Présidentielle 2026 au Bénin : Tomèty invite chaque Béninois à faire cet exercice (Tribune)

Patrice Talon à son investiture comme chef de l’Etat du Bénin disait avec grand enthousiasme : « Je ferai de mon mandat unique, une exigence morale ». Dans moins de deux ans, il épuisera ses deux mandats parce que le premier mandat était insuffisant pour terminer le job et faire des miracles comme il l’a déclaré à l’Elysée devant François Hollande, chef de l’Etat français. Il a promis aux Béninois d’être très actif pour les élections générales de 2026. Alors, plusieurs questions se posent : 

En 2026, qui et quel profil métier pour gouverner en rassembleur les Béninois ?

Patrice Talon à son investiture comme chef de l’Etat du Bénin disait avec grand enthousiasme : « Je ferai de mon mandat unique, une exigence morale ». Dans moins de deux ans, il épuisera ses deux mandats parce que le premier mandat était insuffisant pour terminer le job et faire des miracles comme il l’a déclaré à l’Elysée devant François Hollande, chef de l’Etat français. Il a promis aux Béninois d’être très actif pour les élections générales de 2026. Alors, plusieurs questions se posent :

– sera-t-il le vice-président dans un duo présidentiel à partir 2026 en imitation du modèle des va-et-vient à la Poutine?

– Seront-ils deux hommes d’affaires amis à la tête du Bénin à partir de 2026?

– Prendra-t-il la décision de se retirer sur la base de candidatures issues de l’organisation des  primaires au sein de chaque groupe politique de sa mouvance présidentielle ou imposera-t-il un duo sans base idéologique ?

– Aura-t-il le courage politique d’ouvrir les élections avec la transparence totale afin que le peuple souverain fasse librement le choix de ses prochains  dirigeants ?

– Aura-t-il le courage patriotique de ne pas songer à ses arrières en exigeant des garanties pour être totalement blanchi de toutes les fautes lourdes commises par lui-même et ses alliés dans sa position de chef de l’Etat ?

Le colon et l’homme d’affaires ont un même dénominateur commun dit-on :

imposer sa domination par des rapports de force et les deux s’en donnent les moyens pour atteindre leur but.

– Comme le spécifie le  président Nicéphore D. SOGLO : « L’homme d’affaires ne regarde que ses affaires, il ne regarde pas l’État. » Ceci pour dire qui veut dominer est forcément un affairiste qui ne tient pas compte de l’État d’en face.

Dans son ouvrage L’impossible éthique des affaires, Olivier VASSAL (2011) fait le constat d’évidence suivant :

Le capitalisme ne sera jamais moral, il ne lui revient pas de l’être. Ce n’est pas dans sa mission. Entretenir l’idée inverse, c’est faire de la communication et illusionner les personnes. Aucune morale ne peut être contenue dans le système lui-même. Le débat mérite d’être posé.

Le moment est venu de faire sans complaisance, sans corruption, sans démagogie et sans  hypocrisie le BILAN GÉNÉRAL (i) de la qualité de la gouvernance publique, (ii) des réalisations physiques, (iii) de la sécurité intérieure et de la géopolitique régionale (iv) de la réforme du système partisan et de la liberté pour chaque citoyen de choisir les personnes qui répondent à ses aspirations pour gouverner le Bénin et les collectivités territoriales (v) et du sentiment de satisfaction des Béninois par rapport l’amélioration de leurs conditions de vie.

il s’agit pour chaque Béninois, chaque groupe social et chaque mouvement politique de démontrer les avantages et les inconvénients d’avoir un HOMME D’AFFAIRES depuis 2016 comme chef de l’Etat, président de la république, chef suprême des Armées, chef suprême de la magistrature, chef suprême de plusieurs  partis politiques de gauche et de droite dont ceux de la majorité présidentielle au parlement?

– Un tel bilan est capital et urgent avant d’envisager la poursuite de cette expérience de confier la direction du Bénin au même homme d’affaires ou à l’un de ses dauphins également homme d’affaires.

Le Bénin est désormais gouverné par le suprématisme du pouvoir de l’argent, mais il est temps d’ouvrir le débat, car la politique et les affaires peuvent conduire à des situations imprévisibles désastreuses.

– La conférence nationale de février 1990 a opté pour le libéralisme sans que les balises ne soient définies pour être  scellées pour éviter les abus de pouvoir et les conflits d’intérêt.

quel libéralisme pour le Vivre-ensemble et le bien-être collectif avec de bons rapports avec les pays voisins ?

Les Béninois n’ont plus le droit de pécher par erreur, par naïveté et par opportunisme pour les élections générales de 2026.

