Offre d’emploi au Québec au profit des personnes citoyennes et résidentes du Bénin et du Cameroun dans le domaine de la Santé, les détails

Le réseau de la santé et des services sociaux recrute pour la profession suivante :

Santé et services sociaux

Le réseau de la santé et des services sociaux recrute pour la profession suivante :

  • Aides-soignants/préposés aux bénéficiaires

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Vous devrez accepter cette convocation au plus tard trois jours après la réception de celle-ci, pour recevoir le courriel « Confirmation de votre entretien d’embauche » et ainsi obtenir tous les détails sur la façon dont se déroulera l’entretien.

Si vous n’êtes pas convoqué, vous ne pourrez pas participer à cette activité. Vous pourrez déposer votre candidature à nouveau lors des prochaines Journées Québec, car les employeurs et les offres varient à chaque édition.

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Autre cas de thrombose lié à AstraZeneca au Québec: le ministère réévalue le risque

Dans un communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a précisé que ce neuvième cas de thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est survenu après l’administration d’une première dose. 

Le gouvernement du Québec a signalé mardi un neuvième cas de thrombose lié au vaccin Oxford-AstraZeneca contre la COVID-19. © Fournis par La Presse Canadienne

Dans un communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a précisé que ce neuvième cas de thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est survenu après l’administration d’une première dose. 

Selon le ministère, la personne en question a été prise en charge par le réseau de la santé et «récupère présentement à son domicile et l’évolution de son état de santé est favorable». 

Risque plus élevé que prévu 

Selon les données du MSSS, les cas de thrombose reliés au vaccin AstraZeneca demeurent rares. 

Alors qu’il y a une dizaine de jours, le MSSS considérait qu’une thrombose survenait environ à chaque 100 000 premières doses administrées, le ministère indique désormais que cette complication survient environ 1 fois sur 50 000 vaccins administrés lors de la première dose.  

Lors de la seconde dose selon le MSSS, «le risque est beaucoup plus faible, de l’ordre d’un cas sur 600 000». 

Il y a une semaine, le ministère considérait que le risque lors de la seconde dose était de l’ordre «d’un cas sur un million». 

Le MSSS invite les personnes qui ont reçu ce vaccin à consulter rapidement un médecin ou Info-Santé si, dans les 4 à 20 jours suivant la vaccination, les symptômes suivants se manifestent: un essoufflement, de la douleur à la poitrine, une enflure des jambes ou une douleur au ventre, un mal de tête important ou qui dure depuis quelques jours, une vision floue ou des bleus sur la peau.

Stéphane Blais, La Presse Canadienne

Québec/Covid 19: levée du couvre-feu instauré le 9 janvier et assouplissements en vigueur

Pour la première fois en plus de quatre mois et demi, vendredi soir, le Québec ne sera plus soumis à un couvre-feu.

Pour la première fois en plus de quatre mois et demi, vendredi soir, le Québec ne sera plus soumis à un couvre-feu.

La mesure exceptionnelle avait été mise en place par le gouvernement du Québec le 9 janvier afin de restreindre les contacts entre les personnes pour réduire les risques de transmission du coronavirus.  

Québec/Covid 19: levée du couvre-feu instauré le 9 janvier et assouplissements en vigueur

Le couvre-feu, d’abord instauré de 20h00 à 5h00 le lendemain, est plus tard entré en vigueur à 21h30 avant d’être provisoirement ramené à 20h00 dans certaines régions soumises à de fortes éclosions. Les contrevenants pouvaient écoper d’amendes de plus de 1000 $.  

C’est aussi à compter de ce vendredi qu’à l’extérieur, les rassemblements seront autorisés dans les cours arrière pour un maximum de huit personnes.   

Les terrasses des restaurants peuvent aussi recommencer à admettre des clients partout au Québec. 

Les organisateurs d’événements dans les stades sont aussi en droit d’accueillir 2500 personnes réparties en groupes de 250 spectateurs. Cela signifie que le sixième match de la série éliminatoire de la Ligue nationale de hockey (LNH) entre les Maple Leafs de Toronto et le Canadien pourra être joué devant des spectateurs, samedi soir, à Montréal.  

