USA: Les chiens de Joe et Jill Biden renvoyés dans le Delaware après une morsure

Major et Champ, les deux bergers allemands de Joe et Jill Biden, ont quitté la Maison-Blanche après qu’un des chiens a mordu un officier de sécurité.

Retour dans le Delaware pour les chiens présidentiels. Major et Champ, les deux bergers allemands de Joe et Jill Biden, ont quitté la Maison-Blanche la semaine dernière après que Major, le plus jeune des deux chiens, a mordu un membre de l’équipe de sécurité de la résidence présidentielle, rapporte CNN. On ignore la sévérité des blessures subies par l’officier de sécurité, mais l’incident a été jugé assez grave pour que les deux chiens soient renvoyés à Wilmington, où vivaient les Biden avant l’élection du démocrate et où ils sont envoyés lorsque Jill Biden est en déplacement hors de Washington -elle se trouve actuellement sur la côte ouest du pays, où elle doit s’entretenir avec des familles de militaires. C’est en jouant avec Major que Joe Biden avait trébuché, fin novembre, et s’était légèrement fracturé le pied.

Major et Champ, les chiens de Joe et Jill Biden, sur la pelouse de la Maison-Blanche, le 16 février 2021.

Major, un peu plus de 2 ans, a été adopté en novembre 2018 par le couple Biden, qui avait initialement accueilli le chiot en tant que famille provisoire en attendant une adoption depuis le refuge où il avait été recueilli avec sa portée. Major, âgé de 14 ans, a rejoint le couple en 2009, peu après que Joe Biden est devenu vice-président de Barack Obama. Le retour de chiens à la Maison-Blanche -Donald Trump, peu friand d’animaux de compagnie, n’en avait pas- avait été un point sur lequel la campagne Biden avait joué sur les réseaux sociaux. Et l’adaptation de Major et Champ dans cette résidence historique était un sujet d’inquiétude pour Jill Biden, comme elle l’avait expliqué en février dans le «Kelly Clarkson Show» : «J’ai été obsédée à l’idée que nos chiens soient bien installés car nous avons un vieux chien et un très jeune. Ils doivent prendre l’ascenseur, ce dont ils n’ont pas l’habitude, ils doivent aller sur la Pelouse sud avec beaucoup de gens qui les observent. C’est ce qui m’a préoccupée, que tout le monde soit installé et calme.»

«Ils n’ont pas vraiment de règles, ce sont de très bons chiens. Nous les avons dressés dès le début», avait assuré à «People» Joe Biden. «Champ est vieux, il a 14 ans et il a été extrêmement bien entraîné par le Canine Corps et il pense qu’il fait partie du Secret Service. Mais Major, qui est un chien jeune et grand, n’a qu’une règle de la part de Jill et il la suit : ne pas grimper sur les meubles.» Seule exception à la règle : lorsque leurs petites-filles restaient dormir chez eux. «Major se faufile et grimpe sur le lit avec elles», s’était amusé le président américain.

Paris Match

USA: Biden signe trois nouveaux décrets sur l’immigration

USA: BIDEN SIGNE TROIS NOUVEAUX DÉCRETS SUR L'IMMIGRATION© Reuters/POOL New USA: BIDEN SIGNE TROIS NOUVEAUX DÉCRETS SUR L’IMMIGRATION

– Le président américain Joe Biden a ordonné mardi un examen des procédures de demande d’asile à la frontière sud des Etats-Unis et du système d’immigration alors qu’il cherche à défaire certaines des mesures strictes instaurées par son prédécesseur à la Maison blanche Donald Trump.

Joe Biden a aussi mis sur pied un groupe de travail destiné à réunir les familles de migrants qui ont été séparées à la frontière avec le Mexique dans le cadre de la politique de « tolérance zéro » adoptée par Donald Trump en 2018.

« Nous allons travailler pour défaire la honte morale et nationale de la précédente administration qui a littéralement retiré des enfants des bras de leurs familles », a déclaré le président américain au moment de signer à la Maison blanche trois décrets sur l’immigration.

Ces décrets ordonnent un éventail d’examens et de rapports sur la politique d’immigration qui pourraient entraîner des changements en la matière dans les semaines et les mois à venir. Ils n’apportent toutefois pas de soulagement immédiat pour les migrants visés par les réglementations de l’administration républicaine de Donald Trump.

