Mali: Macron menace de retirer les militaires français

Le président français a affirmé que la France retirerait ses troupes si le Mali allait « dans le sens » d’un islamisme radical, dans un entretien au Journal du Dimanche.

Le président français a affirmé que la France retirerait ses troupes si le Mali allait « dans le sens » d’un islamisme radical, dans un entretien au Journal du Dimanche.

Emmanuel Macron a affirmé que la France retirerait ses troupes si le Mali allait « dans le sens » d’un islamisme radical, dans un entretien au JDD diffusé dimanche, après un deuxième coup d’Etat en neuf mois.

Photo Ludovic MARIN/AFP

La France, avec environ 5 100 hommes au sein de Barkhane, soutient le Mali qui fait face depuis 2012 à une poussée djihadiste partie du Nord, ayant plongé le pays dans une crise sécuritaire avant de s’étendre au centre du pays. Mais Paris, comme l’UE, a dénoncé mardi un « coup d’Etat inacceptable » après l’arrestation du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane décidée par l’homme fort du pays le colonel Assimi Goïta.

L’islamisme radical au Mali avec nos soldats sur place ? Jamais de la vie !

« Au président malien Bah N’Daw, qui était très rigoureux sur l’étanchéité entre le pouvoir et les djihadistes, j’avais dit : « L’islamisme radical au Mali avec nos soldats sur place ? Jamais de la vie! » Il y a aujourd’hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerais », a mis en garde le président français.

Le chef d’Etat français affirme également avoir « passé le message » aux dirigeants d’Afrique de l’Ouest qu’il « ne resterait pas aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique ni de transition ».

Il rappelle avoir dit depuis trois ans, « au sein de plusieurs Conseils de défense que nous devions penser à la sortie ».

Les dirigeants ouest-africains se réunissent dimanche pour trancher la question épineuse de leur réponse au double putsch des militaires maliens en neuf mois.

Nous n’avons pas vocation à rester éternellement là-bas

Au sommet du G5 Sahel à Pau en janvier 2020, « j’ai préparé un chemin de sortie. Je suis resté à la demande des États, parce que je pensais que la sortie était un point de déstabilisation. Mais la question se pose, et nous n’avons pas vocation à rester éternellement là-bas », a-t-il répété.

Concernant le Tchad, où un Conseil militaire de transition (CMT) présidé par l’un des fils d’Idriss Déby, Mahamat, après sa mort brutale en avril, Emmanuel Macron estime que « les choses sont claires ».

« Nous venons au secours et en soutien d’un État souverain pour qu’il ne soit pas déstabilisé ou envahi par des groupements rebelles et armés ». Mais nous demandons la transition et l’inclusivité politique, assure-t-il.

Il explique que lorsqu’il s’est rendu aux obsèques d’Idriss Déby, il a eu « un long échange » avec Mahamat Déby à la veille du G5 Sahel. « Le lendemain matin, avec les autres chefs d’État, nous sommes allés le voir pour lui demander cette ouverture politique avec le soutien de l’Union africaine ».

Effacer une partie de la dette pour aider les Africains à bâtir leur avenir

Emmanuel Macron met aussi en garde contre un échec d’une politique de développement en Afrique. « Je le dis avec lucidité, si on est complices de l’échec de l’Afrique, on aura des comptes à rendre mais on le paiera cher aussi, notamment sur le plan migratoire », estime-t-il.

Il réaffirme qu’il faut donc « investir massivement » au sortir de la pandémie de Covid-19 « avec l’équivalent d’un plan Marshall » et que la communauté internationale doit avoir « la générosité de dire qu’on efface une partie de la dette pour aider les Africains à bâtir leur avenir ».

AFP/Le Dauphiné

Bénin: Des braqueurs souhaitent la bienvenue au nouveau ministre de l’intérieur Alassane Séidou, braquages à Djèffa et Bohicon

Patrice Talon a nommé un nouveau ministre de l’Intérieur et de la sécurité. Alassane Séidou est depuis ce mardi 25 mai, le nouveau patron des ‘‘flics’’ en remplacement de Sacca Lafia.