D’autre assouplissements entreront en vigueur, mais à compter de lundi prochain seulement. Ce jour-là, la plupart des régions situées en zone rouge passeront à l’orange, notamment celles de Québec, de la Montérégie, des Laurentides, de Lanaudière et de l’Outaouais. En Estrie, la région passera à l’orange elle aussi, sauf la sous-région du Granit, autour de Lac-Mégantic.   

Cela signifie que les salles à manger des restaurants pourront accueillir des clients, tout comme les salles d’entraînement. Les élèves de niveau secondaire trois, quatre et cinq pourront retourner en classe à temps plein.   

À Montréal et Laval, cependant, les citoyens devront patienter un peu car ces villes demeureront en zone rouge jusqu’au 7 juin; la couleur orange se répandra alors à travers tout le Québec.   

Tous ces assouplissements entrent graduellement en vigueur alors que le nombre de personnes hospitalisées à cause de la COVID-19 au Québec atteint depuis quelque temps ses niveaux les plus faibles en plus de six mois.

La Presse Canadienne

Pornographie juvénile à Québec: arrestations de 2 personnes qui leurraient sur Kijiji

Un homme et une femme de Québec qui offraient sur le site d’annonces Kijiji leurs services pour effectuer du gardiennage d’enfants ont été arrêtés mardi pour de multiples crimes liés à la pornographie juvénile. © Fournis par La Presse Canadienne

Les enquêteurs du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) croient que les deux suspects ont pu faire des victimes jusqu’ici inconnues. Ils invitent ces personnes ou leurs proches à se manifester.  

Guy Boutin, âgé de 48 ans, a été arrêté par la police à son domicile alors qu’une femme de 32 ans, Julie Blackburn, a été arrêtée sur les lieux de son travail.  

Ces deux personnes ont déjà comparu en Chambre criminelle au Palais de justice de Québec pour production, distribution et possession de pornographie juvénile. Ils font aussi face à une autre accusation, celle de s’être entendus par un moyen de télécommunication dans le but de perpétrer un crime sexuel.   

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Leur stratagème visant à attirer des victimes a été mis au jour par des policiers de l’Unité de l’exploitation sexuelle des mineurs du SPVQ, dont l’enquête a débuté en octobre dernier.  

Le SPVQ invite toute personne ayant des renseignements à communiquer à propos de cette affaire à composer le 911 pour une intervention immédiate ou à contacter un service de police.

La Presse Canadienne

La violence conjugale a fait 165 morts au Québec entre 2008 et 2018

En moyenne chaque année au Québec, ce sont donc 16,5 décès qui sont attribuables à la violence conjugale, conclut l’étude signée par Julie Laforest, conseillère scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et par son collègue Dave Poitras. Cette analyse revêt un caractère inédit par la lecture exhaustive du phénomène qu’elle propose, en incluant autant les décès des victimes, de leurs enfants et des auteurs.

On le sait : une dizaine de femmes perdent la vie en moyenne chaque année au Québec dans un contexte de violence conjugale. Un triste bilan qui est encore plus lourd lorsqu’on prend en compte les décès des enfants et des agresseurs. Cette violence qui se déroule derrière des portes closes aura fait 165 victimes au Québec de 2008 à 2018, révèle une étude de l’INSPQ qui dresse un portrait inédit de la situation.

Dans presque tous les cas (98 %), les auteurs étaient des hommes et 96 % des victimes étaient des femmes.

De ces 165 « morts évitables », 82 étaient des victimes de violence conjugale. 27 personnes étaient des victimes collatérales, principalement des enfants des victimes. Et 56 étaient des auteurs de violence conjugale. La majorité de ces agresseurs (86 %) se sont eux-mêmes donné la mort — la plupart du temps à la suite d’un homicide.

Dans presque tous les cas (98 %), les auteurs étaient des hommes et 96 % des victimes étaient des femmes.

En moyenne chaque année au Québec, ce sont donc 16,5 décès qui sont attribuables à la violence conjugale, conclut l’étude signée par Julie Laforest, conseillère scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et par son collègue Dave Poitras. Cette analyse revêt un caractère inédit par la lecture exhaustive du phénomène qu’elle propose, en incluant autant les décès des victimes, de leurs enfants et des auteurs.

