Rencontre Talon-Centrales syndicales: Le Sg de la CSTB Kassa Mampo fait le point et exprime sa déception sur un point

Le président Patrice Talon a échangé ce mardi 26 avril 2022 au palais de la marina avec les secrétaires généraux des trois Centrales et confédérations syndicales représentatives notamment la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB).

Le président Patrice Talon a échangé ce mardi 26 avril 2022 au palais de la marina avec les secrétaires généraux des trois Centrales et confédérations syndicales représentatives notamment la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB).

A la fin de la rencontre, le Secrétaire général de la CSTB a confirmé que deux sujets étaient principalement au cœur des échanges.

Kassa Mampo a fait savoir que les débats ont,  pendant plusieurs heures,  tournés sur la revalorisation des salaires des agents de l’Etat et le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

Le Sg de la CSTB a annoncé l’augmentation du Smig après les échanges avec le chef de l’Etat.

« Ce qui est retenu,  c’est que par rapport au SMIG,  c’est qu’il y aura une augmentation de 30 %,  c’est-à-dire que le SMIG passera de 40.000 Fcfa à 52 000 Fcfa », a déclaré Kassa Mampo.

Si le Sg de la CSTB note une avancée sur la question du SMIG, ce n’est pas le cas sur la préoccupation relative à la revalorisation des salaires des agents de l’Etat.

« Mais,  pour ce qui est de  la revalorisation des salaires des agents de l’Etat,  il n’y a rien eu de concret. Le Gouvernement ne nous a rien présenté comme proposition. Donc, c’est la montagne qui a accouché d’une souris. La Cstb a exprimé sa déception.», se désole-t-il.

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon face aux Syndicalistes le 26 avril : Ce que le SG de la CSTB Kassa Mampo dira à tout prix au chef de l’Etat

Patrice Talon sera face aux trois organisations syndicales représentatives du Bénin,  le 26 avril prochain. Le chef de l’Etat évoquera à l’occasion,  la question de la revalorisation des salaires et de l’augmentation du Smig,  avec les secrétaires généraux  de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) ou encore de la   la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB).

Justement, ce dernier a dans un entretien accordé à Frissons Radio levé un coin de voile sur ce qu’il dira au  chef de l’Etat.

Visiblement préoccupé par le sort des Aspirants, Kassa Mampo prévoit glisser à tout prix  le sujet dans les échanges.

« A cette occasion,  nous devons rappeler d’autres revendications urgentes notamment la question du sort des enseignants aspirants qui travaillent neuf mois sur neuf et qui n’ont pas de salaires pendant les vacances. C’est une question urgente que la CSTB doit soulever là- bas », fait savoir le SG de la CSTB.

Douze mois de salaire pour les aspirants

 Kassa Mampo dénonce une injustice. Pour lui, les Aspirants ne sont pas dans les mêmes conditions  que les autres travailleurs de l’administration publique.

« Ce n’est pas admissible qu’on recrute un travailleur et qu’on ne lui donne pas de congé.  L’administration,  on travaille douze mois.  On a un mois de congé. Dans   l’éducation,  on travaille neuf mois.  On a trois mois de congés et les Aspirants travaillent neuf mois et on ne leur donne pas de congés. C’est-à-dire on refuse de les payer pendant les congés », fait remarquer le Syndicaliste, avant de s’interroger «  Bientôt ça va être les vacances, de quoi vont-ils vivre pendant   les vacances ? »

Pour Kassa Mampo, il urge de mettre fin au calvaire des Aspirants en leur payant douze mois sur douze.

« Une façon aussi de revaloriser les salaires des aspirants, c’est de les payer douze mois sur douze  et de les reverser en tant qu’agent de l’Etat ».

La CSTB, avocat-défenseur des Aspirants, dira t-on.

Manassé AGBOSSAGA

Rencontre Talon-Centrales et confédérations syndicales le 26 avril : Les réserves du Sg la Csa-Bénin Anselme Amoussou

Patrice Talon sera face aux trois organisations syndicales représentatives du Bénin,  le 26 avril prochain. Le chef de l’Etat évoquera à l’occasion,  la question de la revalorisation des salaires et de l’augmentation du Sming,  avec les secrétaires généraux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) ou encore de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin).

Patrice Talon sera face aux trois organisations syndicales représentatives du Bénin,  le 26 avril prochain. Le chef de l’Etat évoquera à l’occasion,  la question de la revalorisation des salaires et de l’augmentation du Smig,  avec les secrétaires généraux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) ou encore de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin).

Et sur cette rencontre, le secrétaire général de la Csa-Bénin a émis des réserves dans un entretien accordé à Frissons Radio. S’il salue cette rencontre, Anselme Amoussou n’apprécie pas toutefois « la démarche ».

« On peut être satisfait.  Le 26 avril,  c’est une occasion au cours de laquelle,  certainement  nous aurons l’opportunité de discuter avec le chef de l’Etat », reconnaît-il, avant d’exprimer ses réserves, «   Mais toutefois,  il y a une inquiétude que moi je voudrais exprimer,  c’est par rapport à la démarche ».

Anselme Amoussou fustige le fait que la rencontre soit placée sous le signe de « session ordinaire ».

« Voilà une session ordinaire qui va être présidée par le chef de l’Etat, qui n’est pas membre de la  commission de négociations. Et vous savez très bien que la présence du chef de l’Etat,  dernier recours,  dans une session de négociation est un évènement extraordinaire qui va avoir lieu dans une session que l’on appelle une session ordinaire », fait remarquer le syndicaliste.

Pour lui, l’idéal aurait été de parler d’une « séance spéciale avec le chef de l’Etat ou une séance extraordinaire avec le chef de l’Etat ».

Outre cet aspect, le secrétaire général de la Csa-Bénin désapprouve le seul point inscrit à l’ordre du jour.

« Aujourd’hui,  on annonce que le seul ordre du jour,  c’est la question des salaires.  Quid des autres problèmes. Problèmes des carrières, les sociétés d’Etat qui sont fermées, qui sont liquidées sans qu’on ne liquide les droits des travailleurs. A quel moment allons- nous en parler », s’interroge Anselme Amoussou.

Loin des interrogations, le secrétaire général de la Csa-Bénin assure  qu’ils veilleront à ce que « la question de la revalorisation des salaires ne soit pas l’arbre qui cache la forêt de tous  les autres problèmes » qui sont en instance depuis des années.

Le Gouvernement est donc prévenu.

Manassé AGBOSSAGA