Patrice Talon a nommé un nouveau ministre de l’Intérieur et de la sécurité. Alassane Séidou est depuis ce mardi 25 mai, le nouveau patron des ‘‘flics’’ en remplacement de Sacca Lafia.

Le nouveau ministre de l’Intérieur et de la sécurité a d’ailleurs pris fonction ce mercredi 26 mai apr-s la passation de charges avec le ministre sortant. Et c’est ce jour choisi par des braqueurs pour signaleur leur présence souhaiter la bienvenue au nouveau patron des ‘‘flics’’.

Deux braquages pour souhaiter la bienvenue

Ce mercredi 26 mai, des braqueurs ont opéré à Djèffa, peu après le pont  péage d’Ekpè en allant à Porto- Novo. Ils ont attaqué une boutique de divers.

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« On était à 0,5 mètre de l’endroit où ils sont venus braquer . Ils avaient un pistolet en main.  Personne ne savait que c’était un  pistolet. En ce moment là, ils avaient un sachet autour du pistolet, ils ont sorti ça.  Ils ont fait croire qu’ils veulent acheter du maïs…   Pendant que le patron discutait avec ses employés, ils ont fait sorti le pistolet…Ils ont tiré en l’air pour que tout le monde sorte… avant de partir, ils  ont tiré partout…ils ont tiré sur une petite fille de 5 ans. C’est une cousine à moi. Elle saignait …il y avait aussi un zémidjan qui les suivait , ils ont tiré sur son pied », a confié une témoin du braquage à nos confrères de Frissons Radio.

Outre Djèffa, un autre braquage a également eu lieu ce mercredi où le nouveau ministre de l’Intérieur était à son premier jour de prise de fonction.    Du moins, un braquage déjoué.

Alassane Séidou et Sacca Lafia lors lors de la cérémonie de passation de service ce mercredi 26 mai 2021

En effet, des individus qui  auraient pour habitude de se  pointer à la banque pour surveiller les grosses transactions et ensuite suivre les clients afin  accomplir leur forfait dans un endroit isolé  auraient tenté de récidiver. Mais mal leur en a pris.

Les éléments de la Police républicaine de Bohicon ont été vigilants et ont réussi à abattre deux  présumés braqueurs  à Zakpo  et  au carrefour Dako.

Alassane Séidou peut donc compter sur ses éléments face à à des braquers qui ont tenté de gâcher sa première journée en tant que ministre de l’Intérieur.

Manassé AGBOSSAGA

Mali : Assimi Goïta démet le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane

Mali : Assimi Goïta démet le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane

Assimi Goïta a annoncé mardi 25 mai qu’il plaçait « hors de leurs prérogatives » le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane. Le vice-président de la transition affirme agir pour « préserver la charte de transition et défendre la République ».

Le président de la transition Bah N’Daw, et le vice-président, le colonel Assimi Goïta, lors de la prestation de serment, le 25 septembre 2020 à Bamako.
Le président de la transition Bah N’Daw, et le vice-président, le colonel Assimi Goïta, lors de la prestation de serment, le 25 septembre 2020 à Bamako. © /AP/SIPA

Le chef de la junte qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) en août dernier a jugé que « le gouvernement dirigé par Moctar Ouane [s’était] montré incapable de constituer un interlocuteur fiable, susceptible de mobiliser la confiance des partenaires sociaux ».

Le président de la transition et son Premier ministre avaient été interpellés lundi 24 mai par des militaires et conduits au camp de Kati, quelques heures après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement, au sein duquel deux membres influents de l’ex-Conseil national pour le salut du peuple (CNSP), les colonels Modibo Koné et Sadio Camara, avaient été écartés.