Si un homme d’affaires doit continuer d’être à la tête du Bénin, un débat national doit trancher la question par l’élaboration de critères précis sur le plan de la compétence morale et éthique afin de renforcer  les possibilités de  destitution d’un tel chef d’Etat homme d’affaires dès lors qu’il est établi qu’il a violé des restrictions et des interdictions liées à l’exercice de ses fonctions.

Quand le sentimentalisme africain descend dans l’arène politique, l’éthique n’existe plus et la démagogie  ainsi que les actes gratifiants suffisent pour piéger l’élite intellectuelle civile et militaire.

Le professeur Joseph KI ZERBO a raison de conférer au débat permanent africain (DPA) des vertus thérapeutiques pour prévenir les risques majeurs de désharmonie par le dialogue chaque fois qu’un peuple a des interrogations et craintes sur le vivre-ensemble, le bien commun et le bien-être collectif.

Selon le professeur Honorat AGUESSY, l’intellectuel doit être un Bâtisseur, un Baliseur et un Bosseur (3 B positifs) et non un Brailleur, un Baratineur et un Bradeur (3B négatifs).

L’intellectuel est le suprême artisan du renouveau et ce statut ne se réduit pas au diplômé, à l’élite, au cadre, à l’universitaire. Honorat AGUESSY attribue à l’intellectuel une prédisposition à contribuer à  la remise en cause en interpellant les groupes sectaires.

Considérant que cet être payant de sa personne ne court pas dans les rues.

Il incite l’Afrique à produire plus d’intellectuels et il n’aura pas tort d’y penser.

Comme le dit si bien le Général Ferdinand MBAOU :

– « Quand un peuple est opprimé, c’est l’oppresseur qui définit la nature du combat. Quand le peuple est descendu dans la rue pacifiquement, il s’est fait tirer dessus. Il y a eu des morts et les gens ont compris qu’il fallait trouver d’autres moyens plus adéquats pour renverser cet état des choses. »

Le dialogue de bilan et de  prospective reste le seul moyen pour un peuple soumis de sortir de son fatalisme pour faire face courageusement à son destin.

Simon-Narcisse TOMETY

Institutionnaliste de réformes publiques 

Expert international en approche « NE PAS NUIRE »

Bénin-Présidentielle 2026 : Philippe Noudjenoume et l’Alliance Pour la Patrie annoncent les couleurs

L’Universitaire Philippe Noudjenoume à la tête de l’Alliance Pour la Patrie (APP) veut succéder au président Patrice Talon à la tête de l’Etat en 2026. Au détour d’une conférence de presse publique qui s’est déroulée le samedi 6 juillet 2024 à Cotonou, l’homme a levé un coin de voile sur les grandes lignes de son projet de société.

L’Universitaire Philippe Noudjenoume à la tête de l’Alliance Pour la Patrie (APP) veut succéder au président Patrice Talon à la tête de l’Etat en 2026. Au détour d’une conférence de presse publique qui s’est déroulée le samedi 6 juillet 2024 à Cotonou, l’homme a levé un coin de voile sur les grandes lignes de son projet de société.

Le leader de l’Alliance Pour la Patrie lors de sa Conférence de presse publique à Cotonou le Samedi 6 juillet 2024/Photo: l’œil Républicain

La gouvernance du président Patrice Talon est autocratique aux yeux des membres de l’Alliance Patriotique (APP). Pour cette raison, il faut obligatoirement opter pour une nouvelle alternative à partir de 2026. Dans ce sens, un programme a été élaboré. Ce dernier est porté par Philippe Noudjènoume leur leader et candidat désigné à l’élection présidentielle de 2026 au Bénin. Pour cerner le contenu il fallait participer à la Conférence Publique placée sous le thème: « Par quel pouvoir remplacer la gouvernance autocratique actuelle », présenté  par l’universitaire ce samedi 6 juillet à Cotonou en présence des militants et autres leaders.

De son développement, il est à retenir que l’Alliance Pour la Patrie une fois au pouvoir entend appuyer sa gouvernance sur trois mots d’ordre à savoir l’Homme, la Patrie, la Démocratie a fait savoir Philipe Noudjenoume. A cet effet, une certaines décisions seront prises dans l’intérêt supérieur de la nation. On peut citer entre autres : le retrait du Bénin du traité de l’Umoa et la création d’une monnaie nationale, l’instruction dispensée à tous les niveaux de l’enseignement dans les langues nationales, le renforcement des relations avec tous les pays sur la base des intérêts réciproques….

Mais pour le leader de l’APP, il n’est pas possible d’y parvenir avec les texte en vigueur en République du Bénin. Il faut obligatoirement définir un nouveau mode de vivre ensemble, une nouvelle Conférence Nationale  et Philipe Noudjènoume va lancer un appel à cet effet.