« On a fait l’analyse systématique de tous les dossiers de personnes décédées dans un contexte de violence conjugale de 2008 à 2018 […] pour voir les caractéristiques, les circonstances et déterminer où sont les points d’ancrage pour mener des actions de prévention », explique Julie Laforest.

Cette vaste étude de 74 pages — réalisée à partir des données du Bureau du coroner — est le fruit d’une commande du ministère de la Santé et des Services sociaux pour répondre à l’engagement 52 du Plan d’action gouvernemental en matière de violence conjugale 2018-2023.

« Ça nous permet d’ajouter des éléments de compréhension […] pour ne pas que ces décès se reproduisent », souligne la chercheuse.

Suicides de femmes victimes

Le caractère ambitieux de cette démarche permet aussi de braquer les projecteurs sur un phénomène jusque-là peu documenté : les suicides de femmes victimes de violence conjugale. Durant la période étudiée, 75 victimes ont perdu la vie par homicide, alors que 7 se sont suicidées.

« Et on sait que c’est une sous-estimation », mentionne Julie Laforest. Les suicides devaient être classés comme des cas de « violence intrafamiliale » dans les rapports d’investigation du coroner pour être repérés dans le cadre de la présente étude.

Donc seuls les cas où un lien « très explicite » a été établi ont été répertoriés — tel qu’un suicide survenu dans une maison d’hébergement ou une lettre retrouvée faisant référence à la situation de violence.

Or, dans bien des cas, le lien peut être plus diffus. « Même si ce n’est pas un lien direct, ce sont des éléments qui se retrouvent dans le parcours de vie de femmes qui se suicident », avance la chercheuse.

Facteurs de risque

Le Rapport d’analyse des décès liés à la violence conjugale au Québec entre 2008-2018 a également mis le doigt sur des facteurs de risque de l’homicide conjugal. « […] Les plus fréquents étaient la cohabitation de l’agresseur et de la victime, une séparation récente et des antécédents de violence conjugale envers la partenaire actuelle », peut-on lire.

Dans les deux tiers des cas, au moins un des partenaires avait un enfant. Et dans de nombreux cas, les auteurs ou les victimes avaient été en contact avec les services sociaux, les services de santé ou la police. « Il y a donc des points d’ancrage pour détecter les situations à risque », relève Julie Laforest.

L’INSPQ prévoit poursuivre son travail de documentation du phénomène de violence conjugale en mettant ces données à jour sur une base régulière. « Ce sont des décès évitables qui ne devraient pas survenir. »

Pour consulter la vigie des meurtres conjugaux du Devoir : bit.ly/33YjGeV

Si vous êtes victime de violence conjugale, vous pouvez appeler la ligne d’urgence de SOS violence conjugale au 1 800 363-9010.

Le devoir

Covid 19: Le couvre-feu sera levé sur l’ensemble du Québec dès le 28 mai

Le gouvernement Legault annoncera en fin d’après-midi une série d’assouplissements aux mesures sanitaires en vigueur au Québec, mais déjà, quelques informations ont filtré sur la teneur de son plan de déconfinement.

Le gouvernement Legault annoncera en fin d’après-midi une série d’assouplissements aux mesures sanitaires en vigueur au Québec, mais déjà, quelques informations ont filtré sur la teneur de son plan de déconfinement.

Radio-Canada a notamment appris que les restaurateurs québécois en zone rouge seront autorisés dès le 28 mai à servir leurs clients attablés à l’extérieur.

Radio-Canada a aussi pu confirmer que le gouvernement à l’intention de lever le couvre-feu au même moment.

Une conférence de presse est prévue à 17 h. Seront présents le premier ministre François Legault, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et le directeur national de la santé publique, Horacio Arruda.

On s’approche enfin de notre liberté! Merci de faire la différence!», a twitter tôt ce matin le premier ministre, soulignant que jusqu’ici, 75 % des adultes ont reçu une première dose ou du moins pris leur rendez-vous pour la vaccination.

L’espoir, enfin, de souffler un peu

Alors que la campagne de vaccination se poursuit au Québec à vitesse grand V et que les données sur la contagion et les hospitalisations continuent de baisser, les Québécois ont de grandes attentes face à leur gouvernement.

