Arrestation de Madougou : Réactions de la Résistance nationale et du parti USL

A travers un communiqué, l’Union sociale libérale (USL) et la Résistance nationale ont réagi à l’arrestation de Réckya Madougou. Lire leurs messages respectifs.

MESSAGE DE SOUTIEN DE l’UNION SOCIALE LIBÉRALE SUITE À L’ « ARRESTATION » DE MME

Reckya Madougou

CE 03 MARS 2021

L’#USL a reçu avec stupeur le récit de Monsieur Joël AIVO, confirmé par le parti Les Démocrates, sur l’interpellation de Mme Reckya Madougou

L’USL s’inquiète de la méthode de cette arrestation et la condamne fermement. Le parti exprime sa sollicitude à Mme Reckya Madougou ainsi qu’à sa formation politique, Les Démocrates.

L’USL rappelle au pouvoir en place que la paix ne se professe pas uniquement en parole, mais surtout dans les actes.

L’USL reste aux côtés de tous ceux qui veulent sauvegarder la paix dans notre pays sans céder un seul petit espace pour la destruction de nos acquis démocratiques.

L’USL réclame la libération de Mme Reckya Madougou et le respect absolu de ses droits.

Cette arrestation arbitraire ne fait qu’aggraver l’image désastreuse de notre pays présenté comme ne respectant plus les principes des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Enfin, l’USL saisit cette malheureuse occasion pour rappeler sa proposition de sortie de crise qui ne passe que par l’application des décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et l’organisation d’une transition politique.

Vive la #Démocratie!

Vive l’

Union Sociale Libérale

Sébastien Ajavon : Son parti réagit à sa nouvelle condamnation et apporte des clarifications

Sébastien Germain Ajavon a été condamné à 5ans d’emprisonnement ferme, à 2.400.000 FCFA d’amende ferme pour usage de fausse attestation et escroquerie, ce lundi 01er mùars. La cour le condamne à payer à l’État béninois à titre de dommage et intérêt les sommes de: 80.958.254.863 FCFA pour préjudices subis par l’administration fiscale, 60.000.000.000 FCFA pour les autres préjudices non fiscaux.

Mais à travers un communiqué son parti l’Union sociale libérale a  réagi et apporté plus de clarifications. Lire le communiqué !!!

COMMUNIQUE DE L’UNION SOCIALE LIBÉRALE (USL)

NOUVELLE INSTRUMENTALISATION DE LA JUSTICE BENINOISE CONTRE SÉBASTIEN AJAVON : CE QU’IL FAUT SAVOIR

Il s’agit d’un vieux dossier datant de 2013 dans lequel la société COMON S.A. était plaignante et avait gagné contre l’Etat béninois. Ce dernier lui devait alors plus de 13 milliards de crédit de tva.

Afin d’éviter de payer les dommages et intérêts qui s’élevaient à environ 50 milliards, l’Etat était entré en négociation avec ladite société et un protocole d’accord a été signé le 31 décembre 2014 aux termes duquel l’Etat a reconnu devoir environ 13 milliards, ce qui ne représentait que le principal, étant donné que dans les accords la société COMON SA a consenti ne plus percevoir les dommages et intérêts.

Précisons que ce protocole d’accord a été enregistré au niveau du Tribunal de Première Instance de Cotonou.

Le gouvernement du Président Yayi Boni s’est alors engagé à payer la société COMON SA de façon échelonnée par des certificats de détaxe.

Le paiement a commencé vers la fin du régime du Président Yayi Boni et s’est poursuivi avec l’actuel gouvernement jusqu’ en octobre 2016 avant d’être interrompu avec la fameuse affaire de 18k de cocaïne introduits dans l’un des conteneurs destinés à la Société COMON SA.

A partir de ce moment le gouvernement dirigé par Patrice Talon n’honore plus l’engagement de l’Etat.

Pire, c’est ce gouvernement qui, en représailles dépose plainte pour faux et usage de faux et escroquerie.

Comme dans l’affaire dite 18 kg de cocaïne où la justice béninoise a tranché définitivement, celle-ci qui a été vidée en faveur de la société COMON SA par la justice béninoise (sans aucun appel des deux parties), est réchauffée par la CRIET dont les missions sont perceptibles.

Au Benin, le gouvernement du Président Patrice TALON tente une fois de plus de faire passer la victime COMON SA, légendaire premier contributeur fiscal du Bénin, pour un bourreau économique.

