Prisons et terrorisme : cette pertinente tribune du Pr Tomèty que le gouvernement doit absolument s’approprier

Il y a une typologie des indignités déshumanisantes qui interpellent, des dysfonctions des maisons d’arrêt d’une extrême gravité qui désolent et pourtant, on présente le pays comme celui des droits de l’homme. On remplit nos prisons de gens innocents, de gens qui commettent des fautes mineures sur la base de dossiers de justice mal instruits. Ceux-là demain peuvent se retourner contre la république.

Prisons et terrorisme en Afrique au sud du Sahara : quelles conditions abominables de détention!

Il y a une typologie des indignités déshumanisantes qui interpellent, des dysfonctions des maisons d’arrêt d’une extrême gravité qui désolent et pourtant, on présente le pays comme celui des droits de l’homme. On remplit nos prisons de gens innocents, de gens qui commettent des fautes mineures sur la base de dossiers de justice mal instruits. Ceux-là demain peuvent se retourner contre la république.

Les prisons sont de hauts lieux de radicalisation pour l’extrémisme violent qui alimente le terrorisme ou préparent les anciens détenus à le devenir.

Toutes les prisons sont de potentielles cellules dormantes du terrorisme. Il faut faire en sorte que les prisons soient des lieux d’éducation à la citoyenneté et de préparation à la réinsertion sociale et non un nouveau champ de bataille pour détruire la dignité humaine.

J’ai visité une prison en France en 1994 à Villefranche sur Saône et j’ai pu me rendre compte du rayonnement de la dignité humaine dans cet espace carcéral. J’ai visité des prisons à Ouidah et Cotonou. J’ai été choqué de voir l’état de maltraitance psychologique et physiologique des détenus.

Quels sont les indicateurs d’efficacité d »un Garde des Sceaux par rapport aux conditions de détention dans nos prisons? Sans un tel indicateur composite, un Garde des Sceaux n’est pas alors porteur d’un idéal pour le respect des droits de l’homme.

Quand une prison n’est qu’un mouroir où le prisonnier consomme des poisons lents chaque jour du fait des conditions inhumaines de détention, alors je préfère demander au professeur philosophe Paulin Houtondji l’autorisation d’utiliser comme lui, l’expression d’Etat sauvage, l’équivalent de l’Etat de non-droit ou d’Etat anomique.

La condamnation doit être juste et proportionnelle, et la vie carcérale doit limiter les actes d’humiliation envers les détenus pour que les prisons cessent d’être des lieux de radicalisation.

N’oubliez jamais que les frustrations engendrent la radicalisation qui est la porte d’entrée dans l’extrémisme violent qui peut peut muter en terrorisme c’est-à-dire dire on a pas peur de la mort et ce faisant, on peut pratiquer la méthode de la terre brûlée par des carnages.

Nous donnons ces précisions pour faire aussi la distinction entre l’extrémisme violent qui peut être un cas de meurtre interpersonnel mais pour être qualifié de terrorisme, il faut quelques conditions de base :

1/ appartenir à un réseau de carnages, et même pas un groupe de grand banditisme, structuré en tueurs professionnels irréductibles

2/ s’engager à vivre désormais une vie de meurtrier professionnel en commettant le crime systémique : tuer sans état d’âmes avec des armes et engins explosifs, faire souffrir la personne avant de la tuer et nous avons enregistré une diversité d’exemples en échangeant avec l’association des mutilés victimes du djihadisme de Tombouctou en 2017;

3/ gérer les conditions d’existence dans le terrorisme : vols de bataille, attaques des unités des fds pour déstabiliser l’Etat et emporter des armes, égorger des paysans pour inciter les inciter à fuir leurs villages en vue de basculer une zone ou tout un pays en insécurité alimentaire; on institue la Zakat collective obligatoire à base communautaire empêchant la mobilisation des impôts d’État et les taxes locales;

4/ cartographier l’approche d’accessibilité pour le contrôle territorial par les terroristes : il y a une typologie de zonage basé sur le terrorisme en 4 sous-zones qu’il faut savoir.

Et tout ce mode d’intervention terroriste obère les dépenses militaires pour entretenir l’effort de guerre désormais dans tous les pays africains car la menace terroristes est là pour longtemps.

Corrélativement, il a une menace de réduction des dépenses publiques sur les secteurs sociaux et économiques. C’est le serpent qui se mord la queue.

Le terrorisme engendre une guerre d’usure. Faisons attention pour limiter les injustices dans l’appareil judiciaire.

Personne ne maîtrise le terrorisme tant qu’un État s’évertue à produire des injustices sans arrêt. Il faut bien le comprendre surtout avec ce taux exponentiel de jeunes sans emplois dans tous nos pays.