Les élections toujours prévues en 2022

Selon nos informations, des tractations étaient en cours et le colonel Assimi Goïta faisait pression sur Bah N’Daw pour que ses proches qui avaient été écartés reviennent au gouvernement. Le président de la transition, qui avait mis sa démission dans la balance, n’a pas cédé, raison pour laquelle il a finalement été évincé.

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Assimi Goïta a pour sa part estimé que la mise à l’écart de Modibo Koné et Sadio Camara, sans son accord, était une « violation de la charte de transition » et du « serment prêté [par Bah N’Daw] le 25 septembre 2020 ». Il « s’est vu dans l’obligation d’agir » pour « préserver la charte de transition et défendre la République », a indiqué la vice-présidence dans un communiqué.

Toutefois, « le processus de transition suit son cours normal » et « les élections prévues se tiendront courant 2022 », précise le même texte.

Jeune Afrique

Manifestations anti-Talon : 21 blessés dans le rang des forces de défense et de sécurité

Le gouvernement par la voix du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique réagit pour la première fois  sur le bilan des manifestations contre la prolongation du mandat présidentiel de Patrice Talon observées dans certaines localités du pays.

A travers une déclaration lue ce mercredi 14 avril 2021, Sacca Lafia a annoncé des blessés dans le rang des forces de sécurité et de défense, mais pas de pertes en vie humaine.

Sacca Lafia, ministre de l’Intérieur et de la sécurité

« Le bilan fait état de 21 personnels de défense et de sécurité blessés par balles », a annoncé le ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

Côté civils, Sacca Lafia n’a pas confirmé les cas de décès enregistrés dans le département des Collines, même s’il dit avoir eu vent des rumeurs de morts.

« En face les informations font état de deux assaillants qui auraient perdu la vie. Aucun corps n’a été retrouvé et aucune déclaration de décès n’a été enregistrée », a fait remarquer Sacca Lafia.

En outre, le ministre de l’Intérieur a confié que certains manifestants, qu’il qualifie « d’assaillants » ont été arrêtés et d’autres en fuite.

Manassé AGBOSSAGA

Banikoara : Trois présumés malfrats arrêtés, quatre autres en cavale

Grosse opération des hommes de Soumaïla Yaya dans la commune de Banikoara !  Les éléments de la Police républicaine ont pu mettre la main sur trois présumés malfrats dans l’après-midi de  ce lundi.

Selon la station locale,  Radio Banikoara,  c’est au cours d’une opération menée par   les unités de Police installées dans l’ arrondissement de Soroko sous la conduite du Commissaire Félix Agossou ue les trois présumés malfrats ont été arrêtés sur la colline en allant vers le Burkina Faso.

Toutefois, quatre autres ont réussi à s’échapper. La Police a découvert sur les lieux des armes à feu  de fabrication artisanale.

Le 09 février 2020, le poste de police de Kèrèmou dans la commune a été attaqué et un policier a été tué.

Manassé AGBOSSAGA

Police républicaine : Démarrage ce mardi du test Covid pour les admis, voici les lieux

Les 500 candidats admis au concours de la police républicaine, au titre de l’année 2020  passent ce mardi 05 janvier 2021  le test Covid 19. Un communiqué de la    direction générale invite dans ce sens les concernés à se présenter à 7 heures dans les centres de santé prévus pour la circonstance.

Cotonou est risqué ! Un agent de sécurité privé surpris en plein vol sur son lieu de travail

Appelé à assurer la sécurité des lieux, il est devenu le voleur des lieux. Cela se passe à Cotonou.

Appelé à assurer la sécurité des lieux, il est devenu le voleur des lieux. Cela se passe à Cotonou.

En effet, une patrouille du  commissariat du 1er arrondissement de Cotonou  a surpris en plein vol un agent de sécurité privé sur son lieu de vol.

D’après une source policière, ce dernier a été aperçu alors qu’il essayait de cacher deux sacs de jute visiblement bien remplis  dans un coin.

Les sacs de jute contenaient 185 bruleurs de gaz de la société Bénin Petro, précise la source.