Par Christophe KPOSSINOU

 

Olivier Boko ou Joseph Djogbénou en 2026? l’avis tranché de Nathanaël Koty

Qui de Joseph Djogbénou ou Olivier Boko pour être le dauphin de Patrice Talon en 2026 ? Interrogé sur la question, dans un entretien exclusif accordé à BL Tv et Reporter Bénin Monde Tv, Nathanaël Koty a affiché une position tranchée.

Qui de Joseph Djogbénou ou Olivier Boko pour être le dauphin de Patrice Talon en 2026 ? Interrogé sur la question, dans un entretien exclusif accordé à BL Tv et Reporter Bénin Monde Tv, Nathanaël Koty a affiché une position tranchée.

L’ancien président de l’ex Parti pour l’engagement et la Relève (Per) a pris l’engagement de respecter le choix de son parti, l’Union progressiste le renouveau (Per).  » Si le parti  dans lequel je suis, me dit que c’est Monsieur Olivier Boko, ou Monsieur Joseph Djogbénou, ou x ou y, je travaille pour lui, je travaille pour la discipline du groupe », a t-il déclaré, avant d’ajouter « le président de mon parti Joseph Djogbénou ne m’a jamais dit qu’il est  candidat. C’est un homme qui travaille tous les jours pour que l’Up le Renouveau étende ses manches sur tout le Bénin…Mr Olivier Boko sait très bien par où il doit passer pour être candidat ».

Loin des ambitions présidentielles, Nathanaël Koty a enfin souligné que « ce qui est plus important », à l’heure actuelle, « c’est comment faire pour aider le chef de l’Etat a fini son mandat en beauté ».

Et de lâcher « il ne s’agit pas de qui est candidat pour nous en 2026 ».

Manassé AGBOSSAGA

CRIET : un jeune jugé pour avoir partagé des affiches suscitant la candidature de Romuald Wadagni

Cela n’arrive pas tous les jours. Un acteur politique est jugé dans une affaire de suscitation de candidature à l’élection présidentielle de 2026 au Bénin.

Cela n’arrive pas tous les jours. Un acteur politique est jugé dans une affaire de suscitation de candidature à l’élection présidentielle de 2026 au Bénin.

En effet, selon les informations rapportées par Le Matinal, un jeune acteur politique a comparu le lundi 09 octobre 2023 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) pour avoir suscité la candidature du ministre d’Etat, de l’économie et des finances.

Il serait reproché à l’accusé d’avoir partagé dans des forums Whatsapp des affiches suscitant la candidature du ministre d’Etat, Romuald Wadagni à la présidentielle de 2026. Il est notamment poursuivi pour « harcèlement par le biais d’un système électronique ». Ceci, sans mandat de dépôt.

Mais lors de sa comparution, le mis en cause a nié être l’auteur de l’affiche qu’il a partagé. Le juge a ensuite renvoyé l’audience au lundi 18 décembre.

Avis aux autres fans et partisans du ministre d’Etat Wadagni !

Manassé AGBOSSAGA

Conférence-débat avec les membres des forums acquis à sa cause : François Xavier Attadédji évoque les points clés de son projet de société pour 2026

La jeunesse, fer de lance de tout développement occupe une place de choix dans le programme d’action de l’homme d’affaires François Xavier ATTADEDJI pour 2026. A la faveur d’une conférence débat avec les membres du mouvement ATTADEDJI 2026, le potentiel candidat aux élections présidentielles de 2026 a mis la lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et du Béninois lambda au fronton de ses priorités pour le plein épanouissement des Béninoises et Béninois, afin que tout le monde puisse contribuer au développement de son pays. 

La jeunesse, fer de lance de tout développement occupe une place de choix dans le programme d’action de l’homme d’affaires François Xavier ATTADEDJI pour 2026. A la faveur d’une conférence débat avec les membres du mouvement ATTADEDJI 2026, le potentiel candidat aux élections présidentielles de 2026 a mis la lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et du Béninois lambda au fronton de ses priorités pour le plein épanouissement des Béninoises et Béninois, afin que tout le monde puisse contribuer au développement de son pays.

