Message de Daniel Edah à l’occasion de la Journée mondiale de la Liberté de la Presse

La liberté de presse est le moteur de toute gouvernance véritablement démocratique tandis que le bien-être des acteurs de la presse est la condition essentielle pour l’expression sans peur de cette liberté.

MESSAGE DE DANIEL EDAH À L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE LA LIBERTÉ DE PRESSE – 3 MAI 2024

La liberté de presse est le moteur de toute gouvernance véritablement démocratique tandis que le bien-être des acteurs de la presse est la condition essentielle pour l’expression sans peur de cette liberté.

La précarité et l’inconsistance de l’emploi dans le secteur médiatique béninois entretiennent les difficultés existentielles des journalistes et les contraignent à avoir un ton de liberté modulé par les circonstances et les opportunités de survie.

Au-delà de la nécessité d’adopter une nouvelle législation favorable au libre exercice du métier de journaliste, la clé pour la consolidation de notre démocratie, la réussite de la lutte contre la corruption et la transparence dans la gouvernance est dans le bien-être de journalistes professionnels dotés de moyens conséquents et pouvant dignement subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.

Pour l’amélioration durable des conditions de vie et de travail des acteurs de la presse en vue du renforcement la liberté de presse au Bénin, dans la vision du Bénin économiquement prospère et socialement stable dans une Afrique bien intégrée et en plein essor, nous proposons au patronat et au gouvernement de se donner la main pour l’émergence de grandes entreprises de presse viables dans notre paysage médiatique déjà diversifié et rempli de compétences qui ne demandent qu’à être soutenues.

À tous les acteurs de la presse béninoise, je souhaite une belle célébration avec l’assurance que les beaux jours de la presse béninoise arrivent.

Vive la liberté de presse au Bénin !

Vive la démocratie béninoise !

Ensemble, NOUS LE FERONS !

Daniel Edah

Niger : Des responsables de médias et d’organisations de défense adressent 04 demandes au CNSP

Nous, journalistes, responsables de médias et d’organisations de défense de la liberté de la presse, établis et travaillant en Afrique, avons recensé de nombreuses atteintes à la liberté de la presse depuis la prise du pouvoir le 26 juillet 2023, par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) du Niger.

Nous, journalistes, responsables de médias et d’organisations de défense de la liberté de la presse, établis et travaillant en Afrique, avons recensé de nombreuses atteintes à la liberté de la presse depuis la prise du pouvoir le 26 juillet 2023, par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) du Niger.

 

  1. Deux jours après le coup d’Etat, des individus non identifiés ont attaqué les équipes de la radio-télévision nigérienne Anfani et endommagé une caméra de la télévision privée Bonferey. Elles couvraient un point de presse des femmes de la formation politique du président renversé Mohamed Bazoum.

 

  1. Le journaliste Soufiane Maman Hassan, directeur de publication du journal Le Témoin de l’Histoire, a indiqué avoir été arrêté dans la rue par des hommes masqués. Ils l’auraient menacé de faire une descente chez lui « très bientôt », de l’enlever et de faire attention aux informations qu’il publiait et aux publications sur ses réseaux sociaux.

 

  1. Le 29 juillet, un membre du Comité de soutien au CNSP a publiquement appelé à la suspension jusqu’à nouvel ordre des médias occidentaux. Le 3 août, les chaînes de télévision France 24 et de la radio RFI ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre.

 

  1. Alors qu’ils couvraient des manifestations, des correspondants de médias internationaux ont reçu plusieurs menaces verbales de la part de personnes hostiles à leur présence. Des attaques physiques ont suivi le 19 août contre trois d’entre eux, dont deux ont été blessés. Ils couvraient une cérémonie de recrutement des Volontaires de la patrie (VDP).