Interpellé, l’individu a confié aux éléments du  commissariat du 1er arrondissement de Cotonou, qu’il est un  agent de sécurité privé  commis à la garde des lieux  où il a opéré le vol.

Le présumé agent de sécurité voleur est   gardé pour les besoins de l’enquête en attendant sa présentation au procureur.

Tu recrutes agent de sécurité pour qu’il surveille ta marchandise, voilà il se transforme en voleur. Cotonou est risqué oh !!!

Manassé AGBOSSAGA

Police Républicaine : Nazaire Hounnonkpè recasé !

Nouvelle chute pour l’ancien patron de la Police républicaine !  Sauté de son poste de Directeur général de la police républicaine, en juillet 2019 après avoir été rétrogradé de son titre de général, Nazaire Hounnonkpè vient d’être recasé.

D’après plusieurs médias locaux, il est désormais appelé à servir aux côtés du chef de l’Etat, en qualité de Chargé de mission à la gestion,  la sécurisation,  la transhumance et le pâturage.

 Manassé AGBOSSAGA

Natitingou: Le commissaire Germain Oréko et son adjoint Méré Chabi mutés, les nouveaux ‘‘Chefs’’ connus

Changement à la tête de la Police Républicaine à Natitingou ! Le commissaire de la ville de Natitingou et son adjoint sont appelés à servir ailleurs.

 Le désormais ex-commissaire,  le capitaine de police Germain Oréko est muté à  direction de la police judiciaire, tandis que son adjoint le lieutenant de police Méré Chabi est désormais positionné à la direction de la police républicaine de la Donga, d’après l’ABP.

Et déjà, les nouveaux patrons en charge de la sécurité dans la ville sont connus.

Le nouveau commissaire de la ville de Natitingou est  désormais le Capitaine de police Aboudou Razizou Abalonorou et son adjoint le Lieutenant de police Emmanuel Ahan.

Acrchive

Ils prennent fonctions dans un contexte sécuritaire très tendu à Natitingou. Les actes de banditisme, de cambriolage et de braquage à main armées sont devenus très récurrents.

Les autorités communales ont interdit aux populations de sortir dans la soirée.

La mission pour le Capitaine de police Aboudou Razizou Abalonorou et le Lieutenant de police Emmanuel Ahan est donc simple : ramener la quiétude à Natitingou.

Manassé AGBOSSAGA

Grogne à la Police républicaine : Les Ex-commandants et commandants adjoints de brigades en courroux

Grogne en silence à la Police républicaine. Les Ex commandants de brigade sont en courroux. C’est l’Agence Bénin Presse (ABP) qui révèle cette information.

D’après l’ABP, les Ex-commandants et commandants adjoints de  brigades en service dans les unités de  police républicaines fustigent « leur position actuelle dans leur unité respective et du traitement à eux infligés ».

Ces derniers supporteraient «  de moins en moins d’être aux ordres de leurs collègues inspecteurs de police, autrefois techniquement moins gradés qu’eux ».

En outre, les promotions, les ports de galon et la gestion des carrières provoquent également l’ire des Ex-commandants et commandants adjoints de  brigades.

Police Républicaine

 « Pour ne rien vous cacher, l’humiliation est de trop. Ça devient insoutenable… », se désole  sous le couvert de  l’anonymat un Ex-commandant de brigade en service dans  une unité de police républicaine, rapporte l’ABP.

Les ex-commandants  s’étonnent de cette situation alors que  « l’assemblée nationale et le chef de l’Etat ont déjà faire leurs boulots.

 « Selon les différents témoignages, seule l’ouverture des formations d’une année des ayants droit, comme prévu par les textes, pourra à nouveau  leur doper le moral et leur permettre de reconquérir leur place au sein de cette force de police moderne et républicaine », conclu l’ABP.

Le Directeur général de la Police républicaine  et le ministre de l’Intérieur sont donc interpelés.

Manassé AGBOSSAGA