Bénin: Talon ne calcule pas Satchivi

Le président de la République a visiblement fait l’option de ne pas traiter avec le président de la Chambre d’industrie et du commerce  du Bénin (CCIB)…

Le président de la République a visiblement fait l’option de ne pas traiter avec le président de la Chambre d’industrie et du commerce  du Bénin (CCIB). Plus de deux ans après son accession au pouvoir, Patrice Talon n’accorde pas une grande priorité à Jean-Baptiste Satchivi. Les déplacements officiels du chef de l’Etat à l’étranger avec d’autres Opérateurs économiques sont illustratifs. Et même les nombreux appels de pied faits par le président de la CCIB pour faciliter son rapprochement avec l’actuel locataire de la marina semblent ne pas porter leurs fruits. En effet, Jean-Baptiste Satchivi avait, à l’occasion d’une sortie publique,  sollicité une audience avec Patrice Talon. Le président de la CCIB avait toutefois pris le soin d’élargir sa requête aux autres acteurs du secteur privé.

« La chambre de commerce et d’industrie du Bénin voudrait par ce canal formuler le vœu que la haute autorité accorde une audience à l’ensemble du secteur privé constitué des chambres consulaires à savoir la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, la Chambre nationale de l’agriculture, l’Union des chambres interdépartementales, … », plaidait Jean-Baptiste Satchivi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée consulaire tenue le mardi 3 mars 2018 à Cotonou.

Plus de cinq mois sont passés, et l’actuel locataire de la marina n’a pas répondu à la requête du président de la CCIB.

Selon certains bruits, le président de la CCIB avait, avant cette demande publique, utilisé d’autres voies pour tenter de rencontrer le président de la République.

En attendant que sa requête ne prospère avant la fin proche de son mandat, le président de la CCIB devra se contenter de son tête-à-tête avec le jeune ministre Modeste Kérékou. En effet, Jean-Baptiste Satchivi a été reçu le  9 octobre dernier par le ministre  des petites et moyennes entreprises.

Agbonnon aussi hein ! Le Monsieur veut te voir en personne et tu lui envoies ton jeune ministre.

Manassé AGBOSSAGA

Présences de Boko et autres aux côtés de Talon lors des activités officielles: Le parti de Azannaï exige des clarifications

C’est une affaire qui fait à chaque fois grand bruit lors des déplacements officiels du chef de l’Etat. Des membres du sillage de Patrice Talon, mais sans titre officiel sont à ses côtés lors de ses sorties officielles tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Le parti Restaurer l’Espoir a, à l’occasion d’un point de presse, effectué à Cotonou ce mercredi 26 septembre 2018 dénoncé cette situation et exigé des clarifications.

Manassé AGBOSSAGA

Le parti Restaurer l’Espoir veut connaître l’identité réelle et officielle des personnes qui accompagnent le chef de l’Etat lors de ses déplacements officiels. Dans une déclaration lue par le secrétaire général du parti, Guy Mitokpè, le bureau exécutif national a évoqué le sujet. Sans citer de nom, le parti présidé par Candide Azannaï a invité l’actuel locataire de la marina à clarifier le rôle et le titre des membres de sa délégation. « Le Parti Restaurer l’Espoir exige la transparence sur le statut officiel et public et le rôle de chaque membre de chaque accompagnateur à l’occasion des activités officielles du président de la République tant à l’intérieur du pays que tant des les missions à l’étranger », réclame le parti.

boko officel

On n’a pas besoin d’être diplômé en ‘‘kpakpatoya’’ pour comprendre que cette dénonciation sous fond d’exigence vise principalement le cas Olivier Boko.

Visite de Talon à Houdégbé, lieux des rencontres du Bmp, … : Azannaï met tout à nu

En bon ancien ministre de la Défense, l’homme a, semble t-il, installé un dispositif qui lui permet d’être informé de tout ce qui se fait dans le camp de la Rupture…

