Bénin : Talon reçoit Djogbénou au palais de la marina

Le président de la Cour constitutionnelle était au palais de la marina ce lundi 11 juillet 2022. Joseph Djogbénou a été reçu en audience par le président patrice talon.

Le président de la Cour constitutionnelle était au palais de la marina ce lundi 11 juillet 2022. Joseph Djogbénou a été reçu en audience par le président patrice talon.

Toutefois, rien n’a filtré sur le contenu des échanges. Le président de la cour constitutionnelle n’a d’ailleurs fait aucune déclaration à sa sortie d’audience.

Manassé AGBOSSAGA

Vulgarisation de la loi fondamentale : Clément Dassi publie ‘’La Constitution interprétée par le juge constitutionnel’’ ce 26 mars

Préfacé par le professeur Joseph Djogbénou, l’ouvrage entend amener tous les citoyens Béninois à cerner comme il le faut tous les articles de la loi fondamentale tels qu’ils sont perçus par le juge constitutionnel.

Un ouvrage juridique pour vulgariser davantage la loi fondamentale du Bénin en occurrence la Constitution du 11 décembre 1990. Intitulé : ‘’La Constitution interprétée par le juge constitutionnel’’. Une œuvre de Clément Dassi Akouegnon  qui sera publiée le 26 mars 2022.

Préfacé par le professeur Joseph Djogbénou, l’ouvrage entend amener tous les citoyens Béninois à cerner comme il le faut tous les articles de la loi fondamentale tels qu’ils sont perçus par le juge constitutionnel.

Si comme le prescrit le constituant, « tout citoyen Béninois, civil ou militaire, a le devoir sacré de respecter en toutes circonstances, la constitution et l’ordre constitutionnel établi ainsi que les lois et règlements de la République », ce devoir impose de lire la loi fondamentale de notre Etat avec les yeux du juge constitutionnel, interprète authentique de la constitution, peut-on lire comme résumé de l’auteur, pour donner un avant-goût du contenu de l’œuvre.

Une fois après sa sortie officielle, l’ouvrage ‘’La Constitution interprétée par le juge constitutionnel’’ sera disponible dans toutes les librairies de la place.

Pour rappel, adoptée le 11 février 1990, la Constitution de la République du Bénin a déjà fait l’objet d’une révision au parlement, le 1er Novembre 2019.

 Christophe KPOSSINOU

Parrainage: L’ancien ministre Padonou Djidjoho démontre comment la Cour constitutionnelle se contredit…le tout dans une parfaite « collusion »

L’ancien ministre Padonou Djidjoho prend la Cour constitutionnelle au mot sur la question du parrainage. Présent ce vendredi 19 février 2021 à une activité politique du Groupe national de contact, il a fait remarquer,  que la même Cour constitutionnelle qui récemment s’était déclarée incompétente pour statuer sur le parrainage suite à des recours,  arrive à présent  à convoquer le député Affo Tidjani dit « Souwi » sur la même question du parrainage, au point de déclarer  irrecevable son recours.

Parrainage: L’ancien ministre Padonou Djidjoho démontre comment la Cour constitutionnelle se contredit…le tout dans une parfaite « collusion »

Pour l’ancien ministre de l’Education nationale, cela s’appelle tout simplement de la « contradiction »

« Cette Cour,  il y a, un mois, a déclaré qu’elle est incompétente pour juger du parrainage … Il y a un mois,  nous sommes incompétents pour parler du parrainage,…mais  hier (Ndlr ; ce jeudi 18 février) nous sommes compétents pour dire que Monsieur ‘‘Souwi’’ a tort ».

L’ancien ministre se désole et y voit un acte d’une Cour constitutionnelle aux ordres du chef de l’Etat.

« Nos responsables de constitution sont devenus des automates. Ils ne font que répéter ce que le chef a dit », déplore Padonou Djidjoho.

Toutefois l’ancien ministre de l’Education nationale dit ne pas s’étonner de cette situation, car pour lui, le président de la cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou était « l’avocat personnel » du chef de l’Etat, Patrice Talon.

 Et de lancer « Il y a collusion entre ces deux personnages ».

Loin de cette « collusion », Padonou Djidjoho a salué l’audace du député Affo Tidjani qui a eu le courage de crier haut et fort qu’il ne veut pas donner son parrainage au chef de l’Etat.

Manassé AGBOSSAGA

Parrainage: Holo « s’étonne » de la décision et révèle ce qui fait défaut à la ‘‘Cour Djogbénou’’

En réalité, c’est évoquant le verdict sur le recours formulé contre le parrainage et la prorogation du mandat, que l’ancien président de la Cour constitutionnelle a révélé ce qui fait défaut à l’actuelle Cour constitutionnelle.

« Je suis un peu étonné par la décision de la Cour constitutionnelle, mais ça peut se comprendre quand on ne connaît pas l’histoire de la Cour constitutionnelle », a d’abord lancé Théodore Holo au micro de la radio Deutsche Welle.

