Présidentielles de 2021: Un Candidat déclaré parle du parrainage et fait des remarques à l’Opposition

L’ancien Ambassadeur du Bénin auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) parle du système de parrainage. Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, Benoît Illassa met notamment l’accent sur

L’ancien Ambassadeur du Bénin  auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) parle du système de parrainage. Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, Benoît Illassa met notamment l’accent sur la demande de sa suppression par l’opposition. Voici ce qu’il dit à travers un teste publié sur son compte officiel, et qu’il qualifie de «Quelques réflexions sur la demande de modification du système de parrainage par les opposants !!! ».

Benoît Illassa, ancien Ambassadeur et Candidat déclaré à la présidentielle de 2021

« BENIN: Quelques réflexions sur la demande de modification du système de parrainage par les opposants !!!

Depuis l’entrée en vigueur du système de parrainage dans notre arsenal juridique, les opposants béninois vilipendent les deux lois votées par notre représentation législative. Au soutien de leurs récriminations, ils soulèvent deux griefs !!!

Primo, l’Assemblée Nationale serait illégitime (non pas illégale);

Secondo, le système de parrainage verrouillerait l’élection présidentielle de 2021, car elle serait non inclusive !!!

Sur ces deux points, il convient de demander aux opposants comment une Assemblée illégitime peut-elle voter une loi modificatrice pour se renier ?

Si par extraordinaire les Députés de la 8ème législature accèdent à la demande de l’opposition, cela reviendrait-il à considérer qu’ils ne sont plus illégitimes par leurs adversaires ? Comme on peut le constater, cette question s’adresse essentiellement aux opposants !!!

Juridiquement, la légitimité, c’est le caractère de ce qui est juste et moral. Certains parleront de l’équité. En revanche, la légalité correspond au droit écrit, c’est-à-dire le droit positif !!!

L’article 105 de la Constitution du Bénin dispose:

« L’initiative des lois appartient concurremment au Président de la République et aux membres de l’Assemblée Nationale ».

Le constituant béninois n’a pas copié le système français dans ce domaine. En effet, l’article 34 de la Constitution française énumère limitativement les compétences du législateur en matière de la Loi. Tout ce qui n’est pas expressément prévu dans l’article précité relève de la compétence de l’exécutif !!!

Deux Lois de 2019 ont instauré le système du parrainage dans notre pays:

– Loi 2019-40 du 07 novembre 2019 portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990;

– Loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral.

Ce parrainage est ouvert parce qu’il n’est pas réservé aux seuls partis de la mouvance présidentielle !!!

Parmi les opposants, beaucoup sont d’anciens Députés qui connaissent les pratiques et les rouages de l’Assemblée nationale. Pourquoi ne saisissent-ils pas un groupe de Députés pour, à travers une proposition de Loi, atteindre leurs objectifs ? Sauf à considérer que nous sommes dans un centralisme démocratique (ce qui n’est pas le cas au Bénin), pourquoi aller toujours sonner le tocsin au Palais de la Marina alors que, comme on l’a vu supra, l’initiative des lois appartient concurremment aux deux premières institutions de notre pays ? »

IB

La Secrétaire générale de l’OIF Louise Mushikiwabo, à Cotonou ce jour

Le Bénin reçoit la visite d’un hôte de taille dès ce mercredi 23 septembre 2020. Il s’agit de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.

Le Bénin reçoit la visite d’un hôte de taille dès ce mercredi 23 septembre 2020. Il s’agit de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie,  Louise Mushikiwabo.

La patronne de l’OIF  est en visite de travail à Cotonou de trois jours. Elle sera reçue à l’aéroport international de Cotonou par le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci.

Louise Mushikiwabo aura au cours de son séjour sur le sol béninois, un tête-à-tête avec le président Patrice Talon.

 Il est également annoncé  une rencontre avec les membres du gouvernement pour faire le point de la revue de la coopération entre le Bénin et l’Oif, une visite à  l’Agence de développement de Sèmè City, au Campus numérique de la Francophonie , au Centre d’incubateur de l’Université d’Abomey-Calavi, une  rencontre  avec les femmes entrepreneures de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB),…

C’est donc un emploi du temps très chargé qui attend la patronne de l’Oif à Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

Kpakpato Sans Payer : Hier, premiers défenseurs de Patrice Talon, Aujourd’hui, grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir

Journalistes, politiciens, simple citoyens, ils étaient avant 2016, les premiers défenseurs du candidat Patrice Talon. Mais puisqu’en politique, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, ces derniers sont aujourd’hui les plus grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir. Dans ce Kpakpato Sans Payer, nous revenons sur les cas Candide Azannaï, Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon, Déo Gracias Kindoho, et Benoît Illassa. Bien sûr, il s’agit d’une liste non exhaustive.