Si Patrice Talon et son clan pensaient mijoter en cachette leur stratégie politique pour gagner du terrain, c’est peine perdue. La faute, à leur ancien allié, Candide Azannaï. En bon ancien ministre de la Défense, l’homme a, semble t-il, installé un dispositif qui lui permet d’être informé de tout ce qui se fait dans le camp de la Rupture. Et face aux femmes du parti Restaurer l’Espoir ce dimanche 8 avril 2018 à Majestic, Candide Azannaï a dévoilé quelques secrets du camp présidentiel.
Dans ses révélations, le président du parti Restaurer l’Espoir a confié que la première rencontre pour asseoir l’idée de création d’une alliance politique unique s’est tenue à Cotonou avec la participation du leader de la mouvance.
« Ils se sont réunis chez un homme politique dans la zone du collège père Aupiais… Leur maitre aussi est venu », révèle d’entrée de jeu Candide Azannaï.
Il poursuit et fait savoir que cette rencontre a accouché d’une souris. A en croire ses confidences, l’idée de la constitution d’une seule alliance du côté de la mouvance n’a pas fait l’unanimité.
Ce « désarroi » explique t-il a d’ailleurs conduit à l’organisation de plusieurs réunions. S’il n’a pas précisé sur le leader de la Rupture a pris part à toutes ces rencontres, Candide Azannaï a confié que ces nombreuses réunions sont en train d’aboutir à l’idée de la constitution de quatre alliances. Mais là encore, toute semble ne pas encore clair. Et à en croire ses propos, ces différents désaccords ont amené le chef de l’Etat à rendre visite à un de ses alliés.
Selon les confidences de l’ancien ministre de la Défense, la visite de Patrice Talon à Octave Houdégbé, qu’il a pris soin de ne pas les nommer, est loin d’être une visite de courtoisie.
A en croire les révélations de Candide Azannaï, le tête-à-tête entre les deux hommes il y a quelques semaines est pour tenter de calmer les divergences politiques au sein du Bmp.
«… Ce qui a amené leur maître à aller rendre visite à un député âgé qui serait dans la région Ouidah- Kpomassè », déclare t-il.
En attendant que ses tractations n’aboutissent, Candide Azannaï affiche sa sérénité à obtenir les informations.
« Même s’ils font des enquêtes, ils ne trouveront jamais ceux qui m’informent. Je serai toujours informé en temps réel… Nous les suivons », rassure t-il.
La tope, s’il y en avait vraiment, peut donc continuer à afférer Candide Azannaï.
Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Satchivi appelle à une rencontre Talon-Ajavon

Il est évident que cette requête prend en compte Sébastien Ajavon, président du Cnp-Bénin, et non Sébastien Ajavon, président d’honneur du néo parti Union sociale libérale…

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB) rêve d’une rencontre entre Patrice Talon et Sébastien Ajavon. Du moins d’une rencontre entre le président de la République et le président du Conseil national du patronat du Bénin (CNP-Bénin). Jean-Baptiste Satchivi a lancé cet appel voilé lors de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de l’assemblée consulaire de l’année 2018, tenue ce mardi 3 mars 2018 à la CCIB.

Toutefois,  dans sa requête adressée au ministre de l’Industrie et du commerce, présent à la cérémonie, le président de la Ccib a  pris le soin d’élargir cette audience souhaitée aux institutions ou organismes du secteur privé. « La Chambre du commerce et d’industrie du Bénin voudrait par ce canal formuler le vœu que la haute autorité accorde une audience à l’ensemble du secteur privé constitué des chambres consulaires à savoir la Chambre du commerce et d’industrie du Bénin, la Chambre nationale d’agriculture, l’Union des chambres interdépartementales  des métiers du Bénin, le Conseil national du patronat du Bénin, la Confédération nationale des employeurs du Bénin, le Conseil des investisseurs privés du Bénin, des organisations, groupements et associations professionnelles pour aborder des sujets d’intérêts majeurs pour le renforcement du tissu économique de notre pays. Je reste convaincu et confiant que Monsieur le ministre fera écho de notre requête qui nous tient à cœur », a plaidé Jean-Baptiste Satchivi.

Il est évident que cette requête prend en compte Sébastien Ajavon, président du Cnp-Bénin, et non Sébastien Ajavon, président d’honneur du néo parti Union sociale libérale.

Manassé AGBOSSAGA

Adresse pacifique de Yayi à Talon : La preuve que les loups évitent de se manger entre eux

Présent au congrès des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) le samedi 10 février  dernier à Parakou, Boni Yayi a adressé un message pacifique  à l’endroit de son successeur, Patrice Talon. Si cette posture  traduit une sagesse, elle confirme toutefois que les loups ne se mangent pas entre eux, ou sinon qu’ils font tout pour ne pas se manger entre eux…

Présent au congrès des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) le samedi 10 février  dernier à Parakou, Boni Yayi a adressé un message pacifique  à l’endroit de son successeur, Patrice Talon. Si cette posture  traduit une sagesse, elle confirme toutefois que les loups ne se mangent pas entre eux, ou sinon qu’ils font tout pour ne pas se manger entre eux.

Manassé AGBOSSAGA

Le doux discours de Boni Yayi à l’endroit de celui qu’il considère désormais comme ‘‘son frère et ami’’ n’est en réalité que la suite logique d’un processus de pacte de non agression entre son successeur et lui.  Très tôt, l’ancien président de la République et l’actuel locataire de la marine ont posé des actes de non déclaration de guerre, après la longue guéguerre de 2012. Après l’élection de Patrice Talon malgré tous les moyens mis en marche par le leader des ‘‘Cauris’’ pour empêcher cette victoire, Boni Yayi a vite fait d’offrir une bible à son successeur. Au-delà des diverses appréciations  et interprétations, ce geste a démontré la volonté  de l’ancien président de la République de ramener la balle à terre et de ne pas renforcer le front de guerre.