Face aux milliers de militants du mouvement répartis dans les 63 et plus forums nationaux couvrant toute l’étendue du territoire national et la diaspora, il a parlé de l’éradication du chômage au profit de toutes les couches sociales de notre pays. A entendre le conférencier, de 1960 à nos jours, il n’y a pas une vision d’un homme politique qui voudra  briguer la magistrature suprême et s’est accentué sur l’éradication du chômage pour tous. Pour François Xavier ATTADEDJI,  il faut  inévitablement régler le problème de la jeunesse de sa racine. « Il faut éradiquer le chômage dans toutes sa dimension avant de prétendre lutter contre la pauvreté », a-t-il ajouté. Il pense aussi à la construction des infrastructures, porte d’aide aux pauvres et faire des réformes, la césarienne gratuite, l’amélioration des vies de la  population. Et pour y parvenir il faut lutter efficacement contre la pauvreté et la précarité. Mais avant, François Xavier ATTADEDJI trouve qu’il faut lutter contre le chômage en créant des emplois pour tout le monde, diplômés ou non. Chacun aura pour son compte y compris ceux qui n’ont pas eu la chance de mettre pied à l’école. << Il n’y a personne qui va rester à la maison pour dire lui ses parents ne sont pas nantis…Tant qu’on est prêt à travailler, on aura le travail » a promis François Xavier ATTADEDJI. Et c’est pour cette cause qu’il travaille jour et nuit pour être candidat à la présidentielle 2026, a-t-il indiqué. Il promet la construction des usines, des sociétés, des entreprises dans toutes les communes du Bénin.

Après avoir exprimé son désir à l’élection présidentielle 2026 le 06 décembre 2021, son premier défi n’a pas changé. Le chômage qu’il appelle un monstre à trois têtes sera combattu. Cette volonté manifeste du président ATTADEDJI de chanter le requiem du chômage a été fortement applaudie par les participants de cette conférence du 19 Septembre 2023 qui ne souhaitent que sa candidature aux élections présidentielles de 2026 pour l’envoyer à la Marina afin que ce projet noble devienne une réalité à la gloire de la couche juvénile.

François Xavier ATTADEDJI rappelle qu’il est un soutien de taille au gouvernement du président Patrice TALON qu’il accompagne et qu’il accompagnera jusqu’en 2026 avant de le succéder par la grâce de Dieu et des mânes de nos ancêtres pour un Bénin nouvellement construit dans un élan de solidarité nationale dans laquelle le social et lutte rigoureuse contre le chômage des jeunes seront une effectifs. Il n’a pas manqué d’apprécier à sa juste valeur, les réformes structurelles et politiques engagées par le gouvernement dont il soutient. » Les indices macro-économiques aujourd’hui au Bénin et sous le règne du président Patrice TALON sont à féliciter a-t-il précisé. Il ne reste que les indices micro-économiques et mini micro-économiques à améliorer.

Il a exhorté chaque participant de cette conférence débat à plus d’engagement et de ténacité et qu’ils soient les ambassadeurs du mouvement ATTADEDJI 2026 auprès des autres Béninois afin que pour les élections présidentielles de 2026, la chance soit à leurs côtés.

Source Externe

Bénin : François Xavier Attadédji souhaite bonne fête de pentecôte et réitère sa candidature à la présidentielle 2026

François Xavier Attadédji compte bien se présenter à la présidentielle de 2026 au Bénin. Il a réitéré son ambition de briguer la magistrature suprême à travers un message délivré à la communauté chrétienne dans le cadre de la fête de la pentecôte et dont Kpakpato Medias a eu copie.

François Xavier Attadédji compte bien se présenter à la présidentielle de 2026 au Bénin. Il a réitéré son ambition de briguer la magistrature suprême à travers un message délivré à la communauté chrétienne dans le cadre de la fête de la pentecôte et dont Kpakpato Medias a eu copie.

« Je profite de ce canal, au nom de notre Seigneur, pour vous réitérer mon ambition à être candidat aux élections présidentielles de 2026 », a déclaré François Xavier Attadédji, tout en souhaitant « joyeuse fête de Pentecôte à toutes et à tous ».

Ci-dessous l’intégralité de son message

M.A

Message de François Xavier Attadédji  à l’occasion de la pentecôte 

Chers compatriotes,

En ce jour de Pentecôte, célébrons la puissance de la diversité et de l’unité. Travaillons ensemble en équipe pour atteindre la grandeur.

Je profite de ce canal, au nom de notre Seigneur, pour vous réitérer mon ambition à être candidat aux élections présidentielles de 2026. Il nous faut véritablement nous mettre ensemble et travailler pour renforcer la dynamique en cours actuellement dans notre pays pour le bonheur du peuple béninois.

Que l’esprit d’innovation et de créativité nous inspire pour l’atteinte de nos objectifs et nos rêves pour un Bénin meilleur et prospère.

Joyeuse fête de Pentecôte à toutes et à tous

 François Xavier ATTADEDJI

Boko, Djogbénou, Alladatin, prochain candidat de l’UP-R à la présidentielle 2026 ? Un député balance le scoop de l’année

A moins de trois ans de la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel du président Talon, la question de sa succession est de plus en plus évoquée. Dame rumeur annonce avec insistance Joseph Djogbénou, Olivier Boko, Romulad Wadagni, … Et de passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de la radio Peace Fm, dimanche 28 mai dernier, un député du parti a évoqué le sujet.