Journalistes, politiciens, simple citoyens,  ils étaient avant 2016,  les premiers défenseurs du candidat Patrice Talon. Mais puisqu’en politique, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, ces derniers sont aujourd’hui les plus grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir. Dans  ce Kpakpato Sans Payer, nous revenons sur les cas Candide Azannaï, Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon, Déo Gracias Kindoho, et Benoît Illassa. Bien sûr, il s’agit  d’une liste non exhaustive.

Par Manassé AGBOSSAGA

Azannaï-Mitokpè

Lors de la présidentielle de 2016, le candidat Patrice Talon n’avait pas bénéficié des soutiens de grands leaders politiques. Excepté Sacca Lafia, Joseph Djogbénou, Candide Azannaï,  beaucoup ont préféré apporter leur soutien à Sébastien Ajavon.

Candide Azannaï, à l’époque député et Guy Mitopkè, conseiller municipal  à Cotonou pouvaient donc se vanter d’être les plus grands soutiens politique du candidat Patrice Talon.

Et c’est avec cette casquette, que le président du parti Restaurer l’Espoir et son poulain vendaient leur candidat aux béninois.

Azannaï décrivait alors ce dernier comme une « un génie », un homme qui alliait  « compétence et audace ». Pour lui, Patrice Talon était incontestablement l’homme de la situation.

Quant à Guy Mitokpè, il mettait en avant la fortune de l’ex magnat du Coton, s’appuyant sur les propos de Boni Yayi. Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir a tellement mouillé le maillot pour son candidat, qu’il figurait parmi les meilleurs coordonnateurs de Patrice Talon.

Seulement voilà, Talon  au pouvoir, la lune de miel va vite se transformer en lune de fiel.   

En mars 2017, Candide Azannaï, ministre de la Défense annonce son départ du gouvernement. Son poulain le suit.

Le divorce est alors consommé entre Patrice Talon, Candide Azannaï et Guy Mitokpè.

Prince Sonon Aligbonon

Sans avoir la même carrure politique que Candide Azannaï et Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon a  réussi à peser  dans l’élection de Patrice Tallon.

A Bohicon, l’ex conseiller communal a bataillé fort pour imposer la candidature de Patrice Talon dans la ville carrefour, malgré la présence de la Renaissance du Bénin, et son ex-maire Luc Atrokpo qui militait pour le candidat du parti au pouvoir Lionel Zinsou, mais également l’un de ses frères journaliste et communicateur proche du pouvoir.

Beaucoup d’observateurs de la vie politique n’ont pas manqué de louer le courage de Prince Aligbonon à l’époque et ont reconnu sa grande contribution dans la percée du candidat Patrice Talon à Bohicon.

 Nommé chargé de mission du préfet du Zou, après la victoire de Patrice Talon, il déposera quelques années plus tard le tablier.

Aujourd’hui,  c’est un homme qui se consacre à combattre le candidat qu’il a porté au pouvoir.

Benoît Illassa

Benoît Illassa, Boni Yayi n’oubliera pas ce nom. Tant cet homme originaire des départements du Collines a donné de l’insomnie au chef de l’Etat depuis l’étranger.

Rien qu’avec son blog, il se chargeait de dénoncer les dérives du régime de la Refondation.

Puis quand vint l’heure de la présidentielle de 2016, il va être l’un des  premiers à proposer à Patrice Talon d’être candidat. Quand ce dernier va accepter cette proposition, Benoît Illassa sera très tôt informé de la de la candidature de Talon à la présidentielle de 2016.

Sur les réseaux sociaux et via son blog, il se chargera donc de mettre en valeur son candidat.

Stratégie qui marchera. Talon est élu. Il est pressenti à l’Unesco avant  d’être finalement envoyé à l’OIF, suite aux manœuvres du ministre Aurélien Agbénonjci d’après ses propres aveux (Le périple de Benoit ILLASSA).