Des activistes ont exhorté la nouvelle administration démocrate à agir rapidement pour modifier la politique de Donald Trump sur l’immigration, mais les conseillers de Joe Biden ont dit avoir besoin de temps pour démêler l’ensemble des restrictions et mettre en place des systèmes plus accueillants.

« Cela ne va pas se produire en une nuit », a déclaré dans la journée la porte-parole de la Maison blanche, Jen Psaki.

L’approche prudente reflète l’équilibre que Joe Biden cherche à trouver dans sa volonté de supprimer des mesures strictes de Donald Trump tout en empêchant une flambée de l’immigration illégale.

par Ted Hesson et Steve Holland/REUTERS

« Je serai un président pour tous les Américains », promet Joe Biden

Après quatre ans d’une présidence Trump mouvementée, les États-Unis ont désormais un nouveau dirigeant : Joseph Robinette Biden, qui a appelé à l’unité et avait à ses côtés une vice-présidente qui a écrit l’histoire.Joe Biden prête serment en tant que 46e président des États-Unis.© Alex Wong/Getty Images Joe Biden prête serment en tant que 46e président des États-Unis.

À la tête d’un pays divisé, le démocrate est officiellement devenu le 46e président des États-Unis peu avant midi, au cours d’une cérémonie marquant un changement de ton, mais incarnant aussi une vision différente des États-Unis.

Deux semaines après l’assaut meurtrier du Capitole, Joe Biden, qui a fait campagne sur le thème de l’unité, a renouvelé son plaidoyer.

Se présentant en rassembleur, il s’est engagé à être un «président pour tous les Américains», promettant de ne pas avoir en tête «le pouvoir, mais les possibilités», de ne pas agir «par intérêt personnel, mais pour le bien public».

«Ensemble, nous écrirons une histoire américaine d’espoir et non de peur, d’unité et non de division. De lumière, et non de ténèbres. Une histoire de décence et de dignité, d’amour et de guérison, de grandeur et de bonté», a-t-il poursuivi.Plus de 190 000 drapeaux décorent le National Mall et le Capitole pour l’assermentation du président démocrate Joe Biden.© ROBERTO SCHMIDT/Getty Images Plus de 190 000 drapeaux décorent le National Mall et le Capitole pour l’assermentation du président démocrate Joe Biden.

Succédant à un président qui a défié les principes et les normes démocratiques, contestant même la validité de l’élection présidentielle, Joe Biden a insisté sur le respect de la Constitution. «La démocratie a prévalu», a-t-il affirmé dans les premiers mots de son discours.

«Je défendrai la Constitution. Je défendrai notre démocratie. Je défendrai l’Amérique», a-t-il soutenu.

La tâche qui l’attend est titanesque. Il entre en fonction à une période trouble de l’histoire américaine, alors que le pays fait face à de nombreux défis : une pandémie qui a fait plus de 400 000 morts, une économie fortement ébranlée par la crise entourant la COVID-19, une société plus polarisée que jamais et la menace posée par des groupes d’extrême droite.

À 78 ans, Joe Biden est devenu le président américain le plus âgé assermenté. Il est plus âgé que ne l’était le républicain Ronald Reagan au dernier jour de sa présidence. Celui-ci était alors plus jeune de quelques semaines.

Kamala Harris, visage d’une autre Amérique

Kamala Harris est assermentée comme vice-présidente des États-Unis par Sonia Sotomayor, juge à la Cour suprême.© Alex Wong/Getty Images Kamala Harris est assermentée comme vice-présidente des États-Unis par Sonia Sotomayor, juge à la Cour suprême.

Celle qu’il a choisie comme numéro deux, la désormais ex-sénatrice de la Californie Kamala Harris, est pour sa part devenue la première femme, la première Noire et la première personne aux origines asiatiques à assumer la vice-présidente américaine.