Ensuite, il y a eu ce rendez-inattendu de l’autre côté de la lagune ébrié. A leur grande surprise, les béninois ont été informés d’une tentative de réconciliation entreprise par les présidents ivoiriens Alassane Dramane Ouattara  et Faure Eyadéma, en avril 2016.  Comme l’a révélé le magazine panafricain Jeune Afrique, « Boni Yayi et Patrice Talon se sont parlé pendant près de 4h dans les salons de la résidence Ado d’abord entourés de Solitoki Esso, ministre d’Etat en charge des affaires présidentielles du Togo, de Reckya Madougou, ancien garde des sceaux et ministre de la Justice du Bénin, des ministres  ivoiriens de l’intérieur Hamed Bakayoko et des affaires étrangères Mabri Toikeuse,  puis des présidents ivoiriens et togolais.

Ce début de réconciliation  a cédé place au  rendez-vous médiatisé du 18 avril 2016 où les ‘‘ennemis d’hier’’ ont devant la presse ivoirienne signé le calumet de la paix. « Il y avait cette complicité entre mon frère Patrice et moi », avait lancé l’homme de Tchaourou.

Fidèle à ce pacte de non agression, Boni Yayi a adressé un message pacifique à son frère ce samedi 10 février. Présent au congrès des FcBe, l’ancien président de la République  pourtant habitude aux invectives, n’est pas tombé dans les attaques. Pour sa première déclaration officielle depuis son départ de la marina, ‘‘Yinwè’’ s’est voulu être l’apôtre d’un discours rassembleur et pacifique, surtout à l’endroit du magnat du coton.

« Patrice talon, c’est mon frère,  c’est mon ami, Je voudrais demander à mon frère d’écouter le peuple », a martelé Boni Yayi.

C’est donc une évidence, les querelles entre les deux hommes sont voilées pour rester en phase avec l’adage qui dit que « les loups ne se mangent pas entre eux ».

Pendant que la farce a lieu, les klébés comme Rachidi Gbadamassi, Barthélémy Kassa, Frédéric Béhanzin, d’une part  seront obligés de ravaler leur vomissure pour éviter de se faire broyés.

C’est aussi ça la politique !

Raisons de sa démission du gouvernement: Azannaï donne des pistes

C’est ce qu’on pourrait qualifier d’avant-goût. Face à ses militants ce dimanche 21 janvier,  Candide Azannaï a brossé  les raisons de sa démission au poste de ministre délégué de la Défense, survenue le 27 mars 2017…

On en sait un peu plus sur les raisons de la démission de l’ex-ministre de la défense du  gouvernement de Patrice Talon. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’espoir à son endroit tenue ce dimanche 21 janvier 2018 à la salle des fêtes Majestic de Cadjèhoun, Candide Azannaï a levé un coin de voile sur les motifs qui ont conduit au divorce.

Manassé AGBOSSAGA

C’est ce qu’on pourrait qualifier d’avant-goût. Face à ses militants ce dimanche 21 janvier,  Candide Azannaï a brossé  les raisons de sa démission au poste de ministre délégué de la Défense, survenue le 27 mars 2017.

« Ma démission exprime mon profond désaccord avec le président de la République, désaccord né de mon refus de servir de caution à l’assassinat programmé  de la démocratie, au pillage des secteurs prometteurs, au ballonnement des libertés, à la désintégration de la cohésion nationale, à l’érosion des acquis du renouveau démocratique.

J’ai choisi de me mettre à l’écart de l’arrogance, de l’ingratitude, des pillards,  de l’orgueil,   des gloutons qui chaque jour ciblent comme victimes tout  ce qui leurs paraient comme rentables dans notre pays, dans un déchainement aveugle de brutalité, contre les pauvres populations et de terreur contre les porteurs potentiels d’opinion contraires… Je n’ai aucune place dans une gouvernance despotique », avance l’ex-ministre de la Défense.

Le président du parti Restaurer l’Espoir fait aussi savoir que sa démission  avait pour objectif de corriger le tir et de ne pas laisser le Bénin s’enfoncer.

« J’ai agi pour contribuer à désorganiser le musellement programmé de notre peuple. J’ai agi pour infléchir la hargne, la rage, et la brutalité contre les populations démunies. J’ai agi en réponse au cri de détresse de nos populations », martèle Candide Armand-Marie Azannaï.