Théodore Holo

«  La Cour constitutionnelle a été instaurée comme organe régulateur du fonctionnement et de l’activité des pouvoirs publics parce que jusqu’en 1972, les conflits entre les organes politiques étaient tranchés par l’armée, de la même manière il y avait de 1972 jusqu’à la conférence nationale, les violations massives des droits humains. Voilà pourquoi dans la constitution,  on a prévu une Cour constitutionnelle qui est un organe régulateur,  mais qui a la chance de 1993 à 2018 d’avoir en son sein,  soit des constitutionnalistes,  soit des membres qui ont assisté à la conférence nationale ou qui ont participé à la rédaction de la constitution et qui sont bien imprégnés de l’esprit de la constitution », rappelle ensuite l’ancien président de la Cour constitutionnelle.

Théodore Holo fait malheureusement remarquer que ce n’est actuellement pas le cas. «  Aujourd’hui,  il n’y a ni constitutionnaliste, ni ancien délégué à la conférence nationale au sein de cette Cour constitutionnelle », révèle t-il.

Puis de faire ce rappel : « La Cour constitutionnelle doit faire preuve de neutralité et d’impartialité allant jusqu’au devoir d’ingratitude pour garantir la paix sociale, la stabilité des institutions.  C’est sa mission ».

Le président de la Cour Joseph Djogbénou appréciera cette observation de son ancien Professeur.

Manassé AGBOSSAGA

Polémique autour de l’article 242 du code électoral: Joël Aïvo accuse Joseph Djogbénou

Le désormais ex doyen de la Faculté de droit et sciences politique est intervenu, ce jeudi 14 février 2019, sur la polémique relative à l’interprétation de l’article 242 du code électoral. Et à l’occasion, Joël Aïvo n’a pas été tendre avec les sages de la Cour constitutionnelle….

Le désormais ex doyen de la Faculté de droit et sciences politique est intervenu, ce jeudi 14 février 2019, sur la polémique relative à l’interprétation de l’article 242 du code électoral. Et à l’occasion, Joël Aïvo n’a pas été tendre avec les sages de la Cour constitutionnelle.

Le président de l’Association béninoise de droit constitutionnel a laissé entendre que cette disposition controversée aurait dû être invalidée par le juge constitutionnel.

« L’article 242 du code électoral n’aurait jamais dû être validé par  le juge constitutionnel », déplore le Constitutionnaliste.

Rappelant que tout ce qui est dans la loi n’est pas juste ou acceptable, il met en avant deux raisons pour appuyer sa thèse.

Premièrement, il souligne que cet « article défie toutes les lois de la démocratie ». A ce niveau, le Constitutionnaliste fustige les dispositions relatives au seuil de 10% et à l’éligibilité des listes. Joël Aïvo indique qu’aucune loi ne proclame éligible celui qui a perdu une élection.

Ensuite, il fait savoir que « l’article 242 remet en cause le principe cardinal de la représentativité ».

Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle appréciera cette critique amicale de son cher et tendre collègue.  

Manassé AGBOSSAGA

Dégel de la tension sociale: Reprise des négociations Gouvernement/ Centrales syndicales ce jour

Le mardi 30 janvier 2017, les Secrétaires généraux des sept Centrales et confédérations syndicales dont Kassa Mampo de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Chadaré de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) ont répondu à l’invitation du gouvernement pour l’ouverture de la 1ère session extraordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective Gouvernement/Centrales et Confédération syndicales. Et à l’occasion, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané accompagnés des ministres de la Fonction publique, Adidjatou Mathys, de la Justice, Joseph Djogbénou, des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, et autres a salué la participation des Centrales et Confédérations syndicales à ce rendez-vous et indiqué qu’elle démontre leur « grande disposition à faire de la concertation un instrument privilégié de dialogue social, gage de paix et de stabilité…

n’est proche du dégel de la guéguerre entre les travailleurs et le gouvernement. Pour cause, après leur suspension aux travaux de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective, les Centrales et Confédérations syndicales ont renoué avec le dialogue.

M.A/ Le Quotidien

Le mardi 30 janvier 2017, les Secrétaires généraux des sept Centrales et confédérations syndicales dont Kassa Mampo de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Chadaré de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) ont répondu à l’invitation du gouvernement pour l’ouverture de la 1ère session extraordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective Gouvernement/Centrales et Confédération syndicales. Et à l’occasion, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané accompagnés des ministres de la Fonction publique, Adidjatou Mathys, de la Justice, Joseph Djogbénou, des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, et autres a salué la participation des Centrales et Confédérations syndicales à ce rendez-vous et indiqué qu’elle démontre leur « grande disposition à faire de la concertation un instrument privilégié de dialogue social, gage de paix et de stabilité.