Interrogé sur le sujet lundi, le premier ministre a rappelé qu’il avait demandé à son ministre de la Santé un plan complet», un peu à l’image de celui préparé par le gouvernement de la Saskatchewan.

Et puis, ça devrait être un plan qui est plus avantageux pour l’été prochain que l’été passé, parce qu’on a la vaccination, qui va bien, ce qu’on n’avait pas l’été passé. Mais il faut être prudent dans les prochaines semaines. Pour ce qui est du reste, comme disent les anglophones : « Stay tuned » [Restez à l’écoute, en français].»

Les autorités sanitaires du Québec recensaient lundi 551 nouveaux cas de COVID-19 en 24 heures, pour un total de 363 847 cas confirmés depuis le début de la pandémie.

La moyenne de nouveaux cas enregistrés quotidiennement est sensiblement la même que l’an dernier, alors qu’on s’apprêtait à autoriser les rassemblements privés extérieurs de 10 personnes.

Le nombre d’hospitalisations et la moyenne hebdomadaire de décès ont fortement baissé, cela dit.Le portrait de la situation a bien changé en un an.© /Radio-Canada Le portrait de la situation a bien changé en un an.

Il faut y aller de manière prudente»

En entrevue à Tout un matin, Dre Maryse Guay, médecin spécialiste en santé publique, remarque que le gouvernement Legault a fait le pari de protéger notre santé mentale».

Mais il faut quand même rester prudent, ajoute-t-elle. Il y a encore des cas, on n’est pas dans un ciel complètement calme.»

Intervenant sur RDI matin, Cécile Tremblay, microbiologiste et infectiologue au CHUM, offre un son de cloche similaire. Elle estime que la décision d’alléger les mesures sanitaires est raisonnable» compte tenu d’une tendance à la baisse du nombre de cas de contamination enregistrés quotidiennement.

Elle insiste elle aussi sur une approche progressive et souligne la nécessité de la poursuite de la campagne de vaccination.

Implication et responsabilisation

L’idée de déconfiner en toute sécurité grâce aux tests de dépistage rapides fait son chemin. Il s’agit de faire soi-même un test antigénique deux fois par semaine, explique Roxane Borgès Da Silva, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

Elle estime que cela pourrait être très utile, notamment pour les gens qui souhaiteraient protéger leurs proches vulnérables. Surtout que ces tests peuvent détecter le virus à l’étape présymptomatique», généralement la période où le risque de contagion est le plus élevé, fait-elle remarquer.

Si je vais voir mes parents qui ont 75 ans, je vais vouloir m’autotester et m’assurer de ne pas être une super propagatrice pour ne pas les contaminer […] c’est vraiment une question de responsabilisation de la population pour minimiser les risques associés aux rassemblements dans le cadre de ce déconfinement», ajoute Mme Da Silva.

Radio Canada

Canada: manifestation contre la lenteur du système d’immigration

Plusieurs centaines de manifestants ont défilé ce samedi 15 mai au Québec pour réclamer la régularisation des demandeurs d’asile qui ont travaillé pendant la pandémie et l’accélération de la régularisation des immigrants en situation temporaire…

Plusieurs centaines de manifestants ont défilé ce samedi 15 mai au Québec pour réclamer la régularisation des demandeurs d’asile qui ont travaillé pendant la pandémie et l’accélération de la régularisation des immigrants en situation temporaire.

Le drapeau canadien (Illustration)

Ils sont des centaines de manifestants dans les rues de Montréal à avoir répondu à l’appel du collectif « Le Québec c’est nous aussi ». L’organisme dénonce les délais pour obtenir le statut de résident permanent au Québec.

« Ils sont aujourd’hui de vingt-sept mois, s’indigne le président du collectif, Thibault Camara. Si on les compare aux autres provinces du Canada, c’est six mois. On ne peut pas être une province respectée et respectable, si on fait des délais quatre fois supérieurs aux autres provinces. »

« Notre avenir est incertain »

Contrairement au reste du Canada, la province de Québec sélectionne elle-même les personnes qu’elle souhaite accueillir. « Cela fera vingt-six mois demain. Le stress d’être temporaire, c’est que vous ne savez pas quand est-ce que ça va finir. Moi, personnellement, j’ai commencé à perdre mes cheveux », témoigne Anne-Sophie Stevensky, une Française d’origine qui attend sa résidence permanente depuis plus de deux ans.