La cérémonie d’investiture s’est déroulée sous haute sécurité, dans la foulée de l’assaut du Capitole, il y a deux semaines. Avec 25 000 membres de la Garde nationale, la capitale fédérale revêt des airs de ville fortifiée. Fait notable : il y a davantage de militaires qui y sont mobilisés qu’en Irak et en Afghanistan réunis.Les membres de la Garde nationale et les policiers à Washington se tiennent prêts à de possibles débordements.© David Ryder/Getty Images Les membres de la Garde nationale et les policiers à Washington se tiennent prêts à de possibles débordements.

La cérémonie d’investiture de Joe Biden s’est déroulée en l’absence de son prédécesseur, qui a laissé derrière lui la capitale américaine en matinée.

C’était la première fois depuis 1869 qu’un président américain manquait la prestation de serment de son successeur.

L’ex-vice-président Mike Pence y a pour sa part assisté, tout comme les anciens locataires du bureau ovale Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton.Doug Emhoff, époux de la vice-présidente désignée Kamala Harris, Jill Biden et le président désigné Joe Biden au Capitole américain pour l'inauguration le 20 janvier 2021.© Joe Raedle/Getty Images Doug Emhoff, époux de la vice-présidente désignée Kamala Harris, Jill Biden et le président désigné Joe Biden au Capitole américain pour l’inauguration le 20 janvier 2021.

« Pas une seconde à perdre », dit Biden

Joe Biden entend marquer dès le premier jour le contraste avec son prédécesseur.

Le nouveau président doit prendre dans la journée 17 mesures présidentielles effaçant certaines mesures phares de Donald Trump. Cela va du retour à l’Accord de Paris sur le climat à la suspension des travaux de construction d’un mur à la frontière avec le Mexique et son financement grâce au budget du Pentagone.

La première journée de Joe Biden à la tête du pays sera marquée par l’effet combiné de la pandémie et des violences du Capitole qui ont fait cinq morts.

Compte tenu de la pandémie, c’est loin des foules habituelles qu’a lieu la cérémonie. Joe Biden faisait face à plus de 190 000 drapeaux plantés pour représenter ce public absent. De hautes grilles, parfois surmontées de barbelés, protègent la «zone rouge» entre la colline du Capitole et la Maison-Blanche.

Pour limiter la propagation du virus, le président signera un décret pour rendre obligatoire le port du masque dans les bâtiments fédéraux, ou pour les agents fédéraux.

La veille, il avait rendu un hommage solennel aux victimes de la COVID-19, prenant le contre-pied de Donald Trump, qui a depuis des mois tenté de minimiser l’impact de la pandémie.

 Sophie-Hélène Lebeuf

Donald Trump gracie Lil Wayne juste avant de quitter la Maison Blanche !

Ce 20 janvier, le nouveau président des États-Unis va prêter serment devant le Capitole. Avant de laisser les clés du pouvoir à son successeur, Donald Trump a pris quelques décisions de dernières minutes.

C’est le jour 1 pour Joe Biden. Ce 20 janvier, les Américains ont rendez-vous depuis le matin pour suivre l’investiture du 46ème président des États-Unis. A Washington, celui qui a remporté l’élection a organisé une petite fête rassemblant entre autres Jennifer Lopez, Lady Gaga, Bruce Springsteen et John Legend, pour célébrer le début de son mandat.

Donald Trump gracie 73 personnes

Et si de son côté, Donald Trump a déjà précisé qu’il ne serait pas au rendez-vous, le président sortant profite de son titre et de ses pouvoirs jusqu’à la dernière minute… C’est ainsi que ce 19 janvier, il a annoncé qu’il graciait pas moins de 73 personnes avant de rendre le tablier ! Parmi les chanceux, un certain Steve Bannon, 66 ans, ex collaborateur de Donald Trump, accusé d’avoir détourné des fonds destinés à la construction d’un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Dans la liste partagée par voie officielle, on retrouve aussi le rappeur Lil Wayne. Ce dernier, a plaidé coupable pour détention illégale d’armes et de munitions dans l’Etat de Floride, risque 10 ans de prison. Dans le communiqué, on explique que « Le président Trump a accordé un pardon complet à Dwayne Michael Carter Jr., aussi connu sous le nom de ‘Lil Wayn' ». « Digne de confiance, aimable et généreux », il est gracié pour avoir « fait preuve de générosité en s’engageant auprès de divers organismes de bienfaisance, notamment en faisant des dons à des hôpitaux de recherche et à une foule de banques alimentaires ».