Le ministre d’Etat a aussi rassuré « de ce que l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs reste au cœur des préoccupations constantes et permanentes du Gouvernement et de son Chef, le président Patrice Talon ».

Après quoi le ‘‘maître de séance’’ a annoncé que « l’application des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire ; les échanges sur le relevé des conclusions des négociations entre le comité gouvernemental et le collectif des syndicats du secteur de la santé, la coordination entre le FNRB et la CNSS et divers » constitueront l’ordre du jour.

Toutefois, cette proposition n’a pas reçu l’aval des secrétaires généraux. Kassa Mampo et Moudachirou Bachabi ont fustigé cette proposition,  qui selon eux ne prend pas en compte tous les secteurs actuellement en crise.

Et après de longs pourparlers hors micro et caméra, les différentes parties ont décidé de mettre une pause au débat et de poursuivre les échanges ce vendredi 2 février 2018. Des échanges qui porteront sur les revendications des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire,  a confié le ministre de la Justice, Joseph Djogbénou, à l’occasion du point de presse du Conseil des ministres de ce mercredi 1er février 2018 . « Le gouvernement fournit des efforts continus », a-t-il renchéri à l’occasion.

Les béninois n’en demandent pas mieux !

Politique par la rage et la ruse: Alladatin « pense » que Djogbénou ne devait « pas le dire »

C’est sans doute une désapprobation des propos de son président d’honneur et ministre de la justice. Présent ‘‘aux cinquièmes entretiens politiques’’ le jeudi 28 septembre dernier, l’honorable Orden Alladatin a semblé ne pas approuver le groupe de mots « politique par la rage et la ruse », made in Joseph Djogbénou…

C’est sans doute une désapprobation des propos de son président d’honneur et ministre de la justice. Présent ‘‘aux cinquièmes entretiens politiques’’ le jeudi 28 septembre dernier, l’honorable Orden Alladatin a semblé ne pas approuver le groupe de mots « politique par la rage et la ruse », made in Joseph Djogbénou. S’il a essayé de justifier le contexte dans lequel le président d’honneur du parti Alternative Citoyenne a tenu ce bout de mots, Orden Alladatin a toutefois reconnu que cette expression était inopportune.

« On a dit rage et ruse.  Quand vous avez estimé que nous sommes dans une transition démocratique, parce que le pays allait mal et que des personnes vous disent oui je suis avec vous, je  suis avec toi et derrière font autre chose, vous appelé ça comment ?  Vous appelé ça la rage.  Vous appelé ça la ruse.   Et si vous ne vous contenez pas, vous allez  dire publiquement, nous allons opposer à la rage et la ruse, nous allons y opposer la rage et la ruse.  Vous le dites facilement », explique l’honorable Alladatin.

Puis de déplorer  «  mais il ne faut pas le dire. Il ne faut pas le dire. Je pense qu’il ne faut pas le dire. Je pense qu’il ne faut pas le dire ».

Manassé AGBOSSAGA

Pascal Todjinou à l’endroit de son ancien élève, Orden Alladatin « J’ai été son professeur, mais ce n’est pas ce que je lui avais appris »

Malgré la retraite syndicale, Pascal Todjinou n’a pas perdu son humour, surtout utilisé pour exprimer ses pensées. Présent aux ‘‘Cinquièmes entretiens politiques’’ organisés par l’Association béninoise de droit constitutionnel le jeudi 28 octobre dernier, l’ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) l’a prouvé…

 

Malgré la retraite syndicale, Pascal  Todjinou n’a pas perdu son humour, surtout utilisé pour exprimer ses pensées. Présent aux ‘‘Cinquièmes entretiens politiques’’ organisés par l’Association béninoise de droit constitutionnel le jeudi 28 octobre dernier, l’ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) l’a prouvé. Et à l’occasion, la spécialité de Pascal Todjinou s’est appliquée sur son ancien élève et aujourd’hui député à l’Assemblée nationale, l’honorable Orden Alladatin.

« Dans son intervention l’honorable Orden Alladatin a dit mon professeur. J’ai effectivement  été son professeur,  mais ce n’est pas ce que je lui vais appris ça. Il faut penser toujours au peuple. Il faut penser toujours au bien-être du peuple. C’est l’essentiel », ironise Pascal Todjinou après que son élève a, dans son intervention,  justifié la pertinence des actions du président Talon.

Puis,  quand l’honorable Orden Alladatin fait recours au passé pour rappeler qu’il a été de toutes les luttes, Pascal Todjinou sort à nouveau son humour pour démonter l’argument de son ancien élève.

« Oui Honorable,  vous avez parlé de sang de mouton. Vous étiez là, mais quand ça a carburé,  on ne vous a plus retrouvé. J’ai couru, dans cette course je ne vous ai plus retrouvé » ironise à nouveau l’ancien professeur à l’endroit de son élève.

Entendre ces propos de la bouche de son ancien professeur, voilà qui peut être très éprouvant.

 Manassé AGBOSSAGA