Au cœur du cortège, les manifestants racontent presque tous la même histoire. « On n’arrête pas d’y penser, on n’arrête pas de réfléchir. On a une fille de 3 ans, on ne sait pas. Son avenir est incertain, notre avenir est incertain », confie Yasmine Boilini. Elle songe même à quitter la province.

Une lueur d’espoir toutefois, les organismes d’aide aux immigrants ont appris il y a deux jours, qu’Ottawa et Québec allaient permettre aux travailleurs étrangers d’obtenir un visa de travail temporaire, le temps que leur dossier de résidence permanente soit traité.

RFI

Québec débloque 19,8 millions de dollars pour aider les conjoints violents

Les organismes d’aide aux conjoints violents espèrent faire diminuer les délais d’attente pour permettre à ceux-ci d’intégrer un groupe de thérapie grâce à la bonification de 19,8 millions dollars sur cinq ans annoncée jeudi par Québec.

« En investissant dans les services d’intervention auprès des auteurs de violences conjugales et familiales, le gouvernement du Québec reconnaît non seulement l’importance et la valeur de tels services, mais lance du même coup un message clair aux hommes qu’il est possible d’obtenir une aide professionnelle lorsqu’ils en ont besoin, et ce, avant qu’il ne soit trop tard », a mentionné Sabrina Nadeau, directrice générale de l’Association à cœur d’homme.

Un homme qui demande de l’aide peut actuellement attendre jusqu’à trois mois sur une liste d’attente, révélait Le Devoir en mars dernier. Plusieurs organismes d’aide aux victimes de violence conjugale avaient prévenu le gouvernement que les sommes prévues au dernier budget étaient insuffisantes pour faire face à l’urgence.

Devant la vague de féminicides, Québec a annoncé la semaine dernière débloquer 223 millions de dollars supplémentaires sur cinq ans pour « un plan d’urgence ».

Cette annonce est survenue une semaine après le décès de Dyann Serafica-Donaire, la dixième femme à avoir été tuée dans un contexte de violence conjugale cette année. La mère de famille de 38 ans a été retrouvée sans vie par les policiers de Mercier après un appel fait au 911. Son conjoint, Richard West, l’aurait tuée avant de s’enlever la vie.

« Prendre en charge un homme violent ou à risque de le devenir, c’est aider sa femme et ses enfants », a souligné la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault. « Il faut penser aussi qu’un homme violent, si sa femme le quitte, lui peut se refaire une autre conjointe, donc il faut agir à la source pour éviter des victimes en série. »

Le rehaussement du financement annoncé jeudi permettra entre autres la création de 60 nouveaux postes d’intervenants d’ici les six prochains mois.

Responsabiliser les hommes

Québec a également mandaté le député Sylvain Lévesque pour travailler avec les organismes venant en aide aux hommes violents dans le but de dresser un portrait de l’offre de services actuelle.

Il existe certaines divisions entre ces organismes et ceux qui viennent en aide aux victimes, notamment sur la définition de la violence conjugale. Dans le passé, des organismes pour hommes n’adhéraient pas à la définition du gouvernement, qui précise qu’il ne s’agit pas d’une perte de contrôle de la part de l’agresseur, mais plutôt d’un désir de contrôler l’autre.

« Au-delà de ce différend, il y a tout ce qu’on peut faire pour briser le cycle de la violence pour prévenir l’irréparable et éviter un 11e féminicide. Là, on est dans l’urgence », a commenté la ministre Guilbault. Elle a assuré que le réseau À cœur d’homme, qui regroupe 31 organismes, reconnaît la définition du gouvernement.

Un autre élément de discorde concerne le type de thérapies offertes, car elles ne sont pas toujours axées sur la responsabilisation. « C’est exactement le genre de réflexion qu’on aura quant aux meilleures pratiques et qui pourra se faire grâce au mandat que nous accordons à M. Lévesque quant aux meilleures pratiques », a indiqué la ministre Guilbault.