En attendant de revenir en profondeur sur les raisons du clash avec son ancien allié, le président du parti Restaurer l’Espoir  s’en remet au temps pour la suite des évènements.

« J’ai décidé de me démarquer tout en gardant le silence sur des détails. Le temps des détails viendra, car nul n’ignore que le président de la République s’est opposé à ce que je passe service malgré mes multiples instances. Le temps des détails viendra, mais sachez de manière basique que j’ai agi avec foi, avec courage et promptitude pour contribuer à empêcher la privatisation éclaire de notre constitution, sa personnalisation honteuse, et sournoise. Le silence je l’ai gardé parce que je ne veux pas m’inscrire sur le registre de déballages sensationnel. Je voudrais mettre chacun sur le tribunal de sa conscience et laisser le temps révéler la vraie nature de chacun des acteurs sur notre échiquier politique et social », lance t-il.

Affaire à suivre donc !

Talon, Toboula, Boko, Houngbédji, Yayi, … : Avec ses 20 tirs, Azannaï n’a loupé personne !

Sans citer de nom et dans un jeu de mot, Candide Azannaï a égratigné Patrice Talon, Olivier Boko, Adrien Houngbédji et autres ‘‘klébés’’ du régime du Nouveau départ. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’Espoir à son endroit tenue le 21 janvier dernier à Cotonou, l’homme a, comme à son habitude, utilisé la langue de Molière pour ‘‘fusiller’’ le chantre du Nouveau départ et alliés. Très attentif à son discours, votre blog Kpakpato Médias  après transcription de son discours, vous offre 20 extraits pour vous en convaincre.  ..

Sans citer de nom et dans un jeu de mot, Candide Azannaï a égratigné Patrice Talon, Olivier Boko, Adrien Houngbédji et autres ‘‘klébés’’ du régime du Nouveau départ. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’Espoir à son endroit tenue le 21 janvier dernier à Cotonou, l’homme a, comme à son habitude, utilisé la langue de Molière pour ‘‘fusiller’’ le chantre du Nouveau départ et alliés. Très attentif à son discours, votre blog Kpakpato Médias  après transcription de son discours, vous offre 20 extraits pour vous en convaincre.  

 1)

« Face à ma conscience, ce n’est pas ce sur quoi nous nous sommes entendus qui se fait actuellement. Nous n’avions jamais dit que nous débâterions la démocratie, que nous dépouillerons le pays, que nous violenterons les populations, que nous dénigrerons les institutions de contre-pouvoir ».

2)

« La rupture telle qu’elle est révélée est la malice d’un songe creux qu’il convient de combattre pour espérer limiter la saignée ».

3)

« On ne rentre pas en politique pour utiliser les moyens de la politique pour régler ses problèmes privés. Si vous êtes un homme d’Etat, on ne vous permettra pas d’utiliser les moyens de l’Etat pour régler vos problèmes personnels. C’est interdire par tous les traités politiques ».

4)

« On ne peut conduire des reformes majeures de manière sereine et participative si dans le même temps vos proches, vos propres actes et les actes de vos propres proches vous déshabillent de toute crédibilité politique, vous éjecte hors de la confiance publique. C’est ce qui malheureusement se déroule sous nos yeux ».

5)

« Qui peut croire en vous si au vu et au su de tous,  vos premiers actes consistent à acheter ce qui appartient à tous, à arranger les situations de vos anciennes activités, pendant que vous demandez aux populations de serrer les ceintures ? Quelle ceinture ! ».

6)

« Qui peut croire en vous si on suspecte vos entourages immédiats de mettre la main sur tout ce qui leur parait juteux dans les affaires de la République ? ».

7)

« Qui peut croire en vous si on vous suspecte d’avoir par ruse mercantiliste fabriqué une majorité parlementaire, j’allais dire mécanique, mais il me plait bien de dire décélérée ».

8)

« Qui peut croire en vous si manifestement  des repris de justice font partie de vos collaborateurs ultra-zélés ?  Qui peut croire en vous, si vous  avez comme collaborateurs proches et ultra-zélés des repris de justice ? Quel peuple va accepter que des repris de justice viennent casser leurs lieux de travail ? ».

9)

« Qui peut croire en vous si des personnes sur qui pèsent de lourds soupçons dans de grands scandales non encore élucidés opèrent sans gène dans votre entourage alors qu’aux trousses de ceux qui critiquent les tares de  votre gouvernance sont lancées de manière théâtrales des missions de contrôle apparemment sélectives ? ».

10)

« Qui peut croire en vous si vous vous illustrez à violer les décisions de la Cour constitutionnelle ? Même  les enfants dans les écoles maternelles savent que le président ne respecte pas les décisions de la Cour constitutionnelle ».