 

  1. Le 4 août, la journaliste et blogueuse Samira Sabou a subi un appel d’intimidation de la part d’un militaire proche de la junte, après qu’elle a partagé, à titre informatif, une publication du président renversé Mohamed Bazoum sur ses réseaux sociaux. Elle dénonce un « déni du droit d’exercer en toute éthique ». Dans la continuité des multiples appels au respect de la liberté de la presse lancés par la Maison de la presse du Niger au CNSP, nous exprimons notre solidarité avec les journalistes nigériens et les correspondants étrangers et rappelons la nécessité, en cette période de crise, d’une couverture plurielle et fiable de l’actualité, basée sur le respect de l’éthique et de la déontologie du métier. Nous demandons à la junte de respecter le droit à l’information, au pluralisme et à l’indépendance des médias.

 

En particulier, nous appelons le CNSP à :

 

  1. Contribuer à la sécurité des journalistes locaux et internationaux :

 

  • Mettre fin aux attaques verbales et menaces contre les journalistes, y compris par des membres du CNSP. Condamner publiquement de telles attaques quand elles ont lieu.

 

  • Ne pas entraver par quelque moyen que ce soit les enquêtes pénales, dont les menaces et agressions contre les journalistes doivent systématiquement faire l’objet aux fins d’identification et de poursuite de leurs auteurs quels qu’ils soient.

 

  1. Respecter les dispositions légales protectrices des médias :

 

  • L’ordonnance de 2010 relative au régime de la liberté de la presse met fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse.

 

  • Depuis 2022, la loi sur la répression de la cybercriminalité n’inclut plus de peine d’emprisonnement pour les journalistes en cas de délits commis par un moyen de communication électronique, comme l’injure ou la diffamation. Cependant, des dispositions de cette loi portant sur des crimes de trahison, terrorisme et d’atteinte à la sûreté de l’État font peser sur les journalistes un risque de répression indue. Nous appelons le CNSP à s’engager publiquement à ne pas invoquer contre des journalistes en raison de leur activité journalistique les dispositions sur la trahison, le terrorisme et la sûreté de l’État.

 

  1. Respecter le droit à l’information des populations

 

  • Préserver et respecter le droit à l’information des populations.

 

  • Lever la suspension des médias, comme RFI et France 24.

 

  • Maintenir les plateformes Internet et les médias sociaux ouverts, sécurisés, inclusifs et accessibles.

 

  1. Respecter le pluralisme, la diversité et l’indépendance des médias

 

  • Le CNSP doit considérer l’information comme un bien public et respecter le pluralisme et l’indépendance des médias indépendants.

 

  • Ne pas faire obstacle à l’accès des médias à un financement adéquat et stable. Notre appel s’adresse aussi aux autres États du Sahel dirigés par des militaires. Nous leur rappelons leur devoir de respecter les droits des journalistes, notamment celui d’accéder à l’information, dans l’intérêt des populations du Sahel.

SIGNATAIRES

Organisations

  1. Africtivistes
  2. Article 19 Afrique de l’Ouest
  3. Association des professionnelles africaines de la communication (APAC/Niger)
  4. Association des médias en ligne du Tchad
  5. Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (Cenozo)
  6. Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ)
  7. Fédération des journalistes africains (FAJ)
  8. Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA)
  9. International Press Institute (IPI)
  10. Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO)
  11. Journalistes en Danger (JED)
  12. Maison de la presse du Niger
  13. National Union of Somali Journalists (Nusoj)
  14. South Africa National Editors Forum (Sanef)
  15. Union des journalistes d’Afrique de l’Ouest (Ujao)
  16. Union des journalistes de la presse libre africaine (Ujpla)
  17. Reporters sans frontières (RSF)

Journalistes

Niger :