Rappelons que la semaine dernière, une somme de 92 millions destinée aux 110 maisons d’hébergement de première étape pour femmes victimes de violence conjugale avait été annoncée. D’autres annonces sont prévues dans les prochaines semaines concernant le reste de l’enveloppe.

Améli Pineda/Le Devoir

Vaccination/Covid: le Canada a administré 12 564 105 doses jusqu’ici

Les provinces ont administré 256 320 nouvelles doses de vaccins contre la COVID-19 pour un total de 12 564 105 doses jusqu’ici. Le taux de doses administrées est maintenant de 33,15 %.

Les données présentées dans cet article ont été mises à jour le mardi 27 avril 2021, à 22 h 30 (HNE). Par ailleurs, 8212 nouvelles doses ont été livrées aux provinces et territoires, pour un total de 14 392 164 doses livrées à ce jour.

Les provinces et territoires ont utilisé 87,30 % de leur stock de vaccins disponibles.

Le Québec a administré 45 757 nouvelles doses, pour un total de 2 916 897 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 34,1 %.

Par ailleurs, 8212 nouveaux vaccins ont été livrés au Québec, pour un total de 3 281 079 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 38 % de sa population. La province a utilisé 88,90 % de son approvisionnement en vaccins.

L’Ontario a administré 94 819 nouvelles doses, pour un total de 3 310 157 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 32,6 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Ontario, pour un total de 5 637 955 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 38 % de sa population et a utilisé 84,98 % de son approvisionnement en vaccins.

Notons que Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et les territoires ne publient généralement pas de rapport quotidien.

Le Nouveau-Brunswick a administré 43 988 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 248 564 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,9 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré au Nouveau-Brunswick, pour un total de 277 435 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 89,59 % de son approvisionnement en vaccins.

Terre-Neuve-et-Labrador a administré 27 625 nouvelles doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 166 047 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,7%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à Terre-Neuve-et-Labrador, pour un total de 187 880 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 88,38 % de son approvisionnement en vaccins.

L’Île-du-Prince-Édouard a administré 6878 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 49 896 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,5 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Île-du-Prince-Édouard, pour un total de 58 225 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 37% de sa population.

La province a utilisé 85,70 % de son approvisionnement en vaccins.

La Nouvelle-Écosse a administré 65 573 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 283 591 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 29,1%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Nouvelle-Écosse, pour un total de 345 940 doses livrées à ce jour. La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 35 % de sa population.

La province a utilisé 81,98 % de son approvisionnement en vaccins.

Le Manitoba a administré 8512 nouvelles doses, pour un total de 437 831 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,8 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré au Manitoba, pour un total de 524 250 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 38 % de sa population.

La province a utilisé 83,52 % de son approvisionnement en vaccins.

La Saskatchewan a administré 5045 nouvelles doses, pour un total de 408 429 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 34,6 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Saskatchewan, pour un total de 429 165 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 95,17 % de son approvisionnement en vaccins.

L’Alberta a administré 49 597 nouvelles doses, pour un total de 1 468 785 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 33,4 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Alberta, pour un total de 1 575 635 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 93,22 % de son approvisionnement en vaccins.

La Colombie-Britannique a administré 35 756 nouvelles doses, pour un total de 1 671 128 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 32,6%.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Colombie-Britannique, pour un total de 1 922 180 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 37 % de sa population.

La province a utilisé 86,94 % de son approvisionnement en vaccins.

Le Yukon a administré 346 nouvelles doses pour un total de 47 763 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 114,5 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré au Yukon, pour un total de 54 320 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 130 % de sa population.

Le territoire a utilisé 87,93 % de son approvisionnement en vaccins.

Les Territoires du Nord-Ouest n’ont administré aucune nouvelle dose de vaccin, pour un total de 46 800 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 103,7 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré aux Territoires du Nord-Ouest, pour un total de 56 300 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 120 % de sa population.

Le territoire a utilisé 83,13 % de son approvisionnement en vaccins.

Le Nunavut n’a administré aucune nouvelle dose, pour un total de 27 344 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 70,6%.

Aucun nouveau nouveau vaccin n’a été livré au Nunavut, pour un total de 41 800 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 110 % de sa population.