A moins de trois ans de la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel du président Talon, la question de sa succession est de plus en plus évoquée. Dame rumeur annonce avec insistance Joseph Djogbénou, Olivier Boko, Romuald Wadagni,… Et de passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de la radio Peace Fm, dimanche 28 mai dernier, un député du parti Union progressiste le Renouveau (UP-R) a évoqué le sujet.

« Qui sera le candidat à l’investiture de l’Union progressiste le Renouveau  à la présidentielle 2026 et son colistier ? Joseph Djogbénou ? Olivier Boko ? Orden Alladatin ? ». A cette question de Cédric Kitikahoun, l’invité de Peace Fm a eu le mérite de reconnaître que le costume présidentiel est trop grand pour sa personne.

Lucidité ou humilité, Orden Alladatin s’est très tôt exclu de la course présidentielle de 2026.

« Il y a quelque chose qui est sûr, Orden Alladatin, non. Même colistier, non. Là ça dépend de moi et ça je peux vous dire non », a-t-il martelé.

 Et entre Joseph Djogbénou et Olivier Boko ?

A la question de savoir qui de Joseph Djogbénou ou Olivier Boko représentera les couleurs du parti au logo baobab arc-en-ciel, Orden Alladatin a glissé dans un hors-sujet. Stratégie de communication ou ruse, il a préféré évoquer le Programme d’actions du gouvernement (PAG).

« Après, le PAG, ce n’est pas terminé. Aujourd’hui, c’est le PAG 2.  Je travaille pour son évolution », a-t-il lancé.

Au moins un candidat membre actif de l’UP le Renouveau ?

Comprenant que son invité tente de le tourner en bourrique, notre confrère le relance et cherche, à défaut de savoir si le prochain candidat de l’UP le Renouveau sera un membre actif du parti. Mais là encore, Orden Alladatin se montre prudent, sans doute, pour ne pas se faire rattraper par ses propos, plus tard.

Il se contente de dire que la question du candidat de l’UP-R à la présidentielle de 2026 n’est pas à l’ordre du jour. A en croire ses propos, le parti est plus concentré sur la structuration de ses instances de base.

« Ce n’est pas à l’ordre du jour. Nous travaillons sur la structuration du parti, la mise en place de nos structures de base et consorts. Cette question n’est pas à l’ordre du jour. Ce n’est pas dans nos délibérations », souligne-t-il.

Sauf que Cédric Kitikahoun est téméraire. Il insiste, « est-ce que ça sera un membre actif de votre parti ? »

Et comme s’il était agacé par cette insistance sur la question, le député suppléant de la 16ème circonscription électorale lance « Comment la chose n’est pas discutée, vous voulez que j’en parle ? Vous savez combien de personnes ont adhéré à l’union progressiste le Renouveau ? ».

Puis d’ajouter , avec douceur «   On en parlera. L’essentiel  est qu’on fasse l’effort et que ce soit quelqu’un qui gagne ».

Si en cliquant ce lien, vous avez cru avoir le nom du candidat de l’Up le Renouveau à la prochaine présidentielle, nos excuses et bon dimanche de pentecôte à vous.

Manassé AGBOSSAGA

Les grandes dates des élections en 2026, parrainage des candidats à la présidentielle 2026, … Valentin Djènontin en parle dans cette analyse (Opinion)

Un débat fait polémique depuis quelques semaines dans les médias et sur les réseaux sociaux au Bénin et dans la Diaspora. Il s’agit de savoir, qui des députés élus en 2023 ou en 2026 seront les parrains aux candidats à l’élection présidentielle de 2026 ?

BENIN : PARRAINAGE DE LA PRESIDENTIELLE DE 2026

Un débat fait polémique depuis quelques semaines dans les médias et sur les réseaux sociaux au Bénin et dans la Diaspora. Il s’agit de savoir, qui des députés élus en 2023 ou en 2026 seront les parrains aux candidats à l’élection présidentielle de 2026 ?

A la lumière des textes actuels et disponibles (non consensuels et crisogènes bien sûr), je voudrais apporter ma modeste contribution pour éclairer l’opinion.

Deux textes de loi serviront de soubassement à ma réflexion. Il s’agit de :

– Loi N° 2019-40 du 07 novembre 2019 portant révision de la Loi numéro 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin. (Constitution révisée).

– Loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral. (Code électoral).

