UAC : JFAD mobilise les Étudiant.e.s autour du Forum pour l’élimination des violences basées sur le genre en milieu universitaire

L’Amphithéâtre Etisalat abrite depuis ce jeudi 27 juillet 2023 le Forum des Étudiant.e.s de l’UAC pour l’élimination des violences basées sur le genre en milieu universitaire. Le forum est organisé par Jeunes Filles Actrices de Développement (JFAD) dans le cadre de l’initiative We Go For. C’est la coordonnatrice de l’Observatoire genre de l’UAC qui a procédé au lancement du forum en présence du représentant du Commissaire central de Calavi, des membres de JFAD, et des étudiant.e.s.

L’Amphithéâtre Etisalat abrite depuis ce jeudi 27 juillet 2023, le Forum des Étudiant.e.s de l’UAC pour l’élimination des violences basées sur le genre en milieu universitaire. Le forum est organisé par Jeunes Filles Actrices de Développement (JFAD) dans le cadre de l’initiative We Go For Change. C’est la coordonnatrice de l’Observatoire genre de l’UAC qui a procédé au lancement du forum en présence du représentant du Commissaire central de Calavi, des membres de JFAD, et des étudiant.e.s.

Trois temps forts ont marqué le lancement officiel du forum des Étudiant.e.s de l’UAC pour l’élimination des violences basées sur le genre en milieu universitaire, dans la matinée de ce jeudi 27 juillet 2023 à l’Amphithéâtre Etisalat. Les allocutions, la remise du code de conduite et la photo de famille.

Ouvrant le bal des allocutions, Mariamar Conon, Responsable partenariat et mobilisation de Jeunes Filles Actrices de Développement (JFAD)  a souhaité la bienvenue aux participants (tes), aux officiels et remercié les responsables du commissariat central de Calavi, l’Observatoire genre de l’UAC, pour l’accompagnement dans la mise en œuvre de l’initiative ‘‘We Go For Change’’.

Dans ce même élan de gratitude, la porte-parole des récipiendaires a salué le parcours avec JFAD qui, dira-t-elle, aura permis aux uns et autres d’approfondir leurs connaissances sur les notions de discrimination, d’inégalité sexiste, de violences basées sur le genre. Pour Esther Iriko Dokou,  c’est désormais un devoir en tant qu’étudiante de prendre conscience d’agir pour un changement.

Elle souligne que ce Forum d’échanges et de partages vient à point nommé pour imaginer des solutions afin d’éradiquer les Violences basées sur le genre à l’UAC. « Ce forum offre l’opportunité de rassembler nos voix et nos forces pour faire entendre notre message : nous disons non aux violences basées sur le genre, non aux inégalités sexistes, et nous défendons avec fermeté les droits de chaque étudiant  sans distinction du genre. Nous ne voulons pas être harcelés et nous ne voulons pas harceler », a-t-elle lancé.

Avis partagé par le représentant du Commissaire central de Calavi, qui soutient que « ce forum est une étape cruciale dans le combat commun pour un avenir débarrassé des violences basées sur le genre ». Samuel Kouagou a rappelé qu’un un code de conduite des officiers de police judiciaire dans la lutte contre les VBG a été établi de commun accord avec JFAD pour leur permettre de mener à bien leur mission.

Et là-dessus, Kifayath Toko Chabi a tenu à  remercier les responsables et agents du commissariat de Calavi pour leur accompagnement et leur disponibilité.

Procédant au lancement  du Forum des Étudiant.e.s de l’UAC pour l’élimination des violences basées sur le genre en milieu universitaire, Pascaline Babadankpodji, coordonnatrice de l’approche genre de l’UAC, représentant sa présidente a assuré qu’un partenariat est désormais né entre JFAD et l’approche genre de l’UAC.

Une première journée chargée

Après la photo de famille, les organisateurs sont rapidement passés aux choses sérieuses. Ils ont attaqué le menu de la première journée du Forum des Étudiant.e.s de l’UAC pour l’élimination des violences basées sur le genre en milieu. Au programme, deux sessions et trois cercles de parole. Il s’agit : « présentation des actions de l’observatoire genre de l’UAC, présentation des initiatives des jeunes pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles à l’UAC ».

