. Même si on ne les mettait pas trop avant, elles avaient un rôle primordial. Les jeunes étaient aussi consultés. Tout le monde avait sa main dans la gouvernance même si tout est porté par le roi ».

Daniel Edah donne ensuite sa définition de la démocratie. « La démocratie, c’est la gestion du pays par le peuple et pour le peuple ! », explique-t-il, avant de s’interroger : « comment ont choisi les dirigeants ? ».

 

Au-delà des élections.

Dans les pays africains, la démocratie est évaluée, entre autres, par la qualité et la fréquence des élections en occurrence la désignation des dirigeants. Cette conception, Daniel Edah ne la partage pas. « Ne réduisons pas la démocratie aux élections. La Démocratie n’est pas quelque chose de saisonnière et qui vient chaque 5 ans ou chaque 4 ans. Non ! », lance-t-il.

La démocratie, « c’est une manière d’être gouvernée, c’est une manière de vivre, c’est un état d’esprit », selon Daniel Edah.

Pour l’acteur politique, d’autres facteurs dont la « liberté d’expression » permettent d’évaluer la démocratie. Mais outre les gouvernants, tous les individus sont appelés à respecter ce principe car la démocratie à ses yeux « n’est pas que l’affaire de ceux qui sont au pouvoir ».

Il illustre son propos à travers quelques interrogations. « Est-ce que quand nous nous retrouvons dans nos associations, est-ce que quand nous nous retrouvons dans nos familles, est-ce que quand nous nous retrouvons comme on est ici maintenant, est-ce que nous permettons que les gens s’expriment ? ». Ainsi, « si quelqu’un dans une association qu’il dirige, si quelqu’un dans sa famille ne permet pas que d’autres voix s’expriment, si cette personne se met à critiquer les gouvernants qui pour une raison pour d’autre empêche d’autres de parler, et bien la personne est en contradiction avec elle-même », déduit-il.

Face à cet état des lieux, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016 invite les filles et fils du continent à œuvrer davantage pour la consolidation de la démocratie. « Je ne vais pas reprendre certaines qualifications ou certains qualificatifs parce que, ce qui doit nous intéresser c’est comment faire avancer la voiture, le train, l’avion Bénin, en consolidant notre démocratie », a-t-il lancé.

 

Par Christophe KPOSSINOU

De retour dans la mouvance : Constantin Amoussou refuse de froisser Patrice Talon et renonce à publier ‘‘La République des Saigneurs’’

Exit ‘‘La République des Saigneurs’’ ! Son auteur met une croix sur la publication de l’ouvrage, présenté au grand public en 2017. Invité sur l’émission ‘‘L’Entretien du dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, Constantin Amoussou a annoncé que   ‘‘La République des Saigneurs’’ ne paraîtra plus en raison de son retour dans la mouvance présidentielle.

Exit ‘‘La République des Saigneurs’’ ! Son auteur met une croix sur la publication de l’ouvrage, présenté au grand public en 2017. Invité sur l’émission ‘‘L’Entretien du dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, Constantin Amoussou a annoncé que  ‘‘La République des Saigneurs’’ ne paraîtra plus en raison de son retour dans la mouvance présidentielle.

En effet, interrogé sur la date de publication de ‘‘La République des Saigneurs’’, la nouvelle recrue du Bloc républicain a lâché avec un large sourire aux lèvres : « (rire) sachez le, l’histoire est un mouvement perpétuel. Les hommes, ils parlent, ils écrivent, ils laissent des traces. Ils expriment leurs émotions ils expriment leurs réalités du moment… lorsque je suis arrivé à la publication de l’ouvrage et que des contingences du moment m’ont conduit à ne plus passer à la phase de publication… je retiens que cet ouvrage ne fait plus partie de ma bibliographie. Il ne paraîtra pas. Il ne paraitra plus d’autant plus qu’à la vérité, sa philosophie n’est plus la mienne. Sa philosophie était la philosophie de celui qui critiquait l’action du gouvernement. Ma philosophie aujourd’hui, c’est la philosophie de celui qui contribue ».

Constantin Amoussou préfère désormais « contribuer à améliorer ce qui se fait de beau » et  « mettre en exergue ce qui se construit » au lieu de « dépeindre ce qui ne marche pas».

Et de faire son mea culpa : « je fais amende honorable sur cet ouvrage qui affichait beaucoup de personnalités de la      République et les dépeignant déjà à travers la présentation de la couverture en des thèmes, en une expression physique qui n’était pas toujours valorisant ».

C’est aussi ça, le 229 et ses politiciens, …

Manassé AGBOSSAGA