Biden s’est entretenu avec Abbas et Netanyahou en plein conflit au Proche-Orient

Le président américain Joe Biden s’est entretenu samedi au téléphone avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou alors que les affrontements se poursuivent entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza.

Le président américain Joe Biden s’est entretenu samedi au téléphone avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou alors que les affrontements se poursuivent entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza.

Joe Biden a envoyé vendredi sur place un émissaire pour tenter de mettre fin aux violences mais les efforts des Etats-Unis et du reste de la communauté internationale sont pour l’heure restés vains.

Lors de son entretien avec Mahmoud Abbas, le président américain a « souligné la nécessité pour le Hamas de cesser de tirer des roquettes sur Israël », et les deux hommes ont « exprimé leur préoccupation commune face aux civils innocents, y compris des enfants, qui ont tragiquement perdu la vie », selon un compte-rendu de l’appel publié par la Maison Blanche.

Joe Biden a également fait part de « l’engagement des États-Unis à renforcer le partenariat américano-palestinien » et a souligné la récente décision de son administration de rétablir l’aide à la Cisjordanie et à Gaza occupées par Israël, qui avait été supprimée sous le mandat de l’ancien président Donald Trump.

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Selon un résumé de l’appel publié par l’agence de presse officielle palestinienne WAFA, Joe Biden a déclaré qu’il s’opposait à l’expulsion des Palestiniens de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, un dossier à l’origine des tensions actuelles. Cependant, le compte-rendu de la conversation diffusé par la Maison Blanche ne mentionne pas cette affaire.

L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas dispose d’une autonomie limitée en Cisjordanie occupée, qui fait partie du territoire dont Israël s’est emparé, avec Gaza et Jérusalem-Est, lors de la Guerre des Six jours de 1967.

Elle exercice toutefois peu d’influence dans la bande de Gaza, gérée par le Hamas depuis 2007.

Les Etats-Unis considèrent le Hamas comme une organisation terroriste et ne discutent pas avec lui.

Joe Biden s’est également entretenu samedi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou qui lui a assuré qu’il « faisait tout pour éviter de blesser » des personnes non impliquées dans les combats avec le Hamas et d’autres groupes à Gaza.

Selon un résumé de l’appel téléphonique transmis pas le cabinet de Netanyahou, le Premier ministre israélien a déclaré à Biden que « les personnes non impliquées avaient été évacuées » d’une tour de Gaza qui abritait des bureaux de plusieurs médias ainsi que d’autres bureaux et appartements et qui a été détruite plus tôt dans la journée par une frappe aérienne israélienne.

« Le Premier ministre Netanyahou a remercié le président pour le soutien des États-Unis à notre droit de nous défendre », indique le compte-rendu.

REUTERS

Poutine et Biden pourraient se rencontrer en juin, selon la presse russe

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden pourraient se rencontrer en juin prochain, a rapporté dimanche l’agence de presse russe RIA, citant un conseiller du Kremlin, sur fond de tensions entre Moscou et les puissances occidentales.

POUTINE ET BIDEN POURRAIENT SE RENCONTRER EN JUIN, SELON LA PRESSE RUSSE

Youri Ouchakov, conseiller du Kremlin en politique étrangère, a précisé qu’une décision ferme sur cette rencontre n’avait pas encore été prise et qu’elle dépendait « de nombreux facteurs », selon les propos rapportés par RIA.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré pour sa part que la proposition de Joe Biden d’organiser un sommet entre les deux dirigeants avait été accueillie « positivement » et était à l’étude.

Reuters

Joe Biden devient le premier président américain à reconnaître le génocide arménien

« Les Américains honorent tous les Arméniens qui ont péri dans le génocide qui commençait il y a 106 ans aujourd’hui », a expliqué Joe Biden dans une déclaration officielle. 

Le président américain, Joe Biden, à Washington (Etats-Unis), le 22 avril 2021.  (POOL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Joe Biden a reconnu, samedi 24 avril, le génocide arménien, devenant le premier président des Etats-Unis à qualifier ainsi la mort d’un million et demi d’Arméniens massacrés par l’Empire ottoman en 1915. La déclaration traditionnelle de la Maison Blanche à l’occasion de la journée de commémoration, le 24 avril, mentionne pour la première fois le mot « génocide ».