Pamela Anderson n’a pas obtenu gain de cause

Au grand désespoir de Pamela Anderson, le fondateur de Wikileaks Julian Assange ne figure pas sur cette liste. Ce dernier est actuellement incarcéré à Londres, qui refuse de l’extrader vers les États-Unis, où il encourt une peine de prison de cent soixante-quinze ans, pour s’être procuré et avoir publié en 2010 des documents gouvernementaux américains secrets, ainsi que pour piratage informatique.

L’actrice de Alerte à Malibu, a déclaré ce 15 janvier à Fox News que ce serait « une décision audacieuse de la part du président Trump » d’accorder une grâce à Julian Assange. Dans sa demande, l’ex petite amie d’Adil Rami a assuré : « C’est une question urgente pour de nombreuses personnes dans le monde qui se soucient de la liberté d’expression ».

Public

L’ultime sanction de Trump contre Cuba, un coup dur pour les habitants

C’est l’estocade finale de l’administration Trump contre Cuba: le retour de l’île sur la liste des pays soutenant le terrorisme est une « décision politique » qui affectera la population sans obtenir de concession du gouvernement communiste, préviennent les analystes.Une vieille voiture américaine passe devant l'ambassade des Etats-Unis à La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba© YAMIL LAGE Une vieille voiture américaine passe devant l’ambassade des Etats-Unis à La Havane, le 12 janvier 2021 à CubaLe drapeau cubain peint sur un mur de La Havane, le 12 janvier 2021© YAMIL LAGE Le drapeau cubain peint sur un mur de La Havane, le 12 janvier 2021

« On va se rappeler de Trump comme de l’ouragan qui a frappé Cuba en 1932 », le plus meurtrier (3.000 morts) de l’histoire du pays, soupire Angel Luis Lopez, 58 ans, dans une rue pavée de la vieille Havane.

« Trump, son cauchemar c’est Cuba, même mort il aura encore envie de s’en prendre à Cuba », renchérit une autre passante, Ambarina Columbie, 56 ans.

L’annonce lundi de cette ultime sanction, neuf jours seulement avant le départ de Donald Trump de la Maison Blanche, a provoqué l’indignation à Cuba, déjà durement touché par le renforcement de l’embargo américain en pleine pandémie de coronavirus.Un homme passe en vélo près de l'ambassade des Etats-Unis à La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba© YAMIL LAGE Un homme passe en vélo près de l’ambassade des Etats-Unis à La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba

« Au comble du cynisme, les terroristes et immoraux de l’administration Trump nous accusent de soutenir le terrorisme », a réagi mardi sur Twitter le président Miguel Diaz-Canel.

Pour le gouvernement cubain, il s’agit d' »opportunisme politique », une opinion partagée par le think-tank américain Washington Office on Latin America (Wola).Deux femmes dans une rue de La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba© YAMIL LAGE Deux femmes dans une rue de La Havane, le 12 janvier 2021 à Cuba

– « Vengeance » –

« Clairement c’est une décision motivée par la politique, une récompense aux alliés politiques internes de l’administration Trump ces dernières semaines, plus qu’un acte de politique extérieure », estime dans un communiqué Geoff Thale, président de Wola.

Selon Wola, la mesure compliquera la relation avec Cuba du nouveau gouvernement de Joe Biden et aggravera les difficultés économiques des Cubains.

« C’est un acte de vengeance qui affectera le peuple cubain et ne fera rien pour faire véritablement avancer les droits de l’homme ou les intérêts des Etats-Unis », selon Geoff Thale.

L’ancien président démocrate Barack Obama, dont Joe Biden était le vice-président, avait retiré La Havane de cette liste en 2015, lors du rapprochement spectaculaire entre les deux pays ennemis, qui avaient alors rétabli leurs relations diplomatiques pour tenter de tourner la page de la Guerre froide.

Cette parenthèse enchantée avait dopé le tourisme américain sur l’île, stimulé la création de restaurants et le secteur privé en général, apportant à nombre d’habitants un flux d’argent frais et des emplois mieux rémunérés.

Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, les Cubains ont vu avec angoisse pleuvoir les sanctions, plus de 190 en quatre ans: l’interdiction des croisières américaines et les obstacles à l’envoi d’argent de leurs proches vers l’île, notamment.