Ambassadeur auprès de l’OIF, ses relations difficiles avec le ministre des Affaires étrangères précipitent son divorce avec le régime de la rupture.

Récemment, il avait annoncé sa candidature à la présidentielle de 2021.

Preuve que son amitié avec le chef de l’Etat bat de l’aile.

Déo Gratias Kindoho

Il n’y a pas que les hommes politiques qui ont ouvertement porté la candidature de Patrice Talon. Il y a aussi des journalistes. Parmi ces derniers, il y a bel et bien Déo Gratias Kindoho, journaliste à la radio nationale.

S’il était difficile pour lui de défendre son candidat sur les antennes de la radio nationale, sous Boni Yayi, c’est sur sa page facebook, que l’homme va montrer sa préférence pour l’ex magnat du coton.

Qu’est ce Déo Gratias Kindoho n’a pas dit de Patron Talon pour montrer qu’il était l’homme idéal. ! Qu’est ce qu’il n’a pas dit pour justifier les premières actions du régime, comme quand le gouvernement décidait de la suspension unilatérale des contrats de presse !

Mais aujourd’hui, les temps ont changé. Lui qui fait les frais de sa contribution au régime. D’ailleurs, les auditeurs de la radio nationale se demandent s’il est toujours un employé de la 98.2.

Déo Gratias Kindoho, Benoît Illassa, Prince Sonon Aligbonon, Guy Mitokpè, Candide Azannaï,  hier,  premiers défenseurs de  Patrice Talon, Aujourd’hui, grands détracteurs  du candidat  qu’ils ont porté au pouvoir.

Ainsi va malheureusement la politique au 229 !!!

Suite au coup d’Etat : L’OIF suspend le Mali de toutes ses instances

L’ex président malien IBK

La sentence est tombée ce mardi 25 août 2020. Réunie en visioconférence, sous la présidence de sa Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a, à travers un communiqué, annoncé la suspension du Mali de toutes ses instances.

L’OIF exige  un retour rapide  à la démocratie et le rétablissement  de l’ordre constitutionnel après le coup d’Etat du 18 août dernier.

En outre, l’organisation réclame « la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un gouvernement de transition conduit par une autorité civile » et la « libération de toutes les personnalités détenues par la junte ».

Toutefois, l’OIF a fait l’option de ne pas enfoncer les populations maliennes. Pour cause, « Les membres du CPF [Conseil permanent de la Francophonie, Ndlr]ont décidé de prononcer la suspension de la République du Mali de la Francophonie tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles concourant au rétablissement de la démocratie »,

Petite pression donc sur le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a pris les commandes du pays après le départ forcé de l’ex-président IBK.

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielles de 2021: Déjà deux candidatures annoncées

La présidentielle de 2021, c’est dans moins de deux ans. Et déjà, les candidats à la succession de Patrice Talon s’annoncent. En effet, deux potentiels candidats ont fait part de leurs intentions de briguer la magistrature suprême.

La présidentielle de 2021, c’est dans moins de deux ans. Et déjà, les candidats à la succession de Patrice Talon s’annoncent. En effet, deux potentiels candidats ont fait part de leurs intentions de briguer la magistrature suprême.

Benoit Illassa, deuxième candidat déclaré à la présidentielle de 2016 après Simon Tomèty

Institutionnaliste de reforme publique et ancien directeur de l’Ecole de la Nouvelle conscience, Simon Narcisse Tomèty avait  annoncé en 2018 sur sa page facebook sa candidature pour la présidentielle de 2021. « Mon ambition,  c’est d’être le prochain président de la République du Bénin dès le 6 avril 2021.  Je suis prêt pour le job.  Merci ! », avait  confié  l’Institutionnaliste.

Et comme Simon Narcisse Tomèty, Benoît Illassa a utilisé le même canal pour afficher  ses ambitions de siéger au palais de la marina. « Bénin : Je suis candidat aux présidentielles de 2021 », a indiqué l’ancien Ambassadeur du Bénin auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et ancien compagnon de Patrice Talon.

Prochaine équation à résoudre pour Tomèty et Illassa. Passer le cap  du parrainage et les 50 millions de cautions avant d’officialiser leurs candidatures.

Manassé AGBOSSAGA