Arrrêtons avec les amalgames et des copier-coller de concepts flous et approximatifs, déconnectés de la réalité vécue en Afrique sur le terrorisme.

On oublie très souvent aussi que la politisation des FDS en Afrique produit beaucoup de cellules dormantes dans les casernes. La mauvaise gestion du miltipartisme avec l’exclusion des partis d’opposition engendre partout la clientélisation des uns et la radicalisation des autres. Le cas du Soudan avec la pagaille des deux Généraux vient renforcer la thèse que l’UA sera encore obligée de reporter une nouvelle fois l’échéance pour faire taire les armes peut-être en 2050 au lieu de 2030.

Injectons de la mesure dans tous nos actes. La démesure est dangereuse et anéantit le vivre-ensemble. Elle bouche les perspectives de la paix.

Voilà une modeste contribution pour éclairer. Quand j’avertissais en 2009 que le Bénin est dans le champ de l’expansion terroriste avec une carte à l’appui, personne n’avait pris au sérieux la menace et pourtant des autorités béninoises étaient au courant de mon alerte. Nous ne sommes plus dans la fiction mais la réalité nous rattrape 12 ans plus tard et à répétition.

S’il vous plaît, vous avez des critères pour dire qui est terroriste et qui est un faux terroriste. Tout ce que nous venons d’écrire est fondé sur notre propre vécu.

Simon Narcisse Tomèty

Paraît-il qu’on ne change pas une équipe qui gagne! (Opinion)

L’équipe qui gagne, c’est ce groupe de joueurs qui sait qu’un match n’est jamais gagné d’avance et il faut se battre pour arracher chaque victoire à chaque étape de la compétition.

Paraît-il qu’on ne change pas une équipe qui gagne!

L’équipe qui gagne, c’est ce groupe de joueurs qui sait qu’un match n’est jamais gagné d’avance et il faut se battre pour arracher chaque victoire à chaque étape de la compétition.

Quand L’équipe est trop gourmande et trop sûre d’elle, elle commet beaucoup d’antijeux, alors si l’arbitre n’est pas un juge corrompu, il distribue les cartons rouges, il en sort trois pour l’équipe violente et indisciplinée. Cette équipe de compétiteurs nés est déséquilibrée. Au prochain match, votre équipe indisciplinée qui croit réunir tous les talents pour tout gagner tout le temps vient d’être battue 04 contre 01, et minablement éliminée.

Le trophée est remis à l’équipe méritante adverse qui a du talent et en plus, respecte les règles du jeu.

Comme quoi, quand on se croit trop fort pour ne jamais perdre, c’est qu’on sait qu’on est pas assez fort pour gagner sans perdre. On ne remet pas le trophée à ceux qui pratiquent à l’excès des anti jeux.

C’est Nicolas Boileau qui a raison. Cent fois sur le métier, remettez-vous à l’ouvrage, polissez, polissez encore, polissez sans cesse, polissez toujours, ajoutez, surtout, il faut retrancher pour épurer les pièces crasseuses pour éviter l’enlisement et la contre-performance, conséquences directes des contre-valeurs incarnées. Injecter surtout du sang neuf, de l’intelligence neuve pour innover dans le jeu. Surtout, il faut rester humble, lucide et toujours éviter la démesure qui crée un affaissement de l’éthique. Ici, le beau jeu doit aller de pair avec le bon jeu pour que la victoire soit bien méritée. Un seul B sur les 3 B ne fait pas un grand jeu.

Voilà comment on change une équipe qui gagne en efficacité impactante.

Simon-Narcisse Tomèty

Simon Narcisse Tomèty : « Le mal africain du siècle, c’est le complexe des ignorants »

Beaucoup de gens donnent l’apparence d’être ensemble alors que tout les oppose et tout les divise sans la moindre sincérité de collaboration. Leur drame perpétuel c’est qu’ils n’ont aucune vision commune, aucun principe partagé et vivent comme un attelage de gens divorcés. Ils sont dans une baignade de souffrance permanente. Ils sont ensemble pour se plaindre de tout mais personne n’à le courage de se désolidariser de cette vie des ensembles hypocrites. Chacun se prend pour une île.

De la compétition à la vanité des hommes : ce que j’ai appris des ensembles simulés

Ce n’est pas parce que vous vous assemblez que vous êtes ensemble.

Ce n’est pas parce que vous êtes ensemble que vous constituez un ensemble.

Beaucoup de gens donnent l’apparence d’être ensemble alors que tout les oppose et tout les divise sans la moindre sincérité de collaboration. Leur drame perpétuel c’est qu’ils n’ont aucune vision commune, aucun principe partagé et vivent comme un attelage de gens divorcés. Ils sont dans une baignade de souffrance permanente. Ils sont ensemble pour se plaindre de tout mais personne n’à le courage de se désolidariser de cette vie des ensembles hypocrites. Chacun se prend pour une île.