– Aucune concession –

Le retour de Cuba sur cette liste noire, aux côtés de l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie, restreint son commerce extérieur et expose les investisseurs étrangers sur l’île à des poursuites aux Etats-Unis.

Pour le professeur et ex-diplomate cubain Carlos Alzugaray, avec Obama les mesures contenues dans l’embargo, en vigueur depuis 1962, n’étaient plus appliquées qu' »à 90%, il n’avait pas pu descendre plus, et Trump lui les a fait remonter à 99% ».

Cette dernière sanction est « très cynique et hypocrite, car ils savent très bien qu’il n’y a aucun élément » de preuve contre l’île.

Pour cet ancien ambassadeur, Joe Biden devrait faire marche arrière et carrément demander la levée inconditionnelle de l’embargo par le Congrès américain.

« Les Etats-Unis ont été tellement implacables envers Cuba qu’il n’y a plus rien à faire (…), à une époque ils nous reprochaient nos troupes en Angola, à une autre le soutien de Cuba aux mouvements guérilleros en Amérique latine », dit-il, à propos d’éventuelles conditions que le gouvernement américain voudrait imposer avant d’alléger sa pression.

La seule chose sur laquelle Cuba a accepté de négocier, c’est pour offrir une compensation après la confiscation de propriétés de Cubains et d’Américains sur l’île lors de la révolution menée par Fidel Castro en 1959.

« Que va faire Cuba? Changer son fonctionnement interne? Non, ça ne va pas arriver, aucun pays ne change sa façon de faire sous la pression », assure Carlos Alzugaray, le gouvernement cubain n’ayant accepté aucune concession en près de 60 ans d’embargo.

AFP

USA: George W. Bush assistera à l’investiture de Biden

George W. Bush a prévu d’assister à la cérémonie d’investiture du président élu démocrate Joe Biden le 20 janvier, a annoncé mardi un porte-parole de l’ancien président républicain des Etats-Unis.

« Le président et Mme Bush ont hâte de revenir au Capitole pour la prestation de serment du président Biden et de la vice-présidente Harris », a déclaré Freddy Ford.

George Bush

Cette annonce intervient à la veille de la certification par le Congrès des résultats de l’élection présidentielle de novembre, lors de laquelle Joe Biden a battu le président sortant Donald Trump.

L’actuel locataire républicain de la Maison blanche refuse de reconnaître sa défaite et a prévu de s’exprimer mercredi lors d’une manifestation à Washington contre la certification des résultats du scrutin.

(Steve Holland; version française Jean Terzian)/REUTERS

USA: Trump enregistré tentant de faire changer les résultats électoraux en Géorgie

USA: TRUMP ENREGISTRÉ TENTANT DE FAIRE CHANGER LES RÉSULTATS ÉLECTORAUX EN GÉORGIE© Reuters/TOM BRENNER USA: TRUMP ENREGISTRÉ TENTANT DE FAIRE CHANGER LES RÉSULTATS ÉLECTORAUX EN GÉORGIE

(Reuters) – Le président américain, Donald Trump, a fait pression sur le principal responsable des opérations électorales de Géorgie pour tenter d’obtenir qu’il modifie en sa faveur le résultat du scrutin présidentiel du 3 novembre dans l’Etat, selon un enregistrement d’une conversation téléphonique que s’est procuré le Washington Post.

Cet appel téléphonique, passé samedi, constitue la dernière tentative en date de Donald Trump d’obtenir une remise en cause de sa défaite à la présidentielle face au démocrate Joe Biden, un scrutin marqué selon lui par des fraudes à grande échelle même si toutes ses accusations ont été rejetée par les autorités des Etats et les autorités fédérales ainsi que par des dizaines de tribunaux saisis de recours.

Le Washington Post a mis en ligne dimanche des extraits de cette conversation d’une heure entre Donald Trump et Brad Raffensperger, secrétaire d’Etat de Géorgie, en précisant que le président avait successivement flatté, imploré et menacé ce responsable républicain.

Il ajoute que Brad Raffensperger et le directeur juridique de ses services ont rejeté les demandes et les affirmations de Donald Trump pendant toute cette conversation et lui ont déclaré qu’il s’appuyait sur des théories complotistes déjà démenties.