  1. Ibrahim Abdou – directeur du site en ligne infoniamey.com
  2. Moussa Aksar – Directeur de publication du journal L’Évènement
  3. Soufiane Maman Hassan – Directeur de la publication du Le Témoin de l’Histoire
  4. Oumarou Kane – Rédacteur en chef du journal satirique Le Hérisson
  5. Moussa Moudi – Rédacteur en chef du groupe Anfani et secrétaire général du Synatic
  6. Moussa Naganou – Directeur de publication du Quotidien privé Mourya, La voix du Niger et président de l’Association nigérienne de défense du droit à l’information et du développement (Anddid-Niger)
  7. Samira Sabou – Directrice de publication de Mides Niger
  8. Amina Niandou – Présidente Apac Niger
  9. Mahamadou Tahirou – Président du Forum des Journalistes pour la Promotion de la Bonne Gouvernance
  10. Ibrahim Tikire – Président du réseau des journalistes pour les droits de l’Homme Afrique du Sud :
  11. Branko Brkic – Rédacteur en chef Daily Maverick
  12. Adriaan Basson – Rédacteur en chef News 24

Burkina Faso :

  1. Aimé Nabaloum – Rédacteur en chef du journal Le Reporter
  2. Serge Atiana Oulon- Directeur de publication du bimensuel L’Événement
  3. Ousséni Ilboudo – Directeur des rédactions de l’Observateur Paalga

Bénin :

  1. Fiacre Viginhou – Directeur FV Partners Group
  2. Raoul Hounsounou – Directeur de publication Kori Actu
  3. Cherifou Riwanou – Directeur de publication Matin Libre

Burundi :

  1. Abbas Mbazumutima – Directeur des rédactions, Groupe de Presse Iwacu

Cameroun :

  1. Emmanuel Ekouli – Directeur de publication La voix du Centre
  2. Haman Manan – Directeur de publication du quotidien Le Jour

Cap-Vert :

  1. Nélio Santos – Directeur de la Radio Publique du Cap-Vert

Djibouti :

  1. Mahamoud Djama – Journaliste d’investigation et directeur de production La Voix de Djibouti

Gabon :

  1. Désiré Ename – Directeur de publication Échos du Nord

Gambie :

  1. Pap Saine – Directeur de publication du journal The Point

Ghana :

  1. Linda Asante-Agyei – Agence de presse du Ghana et vice-présidente de l’Association des journalistes du Ghana
  2. Araba Koomson – Éditeur de Joy News

Guinée :

  1. Nouhou Baldé – Fondateur et administrateur général du site guineematin.com
  2. Mohamed BANGOURA – Directeur de publication du site d’information www.mosaiqueguinee.com

Libéria :

  1. Sam O. Dean – Éditeur du journal The Independent
  2. Jimmey Fahngon – Rédacteur en chef du journal The News

Mali :

  1. Boubacar Diarra – Directeur de publication du journal La Référence du Mali (Hebdomadaire d’informations générales)
  2. Freddy Matar Sylla – Directeur de publication de l’hebdomadaire satirique Mindiss
  3. Abdoul Majid Thiam – Directeur de publication du journal Le Focus (Hebdomadaire d’informations générales et d’enquêtes)

Madagascar :

  1. Rakotonirina Gérard – Directeur de publication du quotidien Basy Vava
  2. Fernand Cello – Directeur de publication, radio Jupiter

Malawi :

  1. Lloyd Mbwana – Directeur de la rédaction Maravi Post
  2. Winston Mwale – Rédacteur en chef d’Africa Brief

Maurice

  1. Richard Le Bon – Rédacteur en chef Business Magazine

Nigeria :

  1. Samuel Ogundipe – Directeur de la rédaction Peoples Gazette
  2. Agba Jalingo – Directeur Cross River Watch

République du Congo :

  1. Marna Mankene – Rédactrice en chef de Vox Tv
  2. Fortunat Ngolali – Manager général de Tsieleka Tv

République Démocratique du Congo :

  1. Tshivis Tshivuadi, Président Journalistes en Danger (JED)
  2. Gilbert Kyungu – Réseau des Médias Associatifs et Communautaires du Katanga (Remack), Coordonnateur
  3. Blaise Zahinda Ntole – Journaliste rédacteur Lengonyalengi.net
  4. Philippe Makomera – Directeur des programmes, Radio Moto Butembo-Beni, .