11)

« En décidant de m’adresser à vous à partir d’un texte écrit,  j’ai beaucoup réfléchi sur ce que devient de jour en jour notre Assemblée nationale. Et ce qui me parait une absurdité n’est pas …devant les caprices liberticides des maîtres du nouveau départ, mais l’excès de zèle de son président à transformer notre Assemblée sans autre forme de procès en une Assemblée godillot qui rivalise à faire faillir  les plus redoutables parlements de type stalinien ».

12)

« Je ne sais pas sous quelle hypnose avec un talent digne d’un meilleur griot mandingue, il nous a été dénoncé l’Etat saccagé, fragilisé, fragmenté,… ».

13)

« Je ne sais comment expliquer à quel point cet homme est devenu subitement laudateur si folklorique du régime actuel qui pourtant exagère ave sa complicité à saccager les acquis de la conférence nationale, à fragmenter les acquis sociaux, … ».

14)

« Il y a des raisons de s’inquiéter lorsque le porte-parole des présidents des instituions constitutionnelles de la République, institutions pourtant conçues dans une large mesure comme institution de contre-pouvoir encense une gouvernance qui terrorise les populations, qui aggrave la paupérisation, qui affame le peuple… ».

15)

« La première reforme que nous demandons et qui est la plus importante est l’abandon de la corruption comme mode de gestion de l’Etat sous la gouvernance actuelle. Nous demandons une seule reforme,  que les gouvernants actuels abandonnent la corruption au sommet de l’Etat. C’est tout. On ne demande pas deux reformes. C’est la seule reforme que nous nous demandons ».

16)

« Nous devons combattre autrement ce régime qui est conduit par un esprit sans foi ni loi. Le chef actuel est sans foi ni loi ».

17)

« On ne peut pas combattre ce régime comme on a fait les fois antérieures. Les sujets ne sont pas les mêmes. Les acteurs ne sont pas les mêmes. Le contexte n’est pas le même. L’autre système son chef sort et s’expose au combat et on découvre rapidement sa vulnérabilité. Mais ce système,  son chef ne sort pas, mais il laisse faire d’autres. Il reste caché et il opère par procuration à travers d’autres  qu’on appelle les klébés. Ces klébés qui pullulent sur le net, qui sont payés pour transformer les discours pour préparer l’opinion. Si vous n’êtes pas intelligents, si vous n’avez pas d’expérience, vous allez croire que son chef ne vous combat pas. il est celui qui tire sur toutes les ficelles,  mais il a l’art d se cacher ».

18)

« L’ancien chef est sans loi mais avec quelques résidus de foi ».

19)

« Nous devons approfondir notre analyse systémique sur ce qui transforme les gens en despote démoniaque une fois qu’ils accèdent au fauteuil le plus haut de la république ».

20)

« Je n’ai peur de rien. Je suis fabriqué, formé pour le combat de l’intérêt général ».

Manassé AGBOSSAGA

Passé d’homme d’affaires au chef d’Etat: Talon est désormais dans une « prison », selon l’honorable Somassè

Patrice Talon est un prisonnier. C’est du moins l’avis  de l’honorable Valentin Somassè…

Patrice Talon est un prisonnier. C’est du moins l’avis  de l’honorable Valentin Somassè. Pour l’ancien député  de la 24è circonscription électorale, depuis que le magnat du coton s’est s’engagé  dans la bataille des présidentielles de 2016, il a volontairement sacrifié une grande partie de sa liberté.

« Je lui dis souvent qu’il est en prison.  Lui qui était un gentleman, qui savait bien danser, il est aujourd’hui enfermé dans les dossiers. C’est ça le pouvoir.  Il va bientôt vieillir », confie  le grand-frère Valentin Somassè à l’endroit de son jeune frère Patrice Talon.

De sa prison,  Patrice Talon appréciera !

Manassé AGBOSSAGA

Louanges tous azimuts à Patrice Talon: Les vérités de Somassè à Adankpo, Béhanzin et autres flatteurs

Présent ce samedi 18 novembre 2017 au congrès constitutif du Mouvement Bâtissons le Bénin Nouveau, l’honorable Valentin Somassè avait visiblement un message de vérité à adresser aux adorateurs du régime de Patrice Talon. Et quand Hermann Dimitri Adankpo a, dans son intervention,  commis  le péché de jouer aux avocats –défenseurs de Patrice Talon, l’ancien député à l’Assemblée nationale a tout de suite déploré cet  état de chose,  invitant les uns et les autres à ne pas encenser le chantre du Nouveau départ…

Présent ce samedi 18 novembre 2017 au congrès constitutif du Mouvement Bâtissons le Bénin Nouveau, l’honorable Valentin Somassè avait visiblement un message de vérité à adresser aux adorateurs du régime de Patrice Talon. Et quand Hermann Dimitri Adankpo a, dans son intervention,  commis  le péché de jouer aux avocats –défenseurs de Patrice Talon, l’ancien député à l’Assemblée nationale a tout de suite déploré cet  état de chose,  invitant les uns et les autres à ne pas encenser le chantre du Nouveau départ.