« Les Américains honorent tous les Arméniens qui ont péri dans le génocide qui commençait il y a 106 ans aujourd’hui », a ainsi écrit le président américain. « Nous affirmons l’histoire. Nous ne faisons pas cela pour accabler quiconque mais pour nous assurer que ce qui s’est passé ne se répète jamais », a-t-il ajouté.

Erdogan dénonce une « politisation par des tiers » 

Immédiatement après la diffusion du communiqué, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a dénoncé « la politisation par des tiers » du débat autour de cette époque de l’histoire. Le génocide arménien est reconnu par plus d’une vingtaine de pays et de nombreux historiens, mais il est vigoureusement contesté par la Turquie.

Joe Biden, qui avait promis durant sa campagne électorale de prendre l’initiative sur ce dossier, a informé vendredi de sa décision son homologue turc lors d’une conversation téléphonique. Les deux dirigeants ont convenu de se rencontrer en juin en marge du sommet de l’Otan à Bruxelles.

L’annonce de Joe Biden n’aura pas de portée légale, mais elle ne peut qu’aggraver les tensions avec une Turquie que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a qualifiée de « soi-disant partenaire stratégique » qui « par de nombreux aspects ne se comporte pas comme une alliée ».

Joe Biden : ses chiens ont suivi « un stage de discipline »

Rien ne se fait à moitié au pays de l’Oncle Sam : agités et agressifs, les deux bergers allemands du président ont suivi une rééducation sur mesure…

Major et Champ, les deux bergers allemands de la famille Biden.

ux États-Unis, les compagnons à quatre pattes des présidents sont presque aussi suivis que la vie du locataire de la Maison-Blanche… On apprend ainsi que les deux bergers allemands de Joe Biden, qui s’étaient montrés quelque peu excités début mars, sont allés discrètement suivre un stage de rééducation dans le Delaware, là où se trouve la résidence privée du nouveau président américain. Une leçon de dressage sur mesure, selon le site TMZ, qui évoque un « stage de discipline » sur quelques jours afin de permettre aux deux chiens de s’habituer à leur nouvelle vie au 1 600 Pennsylvania Avenue…

Un ancien dresseur, interrogé par le site américain, raconte qu’un déménagement à la Maison-Blanche nécessite forcément une adaptation à un nouvel environnement, avec plus de bruit, de personnes et donc de stress, un changement qui pourrait expliquer le comportement agressif de Major, 3 ans, le plus jeune des chiens, tandis que le second, Champ, serait plus placide en raison de ses 13 ans. Ce qui ne l’a pas empêché lui aussi de suivre la mise à niveau, on n’est jamais trop prudent…closevolume_off

Le 8 mars dernier, la presse avait rapporté que Major avait légèrement mordu un membre du service de sécurité, sans toutefois atteindre la chair, avait vite précisé Joe Biden, quelque peu embarrassé. Les deux bergers allemands se montraient particulièrement agressifs en aboyant ou en sautant sur l’entourage du couple présidentiel. Un scénario que redoutait la première dame Jill Biden, comme elle l’avait confié sur la chaîne NBC : « Ils doivent prendre l’ascenseur, auquel ils ne sont pas habitués, et ils doivent sortir sur la pelouse avec beaucoup de gens qui les regardent. C’est donc ce qui m’obsède… Que tout le monde reste calme ! »

Dog bless America !

Major est vite devenu la coqueluche des médias : c’est la première fois en effet qu’un chien issu d’un simple refuge trouve sa niche dans la prestigieuse enceinte de la Maison-Blanche. Pour célébrer l’événement, le jeune berger allemand a même eu droit à sa propre investiture en janvier dernier sur le Net, une petite cérémonie organisée par l’association qui avait recueilli l’animal avant son adoption par les Biden, en vue de récolter des fonds. Une « indoguration », selon ses termes, avec photos et vidéos, et même une chanson interprétée par l’artiste Josh Groban, qui a conclu le show avec un jeu de mots de circonstance : « Dog bless America ! »

« C’est un bon chien », a reconnu Joe Biden dans une récente interview à NBC, même s’il lui a causé une fracture du pied en lui sautant dessus, en novembre dernier. « Il bouge pour se protéger », a poursuivi le président démocrate, en expliquant que, s’il avait récemment attaqué, c’est parce qu’il avait croisé deux personnes qu’il ne connaissait pas. « 85 % des gens ici l’adorent, il ne fait que remuer la queue », a-t-il précisé, ce qui laisse quand même 15 % d’autres quidams qui préfèrent raser les murs quand ils le croisent…

PAR MARC FOURNY/ Le Point.fr

Poutine répond à Biden : « C’est celui qui le dit qui l’est »

Le président russe s’est moqué jeudi de son homologue américain qui l’avait qualifié de « tueur ».