Beaucoup passent des années de carrière dans les mêmes enclosures en s’étouffant mutuellement et en vivant comme des couples en séparation de corps et d’esprit en attendant l’explosion de leurs alliances.

Certains cachent leurs conceptions de pouvoir hiérarchique et ne voient l’ensemble qu’en paliers étagés et croient qu’ils ont un mérite particulier le fait qu’ils soient en haut et les autres en bas.

D’autres n’ont pas la capacité d’être perchés mais ils sont néanmoins en haut, plus encore, d’autres en bas et considèrent aussi qu’ils méritent d’être à la cime mais *personne ne veut passer de la cime au cimetière. La bataille des prétentieux et des parvenus n’est-ce pas quand la vanité s’empare de notre être?

Certaines personnes se fichent pas mal des postures dans ces ensembles où chacun y est avec ses caprices, ses astuces, ses masques superposés qui ne sont que des simulations de denture. *La dent qui saute se moque du reste des dents. Même rien de sincère dans les échanges de sourires. Tout est cosmétique, artificiel et manipulateur avec des rapports de forces inutiles. Comment peut-on coordonner un ensemble chimérique? Voilà ce que nous manageons. Peut-on parler d’efficacité de développement avec tant d’illusions, absences de discipline collective et d’actions coopératives?

Pour travailler ensemble et réussir ensemble, il faut déjà que chacun soit capable de *compenser humblement les lacunes de l’autre sans jouer à la grosse tête* et que *celui qui ne connaît pas ait le courage de ses ignorances pour exprimer ses demandes et désirs d’apprendre. Le mal africain du siècle c’est  le complexe des ignorants qui ont peur qu’on découvre leurs impertinences.

Qui peut prétendre tout connaître? *Ouvre ton cœur et concentre-toi sur des objectifs de performance et tu auras les moyens de tout savoir* pour peu que tu cultives le recours à toutes les personnes de ton environnement qui peuvent fortifier ton ingéniosité.

Décloisonnez-vous, DEBLOQUEZ-VOUS, enchantez-vous, ensemble on n’est toujours plus fort que tout seul pourvu que chacun prenne conscience de ses incomplétudes.

Dieu a créé l’homme pour vivre en interdépendance et en interaction positive ou synergie, voilà pourquoi tout homme naît d’un couplage pour vivre en société et mourir un jour accompagné à sa dernière demeure par ses proches.

Quand vous voyez des gens ensemble, observez-les bien, ils ne sont nullement liés par le souci d’une réussite collective mais par un intérêt financier et matériels. Ils rusent individuellement et chacun prend les autres pour des cons et finissent par former un ensemble de cons qui s’ignorent mutuellement et pourtant, on les voit ensemble dans les administrations, les associations, les entreprises, les marchés, les partis politiques, le sport, le quartier et le village.

Les hommes vivent plus en cohabitation qu’ensemble.

Certains hommes se battent pour exister dans la vue des autres. Vous rencontrerez beaucoup qui ont des agendas cachés avec des stratégies de n’agir que là où se trouvent leurs intérêts; ils sont sur la défensive en permanence et portent des masques empilés afin que personne ne découvre facilement leurs faces cachées couvertes de farces.

Beaucoup partagent mais très peu donnent. Beaucoup reçoivent mais beaucoup ne posent que des actes intéressés.

Est-ce parce que les gens ont une proximité qu’ils sont proches spirituellement par la communion de leurs esprits et soudés solidairement? A chacun sa réponse.

*Est-ce que nos individualités orgueilleusement construites ne constituent-elles pas une friction pour la mise en commun de nos talents individuels ? Ce qui tue le vivre-ensemble c’est le manque de volonté pour apprendre à mutualiser certains de nos défis avec des stratégies coopératives gagnant-gagnant pour les relever.

A l’école, on nous apprend à être meilleur par la compétition. Cette mentalité de compétiteurs nous poursuit dans la vie quotidienne dans l’administration, le business, le sport. On nous apprend à être meilleur en surpassant tout le monde. Voilà comment nous sommes encouragés à cultiver les rapports de forces et ce n’est pas tout.

On a institué l’évaluation pour détecter qui est meilleur, qui est moyen et qui est nul. Les seuls qu’on n’arrive pas à classer c’est les champions des *PEU MIEUX FAIRE* .

Je garde encore en souvenir mes bulletins de notes des cours primaires et secondaires. Je m’en foutais des notes curieusement. Quand les derniers sont devenus les premiers avec des bourses d’excellence de grandes institutions internationales, les mauvais pédagogues ont dû la boucler.