Sénégal :

  1. Momar Dieng – Directeur du média en ligne impact.sn
  2. Ibrahima Lissa Faye – Directeur de publication du média Pressafrik
  3. Faydy Dramé – Journaliste, Chargé de projets au média régional Ouestaf news
  4. Abdoulaye Thiam – Président UPF Sénégal

Seychelles :

  1. Vel Moonien – Rédacteur en chef Today in Seychelles
  2. Patsy Canaya – Éditeur Seychelles Nation
  3. Rassin Vannier – CEO Seychelles News Agency

Sierra Leone :

  1. Stephen Douglas – Éditeur du journal NewsWatch
  2. Lawrence Williams – Éditeur et directeur de la rédaction du journal Fritong Post

Sud-Soudan :

  1. Peter Louis – Directeur Kanga Africa Media for Production and Investment.
  2. Oyet Patrick – Président Union des Journalistes du Sud Soudan

Tchad :

  1. Sony Mekondo – Rédacteur en chef de FM Liberté
  2. Olivier Monodji – Directeur de publication de l’hebdomadaire Le Pays
  3. Djimet Wiche – Directeur de publication de Alwihda Info

Togo :

  1. Médard Ametepe – Directeur de publication du journal Liberté

80. Isidore Kouwonou – Rédacteur en chef du journal d’investigation L’Alternative

12 mois de prison requis contre le journaliste Maxime Lissanon

Le ministère public a requis 12 mois de prison dont 4 ferme contre le journaliste  Maxime Lissanon, au tribunal de Cotonou, mercredi 24 mai 2023. Il est poursuivi pour incitation à la rébellion.

Le ministère public a requis 12 mois de prison dont 4 ferme contre le journaliste  Maxime Lissanon, au tribunal de Cotonou, mercredi 24 mai 2023. Le mis en cause est poursuivi pour incitation à la rébellion.

Maxime Lissanon a été arrêté le 13 janvier 2023 au lendemain des législatives du 08 janvier. Il lui est reproché d’avoir publié un message sur sa page Facebook suivant : « Les représentants du parti Les Démocrates refusés d’accès dans les bureaux de vote à Abomey. On leur reproche la non authentification de leur mandat, alibis pour leur faire perdre du temps. A suivre. »

Le délibéré est prévu pour 31 mai 23, précise Bip Radio.

M.A

CRIET : Le journaliste fixé sur son sort ce jour

Jour J pour le journaliste Virgile Ahouansè. Le directeur de l’information de la radio en ligne et du site d’informations Crystal News va être fixé sur son sort ce jeudi 25 mai 2023. Accusé de “diffusion de fausses nouvelles pouvant affecter la tranquillité publique, le verdict est attendu à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). .

Jour J pour le journaliste Virgile Ahouansè. Le directeur de l’information de la radio en ligne et du site d’informations Crystal News va être fixé sur son sort ce jeudi 25 mai 2023. Accusé de “diffusion de fausses nouvelles pouvant affecter la tranquillité publique, le verdict est attendu à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). .

Le ministère public avait requis 12 mois d’emprisonnement assortis de sursis et 500.000 f d’amende contre le journaliste.

Le chef du quartier de Dowa et le gardien de l’école vont être également fixés. Le ministère public a requis  12 mois dont 3 fermes de prison pour le gardien de l’école sous mandat de dépôt depuis décembre 2022.

M.A

Journalisme est trop doux dans le septentrion : Une auditrice offre un casier de bière à la radio FM Nonsina

Au Bénin, nos confrères du septentrion sont les plus chéris du métier. Pour cause, une rédaction vient encore de bénéficier de la générosité  de ses auditeurs.

Au Bénin, nos confrères du septentrion sont les plus chéris du métier. Pour cause, une rédaction vient encore de bénéficier de la générosité  de ses auditeurs.

L’auditrice fidèle Sourou Maba, propriétaire de boutique à Bembereke a offert un casier de bière au personnel de la radio FM NONSINA dans le cadre de la fête de Ramadan 2023.