Au lendemain de propos de Joe Biden le qualifiant de « tueur », le président russe Vlamidir Poutine s’est moqué jeudi de son homologue américain, avant de réaffirmer que la Russie défendra ses intérêts et travaillera avec les Etats-Unis là où c’est « avantageux ». « C’est celui qui le dit qui l’est », a lâché Vladimir Poutine, lors de propos retransmis à la télévision russe. « Nous défendrons nos propres intérêts et nous travaillerons avec eux aux conditions qui seront avantageuses pour nous », a-t-il ajouté.

Mercredi, le président Joe Biden avait répondu par l’affirmative à un journaliste lui demandant si le maître du Kremlin était « un tueur ». Puis, dans le même entretien, il dit vouloir faire « payer » au président russe l’ingérence dans les élections américaines de 2016 et 2020. Moscou a toujours démenti ces accusations. Vladimir Poutine « en paiera les conséquences », a prévenu Joe Biden, avant de répéter, après une relance : « Vous verrez bientôt le prix qu’il va payer ».

AFP

Etats-Unis : Deb Haaland, première ministre amérindienne de l’histoire

La représentante du Nouveau-Mexique a été confirmée à l’Intérieur par un vote disputé

Confirmée à l'Intérieur dans le gouvernement Biden, Deb Haaland est la première ministre amérindienne des Etats-Unis.

 La représentante du Nouveau-Mexique a été confirmée à l’Intérieur par un vote disputé

La démocratie américaine aura donc attendu près de 250 ans. La parlementaire Deb Haaland a reçu lundi le feu vert du Sénat américain pour entrer au cabinet de Joe Biden, devenant la première personne amérindienne à devenir ministre aux Etats-Unis. A 60 ans, elle a été confirmée, par 51 voix contre 40, au poste de ministre de l’Intérieur, un vaste département qui gère principalement les ressources naturelles d’immenses terres fédérales (environ un cinquième de la surface du pays) mais aussi les réserves amérindiennes.

Deb Haaland appartient à la tribu Laguna Pueblo du Nouveau-Mexique. Elle avait déjà marqué l’Histoire en devenant en 2018 l’une des deux premières femmes amérindiennes élues au Congrès.

« La confirmation de Mme Haaland représente un pas de géant vers la composition d’un gouvernement qui reflète toute la richesse et la diversité de ce pays car les Amérindiens ont été bien trop longtemps négligés », a déclaré le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, avant le vote. « En plaçant Mme Haaland à la tête du ministère de l’Intérieur, nous remettons les compteurs à zéro dans la relation entre le gouvernement fédéral et les nations autochtones pour retrouver la coopération, le respect mutuel et la confiance », a-t-il ajouté.

Bataille du climat

Sa candidature avait été soutenue par une pétition de quelque 120 représentants tribaux exhortant Joe Biden à « marquer l’Histoire » en la choisissant. « Je pense qu’il est temps que notre monde – pas seulement notre pays, mais le monde entier – commence à écouter les peuples autochtones quand il s’agit de changement climatique et d’environnement », avait lancé l’élue au moment où son nom commençait à circuler pour ce poste.

« Mes ancêtres ont fait des sacrifices incroyables pour me permettre de garder mes coutumes et traditions. Je ne leur ferai pas défaut », assurait-elle en 2018, lors d’une rencontre avec l’AFP. Elle avait peu après été élue à la Chambre des représentants, où elle siégeait depuis janvier 2019.

Mère célibataire, elle a vaincu l’alcoolisme dans sa jeunesse et a dû un temps recourir à des bons d’alimentation du gouvernement pour subsister. Avant Deb Haaland, seul un autre Amérindien a été membre d’un gouvernement américain : Charles Curtis, vice-président de Herbert Hoover entre 1929 et 1933, aimait à rappeler qu’il était « un huitième indien Kaw et 100 % républicain ».