L’un de mes professeurs était à la limite des larmes quand il a découvert sur ma carte de visite mon palmarès académique et ma profession, il a 25 ans de cela. Il en était très ému, ses yeux ont rougi et se posait intérieurement beaucoup de questions.

Oui, il découvre que j’ai échappé bel à la société des cancres assemblés. Chaque personne est un miracle mais libre à chacun de gaspiller son miracle. Je ris trop de moi-même et j’ai appris à me moquer de mes imperfections. Seulement, j’ai pleine conscience de mon incomplétude. C’est pourquoi, je déteste de perdre mon temps avec des gens qui naviguent sans objectifs précis et sans méthodes.

Est-ce que les gens que vous voyez ensemble ont une culture de convergence d’intérêt? A chacun sa réponse aussi.

Tant que le miel est exposé, toutes les mouches vont s’y agglutiner en se livrant une compétition alors qu’il est possible que chacun s’installe calmement pour prendre sa part et céder ensuite la place aux autres mouches qui attendent. A chacun sa réponse et sa réputation également.

Pourquoi cherchons-nous à être des compétiteurs pour qu’il y ait des forts et des faibles, des victorieux et des perdants? A chacun sa vanité cachée.

Ce texte a été écrit pour dénoncer le recul du vivre-ensemble et la montée en puissance des égoïsmes dans les administrations publiques, les équipes gouvernementales, les parlements, les entreprises, etc.

Il résume mes observations sur plusieurs décennies à travers divers milieux et plusieurs pays. C’est ma façon de contribuer à l’humanisation de l’homme africain devenu faussement communautariste et trompeusement coopératif.

Nos solidarités sont hypocrites et on le voit avec les compétitions électorales, les examens nationaux, les concours professionnels et les marchés publics où l’égalité des chances est menée et malmenée par la corruption, les parrainages politiciens, les télécommandes. Ces fléaux des immoralités sont cultivés comme les jardins africains des passe-droits. Ils détruisent systématiquement nos performances individuelles et collectives. Un peu de scrupule s’il vous plaît!

Nos silences et indifférences face à l’imposture sont des complots contre l’éthique et la foi.

La course au pouvoir, à la promotion et à l’argent accroît la sphère des hommes et des femmes à foi morte. L’esprit d’équipe se meurt, la méfiance est devenue une tendance lourde, la coopération souffre d’un déficit de sincérité.

Nous sommes devenus une société de lâches et d’hypocrites. On préfère les commérages et les chuchotements au lieu de se libérer mentalement pour dire ce qui nous empêche d’être de vrais ensembles. On n’a peur de prendre de sa part de risques au nom du commun mais on n’en prend avec fougue quand il s’agit de ses intérêts personnels.

Si ce texte-miroir peut nous permettre de voir nos propres images, nous aurons fait un pas de plus comme nous l’enseigne Og Mandino. Ne soyons pas seulement en assemblage de cohabitation mais travaillons ardemment pour être ensemble pour nous ressembler mutuellement en partie. Voilà ce qu’on appelle le vivre-ensemble et une nation.

Vous qui allez lire ce texte en ne vous sentant pas concernés, jetez-le simplement à la poubelle de vos inconsciences. *Oui, certaines vérités dérangent mais le jeu de la séduction merdique est incompatible avec la nature humaine de certaines personnes.

Il est temps de passer de la solidarité de soumission et de compromission à la solidarité d’interdépendance et de co-construction pour une inclusion participative et citoyenne responsable.

Simon Narcisse Tomèty

Institutionnaliste de réformes publiques

Législatives 2023 au Bénin : Narcisse Tomèty lance l’opération ‘‘Ne touche pas à mon bulletin de vote et ne vole pas ma voix’’

Mobilisons-nous et c’est à partir de maintenant la longue marche pour la renaissance de la paix au Bénin.

Ne touche pas à mon bulletin de vote et ne vole pas ma voix

Ce message est pour tous les Béninois. L’heure du sursaut patriotique collectif a sonné.

Mobilisons-nous et c’est à partir de maintenant la longue marche pour la renaissance de la paix au Bénin.

Ouvrons nos coeurs dès à présent.

 » Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. » (Luc 6 : 27, 28)

 » Ignorer le problème ou jouer à faire semblant est plus agréable, mais on sait au fond de nous que ça ne va pas arranger les choses. Il faut agir. Et agir maintenant. » Ryan Holiday, L’obstacle est le chemin, (2021 : 90)

 » Comment accueillir ses obstacles ? Les accueillir avec :

1/ énergie

2/ persévérance

3/ un processus cohérent et réfléchi

4/ itération et résilience

5/ pragmatisme

6/ une vision stratégique

7/ créativité et jugeote

8/ une attention pour saisir l’opportunité et le moment charnière.