Le territoire a utilisé 65,42 % de son approvisionnement en vaccins.

Ces chiffres sont compilés par le Groupe de travail sur les données ouvertes de la COVID-19, à partir des plus récentes données accessibles au public; ces chiffres pourraient avoir changé depuis.

Par ailleurs, certaines provinces publient un bilan hebdomadaire, alors que d’autres dressent un bilan du jour ou de la veille. Notons aussi que les doses de vaccin administrées ne sont pas équivalentes au nombre de personnes qui ont été vaccinées, car les vaccins approuvés jusqu’ici au Canada nécessitent deux doses par personne. Enfin, les vaccins ne sont actuellement pas administrés aux jeunes de moins de 18 ans et aux personnes qui souffrent de certains problèmes de santé. Dans certains cas, le nombre de doses administrées peut sembler supérieur au nombre de doses distribuées. Cette situation s’explique par le fait que certaines provinces extraient un plus grand nombre de doses par fiole. Ce rapport a été généré automatiquement par le service de données numériques de La Presse Canadienne.

La Presse Canadienne

Des pharmacies sont prêtes à administrer des vaccins au Québec

Les pharmacies se disent prêtes à mettre l’épaule à la roue alors que la campagne de vaccination s’accélère au Québec. La Fédération des pharmaciens du Québec estime qu’elles auraient la capacité d’injecter 100 000 à 125 000 doses par semaine dans la province.Près d’un Canadien sur deux voudrait être vacciné dans une pharmacie, selon un sondage.© /iStock Près d’un Canadien sur deux voudrait être vacciné dans une pharmacie, selon un sondage.

«Le gouvernement vise une couverture vaccinale de 70 %, donc avec l’apport des pharmacies, ça va pouvoir atteindre à ce niveau-là», croit sa présidente, Thina Nguyen.

Sa pharmacie est prête depuis des semaines à vacciner des clients contre la COVID-19. Quelque 1500 autres pharmacies de la province ont elles aussi levé la main pour contribuer à l’effort de vaccination.

Et l’intérêt des clients est bien réel, selon la pharmacienne, dont le téléphone ne dérougit pas depuis janvier. «Les personnes âgées ont vraiment hâte qu’on puisse leur administrer [le vaccin]. Les gens demandent toujours : « Quand est-ce que ce sera possible? » Nous on est disponibles, on attend juste les vaccins!»

En janvier déjà, des pharmaciens du pays entier déploraient que les gouvernements provinciaux les ignorent malgré leur capacité à vacciner jusqu’à 3 millions de Canadiens.

«On est très proches de nos patients»

L’opinion publique est d’ailleurs assez favorable à cette idée : 43 % des Canadiens ont choisi les pharmacies comme l’endroit privilégié pour recevoir leur vaccin contre la COVID-19, selon un sondage de l’Association des pharmaciens du Canada.

Une proportion similaire des répondants (42 %) a dit préférer le cabinet de médecin comme lieu d’administration du vaccin et 14 %, une clinique de santé publique.

La pharmacienne Nirvishi Jawaheer juge qu’avec le nombre et la répartition des pharmacies dans la province, la campagne de vaccination serait beaucoup plus accessible à la population.

Ailleurs au pays et dans le monde

L’Alberta a annoncé cette semaine que les citoyens pourront se faire vacciner en pharmacie dès le début du mois de mars. En Saskatchewan, les pharmaciens seront autorisés à administrer des doses lors de la phase 2 du plan de vaccination. L’Ontario et le Québec comptent le permettre à compter du mois d’avril.

Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a fait appel à Walgreen’s, l’une des plus grandes chaînes de pharmacies du pays, dès l’automne pour vacciner les résidents des établissements de soins de longue durée et à son principal concurrent, CVS, pour la vaccination dans les maisons de retraite. Ces opérations ont débuté en janvier.

En Grande-Bretagne, les autorités ont commencé à identifier les pharmacies en novembre comme des centres de vaccination appropriés. Plus de 11 500 sites de ce type ont été choisis jusqu’à présent pour aider à l’administration des vaccins au cours de l’année 2021. Et déjà en janvier, 200 pharmacies administraient le vaccin aux résidents britanniques.

CBC/Radio-Canada