« Le peuple de Géorgie est en colère, le peuple du pays est en colère », a dit le président, selon l’un des extraits. « Et il n’y a rien de mal à dire, vous savez, euh, que vous avez recalculé », a dit Donald Trump.

« Tout ce que je veux, c’est ça: je veux simplement trouver 11.780 voix, ce qui fait une de plus que ce que nous avons. Parce que nous avons remporté l’Etat », a ajouté Donald Trump.

La Maison blanche s’est refusée à tout commentaire. Les services de Brad Raffensperger n’ont pas répondu dans l’immédiat à des demandes de commentaire. L’équipe de transition de Joe Biden, qui doit succéder officiellement à Donald Trump le 20 janvier, n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.

« MÉPRIS POUR LA DÉMOCRATIE », SELON UN RESPONSABLE DÉMOCRATE

La Géorgie est l’un des Etats clés perdus par Donald Trump le 3 novembre qui ont fait basculer le scrutin présidentiel en faveur de son adversaire démocrate. Depuis, Donald Trump a affirmé à de nombreuses reprises, sans en apporter la preuve, que les résultats du scrutin dans l’Etat avaient été truqués. Mais même s’il avait remporté les 16 « grand électeurs » de Géorgie, le président sortant aurait perdu à l’échelle nationale.

La victoire serrée de Joe Biden en Géorgie est la première d’un candidat démocrate à la présidence dans cet Etat depuis une génération et le Parti démocrate espère qu’elle lui permettra aussi de remporter les deux élections sénatoriales de mardi, décisives pour le contrôle de la chambre haute du Congrès.

Avant la publication de la conversation par le Washington Post, Donald Trump avait déclaré sur Twitter dimanche s’être entretenu par téléphone avec Brad Raffensperger au sujet de la fraude électorale en Géorgie.

« Il ne voulait pas, ou ne pouvait pas, répondre à des questions comme la fraude aux ‘bulletins sous la table’, la destruction de bulletins, les ‘électeurs’ hors de l’Etat, les électeurs morts et autres. Il n’en a aucune idée », a écrit le président.

Brad Raffensperger lui a répondu, toujours sur Twitter: « Respectueusement, président Trump: ce que vous dites n’est pas vrai. La vérité va sortir. »

Les informations publiées par le Washington Post ont suscité de vives critiques de responsables démocrates, parmi lesquels le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff.

« Le mépris de Trump pour la démocratie est révélé au grand jour. Une fois de plus. Sur un enregistrement », a-t-il écrit sur Twitter. « Faire pression sur un responsable électoral pour ‘trouver’ les voix lui permettant de gagner est potentiellement criminel. Et c’est un nouvel abus de pouvoir d’un homme corrompu qui serait un despote si nous le laissions faire. Nous ne le ferons pas. »

(Michael Martina à Detroit, avec Jonathan Landay zet Nandita Bose à Washington; version française Marc Angrand)/REUTERS

Barack Obama : le jour où il s’est vengé de Donald Trump en l’humiliant en public

Dans le dernier chapitre de ses mémoires, Barack Obama, ancien président américain, raconte le moment où il a tenu à humilier Donald Trump en public après que celui-ci ait alimenté des rumeurs sur sa nationalité. Une douce et classe vengeance…

Dans le dernier chapitre de ses mémoires, Barack Obama, ancien président américain, raconte le moment où il a tenu à humilier Donald Trump en public après que celui-ci ait alimenté des rumeurs sur sa nationalité. Une douce et classe vengeance…

Difficile de faire coïncider vie politique, opérations spéciales secrètes et… attaques de la part de Donald Trump. Dans le 27e et dernier chapitre de ses mémoires, dont le Journal du dimanche a publié des extraits ce 15 novembre 2020, Barack Obama, ancien président des États-Unis, a raconté cette difficile période où il devait préparer le raid des forces spéciales contre Oussama Ben Laden tout en répondant à des rumeurs sur son acte de naissance… « Un jour, en revenant de la salle de crise, j’ai croisé Jay Carney, [le porte-parole]. […] Il m’a annoncé qu’il venait de passer une bonne partie de son point presse quotidien à répondre à des questions sur l’authenticité de mon acte de naissance », commence l’ancien président. En effet, cela faisait quelques mois que l’ancien président faisait face à des rumeurs, que Donald Trump s’amusait à proliférer : « Le document que nous avions diffusé en 2008 était un « extrait » d’acte de naissance […] Mais, à en croire Trump et sa clique, cet extrait ne prouvait rien. » Exaspéré par toutes ces rumeurs, le président décide « qu’il en a [sa] claque ». Il diffuse donc le document intégral contre l’avis de ses conseillers. Mais il n’en restera pas là…