Êtes-vous prêts à vous mettre au travail ? » Holiday (2021 : 91)

C’est à Reine Oussou dans son ouvrage  » A la découverte de la richesse des symboles phares du Bénin : l’hymne national béninois » (Sd: 108) d’affiner ce message d’exhortation :

Enfants du Bénin debout signifie :

1/ vigilance

2/ promptitude

3/ pragmatisme

4/ veille permanente

5/ dignité.

Mon message personnel au peuple béninois pour conclure.

Pouvoir transformer en source de réussite les mauvaises langues et les yeux de méchanceté que certains déversent sur vous, sachez qu’on finit par être soi-même un être fascinant qui fait regretter à vos détracteurs leurs malveillances.

Bon courage à tous et n’oubliez jamais qu’une élection pour désigner ses représentants est un dialogue évaluatif entre vos conditions de vie et vos bulletins de vote. C’est dire que la démarche de sanctification de chaque bulletin de vote n’est pas une affaire de fidélité à un parti politique mais une expression de votre joie ou de votre colère à travers les conditions de vie auxquelles vous êtes soumis sous un régime donné. Votre vote est donc une évaluation sans complaisance de la devise du Bénin : FRATERNITÉ – JUSTICE – TRAVAIL.

Un député n’est pas un membre du gouvernement pour mettre en œuvre une politique publique. Ne vous laissez pas consumer par des paroles démagogiques qui pleuvent durant les campagnes électorales pour le renouvellement du parlement. Trois questions que devez vous poser en fonction de vos conditions de vie et vous n’avez besoin d’aucun conseiller pour y répondre ?

1/ comment ai-je profité de l’offre de FRATERNITÉ du gouvernement et du parlement ?

2/ comment ai-je profité de l’offre de JUSTICE du gouvernement et du parlement ?

3/ comment ai-je profité de l’offre de TRAVAIL du gouvernement et du parlement ?

Si vous êtes satisfaits de la manière dont vous êtes représentés au parlement de la huitième législature et vous êtes traités par le régime depuis 2016, il faudra voter massivement pour la reconduction des partis politiques de la mouvance présidentielle en nos noms.

En revanche, si la manière de défendre les intérêts du peuple auprès du gouvernement est insatisfaisante, le vote de chacun doit être à la hauteur de nos déceptions et de nos frustrations collectives. C’est cet état d’esprit qui fera de vous des citoyens responsables et engagés, des CITOYENS TCHIGANS.

Éloignez-vous des corrupteurs électoraux car ceux-là vous oublieront aussitôt qu’ils ont raflé la mise.

Union de prière pour sanctifier nos bulletins de vote. L’enjeu est de taille! Paix sur le Bénin, la terre de mes Ancêtres.

Simon Narcisse Tomèty

Simon Narcisse Tomèty : « Le chef qui se réfugie derrière la puissance publique n’est pas fort; il est faussement et momentanément puissant » (Opinion)

J’ai trop ri très fort de moi-même ce matin avant de sourire au lever du soleil.
Je combattrai de toutes mes forces toutes les forces de l’immobilisme et toutes les catégories de fatalisme qui multiplient les chaînes de ma soumission.

Je me parle et pourquoi ?

J’ai trop ri très fort de moi-même ce matin avant de sourire au lever du soleil.

Je combattrai de toutes mes forces toutes les forces de l’immobilisme et toutes les catégories de fatalisme qui multiplient les chaînes de ma soumission.

Je trouverai toujours de l’énergie vitale pour me battre pour mes idées et mes convictions.

Je suis un soldat qui ne capitule jamais : je suis un chasseur de trophées de guerre pour imposer le respect de la paix.

Voilà pourquoi,

Chacun a une dette d’écriture de son histoire pour l’histoire et non de passer son temps à raconter des histoires pour amuser ses troupeaux.

Gérez des troupes et arrêtez d’assimiler vos semblables à des troupeaux.

Si vous n’êtes pas capables d’être de bons commandants, cherchez alors à devenir de bons bergers.

Si vous avez du temps, riez aussi de moi. Je vous le permets.

Comme quoi, beaucoup cherchent à être de bons maîtres mais ils n’y parviendront jamais parce qu’ils ont tourné le dos au sacrifice ou au don de soi aux autres.