Cette situation appelle juste quelques questions soumises à la réflexion:

1. Si le gouvernement dit de la Rupture a continué à payer les 13 milliards à la société COMON SA, serait-il donc complice d’usage de faux et escroquerie?

2. Commence-t-on à payer une dette qu’on ne reconnaît pas?

3. L’Etat n’est-il plus une continuité au Bénin ?

4. Dès sa prise de fonction, le président Talon ne s’est-il pas payé lui-même plusieurs dizaines de milliards sur la base d’une décision de justice?

5) Les sociétés du Président Talon n’ont-elles pas toujours bénéficié des faveurs de détaxe sans même aucun recours à la justice?

A chaque Béninois épris de justice et de paix de répondre à ces questions en son âme et conscience.

Dans tous les cas, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples est déjà saisie du dossier depuis juin 2020. Sa décision est attendue pour rétablir le droit acquis de l’intéressé par des décisions de justice devenues définitives.

La justice triomphera

L’Union Sociale Libéral #USL

Agression physique de l’opposant Ganiou Soglo : Les Démocrates, l’USL et le FRD condamnent et exigent l’ouverture d’une « enquête indépendante »

L’opposant Ganiou Sogo et candidat à la présidentielle du 11 avril 2021 a été victime d’une attaque par balles dans la nuit du vendredi 05 février 2021. Plusieurs partis et mouvements de l’opposition ont réagi à cette actualité.

A travers un communiqué, Les Démocrates, l’USL, et le Front unie pour la restauration de la démocratie (FRD) ont condamné cet acte et exigé l’ouverture rapide d’une enquête pour identifier les auteurs.

Lire les communiqués du parti Les    Démocrates, de l’USL et du FRD !!!

COMMUNIQUE DU PARTI USL : TENTATIVE D’ASSASSINAT DE GANIOU SOGLO

« C’est avec beaucoup de consternation que l’#USL a appris la tentative d’assassinat dont Ganiou Soglo a été victime dans la nuit du 05 février 2021.

Le parti condamne vigoureusement cet acte barbare et invite les autorités compétentes à prendre toutes les dispositions pour identifier et punir les auteurs, co-auteurs et complices à la hauteur de leur forfaiture.

Le parti lui souhaite un prompt rétablissement et un retour rapide sur le champ de la lutte pour la restauration totale de notre démocratie.

L’USL exprime toute sa sollicitude à la famille SOGLO.

Vive USL

Vive la paix

Vive le Bénin »

FRONT POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE (FRD)

COLLECTIF DE L’OPPOSITION

COMMUNIQUÉ

« Dans la soirée du vendredi 5 février 2021, Monsieur Ganiou Daouda SOGLO, ancien Député à l’Assemblée Nationale du Bénin, ancien Ministre et candidat à l’élection présidentielle de 2021 a été victime d’une tentative d’assassinat.

Face à cet acte d’une gravité innommable qui vient alourdir l’actualité politique déjà délétère et le Climat de peur qui règne dans notre pays depuis plusieurs mois, la Conférence des Présidents du Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD) Collectif de l’oppositon, s’est réunie en urgence ce samedi 6 février 2021.

Après analyse de la situation, le Front :

– dénonce cette tentative d’assassinat et condamne avec fermeté ces actes barbares d’une autre époque ;

– exprimé au Ministre Galiou Daouda SOGLO sa compassion et lui formule ses voeux de prompt rétablissement ;

– assure sa famille de son soutien pendant cette épreuve difficile ;

– exige du Gouvernement l’ouverture d’une enquête indépendante et la poursuite des auteurs, co-auteurs et commanditaires de cet acte ignoble qui ternit l’image de notre pays ;

– rappelle au Gouvernement sa responsabilité principale d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.

Dans ces circonstances graves, le Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD) appelle tous les acteurs politiques à la retenue et exhorte tous nos concitoyens à demeurer vigilants et persévérants dans notre lutte commune pour la restauration de la démocratie ».

Fait à Cotonou, le 6 février 2021

Pour le Front, Le Président,

Valentin Aditi Houde

Sébastien Ajavon : Sa « promesse » au peuple béninois

Sébastien Ajavon fait une promesse au peuple béninois. Et ce,  à l’occasion de son 56è anniversaire, célébré ce mardi 19 janvier 2021.
 Dans un message de gratitude publié sur sa page facebook, l’ex-magnat de la volaille actuellement en exil a fait la promesse d’un Bénin bientôt libre.  

