Kpakpato Sans Payer : Artisan n°1 de l’élection de Talon en 2016, Azannaï a (peut-être) éteint sa télé pour ne pas suivre l’investiture de son ex-allié, 5 ans après

Sans surprise, Azannaï n’a pas effectué le déplacement de Porto-Novo. Et qui sait, peut-être, qu’il a même éteint sa télévision pour ne pas suivre l’investiture de son ex-allié.

Lors de la présidentielle de 2016, le candidat Patrice Talon n’avait pas bénéficié des soutiens de grands leaders politiques. Beaucoup ont préféré jeté leurs dévolus  sur Sébastien Ajavon.

Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’Espoir et pouvait donc se vanter d’être le plus grand soutien politique du candidat Patrice Talon.

Et c’est avec cette casquette, que le président du parti Restaurer l’Espoir vendait le candidat  Patrice Talon aux béninois.

Azannaï décrivait alors ce dernier comme  « un génie », un homme qui alliait  « compétence et audace ». Pour lui, Patrice Talon était incontestablement l’homme de la situation.

Bonheur de courte durée

Son  discours séduit les populations, notamment les Cotonois. Talon remporte la présidentielle. Azannaï est nommé ministre de la Défense nationale. Mais l’aventure avec Talon fut de courte durée.

Kpakpato Sans Payer : Artisan n°1  de l’élection  de Talon en 2016, Azannaï a (peut-être) éteint sa télé pour ne pas suivre l’investiture de son ex-allié,  5 ans après
Kpakpato Sans Payer : Artisan n°1 de l’élection de Talon en 2016, Azannaï a (peut-être) éteint sa télé pour ne pas suivre l’investiture de son ex-allié, 5 ans après

En mars 2017, le président du parti ‘‘Restaurer l’Espoir’’ dépose sa démission. C’est le début d’une ‘‘galère politique’’ pour celui qu’on appelle ‘‘l’enfant de Djonké’’.

Comme tous les partis de l’opposition, Restaurer l’Espoir est exclu des législatives de 2019. Azannaï menace mais ne mord pas.

Cela s’observe à nouveau lors des communales et des présidentielles.

Azannaï jette le costume d’opposant au régime de la Rupture et endosse celui de « résistant ».

Le résistant dit alors ne pas reconnaître la victoire de Patrice Talon à l’élection du 11 avril dernier et ne reconnaît pas le scrutin présidentiel.

Mais, n’empêche Patrice Talon est réélu, et prête serment ce dimanche au stade Charles de Gaules de Porto-Novo.

Sans surprise, Azannaï n’a pas effectué le déplacement de Porto-Novo. Et qui sait, peut-être, qu’il a même éteint sa télévision pour ne pas suivre l’investiture de son ex-allié.

Manassé AGBOSSAGA

Robert Dossou présent à l’investiture de Patrice Talon: ce qu’il a dit à la fin de la cérémonie

Me Robert Dossou était la grande surprise à la cérémonie d’investiture du président Patrice Talon, ce dimanche 23 mai 2021. C’est donc avec beaucoup d’empressemnt que la presse a tenté d’avoir la réaction de l’ancien président de la Cour constitutionnelle, lui ne porte pas de gang pour critiquer le régime de la ruptutre, notamment en matière de respect des libertés, du respect des droits de l’homme et de la démocratie

Me Robert Dossou était la grande surprise à la cérémonie d’investiture du président Patrice Talon, ce dimanche 23 mai 2021. C’est donc avec beaucoup d’empressemnt que la presse a tenté d’avoir la réaction de l’ancien président de la Cour constitutionnelle, lui ne porte pas de gang pour critiquer le régime de la ruptutre, notamment en matière de respect des libertés, du respect des droits de l’homme et de la démocratie

Interrogé, Me Robert Dossou a   salué l’organisation de ladite cérémonie et indiqué, que les innovations faites en la matière.

« L’organisation de cette prestation de serment a été excellente. Aujourd’hui j’ai constaté que tout est en ordre. La cérémonie s’est déroulée à la minute près et tout a été bouclé en 45 minutes, c’est excellent », a confié l’ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Me Robert Dossou, d’après des propos rapportés par l’ABP.

Robert Dossou présent à l’investiture de Patrice Talon: ce qu’il a dit à la fin de la cérémonie
Robert Dossou présent à l’investiture de Patrice Talon: ce qu’il a dit à la fin de la cérémonie

Selon lui, cette avancée faite en matière d’organisation lui donne à espérer que le discours du chef de l’Etat sera un engagement qu’il est en train de prendre au niveau des libertés, de la démocratie et de la gouvernance.

Sur la gouvernance institutionnelle notamment en matière du système juridique et du système judiciaire, l’avocat  dit avoir beaucoup de critique à faire. « Il y a des efforts à faire », a indiqué à cet effet Robert Dossou, avant de souligner qu’il espère que ceux qui sont arrêtés seront libérés et que désormais, la justice se fonde sur des preuves avérées. « Ça c’est mon espoir. Et cet espoir je crois, est dans le discours du chef de l’Etat. Alors, j’attends de voir », a précisé l’ancien président de la Cour constitutionnelle, toujours d’après des propos rapportés  par l’ABP.

La présence de Me Robert Dossou à la cérémonie d’investiture a suscité des critiques, notamment sur la toile. « Présence remarquable de Me  Robert Dossou ici à Porto-Novo. Et Dieu si tu suis ces gens tu vas te retrouver dans les ravins. Après tout ce qu’il a dit partout , lui venir s’asseoir. Tchié », a critiqué un internaute.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Un analyste politique invite Talon à réfléchir sur ces deux questions après sa prestation de serment

Patrice Talon a prêté serment ce dimanche 23 mai 2021 pour son second mandat. Moment choisi par …

Patrice Talon a prêté serment ce dimanche 23 mai 2021 pour son second mandat. Moment choisi par Giles Yabi pour inviter le chef de l’Etat à méditer sur deux questions.

« Le président Talon a en cinq ans enclenché des réformes importantes dans moult domaines de l’action publique, avec une manière de gouverner manifestement façonnée par son parcours de chef d’entreprise moderne, déterminé, exigeant, focalisé sur ses objectifs… Les Béninois qui clament préférer le développement à une démocratie improductive ne voient pas que la menace aujourd’hui est celle d’une fragilisation sans précédent de la paix, de la sécurité et de la cohésion nationale », fait-il remarquer, avant de poursuivre «  C’est pourtant le bon moment pour se poser quelques questions ».

Le diagnostic posé, l’analyste politique invite le président Patrice Talon à réfléchir sur ces deux questions.

« Est-on vraiment obligé d’instaurer un climat de peur digne des régimes autoritaires pour construire des routes, pour améliorer l’accès à l’eau, à l’électricité, pour créer des cantines scolaires, pour digitaliser l’administration ? Est-il nécessaire de ramener le Bénin dans le groupe des pays africains où les élections, la séparation des pouvoirs, le respect des droits de l’homme relèvent de la farce parce qu’on voudrait en faire un pays moderne et « développé » ? » », sinterroge Giles Yabi.

Pour lui,  ces quelques questions et quelques exhortations peuvent permettre à rectifier le tir sur le plan des libertés et de l’Etat de droit.

Manassé AGBOSSAGA