En relisant, les enseignements de mon grand maître sur L’ÉCOLE DES CHEFS, je retiens une seule compréhension sur la notion de leadership : SI TU N’AS PAS D’AMIS POUR TE DIRE LA VÉRITÉ, PAYE TON ENNEMI POUR TE LE DIRE. Arrêtez de vous entourez de médiocres griots et griottes car vous serez seuls à répondre de vos abus. Quand on a le pouvoir, on a aussi les illusions de puissance publique qui vont avec.

Chaque style de management génère ses propres dérives et il faut en tenir compte pour limiter la vitesse de la descente aux enfers.

Un chef qui n’est pas un mendiant d’humilité en jouant le rôle de l’éboueur est tout sauf un vrai chef, un vrai manager.

Le chef est leader parce qu’il a le cœur apprenant et non la suffisance de l’esprit.

Beaucoup de chefs et sous-chefs sont complexés. C’est ce qui fait qu’ils roulent à vive allure en produisant beaucoup de frictions de trajets qui frustrent et frissonnent leurs peuples.

Quand vous avez le pouvoir pour dominer, c’est là que le peuple soumis trouve de l’ingéniosité pour multiplier les excavations autour de vous jusqu’à ce que vous glissez pour tomber dans l’un des trous qu’il a foncé pour vous.

Accumulez les fautes, les erreurs et les errements comme vous voulez. Seulement qu’à l’heure des grands déballages devant le tribunal de l’histoire, le peuple sera le seul juge et n’aura pas le temps de faire attention à vos belles œuvres, même les plus éclatantes et pétillantes car elles ne représenteront en ce moment que de fausses évidences.

La moralité de ma réflexion de ce 12 novembre 2022 se résume à ce point d’attention : la vraie loyauté c’est le courage de dire la vérité à son chef en le regardant droit dans les yeux, que ça lui plaise ou non. Car un jour, quand il sera délivré de ses garrots, il se souviendra que parmi les hypocrites et profiteurs qui l’entouraient, quelqu’un a prouvé sa loyauté incomprise du chef porteur de la guillotine et voyant des ennemis partout.

A tous les jeunes qui se passionnent de lire mes réflexions, un seul conseil : chacun doit être le serviteur d’un idéal commun et non d’un intérêt partisan clientéliste fait de malhonnêteté, de soumission aveugle et de méchanceté.

Abandonnez toute bande d’hypocrites car on ne construit aucun rêve humaniste fiable et viable par la tricherie et la paresse.

J’aime bien ce bouquet de fleurs de Gaston Courtois (1955 : 65) : « L’obéissance, loin d’abaisser l’homme, l’élève, car elle lui permet de servir efficacement à sa place la communauté humaine dont il fait partie, et quand cet homme est un chef, quel que soit son échelon dans la hiérarchie, elle le grandit en le faisant apparaître comme le détenteur de cette parcelle d’autorité (…).

Le chef qui a du plaisir à imposer tout par abus systémique de pouvoirs, sachez qu’il a peur sérieusement, et de ses arrières et de son avenir.

Pour conclure, retenons cette sagesse de la loi de Lyautey : « Plus on sait qu’un chef est fort, moins il a à faire usage de sa force. »

C’est dire que le chef qui se réfugie derrière la puissance publique n’est pas fort; il est faussement et momentanément puissant et même surpuissant aux regards des hommes. Ce qui est bien, nous sommes tous des mortels même si les chefs africains aiment s’éterniser au pouvoir sans avoir le bénéfice de la vie éternelle.

Voilà pourquoi, chaque chef doit comprendre que le pouvoir dont il est le dépositaire pour un temps se retournera demain contre ses intérêts et réseaux. C’est bon à savoir pour que l’éthique prévaut dans la gouvernance publique. Tout n’est donc pas permis et c’est important de se donner ses propres limites infranchissables sans compter celles qu’imposent les lois de la Nature et celles tronquées des hommes souvent opportunistes et clientélistes.

Je retiens une sagesse du président Houphouët Boigny qui fait de la paix le passage obligé pour construire le développement. Ceux qui ont opté pour l’inversion de la pyramide des valeurs en disant qu’ils sont pressés d’apporter le développement alors ils ne peuvent qu’imposer une gouvernance violente avec un système de soumission en banalisant la paix se trompent.

On comprend que de nombreux politiciens ne sont que de mauvais pédagogues et des vantards. Si vous imposez des réformes et des réalisations croyant que vous faites du développement, vous vous trompez largement. Une réforme qui ne jouit pas d’une appropriation collective est un gâchis. Une réalisation physique sans appropriation par le peuple, c’est juste du mirage sans miracle pour un temps.

Je me demande s’il existe un régime politique africain qui s’est doté d’une stratégie nationale d’appropriation à l’occasion de la conception et de la mise en œuvre d’une politique publique? C’est dire que de 1960 à 2022 toutes nos évaluations sont fausses et nous continuons d’être dépendants en tout.