« Il y a dans ce qui me lie à chaque Béninoise et à chaque Béninois une affection profonde et une fraternité que rien ne viendra jamais trahir.

En ce jour où Dieu me fait grâce d’une année de plus, j’ai reçu de chacun et de tous le témoignage que même loin, jamais je n’ai été si présent dans vos cœurs.

Je vous fais la promesse que nous serons toujours côte à côte aux rendez-vous de l’histoire et qu’il n’y aura sur notre chemin aucune peur assez grande pour nous empêcher de dire ensemble LIBERTÉ », a-t-il écrit.

Manassé AGBOSSAGA

Donklam Abalo : « L’USL travaille pour que l’alternance soit réelle dans quelques mois »

Donklam Abalo donne l’assurance aux militants du parti Union sociale libérale (USL). Le parti « travaille pour l’alternance au sommet de l’Etat ». Interrogé par Frissons Radio sur la probable adhésion du parti Union sociale libérale (USL ) au Front unique pour la restauration de la démocratie, il a préféré donner cette assurance, indiquant que l’USL partage cette même vision avec le collectif de l’opposition.

Donklam Abalo

« L’essentiel pour nous,  c’est l’alternance en 2021… l’USL est résolument encrée dans l’opposition et travaille pour que l’alternance soit réelle dans quelques mois », a-t-il lancé.

En outre, Donklam Abalo a laissé entendre que les membres de l’USL ne se sont pas encore réunis pour décider leur adhésion au FRD.

Manassé AGBOSSAGA

Non-délivrance du récépissé à l’USL: Jacques Migan révèle comment Sébastien Ajavon bloque la reconnaissance légale du parti

L’Union sociale libérale (USL) n’a pas une existence légale,   à la date de jeudi 24 décembre 2020. Dans un entretien  accordé à Esae TV, l’ancien Bâtonnier Jacques Migan et membre du Bloc républicain a justifié cet état de chose, évoquant les raisons de la non délivrance du récépissé à l’USL.

L’Union sociale libérale (USL) n’a pas une existence légale,   à la date de jeudi 24 décembre 2020. Dans un entretien  accordé à Esae TV, l’ancien Bâtonnier Jacques Migan et membre du Bloc républicain a justifié cet état de chose, évoquant les raisons de la non délivrance du récépissé à l’USL.  Jacques Migan a mis en avant l’article 13 de la charte des partis politiques, pour glisser sur Sébastien Ajavon.  Selon lui,  ce dernier,   membre fondateur ne vit pas au Bénin. « On a un seul domicile, on peut avoir plusieurs résidences. Or il se confirme que l’un des membres fondateurs de ce parti que l’on appelait l’USL qui est Sébastien Ajavon ne vit pas au Bénin, parce que bénéficiant de statut de refugier politique en France. Il ne peut pas être membre fondateur », souligne t-il, d’après des propos rapportés par le journal Evènement Précis.  En outre, il fait remarquer que Sébastien Ajavon a été condamné à une peine infamante. Puis de faire ce rappel au sujet de l’article 13 de la Charte des partis qui stipule: « …ne peuvent être membres fondateurs ou dirigeants ou membres d’un parti politique que les personnes remplissant les conditions suivantes : jouir de ses droits civils et politique et ne pas avoir été condamné à une peine afflictive ou infamante ».   Jacques Migan indique alors que pour ces deux raisons, à savoir la peine infamante et le fait qu’il ne vit pas au Bénin, Sébastien Ajavon bloque la reconnaissance légale du parti  USL.  Il invite alors les responsables du parti à ne pas laisser les documents de Sébastien Ajavon dans le dossier d’enregistrement quand le parti décidera de formaliser son existence politique. Donklam Aballo, Géraldo Gomez et consorts apprécieront !!!  Manassé AGBOSSAGA
Me Jacques Migan

Jacques Migan a mis en avant l’article 13 de la charte des partis politiques, pour glisser sur Sébastien Ajavon.

Selon lui,  ce dernier,   membre fondateur ne vit pas au Bénin. « On a un seul domicile, on peut avoir plusieurs résidences. Or il se confirme que l’un des membres fondateurs de ce parti que l’on appelait l’USL qui est Sébastien Ajavon ne vit pas au Bénin, parce que bénéficiant de statut de refugier politique en France. Il ne peut pas être membre fondateur », souligne t-il, d’après des propos rapportés par le journal Evènement Précis.