Manassé AGBOSSAGA

C’est en qualité de l’un des artisans de l’élection de Patrice Talon, et donc d’acteur de la mouvance présidentielle que l’honorable Somassè a fait le plaidoyer. Invité à prendre la parole malgré lui, l’ancien député à l’Assemblée nationale a, dans un esprit de vérité, invité les jeunes, les  ‘‘fous du roi’’, devenus  ‘‘sages du roi’’, à ne pas encenser Patrice Talon.

« J’ai horreur qu’on encense mon président. Quand je vois des jeunes qui veulent encenser  juste pour avoir leur part, je suis ulcéré.  Quand vous avez des gens qui ne viennent que pour encenser, c’est gravissime. Les oui-oui conduisent  dans le trou.», déclare l’ancien député à l’Assemblée nationale suite au propos du jeune Adankpo qui très tôt dressait un parcours sans faute de la gouvernance Talon.

Par contre, Valentin Somassè invite la jeunesse béninoise et tous les fils et filles du pays à dire la vérité au chef de l’Etat pour lui permettre de réussir son mandat.

« La jeunesse doit être critique et accepter le sacrifice…Nous devons aider Patrice Talon à résoudre  les problèmes, mais pas à l’encenser…Si nous voulons bâtir un Bénin nouveau,  ce n’est pas en encensant  le régime actuel », lance ensuite l’ancien militant de la Renaissance du Bénin.

Les adulateurs  de Patrice Talon doivent en tenir compte!

Après sa sortie de prison: Robert Yèhouénou règle ses comptes avec Talon, Béhanzin et consorts (Le président du MozeBe revient sur ses relations avec Boni Yayi et son empire financier)

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne…

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne. Il en profite aussi pour donner des coups à Patrice Talon, Frédéric Béhanzin et à ses détracteurs.  

Kpakpatomédias: Robert Yèhouénou, vous êtes le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex- Mouvement des zémidjans pour un Bénin émergent. Depuis l’avènement du régime du Nouveau départ, votre mouvement est inactif. Qu’est ce qui justifie cet état de chose ?

Robert Yèhouénou: Effectivement, je suis le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex-Mozebe. Le Mozebe est un mouvement né avec les dents. Contrairement  à ce que  pensent certains, le Mozeb n’a pas  disparu avec l’avènement du régime de la Rupture.  Le Mozeb est là, existe et sera là à toutes les occasions. Nous avons juste fait un repli tactique. On dit pour  bien sauter, il faut reculer. Nous avons fait ce repli tactique, et maintenant nous sommes en train de nous apprêter pour bien bondir, non sur des hommes,  mais sur le régime de la dictature, le régime despote, le régime autocratique de Patrice Talon qui ne fait qu’affamer le peuple.

Avec le Mouvement des zémidjans pour  un Bénin émergent (Mozebe), vous vous êtes fait remarquer comme soutien numéro 1 de  Boni Yayi, même si au finish vous l’avez lâché. Quelles sont aujourd’hui vos relations avec l’ancien président de la République ?

(Rire)… Non,  je ne l’ai pas lâché. C’est parce que lui aussi à un moment donné n’avait pas tenu ses promesses. J’appartiens à une corporation. Il a promis un milliard aux zémidjans  pour leur reconversion. Mais,  le moment venu,  il ne l’a pas fait.

Les collègues m’ont dit Monsieur  le  président si vous ne vous manifestez pas pour nous décrocher notre milliard, on va vous lâcher. Mais, moi j’ai besoin de ceux-là pour être encore crédible. Donc,  je n’ai fait que suivre la voie des zémidjans.

Le président Boni Yayi,  a compris cela, mais c’était trop tard. Les conséquences sont aujourd’hui incalculables. Sinon nos relations sont bonnes.

A quand remonte votre dernière rencontre avec le président Boni Yayi ?

(Rire)…On se voit, mais pas officiellement comme d’habitude. Mais on se voit, on se salue. (Sourire)… En tout cas, nous avons gardé de bon rapport.

Sinon aujourd’hui vous êtes avec  Boni Yayi, Sébastien Ajavon, … 

Moi aussi j’aviserai. (Rire)…

Vos détracteurs vous accusent d’utiliser les zémidjans pour améliorer votre situation financière, votre condition de vie. Certains disent d’ailleurs que vous roulez en véhicule pendant qu’eux conduisent des motos. Que répondez-vous à ces accusations ?