Dans cet exercice, j’ai souhaité de façon pédagogique aller terre à terre et de façon progressive pour faciliter la compréhension du sujet à tout le monde.

L’année 2026 est annoncée comme l’année des élections générales.

Le Titre X-1 nouveau de la Loi N°2019-40 du 07 Novembre 2019 portant révision de la Loi N°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin traite des élections générales.

« A titre d’élections générales, sont organisées dans une même année électorale, les élections législatives et communales simultanément, puis l’élection du président de la République….. ». Article 153-1 alinéa 1.

Dès cet instant, à l’aide de la constitution et du code électoral, nous pouvons commencer à faire les décomptes pour connaître les dates des prochaines élections au titre de l’année électorale 2026 et par ricochet, définir qui peuvent être les parrains potentiels ou probables des candidats à l’élection présidentielle de 2026.

Quand auront lieu les élections couplées législatives et communales de 2026 ?

L’article 153-2, constitution révisée dispose : « les élections couplées, législatives et communales, sont organisées le deuxième dimanche du mois de janvier de l’année électorale… ». Autrement dit, les députés de 2026 seront élus le dimanche 11 janvier 2026. (Voir aussi Article 7 Loi N° 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral).

« …. Les députés élus à l’Assemblée Nationale entrent en fonction et sont installés le deuxième dimanche du mois de février de l’année électorale…. ». Autrement dit, les députés élus en 2026 entreront en fonction le dimanche 08 février 2026.

« …. Les conseillers communaux élus entrent en fonction et sont installés entre le premier et le troisième dimanche du mois de février de l’année électorale. ». Autrement dit, les maires élus en 2026 entreront en fonction du dimanche 1er au dimanche 15 février 2026.

Quelle est la date de l’élection du président de la République en 2026 ?

L’article 153-3, alinéa 1, constitution révisée dispose : « L’élection du président de la République est organisée le deuxième dimanche du mois d’Avril de l’année électorale… ». Autrement dit, en 2026, le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le dimanche 12 avril 2026. (Voir aussi Article 8 du code électoral).

Article 153-3 Alinéa 4 : « Dans tous les cas, le président de la République élu entre en fonction et prête serment le quatrième dimanche du mois de mai ». Autrement dit, le nouveau président de la République qui sera élu en 2026 entrera en fonction le dimanche 24 mai 2026.

Ces différentes dates étant connues, nous allons progressivement, par déduction et sur la base des dispositions de la constitution révisée et du code électoral, déterminer les autres dates afin de répondre à la question, lesquels des députés de la 9ème ou de la 10ème législature seront les parrains des candidats à l’élection présidentielle de 2026 ?

Quelles sont les dates de la campagne électorale comptant pour la présidentielle de 2026 ?

L’article 46 de la Loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral dispose : « La campagne électorale est déclarée ouverte par le président de la CENA. Elle dure quinze (15) jours. Elle s’achève la veille du scrutin à zéro (00) heure, soit vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin ». Autrement dit, la date de l’élection présidentielle de 2026 étant le dimanche 12 avril 2026, la campagne électorale prendra fin le vendredi 10 avril 2026 à minuit. En d’autres termes, la campagne électorale au titre de l’élection présidentielle de 2026 couvrira la période allant du vendredi 27 mars à zéro heure au vendredi 10 avril 2026 à minuit.

Quelle est la date limite de dépôt du dossier de candidature à la présidentielle de 2026 ?

L’article135 de la Loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral dispose : «Les dépôts de candidature sont faits cinquante (50) jours avant l’ouverture de la campagne électorale pour le premier tour du scrutin… ». Autrement dit, le début de la campagne électorale pour l’élection du président de la République en 2026 étant le 27 mars 2026, cinquante (50) jours avant cette date tombe alors au jeudi 05 février 2026.

Il ressort donc de ces différentes dispositions et des décomptes que le dernier délai pour le dépôt des dossiers de candidature à l’élection présidentielle de 2026 est le jeudi 05 février 2026.

Qui sont les personnes habilitées à parrainer les candidats à l’élection présidentielle de 2026 ?

L’article 44 nouveau de la constitution révisée dispose : « Nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République ou de vice-président de la République s’il n’est dûment parrainé par des élus dans les conditions et suivant les modalités fixées par la loi » (10ème et dernier tiret dudit article).

A l’article 132 du code électoral de préciser : « Nul ne peut être candidat aux fonctions du président de la République ou de vice-président de la République s’il n’est dûment parrainé par un nombre de députés et/ou maires correspondant à au moins 10% de l’ensemble des députés et des maires ». (8ème tiret dudit article).

Combien faut-il de députés et/ou maires pour parrainer un candidat à l’élection présidentielle de 2026 ?