AFP

USA: Les chiens de Joe et Jill Biden renvoyés dans le Delaware après une morsure

Major et Champ, les deux bergers allemands de Joe et Jill Biden, ont quitté la Maison-Blanche après qu’un des chiens a mordu un officier de sécurité.

Retour dans le Delaware pour les chiens présidentiels. Major et Champ, les deux bergers allemands de Joe et Jill Biden, ont quitté la Maison-Blanche la semaine dernière après que Major, le plus jeune des deux chiens, a mordu un membre de l’équipe de sécurité de la résidence présidentielle, rapporte CNN. On ignore la sévérité des blessures subies par l’officier de sécurité, mais l’incident a été jugé assez grave pour que les deux chiens soient renvoyés à Wilmington, où vivaient les Biden avant l’élection du démocrate et où ils sont envoyés lorsque Jill Biden est en déplacement hors de Washington -elle se trouve actuellement sur la côte ouest du pays, où elle doit s’entretenir avec des familles de militaires. C’est en jouant avec Major que Joe Biden avait trébuché, fin novembre, et s’était légèrement fracturé le pied.

Major et Champ, les chiens de Joe et Jill Biden, sur la pelouse de la Maison-Blanche, le 16 février 2021.

Major, un peu plus de 2 ans, a été adopté en novembre 2018 par le couple Biden, qui avait initialement accueilli le chiot en tant que famille provisoire en attendant une adoption depuis le refuge où il avait été recueilli avec sa portée. Major, âgé de 14 ans, a rejoint le couple en 2009, peu après que Joe Biden est devenu vice-président de Barack Obama. Le retour de chiens à la Maison-Blanche -Donald Trump, peu friand d’animaux de compagnie, n’en avait pas- avait été un point sur lequel la campagne Biden avait joué sur les réseaux sociaux. Et l’adaptation de Major et Champ dans cette résidence historique était un sujet d’inquiétude pour Jill Biden, comme elle l’avait expliqué en février dans le «Kelly Clarkson Show» : «J’ai été obsédée à l’idée que nos chiens soient bien installés car nous avons un vieux chien et un très jeune. Ils doivent prendre l’ascenseur, ce dont ils n’ont pas l’habitude, ils doivent aller sur la Pelouse sud avec beaucoup de gens qui les observent. C’est ce qui m’a préoccupée, que tout le monde soit installé et calme.»

«Ils n’ont pas vraiment de règles, ce sont de très bons chiens. Nous les avons dressés dès le début», avait assuré à «People» Joe Biden. «Champ est vieux, il a 14 ans et il a été extrêmement bien entraîné par le Canine Corps et il pense qu’il fait partie du Secret Service. Mais Major, qui est un chien jeune et grand, n’a qu’une règle de la part de Jill et il la suit : ne pas grimper sur les meubles.» Seule exception à la règle : lorsque leurs petites-filles restaient dormir chez eux. «Major se faufile et grimpe sur le lit avec elles», s’était amusé le président américain.

Paris Match

L’armée américaine frappe des milices pro-iraniennes en Syrie

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les frappes auraient fait 17 morts et détruit trois camions de munitions .

Il s’agit de la première opération militaire de l’administration Biden, depuis son arrivée au pouvoir il y a un peu plus d’un mois : les Etats-Unis ont frappé jeudi soir des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes en Syrie, en réponse aux récentes attaques contre le personnel américain et de la coalition en Irak. Une opération «défensive», a qualifié John Kirby, le porte-parole du Pentagone, qui a affirmé que les frappes avaient détruit «de multiples infrastructures situées à un poste-frontière utilisé par des milices soutenues par l’Iran, notamment le Kataeb Hezbollah», un groupe armé chiite irakien soutenu par l’Iran.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), cité par l’AFP, les frappes auraient fait 17 morts, tous membres du Hachd al-Chaabi, la coalition de paramilitaires irakiens pro-Iran, et détruit trois camions de munitions qui arrivaient de l’Irak au niveau d’un poste-frontière illégal au sud de la ville syrienne de Boukamal.