J’entends ces critiques.  Mais  vous savez, c’est humain. La mentalité humaine est autre chose. Quand j’étais à Fifadji en train de vendre le croupion de dinde et le ‘‘piron’’, est-ce qu’ils savaient ce que je faisais avec mon argent ? Certains ont même dit,  que j’ai construit des maisons  à étage.  Je n’ai jamais construit un rez-de-chaussée, même ma véranda, j’ai envie de la couler mais je n’y arrive pas, parce que ça a un coût.  Des gens véhiculent des informations erronées, tronquées.

C’est vrai que chacun à son luxe ou son plaisir. Moi, j’ai de véhicule,  mais je ne le dois  pas à la politique uniquement. J’ai des activités. J’ai géré un projet Belge qu’eux autres ne savent pas. Ils peuvent aller se renseigner  à la Confédération des syndicats autonomes du Bénin. J’ai géré un projet Belge pour mon syndicat. Et ce projet, je ne peux pas vous mentir et dire que je n’ai rien tiré comme profit dedans.

Après ça, j’ai d’autre chose. Je suis à Cotonou mais au moment des travaux champêtres, je disparais. Mais,  ils ne savent pas là où je vais. Je vais cultiver. Evidemment,  je ne tiens plus la houe et la machette, mais je donne de l’argent à des gens pour les travaux champêtres. Eux autres,  ils achètent le maïs avant de manger, mais  moi je n’ai jamais acheté du maïs avant de manger.

Les gens ont même dit que j’ai des fermes d’élevage. Là encore je vous dis que  c’est ma maison,  que j’ai divisé en deux pour prendre un côté pour l’élevage.  C’est ce qu’ils n’ont pas compris. Donc,  c’est de l’intoxication pure.

Récemment on sait que vous avez eu des démêlés avec la justice. Dîtes-nous, où  en êtes-vous aujourd’hui ?

J’ai été une victime. Mais je remercie notre justice, qui a été indépendante et impartiale. Une justice qui n’a pas voulu suivre le pas politique, sans quoi je serai toujours en détention.

Si la justice avait été prise en otage, je serai encore en détention. C’est un non lieu qui finalement a été rendu par la Cour d’appel, et j’ai pu retrouver ma liberté. Je suis libre de mes mouvements.

Les gens ont  dit que j’ai empoché des millions, des milliards, c’est faux.

Les gens ont voulu profiter de mon arrestation pour pouvoir intoxiquer davantage le peuple. Les gens sont jusqu’à aller dire que je prends trois milliards par semaine ou par mois, c’est faux. L’argent incriminé n’a pas été donné à Robert Yèhouénou.  C’est donner à Mozebe pour payer le loyer du siège. C’est le président Boni Yayi même qui payait le loyer. Je ne sais pas quelle mouche a piqué Béhanzin pour qu’il vienne dire non,  n’allez plus chercher l’argent chez Boni Yayi, nous sommes tous de la mouvance,  je prends ça en charge. Il a fait ça avec son bénéfice réalisé de la prostitution politique. Aujourd’hui,  il va à la rupture et il veut me livrer.

L’autre chose, quand j’ai demandé pourquoi tous ceux qui étaient dans le bureau n’ont pas été arrêtés, on m’a dit que c’est parce que je suis le président. Mais Frédéric Béhanzin n’a pas donné d’assistance uniquement à Mozebe. Il en a donné à plus de 10 groupes.  Pourquoi ces dix groupes là n’ont pas été arrêtés ?  Vous comprenez donc qu’on voulait juste m’humilier, m’abattre pour  que mon organisation se disloque.

Le Berger a été attaqué, on a cru que les brebis vont se disperser, mais les brebis se sont cachées  pour attendre la sortie de leur berger. Ils sont encore avec leur berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.

Le régime Talon est venu pour régler les comptes à ceux qui lui avaient créé des ennuis.

Si vous le voulez bien, abordons à présent l’actualité nationale. Le président Patrice Talon a pris les reines du pays depuis le 6 avril 2O16.  Comment appréciez-vous la gestion du pays ?

Le peuple a été dupé. ‘‘Agbonnon’’ n’est pas  venu pour redresser le pays, mais plutôt  pour le  piller.

Ce  n’est un secret pour personne que lorsque le régime Talon s’est installé, la première opération,  c’est le déguerpissement sauvage. Et  aujourd’hui nos femmes sont livrées à la prostitution. Ceux qui vendaient aux bords des voies n’ont plus de  places aujourd’hui pour exercer leurs activités. Nous sommes pourtant un pays pauvre. Nous avions toujours l’habitude de vendre aux bords des voies. Les femmes ont l’habitude de vendre aux bords des voies pour nourrir leurs familles. Aujourd’hui on a tout cassé pour dire qu’on veut embellir la ville de Cotonou. Montrez-moi où on est en train d’embellir la ville ?  Qu’est ce que cela a donné ?