L’Afrique baigne dans une gouvernance d’affolement et d’errance parce qu’il y a toujours un groupe d’individus affairistes avec des éventails en main pour chasser les gens de bonne foi et le peuple qu’ils assimilent à des mouches et moucherons.

Le problème africain, c’est d’abord les Africains eux-mêmes.

Simon Narcisse Tomèty 

Tomèty tire à boulets rouges sur la Presse béninoise : « elle traîne trop de brebis galeuses… des journalistes sans vocation et sans respect… »

Absent ces derniers mois sur son canal préféré, Simon Narcisse Tomèty a signé son come-back ce samedi 05 décembre. Et pour ce retour, le président du Café africain des néo-philosophes a tiré à boulets rouges sur la Presse béninoise. Lancien directeur de lEcole de la nouvelle conscience parle notamment « de brebis galeuses », de « journalistes sans vocation, sans respect pour les droits de lhomme », et plaide pour une «une presse citoyenne, une presse au service du BIEN ». Intégralité de son réquisitoire.

Simon Narcisse Tomèty

La presse béninoise, une plaie puante

La presse béninoise, à l’exception de quelques rares organes et journalistes, est moralement et éthiquement au rabais.

L’urgence pour le prochain régime est d’organiser les États Généraux de la presse car les organes de presse ont été la cheville ouvrière de l’instauration de la dictature sanglante et monopolistique au Bénin depuis 2016. La promotion de la dictature est devenue un centre de PROFIT pour certains journalistes au mépris de leur propre déontologie. La désertion du PATRIOTISME dans ce milieu de la presse au profit de l’opportunisme mercantilo-politique est le moteur de tous les complots contre les acquis de la conférence nationale dont les socles moraux et institutionnels sont la démocratie et le consensus.

Oui, une presse affamée devient un outil dangereux pour la paix, la stabilité de l’État et le développement.

La presse béninoise a violé, depuis avril 2016 et en permanence, la conscience des citoyens béninois. Elle a été le moteur des clivages entre Béninois. Elle est la stratégie d’insémination de la peur aux cadres et à tout le peuple. C’est elle qui est aux ordres et payée pour répandre les humiliations sans gêne émanant du régime actuel.

Cette presse est indigne pour son rôle sadique dans la destruction de la cohésion nationale. C’est une presse de comploteurs qui a tourné le dos à la dignité humaine et à la république.

Je suis un homme révolté car rien n’égale la dignité humaine. Cette presse doit faire son mea-culpa pour son auto assainissement car elle traîne trop de brebis galeuses c’est-à-dire des journalistes sans vocation et sans respect pour les droits de l’homme.

Pour autant, nous soutenons que cette presse doit être réformée pour que les hommes et les femmes des médias professionnels puissent vivre dignement de leurs métiers afin de finir avec le griotisme de bas étage par lequel beaucoup se sont illustrés pour pouvoir jouir de la rente dictatoriale.

La presse béninoise doit redevenir une presse citoyenne, une presse au service du BIEN. Tel est mon souhait. Tout est éphémère!

Narcisse Tomèty à Guy Mitokpè : « Le dernier prophète béninois qui voit juste et loin, c’est ce jeune député cultivé, lucide, serviteur du peuple et vigilant ».

Simon Narcisse Tomèty voit le député Guy Dossou Mitokpè comme un prophète. Admiratif, le président du café africain des néo philosophes décrit le secrétaire général du parti Restaurer l’espoir comme un prophète lucide, serviteur du peuple et vigilant. Et sans faire mention, Simon Narcisse Tomèty s’appuie indirectement sur ses prédictions à Adrien Houngbédji sur la réforme du système politique au Bénin, qui conduirait à la chute du Parti du renouveau démocratique.Et à Tomèty de vanter les mérites de l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) à travers un texte intitulé ‘‘Guy MITOKPE : ‘‘l’éloge d’un député responsable’’. Kpakpatomedias.com vous propose l’intégralité du contenu…

Simon Narcisse Tomèty voit le député Guy Dossou Mitokpè comme un prophète. Admiratif, le président du café africain des néo philosophes décrit le secrétaire général du parti Restaurer l’espoir comme un prophète lucide, serviteur du peuple et vigilant. Et sans faire mention, Simon Narcisse Tomèty s’appuie indirectement sur ses prédictions à Adrien Houngbédji sur la réforme du système politique au Bénin, qui conduirait à la chute du Parti du renouveau démocratique.Et à Tomèty de vanter les mérites de l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) à travers un texte intitulé ‘‘Guy MITOKPE : ‘‘l’éloge d’un député responsable’’. Kpakpatomedias.com vous propose l’intégralité du contenu.