En outre, il fait remarquer que Sébastien Ajavon a été condamné à une peine infamante. Puis de faire ce rappel au sujet de l’article 13 de la Charte des partis qui stipule: « …ne peuvent être membres fondateurs ou dirigeants ou membres d’un parti politique que les personnes remplissant les conditions suivantes : jouir de ses droits civils et politique et ne pas avoir été condamné à une peine afflictive ou infamante ».

Jacques Migan indique alors que pour ces deux raisons, à savoir la peine infamante et le fait qu’il ne vit pas au Bénin, Sébastien Ajavon bloque la reconnaissance légale du parti  USL.

Il invite alors les responsables du parti à ne pas laisser les documents de Sébastien Ajavon dans le dossier d’enregistrement quand le parti décidera de formaliser son existence politique.

Donklam Aballo, Géraldo Gomez et consorts apprécieront !!!

Manassé AGBOSSAGA

Le parti de Sébastien Ajavon dit niet « à tout rallonge du mandat » de Patrice Talon après le 05 avril 2021

A  travers la Constitution béninoise révisée dans ses dispositions transitoires et le Code électoral, adoptés en 2019, le mandat de Patrice Talon a été prorogé jusqu’au 22 mai 2021 à minuit. Le chef de l’Etat ne passera donc plus le témoin le 05 avril 2021.

Face à la presse ce mercredi 9 décembre 2020, le parti de l’Opposant, Sébastien Ajavon, en exil,  a exprimé sa désapprobation. L’Union sociale libérale (USL) s’oppose catégoriquement  à la prolongation du mandat de Patrice Talon.

« En application de la décision de la CADHP, l’annulation pure et simple de la révision de la constitution de 1990 faite par un parlement non représentatif du peuple. Dans tous les cas, l’USL tient à mentionner haut et fort qu’il s’oppose en particulier à tout rallonge du mandat du président Patrice Talon après le 05 avril 2021 », indique le parti.

Patrice Talon aura le temps d’apprécier !!!

Manassé AGBOSSAGA

Sébastien Ajavon croit en un Bénin « plus juste et libre »

A l’occasion des 60 ans d’indépendance du Bénin, le président de l’Union sociale libérale (USL) a adressé un message d’espérance et de conviction au peuple béninois.

A l’occasion des 60 ans d’indépendance du Bénin, le président de l’Union sociale libérale (USL) a adressé un message d’espérance et de conviction au peuple béninois.

En exil, Sébastien Ajavon a exprimé sa foi en un Bénin plus « juste » et plus « libre ».

« Un Bénin nouveau, héritier de son passé! Une Nation plus juste et plus forte! Un Peuple plus prospère et plus libre! C’est possible. J’y crois! », a-t-il écrit.

Dans son message, Sébastien Ajavon n’a pas oublié les personnes qui ont permis au Bénin d’accéder à l’indépendance.

« 60 ANS D’INDÉPENDANCE !…Mes pensées émues et respectueuses vont d’abord à l’endroit de nos pères fondateurs. Ils ont combattu le bon combat dans un don de soi remarquable », a-t-il rendu hommage à ces derniers.

Le président d’honneur de l’USL invite la nouvelle génération à préserver leur héritage tout en tenant compte du contexte.

« Aujourd’hui, après eux, nous nous devons de perpétuer l’héritage qu’ils nous ont transmis avec la juste mesure des défis de notre époque », invite t-il, avant de souhaiter une « Bonne fête de l’indépendance à  tous ».

Manassé AGBOSSAGA

Législatives de 2019: Les six thèmes de campagne de l’Opposition

Les partis de l’opposition ont sonné la grande mobilisation ce mercredi 16 janvier 2019 à Cotonou. A travers, une rencontre qui a réuni presque tous les leaders de l’opposition, ils ont exprimé leur volonté d’aller en rang serré lors des législatives de 2019, mais également levé un coin de voile sur les arguments de campagne pour l’échéance du 28 avril prochain.

Manassé AGBOSSAGA

On sait à quoi s’attendre sur les thèmes de campagne de l’opposition pour les législatives de 2019. Du moins, à en croire le communiqué final qui a sanctionné la rencontre politique des partis de l’opposition le mercredi dernier.

En effet, si le communiqué lu par Nourou Dine Saka Saley a confirmé la volonté des partis de l’opposition de se doter d’une liste unique, il a également fait cas des solutions politiques proposées par l’opposition pour répondre aux lois « inadaptées » et  « crisogènes » adoptées par la 7è législature.  