« Nous nous laissons distraire par des clowns »

Le 27 avril 2011, sur l’estrade de la salle de presse de la Maison-Blanche, Barack Obama doit prononcer un discours. Après avoir salué l’assemblée, il fait remarquer que « deux semaines plus tôt, quand les républicains de la Chambre et moi avions dévoilé deux propositions budgétaires opposées, les journaux télévisés étaient restés focalisés sur mon acte de naissance. » L’ancien président a ajouté que les États-Unis « se trouvaient face à des défis importants, exigeant de grandes décisions ; qu’il fallait nous attendre à des débats acharnés et parfois à des désaccords farouches». Mais, selon lui, tous ses défis n’allaient pas pouvoir être relevés par les États-Unis « si nous nous laissons distraire par des clowns et des bonimenteurs de foire ». Une attaque directe contre Donald Trump, qui laissera la salle muette… Mais ce ne sera pas la seule. Plus tard, lors d’une soirée au Hilton de Washington, Barack Obama adressera la moitié de son discours directement à Donald Trump : « Personne n’est plus heureux et plus fier de notre ami Donald de pouvoir tirer un trait sur cette histoire d’acte de naissance. Parce que maintenant, il va pouvoir recommencer à se concentrer sur les vraies questions. Est-ce que nous sommes vraiment allés sur la Lune ? Que s’est-il réellement passé à Roswell ? Et qu’est-il arrivé aux rappeurs Biggie et Tupac ? » Barack Obama a ainsi cité plusieurs théories du complot connues en faisant référence à l’émission « The Celebrity Appendice » que Donald Trump a présenté. Il a ensuite conclu le tout en le félicitant pour sa réaction avisée lors de l’épisode où « l’équipe des hommes n’a pas réussi à impressionner les juges du grill Omaha Steaks », n’oubliant pas de lui tirer son chapeau sous les rires de l’assistance. C’est ce qu’on appelle une vengeance avec classe.

Voici.fr

L’élection est « truquée », « volée », répète Donald Trump

Le président sortant s’est également plaint du vote par correspondance, qui continue d’être comptabilisé dans plusieurs États pourvu que le cachet de la poste soit daté du jour de l’élection ou d’avant. Donald Trump assimile cette procédure normale, qui n’est pourtant pas nouvelle de cette année, à un «vote illégal».

Sans en fournir la preuve, le président américain Donald Trump continue d’affirmer que les démocrates tentent de voler l’élection présidentielle, deux jours après un scrutin qui n’a pas encore permis de déterminer clairement un vainqueur.Donald Trump a répété jeudi qu'il allait gagner l'élection présidentielle américaine, que les démocrates essaient de lui « voler ». Il n'a toutefois pas soumis d'éléments concrets pour appuyer ses dires.© CARLOS BARRIA/Reuters Donald Trump a répété jeudi qu’il allait gagner l’élection présidentielle américaine, que les démocrates essaient de lui « voler ». Il n’a toutefois pas soumis d’éléments concrets pour appuyer ses dires.

«Nous ne pouvons permettre à personne de museler nos électeurs et de falsifier les résultats», a-t-il déclaré en début de soirée jeudi, lors d’une allocution à la Maison-Blanche. C’était la première fois que le candidat républicain prenait la parole depuis le jour de l’élection.

Donald Trump s’est notamment plaint du dépouillement à Détroit et à Philadelphie, deux villes du Midwest qu’il a présentées comme «les lieux politiques les plus corrompus» des États-Unis.

Selon lui, «les autorités qui supervisent le dépouillement en Pennsylvanie et dans les autres États clés font toutes partie d’une machine démocrate corrompue».