« Guy MITOKPE : l’éloge d’un député responsable »

Le dernier prophète béninois qui voit juste et loin c’est ce jeune député cultivé, lucide, serviteur du peuple et vigilant. Il m’a souvent impressionné par la pertinence de ses argumentations qui se démarquent de ceux payés pour raboter, dormir et ovationner lors des votes. Il a une ligne de conduite qui ne prête nullement à confusion. Il est courageux et ferme dans ses convictions avec un accent qui me rappellent certains vieux copains de Côte d’Ivoire.

L’ancien député Guy Mitokpè

La prophétie est une lumière de sagesse qui transcende les intelligences situationnelles du moment. L’homme de la prophétie réalisée. Il a prévu et vu ce que devait donner le fruit et les feuilles sèches de la réforme du système politique au Bénin. Il a vu, il a avisé et mieux il a aussi alerté. Le fruit mûr est tombé dans la compostière et la feuille sèche emportée par la tempête électorale avec le déracinement de l’arbre. Ainsi s’achève une aventure tout de même triste quand on ne suit pas la direction de la vérité et du désintéressement. Soit vous servez le peuple souverain, soit vous servez votre maître. La vie est un choix mais certains choix vous isole à jamais. Et voilà, ils sont allés dans l’isoloir du vote pour être isolé et confiné par ce peuple qu’on a de cesse de trahir.

Tout le monde descend du piédestal. Les honneurs ne seront désormais que pour les flatteries. C’est facile de monter et tout le monde est là pour vous trouver de vraies fausses qualités comme au match terminal et au moment de la chute, plus personne pour vous soutenir. Et si chaque acteur politique prenait le temps de méditer un peu sur l’histoire de cette chute? Nous allons tous chuter un jour au nom du principe MONTER – BRILLER- DESCENDRE mais la loi d’attraction n’agira pas de la même manière.

Que d’admiration pour votre engagement et vraiment bravo pour cette fine fleur de la politique béninoise!

Il y a de merveilleuse leçon que l’histoire du Bénin retiendra de vous en beauté. Ce n’est pas une chance mais un mérite. Vous êtes un digne représentant du peuple et nous sommes très fier de vous. Vous êtes un modèle de référence et personne ne peut vous comptez parmi les piques-assiettes de la cité. Vous avez su résister à l’attrait de l’argent facile.

Vous êtes un artiste et un artisan du combat pour la sauvegarde des acquis démocratiques. Vous êtes restés sur la ligne de front pour vous battre et c’est cette détermination que le Bénin retiendra de vous. Vous n’avez pas capitulé. Je salue le soldat intrépide.

Merci beaucoup pour la qualité de votre engagement au service de notre commune patrie ».

Narcisse Tomèty: « Des gens fuient tout contact avec moi craignant d’être vus comme des opposants »

Simon Narcisse Tomèty paie t-il le prix de ses publications contre certaines dérives du régime de la Rupture ? Oui, serait t- on tenté de répondre à la suite d’une confidence de l’homme dans l’une de ses publications en date du lundi 15 juillet 2019

Simon Narcisse Tomèty  paie t-il le prix de ses publications contre certaines dérives du régime de la Rupture ? Oui, serait t- on tenté de répondre à la suite d’une confidence de l’homme dans l’une de ses publications en date du lundi  15  juillet 2019

En effet dans une lettre adressée à un compatriote de la Donga, l’Institutionnaliste a confié que ses compatriotes évitent tout contact avec lui pour ne pas être traités d’opposant. « Les gens ont tellement peur que beaucoup fuient tout contact avec moi craignant d’être vus comme des opposants », confie t-il.

Et pour Simon Narcisse Tomèty, l’actuel régime n’est pas étranger à cet état de chose. « Toutes les stratégies inimaginables sont déployées dans le Bénin d’aujourd’hui pour que la méfiance soit au paroxysme entre compatriotes. On va jusqu’à criminaliser le fait de se retrouver à quelques uns dans une place publique pour échanger un peu comme si la vie d’un peuple se résume aux critiques à l’égard d’un régime », souligne t-il.

Mais loin d’être inquiété par ce système qu’il dénonce, Simon Narcisse Tomèty  laisse entendre qu’il faut plus que ça pour ébranler son moral et le contraindre à prendre la clé des champs. « Je ne peux fuir un régime au point de vivre comme un esclave dans mon propre pays ou comme un cadavre en putréfaction déposé déjà dans sa tombe, un sort commun à nous tous », martèle l’ancien directeur de l’Ecole de la Nouvelle conscience.

Voilà garçon, comme on dit de l’autre côté du 225 !

Manassé AGBOSSAGA