Au contraire c’est devenu un dépotoir ou des urinoirs qu’on a créé. Allez à Tokpa, vous allez vous en rendre compte.

La chasse aux sorcières a continué.  Ça  a gagné le rang de ceux qui vendent les produits pharmaceutiques à Gbogbanou.

Nos sociétés sont en voie d’être bradées. Ceux qui sont en dessous et qui les rachètent, sont les amis du chef de l’Etat.  Ce sont les proches du président de la République.  On ne sait même pas si lui-même n’est pas en train de prendre certaines sociétés  en mettant le nom de ses amis dessus.

La Sonapra n’existe plus. Le coton, c’est Patrice Talon. Le port, le PVI, c’est lui. Un conteneur qui rentre aujourd’hui au port avant de sortir doit payer quelque chose à la  société de Talon. Et le PVI est en train de ruiner les populations.

Notre fameux sac  ordinaire qu’on appelle ‘‘Gbédji gblé’’ ou ‘‘bafana’’, avant c’était à  100 Fcfa, mais aujourd’hui, cela coûte  150 Fcfa. La tomate en boîte est passée de  250 Fcfa, à 300 Fcfa.  Le savon qu’on appelle Fanico que moi j’ai toujours acheté à 200, 225 Fcfa,  est à  400Fcfa actuellement. Voilà les effets corolaires, les impacts du PVI.

Au campus, les enfants des pauvres ne peuvent plus aller au campus.

Vous constatez que le peuple a été dupé et qu’aujourd’hui ce peuple n’a  plus rien à attendre du régime Talon. Il faut plutôt s’unir et dire halte à la gabegie, halte au désordre et au pillage de l’économie nationale.

Talon ne peut rien apporter à cette Nation que la misère et la faim

Quelle  lecture faites-vous du deuxième gouvernement de Patrice Talon, dévoilé le vendredi 27 octobre 2017 et qui comporte 22 membres, sans compter le ministre d’Etat Pascal Koupaki ?

Je crois que changer l’étiquette à la marchandise ne veut rien dire. La marchandise demeure la même. Ce gouvernement qui vient de connaître le jour ne peut rien apporter. Patrice Talon n’a fait que changer ceux qui sont peut-être un peu gênant dans le gouvernement. Il s’est débarrassé d’eux et a pris d’autres amis qu’il n’a pas pu recaser lors du premier gouvernement. Je ne sais pas si ce sont ceux là qui vont apporter quelque chose à la Nation.

L’actualité c’est aussi le Ravip, dont la première phase a démarré depuis le 1er novembre dernier. Votre position sur le Ravip ?

Je ne vais pas animer la polémique là-dessus. Ne faisons pas l’erreur de 2011. En 2011,  les opposants au régime Yayi ont dit,  nous n’allons pas nous faire enrôler.  Et ils ont été surpris lorsque la Cour constitutionnelle a déclaré que c’est avec ça qu’on ira aux élections. Des centaines de milliers d’électeurs n’ont pas pu se faire enrôler. Si tous s’étaient enrôlés, Boni  Yayi n’allait pas réaliser le Ko. Ceux qui devraient voter en principe pour l’opposition ne se sont pas faits enrôler parce qu’on leur a dit : n’allez pas vous faire enrôler.

Donc par rapport au Ravip, j’invite toute la population à aller se faire enrôler.  Mais,  nous allons nous battre pour que  Safran ne soit pas l’opérateur qui va faire le travail, puisque c’est un spécialiste de la fraude. C’est Safran qui a organisé le ko en Côte-d’Ivoire, les élections kenyanes ont été annulées grâce à Safran, en Guinée, la même chose, pareil au Niger.

Est-ce que c’est ça que nous allons amener ici ?  Nous, nous  voulons des élections transparentes et équitables. Si les élections étaient truquées en 2016, Patrice Talon n’allait pas être président de la République.

Safran a reçu l’accord gré à gré.  Comment on peut donner un marché de plusieurs milliards à des amis sans passer par des structures compétentes. Non,  ça c’est de la tricherie et de la fraude.

Mais le Ravip ne va pas servir  de fichier électoral…

Oubliez ! Patrice Talon  a dit qu’il va aviser,  et il est déjà en train d’aviser. Il veut passer par cette opération du Ravip pour bien se positionner,  mais il sera surpris.  Le peuple béninois est un peuple mûr.

Pour conclure

Le peuple doit barrer la route à Talon et à son équipe pour qu’ils ne pillent plus davantage l’économie nationale. Ce régime mange avec des perles.

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA