Bénin/Sit-in de protestation au Mef : La CSTD appelle à la mobilisation générale des travailleurs

La Centrale syndicale des travailleurs débout (CSTD) lance un appel aux travailleurs à la veille du sit-in de protestation contre la suppression des dotations en carburant aux agents de l’Etat, la cherté de la vie, le recul des libertés et autres revendications. Par la voix de son premier responsable, la CSTD invite les uns et les autres à prendre une part active au mouvement.

La Centrale syndicale des travailleurs débout (CSTD) lance un appel aux travailleurs à la veille du sit-in de protestation contre la suppression des dotations en carburant aux agents de l’Etat, la cherté de la vie, le recul des libertés et autres revendications. Par la voix de son premier responsable, la CSTD invite les uns et les autres à prendre une part active au mouvement. Les travailleurs des ministères et institutions sont donc invités à envahir le ministère de l’Economie et des finances le jeudi 02 mai 2024 à 08 heures. 

 

APPEL À PARTICIPATION AU SIT-IN POUR DIRE NON  [  À LA SUSPENSION DES DOTATIONS EN CARBURANT AUX AGENTS DE L’état, À La CHERTE DE LA Vie, AU RECULE DES LIBERTES ET LA NON SATISFACTION DE NOS VIEILLES ET LEGITIMES REVENDICATIONS

 

LES TRAVAILLEURS DES MINISTÈRES ET INSTITUTIONS DE L’ÉTAT BÉNINOIS SONT INVITÉS *À PRENDRE MASSIVEMENT PART AU SIT-IN QUI AURA LIEU, À COTONOU À PARTIR DE 08H TRÈS PRÉCISES, LE JEUDI 02 MAI 2024, DANS L’ENCEINTE DU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES.

SOYEZ NOMBREUX À CE RENDEZ-VOUS TRÈS IMPORTANT QUI SERA CONSACRÉ À LA DÉNONCIATION PUBLIQUE DE LA NOTE CIRCULAIRE N°033-c/MEF/DNCF/SP DU 12 MARS 2024 RELATIVE À LA SUSPENSION DE LA DOTATION EN CARBURANT DES AGENTS DE L’ÉTAT ET LE RAPPEL DE NOS VIEILLES ET LEGITIMES REVENDICATIONS .

Cotonou, le 16 avril 2024

 POUR LE BUREAU EXÉCUTIF DE LA CENTRALE SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DEBOUT (CSTD)

*LE 1ER SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

Défense Des Intérêts Des Travailleurs Professionnels Des Restaurants Et Hôtels Du Bénin : Le Synatrarh-Bénin Porté Sur Les Fonts Baptismaux

Syndicat national des travailleurs professionnels des restaurants et d’hôtels du Bénin (Synatrarh-Bénin). C’est le tout nouveau-né sur l’échiquier syndical béninois. Il a été porté sur les fonts baptismaux le samedi 17 décembre 2022 à la faveur de son congrès constitutif tenu à la bourse du travail à Cotonou.

Syndicat national des travailleurs professionnels des restaurants et d’hôtels du Bénin (Synatrarh-Bénin). C’est le tout nouveau-né sur l’échiquier syndical béninois. Il a été porté sur les fonts baptismaux le samedi 17 décembre 2022 à la faveur de son congrès constitutif tenu à la bourse du travail à Cotonou.

Aux termes des travaux, Franck C. Kassegne est porté à la tête d’un bureau exécutif national de 17 membres dont 2 conseillers et 2 commissaires aux comptes.

Pierre Gniton représentant du secrétaire général de la Cosi-Bénin, une confédération d’affiliation n’a pas manqué de prodiguer des conseils au Synatrarh-Bénin.

À travers ce syndicat, les pâtissiers, pâtissières cuisiniers, cuisinières serveurs professionnels et barmans tout travailleurs des restaurants et d’hôtels du Bénin ont décidé de prendre leur destin en main.  Venus de tous les départements pour le congrès constitutif, ils entendent à travers le syndicat s’unir pour mieux défendre les intérêts de leur corporation en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Il faut dire que les pâtissiers, pâtissières cuisiniers, cuisinières serveurs professionnels et barmans font face à beaucoup de problèmes dans l’exercice de leur métier. Et pour conduire le Synatrarh-Bénin à bon port au sein du mouvement syndical béninois, les congressistes ont plébiscité un bureau exécutif dirigé par le tout premier secrétaire général Franck C. Kassegne. Et ils peuvent compter sur la détermination de ce dernier à mener à bien la mission à lui confiée.

Ces acteurs des restaurants et d’hôtels estiment avoir choisi un métier passionnant mais parsemé d’embûches. Pour eux, ils sont souvent relégués au second rang. Ils pensent que ce syndicat va répondre à leur cri de cœur et permettra de relever les défis. À l’ouverture des travaux Franck C. Kassegne, le secrétaire général de Synatrarh a expliqué le bien-fondé de cette organisation syndicale. << Comme vous le constatez les pâtissiers pâtissières cuisiniers cuisinières, serveurs professionnels et barmans tous travailleurs des restaurants et d’hôtels du Bénin, ont trouvé la nécessité d’unir leurs forces pour créer ce 17 décembre 2022 le Synatrarh afin de défendre efficacement leurs intérêts matériels, moraux et professionnels communs en se fondant sur l’esprit et la lettre des conventions 87 et 98 de l’Oit>> a-t-il indiqué.

Présent à ce congrès, Degue Amavi, secrétaire général de la Fédération des syndicats du secteur employé a prodigué quelques conseils aux congressistes. Pierre Gniton secrétaire chargé de la syndicalisation de la Cosi-Bénin présent à l’ouverture des travaux a profité de l’occasion pour rappeler l’importance et le rôle d’un syndicat. Pour lui, un vrai syndicat c’est pour être formé, une organisation syndicale n’est pas une association, ni une Ong ni une coopérative non plus un groupement d’amis. << Les associations peuvent être dissoutes par un simple arrêté ministériel. Le syndicat, on ne le dissout jamais. C’est votre acte de naissance, votre carte d’identité et une organisation syndicale n’est pas régit par la même loi que une association>> a-t-il laissé entendre.

Méchack HOUANDJA

Patrice Talon face aux Syndicalistes le 26 avril : Ce que le SG de la CSTB Kassa Mampo dira à tout prix au chef de l’Etat

Patrice Talon sera face aux trois organisations syndicales représentatives du Bénin,  le 26 avril prochain. Le chef de l’Etat évoquera à l’occasion,  la question de la revalorisation des salaires et de l’augmentation du Smig,  avec les secrétaires généraux  de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) ou encore de la   la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB).

Justement, ce dernier a dans un entretien accordé à Frissons Radio levé un coin de voile sur ce qu’il dira au  chef de l’Etat.

Visiblement préoccupé par le sort des Aspirants, Kassa Mampo prévoit glisser à tout prix  le sujet dans les échanges.

« A cette occasion,  nous devons rappeler d’autres revendications urgentes notamment la question du sort des enseignants aspirants qui travaillent neuf mois sur neuf et qui n’ont pas de salaires pendant les vacances. C’est une question urgente que la CSTB doit soulever là- bas », fait savoir le SG de la CSTB.

Douze mois de salaire pour les aspirants

 Kassa Mampo dénonce une injustice. Pour lui, les Aspirants ne sont pas dans les mêmes conditions  que les autres travailleurs de l’administration publique.

« Ce n’est pas admissible qu’on recrute un travailleur et qu’on ne lui donne pas de congé.  L’administration,  on travaille douze mois.  On a un mois de congé. Dans   l’éducation,  on travaille neuf mois.  On a trois mois de congés et les Aspirants travaillent neuf mois et on ne leur donne pas de congés. C’est-à-dire on refuse de les payer pendant les congés », fait remarquer le Syndicaliste, avant de s’interroger «  Bientôt ça va être les vacances, de quoi vont-ils vivre pendant   les vacances ? »

Pour Kassa Mampo, il urge de mettre fin au calvaire des Aspirants en leur payant douze mois sur douze.

« Une façon aussi de revaloriser les salaires des aspirants, c’est de les payer douze mois sur douze  et de les reverser en tant qu’agent de l’Etat ».

La CSTB, avocat-défenseur des Aspirants, dira t-on.

Manassé AGBOSSAGA

Rencontre Talon-Centrales et confédérations syndicales le 26 avril : Les réserves du Sg la Csa-Bénin Anselme Amoussou

Patrice Talon sera face aux trois organisations syndicales représentatives du Bénin,  le 26 avril prochain. Le chef de l’Etat évoquera à l’occasion,  la question de la revalorisation des salaires et de l’augmentation du Sming,  avec les secrétaires généraux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) ou encore de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin).

Patrice Talon sera face aux trois organisations syndicales représentatives du Bénin,  le 26 avril prochain. Le chef de l’Etat évoquera à l’occasion,  la question de la revalorisation des salaires et de l’augmentation du Smig,  avec les secrétaires généraux de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) ou encore de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin).

Et sur cette rencontre, le secrétaire général de la Csa-Bénin a émis des réserves dans un entretien accordé à Frissons Radio. S’il salue cette rencontre, Anselme Amoussou n’apprécie pas toutefois « la démarche ».

« On peut être satisfait.  Le 26 avril,  c’est une occasion au cours de laquelle,  certainement  nous aurons l’opportunité de discuter avec le chef de l’Etat », reconnaît-il, avant d’exprimer ses réserves, «   Mais toutefois,  il y a une inquiétude que moi je voudrais exprimer,  c’est par rapport à la démarche ».

Anselme Amoussou fustige le fait que la rencontre soit placée sous le signe de « session ordinaire ».

« Voilà une session ordinaire qui va être présidée par le chef de l’Etat, qui n’est pas membre de la  commission de négociations. Et vous savez très bien que la présence du chef de l’Etat,  dernier recours,  dans une session de négociation est un évènement extraordinaire qui va avoir lieu dans une session que l’on appelle une session ordinaire », fait remarquer le syndicaliste.

Pour lui, l’idéal aurait été de parler d’une « séance spéciale avec le chef de l’Etat ou une séance extraordinaire avec le chef de l’Etat ».

Outre cet aspect, le secrétaire général de la Csa-Bénin désapprouve le seul point inscrit à l’ordre du jour.

« Aujourd’hui,  on annonce que le seul ordre du jour,  c’est la question des salaires.  Quid des autres problèmes. Problèmes des carrières, les sociétés d’Etat qui sont fermées, qui sont liquidées sans qu’on ne liquide les droits des travailleurs. A quel moment allons- nous en parler », s’interroge Anselme Amoussou.

Loin des interrogations, le secrétaire général de la Csa-Bénin assure  qu’ils veilleront à ce que « la question de la revalorisation des salaires ne soit pas l’arbre qui cache la forêt de tous  les autres problèmes » qui sont en instance depuis des années.

Le Gouvernement est donc prévenu.

Manassé AGBOSSAGA