Avant ce don, nos confrères avaient déjà reçu  des boissons sucreries pour faciliter la rupture du jeûne d’un autre auditeur. Si ce n’est pas la réception de boissons et autres, c’est l’Association des Élèves et Étudiants de l’arrondissement de Bembèrèkè (ASEERAB) qui se déplace pour nettoyer le site de la radio Nonsina.

Après plus de 4 ans de kpakpatoya, même  »klouikloui », Kpakpato Medias n’a pas reçu d’un lecteur à Abomey-Calavi. Voilà pourquoi on crie  ‘‘journalisme est trop doux dans le septentrion’’.

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon critique sévèrement RFI et donne des cours de journalisme au média français

L’axe Paris Cotonou a, beau être, au top depuis sa réélection en 2021 avec des aller–retour à l’Elysée, Patrice Talon n’a pas hésité à dire ses quatre vérités au média français RFI. Interrogé par le correspondant de la chaîne au Bénin ce 13 mars en marge de la conférence de presse co-animée dans le cadre de la visite de travail du président du Niger, il a dénoncé le traitement fait par RFI sur le terrorisme dans son pays.

L’axe Paris Cotonou a, beau être, au top depuis sa réélection en 2021 avec des aller–retour à l’Elysée, Patrice Talon n’a pas hésité à dire ses quatre vérités au média français RFI. Interrogé par le correspondant de la chaîne au Bénin ce 13 mars en marge de la conférence de presse co-animée dans le cadre de la visite de travail du président du Niger, il a dénoncé le traitement fait par RFI sur le terrorisme dans son pays.

« Bonjour monsieur le président. Jean-Luc Aplogan de RFI. Ma première question s’adresse à vous deux. Où en est la situation de la menace terroriste aujourd’hui dans vos deux pays ? Et est-ce-que, ce que vous avez mis en place comme plan de riposte a porté les résultats escomptés ? L’accord militaire qui lie les deux pays, est- ce-que cet accord va évoluer ?  Ensuite, j’ai une question de politique intérieure pour le président Talon. Après les législatives, est-ce-que vous allez remanier votre gouvernement ? », a lancé notre confrère après la déclaration à la presse  à l’issue de la visite du président du Niger lue par le ministre des Affaires étrangères et les propos introductifs du président béninois.

Et si la deuxième question du journaliste a déclenché le rire, voire la bonne humeur de Patrice Talon, celle relative au terrorisme a semblé provoquer l’ire du président du Bénin. Car le chef d’Etat est apparu un peu agacé, au point de s’en prendre ouvertement à RFI.

S’il  s’est dit satisfait de la coopération entre le Bénin et le Niger, notamment au plan du renseignement militaire, avançant que le parc W subit moins d’attaques, Patrice Talon a beaucoup plus dénoncé le traitement de RFI sur la question. Il accuse le média français de se « réjouir des déconvenues réelles ou imaginaires ».

« (…) depuis quelques temps, notre action porte des fruits…les attaques et les menaces sont plutôt rares.  Je ne dirai pas que nous avons la paix définitive,  je ne sais même pas s’il en existe quelque part dans le monde,  mais ces manifestations dans cette région sont plutôt maîtrisées.  Et je peux dire que nous sommes relativement satisfaits de ce qui se fait  au grand dam de RFI qui ne manque aucune occasion de se réjouir de nos déconvenues réelles ou imaginaires.  Nous avons tous entendu ce matin sur vos antennes que le Parc W fait l’objet d’attaques régulières. Je ne sais pas si le mot régulier veut dire la même chose que sporadique  ou plutôt rare… nous constatons, nous savons  que c’est plutôt rare maintenant.  Mais, pour vous c’est régulier.  Je ne sais pas quel sens vous donnez à cela.  Mais, c’est dommage que ce qui vous intéressent et dont vous faîtes l’apologie, ce n’est que les choses très mauvaises ou qui parfois n’existent que dans votre imagination. Je suis désolé de le dire ainsi », a, sans faux fuyant, déclaré Patrice Talon.