« Lorsque l’histoire et la postérité nous interrogeront sur nos solutions politiques, nous assurerons la Nation que nous engagerons des processus inclusifs :

-D’une meilleure orientation de nos textes liés au droit social de manière à réduire la précarité et assurer la protection des travailleurs tant du privé, que du secteur public  afin que notamment, aucune loi n’autorise plus expressément les pouvoirs publics à ne pas respecter les décisions judiciaires. Nous avons donc besoin de reformer la loi sur l’embauche, sur le statut de la fonction publique, et celle sur les collaborateurs extérieurs.

-d’un renforcement du droit à l’information et de la liberté de la presse dont les atteintes manifestes ne sont plus à rechercher et à prouver.

-d’adoption de textes à caractère économique, propices à l’entreprenariat et donc à une croissance de débouchés économiques et d’emplois. Nous devons impérativement adopter des lois qui rassurent les étudiants et les jeunes quant à une insertion académique et professionnelle accompagnée et soutenue.

-de réinstallation de l’équité fiscale en réponse aux multiples taxes et impôts qui mettront en péril notre économie encore fragile.

-de reformulation des lois qui créent une insécurité juridique et judiciaire, notamment celle politisant le Conseil supérieur de la Magistrature, voire la suppression de celle instituant la CRIET.

– de relecture de nos textes électoraux afin de garantir l’impératif constitutionnel de pluralisme politique, et de libre et saine expression et  compétition politique. Notre code électoral et notre charte des partis politiques seront donc profondément revus et accompagnés d’une loi sur le financement public équitable des partis politiques », renseigne le communiqué sanctionnant  la rencontre des partis de l’opposition.

  La mouvance est donc prévenue.

Bénin: Sévère réquisitoire de la jeunesse ‘‘USL’’ contre Talon et le BMP

Les jeunes du parti Union sociale libérale (USL) sont en courroux contre Patrice Talon et les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP). Ils l’ont fait savoir au détour d’un meeting politique tenu ce jeudi 13 septembre 2018 à Cadjèhoun.

Manassé AGBOSSAGA

Entre Patrice Talon et les jeunes du parti Union sociale libérale (USL), c’est le grand désamour. Preuve en a été donnée dans l’après-midi de ce jeudi 13 septembre à la salle des fêtes  Majestic Cadjèhoun. En effet, des jeunes acquis à la cause de la « vague bleu » ont sonné la mobilisation générale pour crier leur ras-le-bol face à une gouvernance qui selon eux a trahie les espoirs de la majorité des béninois. La misère, le dénuement complet, la destruction des emplois, l’augmentation des coûts de connexion internet, les affections punitives de jeunes enseignants, l’instauration de la suspicion, les écoutes téléphoniques, l’impuissance de la justice face au pouvoir exécutif, le choix des membres de la Cour constitutionnelle dans la confusion, sont, entre autres, pour le représentant des jeunes chargés des sports et loisirs au sein du bureau national, les mérites de l’actuel pouvoir après plus de deux ans de gestion.

us

Outre Patrice Talon, la jeunesse USL a, par le biais, de Fabrice Fangnigbé dressé un sévère réquisitoire contre l’Assemblée nationale, et à demi-mot les députés du BMP. Les jeunes de l’USL du président d’honneur Sébastien Ajavon ont dénoncé le vote par l’Assemblée nationale de la charte des partis politiques et du nouveau code électoral. Pour eux, les objectifs de ces lois sont « de rendre la compétition électorale plus aisée en écartant le plus grand nombre, dont la jeunesse, et ceux qui représentent une réelle menace pour une petite classe politique en conflits d’intérêts majeurs avec les affaires financières et économiques de la Nation ».

Face à ces « dérives », la jeunesse USL par la voix de Fabrice Fangnigbé invite les jeunes de toutes obédiences politiques à se battre pour la restauration de la démocratie, pour les libertés individuelles et collectives, pour l’abrogation des lois scélérates, pour la mise à l’échec de tous les plans d’exclusion des opposants, …

« Notre lutte n’est plus une lutte générationnelle. Il s’agit d’une réponse franche, engagée et forte à donner à l’appel que l’histoire de notre pays nous lance », précise t-il.

Les jeunes des quatre coins du pays répondront-ils à cet appel ? Affaire à suivre…