Le président américain, Joe Biden avait, un peu plus tôt dans la journée, autorisé ces frappes en représailles à une série de trois attaques en une semaine, imputées à des groupes armés pro-iraniens, après plusieurs mois d’un calme relatif. Le 15 février, des roquettes ont touché une base militaire de la coalition à l’aéroport d’Erbil. Un entrepreneur civil philippin employé par la coalition avait été tué dans l’attaque, qui avait également fait six blessés, dont un soldat et des entrepreneurs civils américains. Samedi, des tirs avaient visé la base aérienne irakienne de Balad, blessant un employé irakien d’une entreprise américaine chargée de la maintenance d’avions de combat F-16. Et lundi, des roquettes sont tombées près de l’ambassade américaine à Bagdad.

Avertissement

Le Kataeb Hezbollah n’a pas revendiqué ces attaques, mais le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a assuré que l’organisation pro-iranienne en était responsable. «Nous savons qui nous avons frappé», a-t-il déclaré aux journalistes dans l’avion le ramenant jeudi soir à Washington, après une visite du porte-avions USS Nimitz au large de la Californie. «Nous sommes certains que notre cible était utilisée par la milice qui a mené les attaques» récentes contre des intérêts occidentaux en Irak.

Après les derniers tirs lundi, l’administration Biden avait fait savoir que l’Iran serait tenu «responsable des actions de ses affidés qui attaquent des Américains», mais souligné que ses forces éviteraient d’alimenter une «escalade». La frappe américaine de jeudi sonne comme un avertissement, alors que Washington demande des concessions à Téhéran avant de réintégrer l’accord sur le nucléaire, dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018 sous l’administration de Donald Trump, et que l’Iran pourrait être tenté d’augmenter sa marge de manœuvre en cas de négociations.

Le Pentagone aurait proposé à Joe Biden plusieurs cibles potentielles dont certaines de plus grande ampleur, mais le président aurait choisi l’option la plus limitée, précise le New York Times. John Kirby a évoqué une «réponse militaire proportionnée, conduite parallèlement à des mesures diplomatiques, notamment des consultations avec les partenaires de la Coalition» antijihadiste en Irak et en Syrie. «Nous avons agi de façon calculée, afin de calmer la situation globale à la fois l’est de la Syrie et en Irak, a-t-il poursuivi. Cette opération envoie un message sans ambiguïté: le président Biden agira pour protéger les forces américaines et celles de la coalition.»

par Isabelle Hanne, correspondante à New York/Libération

Pékin appelle Washington à lever ses restrictions sur le commerce

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a appelé, lundi, les États-Unis à lever les restrictions sur le commerce et les échanges interpersonnels tout en mettant fin à ce que Pékin considère comme une ingérence injustifiée dans les régions de Taiwan, Hong Kong, Xinjiang et Tibet.© Fournis par La Presse Canadienne

Ces commentaires interviennent alors que Pékin presse l’administration du président Joe Biden d’abandonner bon nombre des mesures de confrontation adoptées par son prédécesseur Donald Trump.

Parmi ceux-ci, il y a la pression sur les griefs commerciaux et technologiques qui ont poussé Trump à augmenter les tarifs sur les importations chinoises en 2017 et à imposer des interdictions ou d’autres restrictions aux entreprises technologiques chinoises et aux échanges universitaires.

Donald Trump a également amélioré les relations militaires et diplomatiques avec Taiwan – la démocratie insulaire autonome revendiquée par la Chine comme son propre territoire – tout en sanctionnant les responsables chinois accusés d’abus contre les minorités musulmanes au Xinjiang et de la répression des libertés à Hong Kong.

«Nous savons que la nouvelle administration américaine examine et évalue sa politique étrangère. Nous espérons que les décideurs politiques américains suivront le rythme, verront clairement la tendance du monde, abandonneront les préjugés, abandonneront les soupçons injustifiés et agiront pour amener la politique concernant la Chine de retour à la raison afin d’assurer un développement sain et régulier de la Chine et des États-Unis», a soutenu le ministre Wang Yi à des diplomates, des universitaires et des journalistes lors d’un forum du ministère des Affaires étrangères sur les relations américano-chinoises.

Alors que Biden a promis un réengagement et un ton plus civil dans la diplomatie américaine, on ne sait pas s’il apportera des changements fondamentaux dans la politique du pays envers Pékin.