L’ex magnat du Coton devenu président du Bénin en 2016 en profite pour donner quelques leçons de journalisme au très célèbre média français. Patrice Talon rappelle que le journaliste se doit de relayer les informations avérées.

« La presse a l’obligation d’apprécier les choses telles qu’elles sont et d’utiliser les mots appropriés », recommande Patrice Talon.

Et de conclure « Nous sommes dans une situation difficile, il faut reconnaître les efforts, les points de satisfaction et de succès. Et c’est cela qui encourage les uns et les autres à faire davantage ».

Attention à RFI, sinon la hache risque d’intervenir pour couper les ondes de la 90.0 FM.

Manassé AGBOSSAGA

Cameroun : Disparu depuis plusieurs jours, le journaliste Martinez Zogo finalement retrouvé mort

Terrible nouvelle ! Au Cameroun, Martinez Zogo a été retrouvé mort ce dimanche 22 janvier 2023.

Terrible nouvelle ! Au Cameroun, Martinez Zogo a été retrouvé mort ce dimanche 22 janvier 2023.

Le directeur de la radio Amplitude FM et animateur de l’émission “Embouteillages“ était porté disparu depuis le 17 janvier. Selon plusieurs médias locaux, Martinez Zogo avait été enlevé devant la gendarmerie de Nkol-Nkondi, en banlieue de Yaoundé.

A la découverte de la dépouille du journaliste, le ministre de la Justice s’est empressé de laisser un commentaire à polémique, tout en appelant à la justice.

«  Inacceptable si c’est avéré. Nul n’a besoin de ça. Et c’est nous qu’on va accuser!!!! On ne tue pas les journalistes ni personne parce qu’elle parle! Moi-même je serais déjà passé de vie à trépas. Toute la lumière doit être faite », a écrit Jean De Dieu Momo, sur sa page Facebook.

Vivement que la lumière soit faite sur cette triste affaire.

Manassé AGBOSSAGA

Classement mondial de la liberté de la presse 2022 de RSF: Le Bénin 121è, la traversée du désert se poursuit

Le monde entier célèbre ce 03 mai 2022, la liberté de la presse, une édition placée sous le thème « Le Journalisme sous l’emprise du numérique ». A l’occasion,  Reporters Sans Frontières (RSF) a publié ce mardi, son  classement mondial de la liberté de presse.

Le monde entier célèbre ce 03 mai 2022, la liberté de la presse, une édition placée sous le thème « Le Journalisme sous l’emprise du numérique ». A l’occasion,  Reporters Sans Frontières (RSF) a publié ce mardi, son  classement mondial de la liberté de presse.

Côté Bénin, le moins que l’on puisse dire,  c’est que la traversée du désert se poursuit. Le Bénin perd 7 places dans le classement 2022 de la liberté de presse.

De la 114 ème place en 2021, le Bénin chute à la 121ème position en 2022.

Le Togo (100 è), le Libéria (75è) le Burkina-Faso (41è), ou encore la Namibie (18è) font mieux que le pays de Patrice Talon.

Le classement 2022 de la liberté de la presse est dominé par la Norvège.

 Manassé AGBOSSAGA

Carnet noir: Décès de Béchir Ben Yahmed, fondateur de ‘‘Jeune Afrique’’

Triste nouvelle en ce jour où le monde célèbre la liberté de la presse.  Béchir Ben Yahmed, fondateur de Jeune Afrique, est décédé ce lundi 3 mai à l’âge de 93 ans. Il était hospitalisé à Paris depuis la fin du mois de mars après avoir été  contaminé par le coronavirus selon  le magazine Jeune ‘‘Afrique’’.

Fils de commerçant, et diplômé de HEC, Béchir Ben Yahmed  avait partie du gouvernement de Habib Bourguiba en tant que secrétaire d’Etat à l’Information en 1956-57.