Suivant les nouvelles lois en vigueur, le Bénin dispose désormais de :

– 77 Maires désignés (nommés).

– 109 Députés élus (supposés élus).

Le nombre total de parrains potentiels fait donc 77 + 109 soit 186 élus (ou nommés).

Le nombre minimum de parrains exigé par le code électoral étant de 10%, il faut 186 : 100 * 10 soit 19 députés et/ou maires par candidat pour être parrainé.

Le nombre minimum de parrains par candidat étant connu, intéressons-nous à présent aux députés qui pourraient parrainer les candidats à l’élection présidentielle de 2026.

Récapitulatif

– Dimanche 08 janvier 2023 : Election Députés 9ème législature

– Dimanche 12 février 2023 : Installation Députés 9ème législature

– Dimanche 11 janvier 2026 : Election Députés 10ème législature et conseillers communaux 5ème mandature.

– Dimanche 08 février 2026 : Installation Députés 10ème législature

– Dimanche 1er au dimanche 15 février 2026: Installation Conseillers/Maires 5ème mandature.

– Jeudi 05 février 2026 : Fin dépôt dossiers de candidature à l’élection présidentielle de 2026.

– Vendredi 27 mars au vendredi 10 avril 2026 : Campagnes électorales pour présidentielle 2026

– Dimanche 12 avril 2026 : Premier tour scrutin élection président de la République.

– Dimanche 24 mai 2026 : Installation et prestation de serment du président de la République élu.

CONCLUSION

La date limite de dépôt de dossier de candidature à l’élection du président de la République de 2026 étant fixée au jeudi 05 février 2026 conformément aux dispositions de la Loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral ; en l’état actuel des choses et sans tenir compte de la fantaisie de la CENA et de la prochaine révision de la constitution et du code électoral, les députés habilités à parrainer les candidats à l’élection présidentielle de 2026 sont bel et bien ceux élus le dimanche 08 janvier 2023 et dont l’installation est prévue pour le dimanche 12 février 2023.

Les députés qui seront élus le 11 janvier 2026 et dont l’installation est prévue pour le 08 février 2026 ne pourraient être habilités à parrainer les candidats à l’élection présidentielle de 2026 dont la clôture du dépôt des dossiers est pour le jeudi 05 février 2026, car la date de leur prise de fonction est postérieure à la date de clôture du dépôt des dossiers.

Au total et en tout état de cause, les potentiels parrains des candidats à l’élection présidentielle de 2026 sont :

– Les députés élus et installés le 12 février 2023,

– Une partie des maires nommés de 2020 encore en exercice jusqu’au 05 février 2026,

– Une partie des nouveaux maires installés entre le 1er et le 05 février 2026.

Voilà qui est clair. Mon exposé n’est que la traduction des lois votées et imposées au peuple souverain par les députés nommés par l’exécutif en 2019.

Tout autre lecture ou interprétation n’est que ruse et manipulation.

Néanmoins, je ne suis pas naïf pour croire que ce régime est capable du moindre respect de ses propres lois. Désormais au Bénin, plus de justice, plus de droit, plus de respect des lois par ceux qui sont pourtant chargés de veiller à leur application, plus d’institutions républicaines crédibles indépendantes du pouvoir exécutif.

Chaque jour, le pouvoir exécutif et toutes les institutions de la Républiques s’emploient à le prouver à travers les décisions les plus abjectes, ridicules, horribles et bouleversantes particulièrement lorsqu’il s’agit d’élection.

– 2019 : certificat de conformité d’exclusion de l’opposition des élections législatives ; nomination des députés d’un seul parti politique bicéphale dans un parlement monocolore ; tuerie massive de la population à balles réelles ; emprisonnement massif de citoyens.

– 2020 : exclusion de l’opposition des élections communales, vote de loi interprétative en plein processus d’installation des conseils communaux pour la nomination des maires (postes pourtant électifs).

– 2021 : prorogation anti constitutionnelle du mandat du président en exercice ; exclusion de l’opposition de l’élection présidentielle ; auto proclamation du président de la République ; arrestation, emprisonnement en masse des opposants réclamant l’application stricte de la Constitution de 1990 que le peuple souverain s’est librement donné, puis condamnation de certains à de lourdes peines. Beaucoup continuent de croupir en prison.

