Législatives: « Sans fief », Agossa dit qu’il sera élu « dans n’importe quelle circonscription électorale »… « futur impossible », s’écria un bébé kpakpato après l’avoir entendu

Même après la déculottée des présidentielles de 2021 où il a obtenu moins de 3% avec Corentin Kohoué, Iréné Agossa est convaincu de sa force de frappe pour réunir les 10% lors des législatives à venir.

Même après la déculottée des présidentielles de 2021 où il a obtenu moins de 3% avec Corentin Kohoué, Iréné Agossa est convaincu de sa force de frappe pour réunir les 10% lors des législatives à venir.

Le président du parti Restaurer La Confiance (RLC) a affiché cette assurance lors de son passage sur l’émission ‘‘l’entretien du dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, animé par le journaliste Donklam Aballo.

Interpelé sur le fief du parti qu’il préside, Iréné Agossa a laissé entendre que « le temps des fiefs électoraux   est révolu ». Il soutient que c’est « la proposition par rapport aux problèmes des béninois » qui est désormais le « véritable baromètre ».

Et convaincu que les propositions du parti RLC vont séduire les béninois (ses) lors des législatives du 08 janvier 2023, l’ex colistier de Corentin Kohoué à la présidentielle de 2021,  lance « je serai candidat dans n’importe quelle circonscription électorale, je serai élu ».

Pour Iréné Agossa,  les béninois doivent porter leur choix sur quelqu’un qui n’a pas de fief, car dit-il, « ce que nous vivons aujourd’hui, c’est dû à ceux qui ont des fiefs ».

Mais, comme s’il avait en tête, l’article 146 du code électoral, qui stipule, « seules les listes, ayant recueilli au moins 10% des suffrages exprimés au plan national, son éligibles à l’attribution des sièges », un bébé kpakpato s’écria « futur impossible »,   après avoir entendu  l’ancien président du parti Le Nationaliste dire, « je serai candidat dans n’importe quelle circonscription électorale, je serai élu ».

Manassé AGBOSSAGA 

Où est passé Corentin Kohoué ? A cette question, Iréné Agossa dit qu’il ne veut même pas savoir là où il se trouve

Entre Corentin Kohoué et Iréné Agossa, ça sent le grand désamour après la présidentielle de 2021. La réponse donnée par Iréné Agossa à la question de savoir où est passé son candidat titulaire à la présidentielle de 2021 lors de son passage sur l’émission ‘‘L’Entretien du Dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, ce 17 avril en dit long.

Entre Corentin Kohoué et Iréné Agossa, ça sent le grand désamour après la présidentielle de 2021. La réponse donnée par Iréné Agossa à la question de savoir où est passé son candidat titulaire à la présidentielle de 2021 lors de son passage sur l’émission ‘‘L’Entretien du Dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, ce 17 avril en dit long.

« On n’en parle plus nous…nous avons créé un parti, il a décidé de ne pas être dedans…il n’y a pas que Kohoué…il y a  les coordonnateurs de département de campagne qui  sont partis… nous avons fermé cette page depuis », a dans premier temps lâché le président du parti Restaurer La Confiance, visiblement très embarrassé par la question.

Mais, sans doute,  pas satisfait par la réponse, Donklam Aballo revenu au journalisme  après un court passage en politique, revient à la charge et interpelle son invité « Mr Agossa,  comment avez-vous pu aller à une élection présidentielle avec un colistier et qui après quelques mois n’est plus important pour vous ?  Alors si vous aviez eu un suffrage abondant des béninois vous auriez réagi de la même façon ?

A  Agossa de répondre « Demandez-le lui …c’est lui qui a déclaré qu’il s’agit  d’un mariage du XVIè   siècle.  Il faut lui dire que si on gagnait,  est ce que le mariage serait du 21è siècle…Il faut lui poser la question…nous nous sommes toujours dans la droite ligne de ce que nous avons choisi ».

« Nous ne voulons même pas savoir là où il est »

Et quand le journaliste tente une dernière fois de savoir où est son ancien partenaire politique, l’ex président du parti Le Nationaliste étale le malaise qui règne entre Kohoué et lui.