Or c’est en Georgie – un État dirigé par le Parti républicain – que les nouvelles sont les plus mauvaises pour le président sortant à l’heure actuelle. Si la tendance actuelle s’y maintient, ses 16 votes électoraux pourraient passer du rouge au bleu dans les prochaines heures.

Le président sortant s’est également plaint du vote par correspondance, qui continue d’être comptabilisé dans plusieurs États pourvu que le cachet de la poste soit daté du jour de l’élection ou d’avant. Donald Trump assimile cette procédure normale, qui n’est pourtant pas nouvelle de cette année, à un «vote illégal».

«Si vous comptez les votes légaux, je gagne facilement», a d’ailleurs déclaré le candidat républicain dès le début de son allocution.

«Malgré l’interférence – jamais vue dans une élection – des grands médias, du monde des affaires et des géants de la technologie, nous avons gagné avec des scores historiques et les sondeurs se sont délibérément trompés, a-t-il poursuivi. Il n’y a pas eu la vague bleue annoncée».

Les réseaux MSNBC, NBC et ABC ont interrompu la diffusion de l’allocution de Donald Trump avant la fin. CNN l’a diffusée intégralement, mais son présentateur vedette Jake Tapper a immédiatement enchaîné en évoquant un «tissu de mensonges» de M. Trump.

Biden s’approche de la victoire

M. Trump est dans une position précaire face à son adversaire démocrate, Joe Biden, qui pourrait l’emporter si la tendance se maintient. Plus tôt aujourd’hui, ce dernier s’est dit convaincu de gagner lors d’une brève allocution dans son fief du Delaware. En attendant, il a appelé les Américains à faire preuve de patience.

Le président sortant, lui, a multiplié les requêtes juridiques pour tenter d’arrêter le dépouillement du vote par correspondance. Le Parti républicain a également annoncé qu’une demande de recomptage serait déposée au Wisconsin.

«J’ai le sentiment que la justice devra trancher en fin de compte», a conclu Donald Trump jeudi soir. «Ce n’est pas une question de savoir qui a gagné : les républicains, les démocrates, Joe ou moi. Mais nous ne pouvons pas laisser ces choses-là se produire dans notre pays.»

Il n’a répondu à aucune question des journalistes présents avant de quitter la scène.

CBC/Radio-Canada

Présidentielle 2020 Etats-Unis : Le candidat démocrate Joe Biden opte pour la sénatrice Kamala Harris comme colistière

Le candidat démocrate veut s’appuyer sur une femme pour combattre Donald Trump à la présidentielle de novembre 2020. Joe Biden a choisi la sénatrice Kamala Harris, âgée de 55 ans, comme colistière pour le scrutin présidentiel.

Le candidat démocrate  veut s’appuyer sur une femme pour combattre Donald Trump à la présidentielle de novembre 2020. Joe Biden a choisi la sénatrice Kamala Harris, âgée de 55 ans, comme colistière pour le scrutin présidentiel.

Il a fait l’annonce ce mardi 11 août 2020.  « J’ai l’immense honneur d’annoncer que j’ai choisi Kamala Harris, combattante dévouée à la défense courageuse des classes populaires et l’une des plus grands serviteurs de l’État, comme ma colistière », a annoncé Joe Biden, 77 ans, candidat démocrate à la maison Blanche, d’après des propos rapportés par RFI.

Joe Biden et Kamala Harris animeront une conférence de presse conjointe le mercredi 12 août à Wilmington, dans l’État du Delaware, le quartier général du candidat démocrate, informe RFI.

La colistière de Joe Biden est une fille d’immigrés jamaïcain et indienne.  Kamala Harris est très connue dans le domaine judiciaire aux Etats-Unis.

Elle a été procureure à San Francisco (2004-2011), et procureure générale de Californie (2011-2017), « devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l’État le plus peuplé du pays », précise RFI.

En janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, en qualité de sénatrice.

Kamala Harris avait essayé de briguer la magistrature suprême en se portant candidate à la primaire démocrate, avant de jeter l’éponge en décembre.

Désormais, c’est en qualité de colistière, synonyme de vice-présidente en cas de victoire de Joe Biden, qu’elle fera son entrée à la maison blanche.

Manassé AGBOSSSAGA