La Chine fait face à plus d’opposition que jamais à Washington en raison de son bilan commercial, des différends territoriaux avec ses voisins et des accusations de vol de technologie et d’espionnage.

Taïwan bénéficie d’un fort soutien bipartite, tout comme les critiques du bilan de la Chine en matière de droits humains, en particulier à Hong Kong, au Xinjiang et au Tibet.

Wang Yi a affirmé que la Chine avait «aucune intention de défier ou de remplacer les États-Unis» et était prêt à coexister pacifiquement et à rechercher un développement commun.

Il a aussi exhorté les États-Unis de «cesser de comploter ou même de soutenir les paroles et les actions erronées des forces séparatistes en faveur de l’indépendance de Taiwan et d’arrêter de saper la souveraineté et la sécurité de la Chine dans les affaires intérieures concernant Hong Kong, Xinjiang et Tibet».

Wang Yi estime que les États-Unis devraient réactiver tous les niveaux de dialogue et renforcer la coopération sur les grandes questions bilatérales et internationales. La pandémie de COVID-19, les changements climatiques et la reprise économique mondiale sont les trois plus grands problèmes sur lesquels les parties peuvent coopérer, selon lui.

Ajuster les politiques commerciales

Concernant le commerce, Wang Yi a assuré que la Chine défendrait les droits des entreprises américaines.

Cependant, il voudrait que les États-Unis ajustent aussi leurs politiques dès que possible, notamment en supprimant les tarifs déraisonnables sur les produits chinois, en levant leurs sanctions unilatérales sur les entreprises chinoises et les instituts de recherche et d’enseignement et abandonner la «suppression irrationnelle du progrès technologique chinois».

«Les États-Unis devraient également lever les restrictions sur les échanges médiatiques, éducatifs et interpersonnels pour inverser la forte baisse du nombre de Chinois qui étudient aux États-Unis et qui visitent pour le tourisme ou les affaires», a ajouté le ministre.

Comme il est courant dans la politique étrangère chinoise, Wang Yi a mis la responsabilité de l’amélioration des relations sur les épaules des États-Unis et n’a proposé aucune proposition directe pour réaliser des percées majeures, tout en encourageant un dialogue accru.

– Par The Associated Press

Joe Biden réagit à l’acquittement de Donald Trump: «la démocratie est fragile»

Le président Joe Biden a réagi à l’acquittement de Donald Trump en déclarant que tous les Américains, en particulier les dirigeants du pays, ont le devoir et la responsabilité de «défendre la vérité et de vaincre les mensonges».© Fournis par La Presse Canadienne

Joe Biden a ajouté que  «c’est ainsi que nous mettrons fin à cette guerre incivile et guérirons l’âme même de notre nation. Telle est la tâche qui nous attend. Et c’est une tâche que nous devons entreprendre ensemble. »

Le nouveau président a également déclaré  «que la violence et l’extrémisme n’ont pas leur place en Amérique».

La Maison-Blanche a publié la déclaration de Joe Biden samedi soir, plusieurs heures après que le Sénat n’ait pas réussi à réunir les deux tiers des voix nécessaires pour condamner Donald Trump.

Le mercredi 20 janvier, Joe Biden a officiellement été nommé président des États-Unis, et le mandat de quatre ans de Donald Trump à la tête du plus haut bureau de la nation américaine a pris fin. Trump, un promoteur immobilier et une vedette de téléréalité ne possédant aucune expérience politique ou militaire, a connu une présidence mouvementée, pour ne pas dire tumultueuse. Passons en revue les années de Trump à la Maison-Blanche ainsi que les évènements et les mésaventures qui les ont définies à travers ces remarquables photos.

Le Sénat a acquitté M. Trump de l’accusation d’avoir incité à une insurrection, même si 57 des 100 élus l’ont jugé coupable.

 Sept membres du parti républicain de Donald Trump ont voté contre lui.

L’insurrection au Capitole américain et le rôle de Donald Trump dans celle-ci est, selon Joe Biden,  un «triste chapitre» de l’histoire américaine et un rappel que la démocratie est fragile et doit toujours être défendue. Il a ajouté que la nation «doit être toujours vigilante».

La Presse Canadienne