– 2023 : chicaneries diverses administratives et fiscales (certificat de résidence et quitus fiscal) sur les candidats de l’opposition aux élections législatives ; semblant d’ouverture, d’inclusion avec la censure et le contrôle de la liste de candidature du parti d’opposition. Malgré le vote massif du peuple au profit du parti d’opposition Les Démocrates qui sort largement majoritaire avec les résultats des urnes, l’attribution des sièges a été faite d’autorité et de façon arbitraire pour fabriquer une majorité fictive de façade au Chef de l’Etat. Les feuilles de dépouillement et les procès verbaux malgré les fraudes massives connues et vues de tous sur les réseaux sociaux, les votes multiples, les bourrages d’urnes, ces documents sont classés secret défense avec pour conséquence l’énoncé de la caducité des documents électoraux par la CENA devant la Cour Constitutionnelle alors que celle-ci continue encore d’étudier le contentieux électoral. Le seul but recherché, c’est empêcher la manifestation de la vérité des chiffres sortis des urnes.

Dans ces conditions, sans préjuger de la prochaine révision de la constitution et de toutes les lois électorales subséquentes avec leur lot de surprise, croire à une quelconque application correcte des textes dans le cadre des élections de 2026 pour en assurer la crédibilité et la transparence serait la pire des naïvetés si les forces vives de la Nation ne s’organisaient autrement pour faire respecter par les autorités la voix du peuple souverain.

Dieu sauve le Bénin.

DJENONTIN-AGOSSOU Valentin

Bertin Koovi n’a pas renoncé à son rêve présidentiel, « Je me battrai contre quiconque pour être président après Patrice Talon »

Bertin Koovi rêve toujours de s’asseoir dans le fauteuil de la marina. Le candidat malheureux de la présidentielle de 2016 ambitionne de devenir président de la République du Bénin. Mais à une condition, que Patrice Talon renonce un troisième mandat.

Bertin Koovi rêve toujours de s’asseoir dans le fauteuil de la marina. Le candidat malheureux de la présidentielle de 2016 ambitionne de devenir président de la République du Bénin. Mais à une condition, que Patrice Talon renonce un troisième mandat.

Bertin Koovi veut succéder à Patrice Talon en 2026. Du moins si ce dernier disait non à son appel de briguer un troisième mandat.

Dans un audio, le nouveau militant du Bloc Républicain a annoncé qu’il sera candidat à la présidentielle de 2026 si le chef de l’Etat refusait de se présenter. Mieux, il promet de se battre pour remporter le scrutin.

«  Je souhaite que Patrice Talon ait un troisième mandat. S’il n’est pas candidat. Je serai candidat et je me battrai contre quiconque pour être président après Patrice Talon », a-t-il lancé.

Il jure être « sincère » quant à son souhait de voir l’actuel locataire se représenter à nouveau. Mais puisqu’on ne peut forcer quelqu’un à être candidat, le candidat malheureux de la présidentielle de 2016 annonce sa candidature à la présidentielle de 2016 si Patrice Talon n’était pas partant.

Et là-dessus, il dit être le seul homme capable de poursuivre l’œuvre de développement entamée par Patrice Talon.

2026 étant loin, laissons d’abord le temps apprécié.

Manassé AGBOSSAGA

Bertin Koovi : « C’est moi qu’il faut choisir si Patrice Talon n’est pas candidat en 2026 »

Bertin Koovi a déjà les yeux fixés sur 2026. Et le président de l’Alliance Iroko ne cache pas ses envies de succéder à Patrice Talon si ce dernier disait non à un troisième mandat.

Bertin Koovi a déjà les yeux fixés sur 2026. Et le président de l’Alliance Iroko ne cache pas ses envies de succéder à Patrice Talon si ce dernier disait non à un troisième mandat.

Dans une nouvelle vidéo, le  candidat malheureux à la présidentielle de 2016 a d’abord réitéré son appel à une nouvelle candidature de l’actuel locataire de la marina, prétextant qu’il lui faut au moins 15 ans pour lui permettre de bien installer sa vision.

Mais puisque «    on n’oblige pas l’âne à boire l’eau », Bertin Koovi invite les futurs électeurs à voter pour lui si l’actuel locataire décidait de ne pas se présenter en 2026.

« …si le président Patrice Talon disait qu’il n’est pas candidat pour  2026, béninois et béninoises, chers compatriotes, je vous demanderai de voter massivement pour moi… C’est moi qu’il faut choisir si Talon n’est pas candidat en 2026 », a-t-il déclaré.

La nouvelle recrue du Bloc républicain dit être le seul capable de poursuivre l’œuvre entamée par Patrice Talon et permettre aux jeunes de trouver un emploi.

Dans ce sens, il lève un coin de voile sur son projet de société.

«  Quand je viendrai, je vais mettre en place les 7 fonctions de l’économie fondamentale pour un développement à visage humain afin que vous puissiez avoir un travail », a-t-il promis.

D’accord ou pas d’accord, une chose est certaine, avec Bertin Koovi, on ne s’ennuie pas….

Manassé AGBOSSAGA