« Après avoir mené de front ses carrières ministérielle et journalistique, il avait finalement opté pour la seconde et, pour se donner les moyens de son indépendance, avait décidé en 1962 de quitter Tunis pour Rome », puis deux ans plus tard, « pour Paris où le groupe est toujours installé », rappelle Jeune Afrique.

A la fin de la décennie 2000, il avait transmis les rênes de Jeune Afrique à ses fils et au directeur de la rédaction François Soudan.

Manassé AGBOSSAGA

Concours “Plumes Révélées” au Bénin : la clôture des dépôts de dossier de candidature annoncée pour ce vendredi

AVIS D’APPEL À #CANDIDATURE AU #CONCOURS « PLUMES_RÉVÉLÉES », 1ÈRE ÉDITION

Dans le but de promouvoir et d’encourager le journalisme d’investigation au Bénin, le premier journal numérique des étudiants de l’Afrique de l’Ouest « #Le_Révélateur » lance un appel à candidature pour la 1ère édition du Projet Concours dénommé « #Plumes_Révélées ». Ledit concours sera organisé en deux (02) grandes phases (préliminaire et finale) et portera sur la rédaction d’un article d’investigation se rapportant à un thème central. À cet effet, tout candidat désireux de faire valoir son talent d’écriture est invité à déposer son dossier de candidature au siège du journal.

#THÈME_CENTRAL D’ÉCRITURE

Pour ce concours, chaque candidat(e) aura à mener des recherches pour rédiger, en langue française, un article d’investigation se rapportant au thème central : « Autonomisation et participation des femmes aux instances de prise de décisions : Défis et enjeux à l’ère de la nouvelle constitution ». En clair, le/la candidat(e) à ce concours aura à initier, au besoin, un sous-thème pour écrire son article d’investigation.

#CONDITIONS DE PARTICIPATION1.

Être de nationalité béninoise.2. Avoir le Baccalauréat et être étudiant(e) dans une école de presse au Bénin.3. Être âgé de 18 ans au moins 30 ans au plus à la date du dépôt de dossier.

#PIÈCES À FOURNIR

Le dossier de candidature doit comporter les pièces ci-après :1. Une copie de l’acte de naissance.2. Une copie de la carte d’étudiant ou de l’attestation du Bac ou du relevé de notes au Bac.3. Une preuve justificative d’appartenance à une école de presse béninoise pour les candidats venant des écoles de presse.4. Une fiche de demande de participation à retirer auprès du journal Le Révélateur.

#NB :Les pièces constitutives du dossier doivent être rangées dans une enveloppe format moyen sous pli fermé portant le Nom et Prénom du candidat avec, au dos de l’enveloppe, la mention « Candidature au Projet Concours Plumes Révélées ».

#PRIX À GAGNER

À l’issue de ce Projet Concours Plumes Révélées, les meilleures productions seront publiées dans les colonnes du journal Le Révélateur. Aussi, les meilleurs candidats auront-ils à gagner, en finale, des prix composés de plusieurs lots tels que :- un trophée 🏆 ;- des ordinateurs portatifs 💻💻 ;- des enregistreurs🎙️🎙 ;- une attestation de participation 📰 ;- une bourse de formations en audiovisuel à Vidéo Leader 🎞️📹 ;- des ouvrages en journalisme 📚 ;- des t-shirts 👕👕 ;- etc.

#DATE_ET_LIEU_DE_DÉPÔT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature sont reçus du 09 au 16 avril 2021 au siège du journal Le Révélateur sis au Campus d’Abomey-Calavi, #cabine_B11 du bâtiment de la presse universitaire, derrière l’Ecobank. Les dossiers peuvent aussi être envoyés en ligne via l’adresse mail « lerevelateur2019@gmail.com ». En “#Objet” d’envoi, il est à renseigner « Candidature au Projet Concours Plumes Révélées ».

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter :#

(+229) 67550932#(+229) 62205412#(+229) 96285883