« Nous ne voulons même pas savoir là où il est », lâche-t-il,  avant de se justifier «  parce que ce n’est pas notre préoccupation… Il est libre.  Nous sommes dans un pays libre. C’est un choix que nous respectons d’ailleurs.  Nous sommes des démocrates. S’il ne veut pas on ne va pas le forcer…Mais tout le Bénin a compris qu’on ne l’a pas renvoyé ».

« Mariage du 16e siècle dont les couples se découvrent devant le Maire »

À la présidentielle d’avril de 2021 au Bénin, Corentin Kohoué y était pour le poste de président de la République avec pour colistier, Iréné Agossa. Mais le duo inattendu  a terminé dernier avec 2,33%, selon les résultats définitifs proclamés par la Cour constitutionnelle.

Et après cette déculotté, Corentin Kohoué s’est plongé dans un long silence avant de révéler plus tard  dans les colonnes du quotidien Le Matinal qu’il s’agissait d’un  « mariage du 16e siècle dont les couples se découvrent devant le Maire ».

« Les duos que nous avons constitués pendant l’élection présidentielle ressemblent au mariage du 16e siècle dont les couples se découvrent devant le Maire et le Curé le jour du mariage… Donc, s’il ne plaît plus à un couple de continuer ensemble, il se sépare », avait déclaré l’ancien préfet du Mono et candidat malheureux à la présidentielle de 2021.

Des propos qui visiblement ont choqué son colistier. La restauration de la confiance entre le candidat et son colistier ne sont pas pour demain.

Manassé AGBOSSAGA

Kpakpatotiquement parlant: Agossa, même pas un ‘‘toglo’’ de gari … le nouveau ‘‘Hounkpè’’ des Démocrates

Kpakpato Medias avait déjà fait le constat tout en prenant le soin de bien fermer sa bouche pour ne pas être traité de ce que vous savez. Mais comme ça devient de trop et qu’il n’y a personne pour parler,  Kpakpato Medias est obligé de sortir sa langue.

En effet depuis quelques jours, Irénée Agossa est semble t-il en mode ‘‘Juda’’. Kpakpatotiquement parlant, bien sûr !!!

Il semble qu’il prépare un vilain coup à Yayi.   Accueilli à bras ouvert chez Les Démocrates, après avoir fuir Ajavon, comme il n’y avait  plus rien à bouffer  là-bas, l’ancien directeur de la Sonacop se comporte comme  ‘‘Hounkpè’’.

Dernier venu chez Les Démocrates, il s’est précipité dans une campagne pour porter les couleurs du parti à la présidentielle du 11 avril 2021. D’ailleurs son nom est même cité parmi les potentiels candidats à la candidature.

Lui qui ne pèse même pas un ‘‘toglo’’ (kilo) de gari se voit en présidentiable. Et là, c’est encore de l’euphémisme.

D’un coup fortuné au point de faire le tour de quelques communes du Bénin, il est le premier à dire que le parti à boucler les parrainages.

A la dernière rencontre de la coordination nationale, il s’est empressé de faire des déclarations accusant un chef d’Etat de la sous-région de vouloir imposer une candidature et a  menacé de déposer sa candidature.

 Ses propos comme ses sorties font d’ailleurs la une des médias proches du régime de la Rupture.

A la vérité, tout le monde sait, Iréné Agossa va déposer son dossier de candidature à la Céna, même sans l’aval de son parti.

Son passé de briseur de mouvement avec la création de l’union nationale des étudiants du bénin (Uneb) pour casser la fédération nationale des étudiants du Bénin sous le président Nicipéhore Soglo va l’y aider à faire comme l’autre en créant la scission chez Les Démocrates.

Malheureusement pour Houndété et consorts, avant d’accueillir Agossa, ils n’ont pas pris la peine de se rapprocher de kpakpato Medias, pour avoir ce conseil de notre pépé : « le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir ».

Manassé AGBOSSAGA  

Eric Houndété : « Avec le régime de Patrice Talon, tout est à l’envers »

Présent à la cérémonie d’adhésion, Eric Houndété a profité pour évoquer la non délivrance du récépissé provisoire au parti. Et pour l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, si le parti ‘‘Les Démocrates’’ n’a toujours pas son récépissé, c’est parce que « avec le régime de Patrice Talon, tout est à l’envers ».

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ a accueilli  un nouvel adhérant ce mercredi 11 novembre. Il s’agit de l’ex-parti ‘‘Le Nationaliste’’, présidé par Iréné Agossa.

Présent à la cérémonie d’adhésion, Eric Houndété a profité pour évoquer la non délivrance du récépissé provisoire au parti.  Et pour l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale,  si le parti ‘‘Les Démocrates’’ n’a toujours pas son récépissé, c’est parce que « avec le régime de Patrice Talon, tout est à l’envers ».

« Prenez le dictionnaire et lisez ce qu’on appelle récépissé. C’est juste un bout de papier qu’on vous donne lorsque vous avez déposé soit des documents…Le jour où vous déposez vos dossiers, vous devrez prendre votre récépissé provisoire. Quand on a contrôlé et que tout est au point, on vous donne le récépissé définitif. Avec le régime de Patrice Talon, tout est à l’envers. On prend vos dossiers, on s’assoit dessus pendant trois mois avant de vous délivrer le récépissé provisoire si on en a le bon vouloir », dénonce le président du parti ‘‘Les Démocrates’’, d’après des propos transcrits par Cyrience Kougnandé.

Eric Houndété, président du parti Les Démocrates
Eric Houndété, président du parti Les Démocrates

Sur la rencontre avec Lafia

Dans ses propos . Eric Houndété  est revenu sur la rencontre tenue avec le ministre de l’Intérieur, Sacca Lafia, le mardi 10 novembre 2020.

« Nous avons fait un tour au ministère hier. Ils nous ont dit qu’il fallait des procurations. Nous leur avons posé la question de savoir, quelle loi prévoit cela. Aucune loi ne dispose qu’il faut des procurations pour des gens qui ne viennent pas au congrès d’un parti. Aucune loi. Il n’y en a pas. Le Ministre a cherché, il n’a pas trouvé. Ensuite, nous lui avons expliqué, ce qu’on appelle procuration. Lorsque vous avez envie que vos positions dans un parti, dans une organisation, soient défendues, vous confiez la position à quelqu’un et vous lui donnez un papier pour dire, il me représente. Ça permet aussi parfois de gérer les quorums. Mais dans un parti en création, nulle part, cela ne s’est passé et nous étions en période de Covid. On ne peut rassembler mille cent cinquante-cinq (1155) personnes dans une salle pour faire une réunion. Nous leur avons expliqué cela. Et nous avons expliqué qu’universellement, dans les organisations où c’est un homme, une voix, personne ne peut être détenteur de plus d’une procuration. Donc, même si nous avons la volonté de donner des procurations, il n’y aurait pas eu plus de 50 participants, plus ou maximum, 50 procurations », a confié Eric Houndété, toujours d’après des propos rapportés par Cyrience Kougnandé.

Assurance tout de même

Toutefois, Eric Houndété a fait part de son assurance. Il s’est dit certain de voir le parti ‘‘Les Démocrates’’ obtenir son récépissé.

«Le dossier a été déposé le 29 juillet et depuis le 29 juillet, alors que nous avons mis tous les soins à faire un dossier nickel, l’erreur est humaine…il peut y avoir des coquilles et même s’il n’y a pas de coquilles, il faut qu’on vous en fabrique pour vous retenir. Juste pour vous retarder… Ils ont peur. ‘’Les Démocrates’’, lorsque ça va éclore, ils savent ce que ça va donner…Mais qu’ils le veuillent ou non, le parti ‘’Les démocrates’’ est déjà né. Personne ne peut empêcher le parti ‘’Les Démocrates’’ de vivre. Ils vont nous persécuter, ils vont nous perturber, ils vont nous faire perdre du temps mais, ils finiront par délivrer le récépissé du parti… Je vais vous le dire, ils vont en inventer, mais ils finiront par descendre… qu’avec leur dernière recommandation, ils se sont eux-mêmes ligotés. Il n’y a plus aucun moyen pour eux de s’en sortir. Ils délivreront le récépissé sous peu qu’ils le veuillent ou non », martèle le président du parti ‘‘Les Démocrates’’.

Manassé AGBOSSAGA