Quant aux trois cercles de parole, il s’agit : « reconnaître et démanteler le sexisme dans les universités du Bénin », « comment construire des actions collectives pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles à l’UAC ? », « qu’est-ce qui marche en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au Bénin et ailleurs ».

Ce forum qui mobilise étudiantes et étudiants de l’UAC a lieu autour du thème : « Agir collectivement pour éradiquer les violences sexistes et sexuelles en milieu universitaire » et s’achève le vendredi 28 juillet.

Manassé AGBOSSAGA

‘‘We Go For Change’’: JFAD fait le point de l’initiative et fait de grandes annonces pour repousser les VBG à l’UAC et Calavi

Les responsables du collectif Jeunes filles actrices de développement (JFAD) étaient face aux hommes des médias, samedi 15 avril 2023 à l’American Corner de l’UAC. Objectif, faire le point des actions menées dans le cadre de l’initiative ‘‘We Go For Change’’ après son lancement en 2022, mais aussi et surtout, dévoiler les prochaines étapes pour repousser les violences basées sur le genre (VBG) dans la commune d’Abomey-Calavi et à l’Université d’Abomey-Calavi.

Les responsables du collectif Jeunes filles actrices de développement (JFAD) étaient face aux hommes des médias, samedi 15 avril 2023 à l’American Corner de l’UAC. Objectif, faire le point des actions menées dans le cadre de l’initiative ‘‘We Go For Change’’ après son lancement en 2022, mais aussi et surtout, dévoiler les prochaines étapes pour repousser les violences basées sur le genre (VBG) dans la commune d’Abomey-Calavi et à l’Université d’Abomey-Calavi.

Après le lancement de l’initiative ‘‘We Go For Change’’ en février 2022, les responsables du collectif Jeunes filles actrices de développement (JFAD) font le point à la presse. Aïchatou Salifou et Kifayath Toko Chabi, les principales conférencières ont présenté les différentes activités menées pour contribuer à la prévention des Violences basées sur le genre (VBG) et au renforcement des Droits et santé sexuels et reproductifs dans la commune d’Abomey-Calavi et à l’Université d’Abomey-Calavi.

Elles ont indiqué que l’initiative ‘‘We Go For Change’’  a, dans une approche participative, mobilisé les officiers et officières de la Police judiciaire, les étudiants et les organisations féministes, les défenseurs des droits des filles et des femmes. Ainsi, des ateliers de désapprentissage et d’apprentissage du sexisme, des échanges autour de la pensée féministe, la lutte contre les VBG, des séances de sensibilisation dans l’arrondissement de Zoundja sur les violences basées sur le genre, la culture de tolérance zéro face aux violences basées sur le genre, les processus de dénonciation, des rencontres avec les autorités de l’UAC pour demander des actions fortes contre les VBG,…ont été organisées.

L’engouement   suscité lors de ces différentes activités a poussé les membres de JFAD à ne pas s’arrêter en si bon chemin, ont fait remarquer  Aïchatou Salifou et Kifayath Toko Chabi. Elles ont, à cet effet annoncé, l’organisation d’un Forum des étudiants et étudiantes.

Le Forum et d’autres activités en ligne de mire

Le Forum des étudiant.e.s de l’UAC pour l’élimination des violences basées sur le genre en milieu universitaire  est prévu dans les tout prochains jours. Prévu pour durer deux jours, il s’agit d’une activité de mobilisation collectives, de dialogues, de renforcement du plaidoyer, de sensibilisation et d’éducation féministe populaire pour un campus plus sûr sans violences basées sur le genre. L’objectif global est de co-créer une feuille de route-plan d’actions pour intensifier les actions visant à éliminer les violences basées sur le genre en milieu universitaire et favoriser le bien-être des étudiant.e.s.

JFAD annonce un forum des étudiants pour lutter contre les VBG

« La valeur ajoutée que le forum apporte est son approche qui fédère toutes les énergies et le fait qu’il soit une mobilisation dirigée par les étudiant.e.s », a insisté Aïchatou Salifou.

Outre le Forum, les conférencières ont évoqué d’autres actions en ligne de mire dans le cadre de l’initiative ‘‘We Go For Change’’. Elles ont, entre autres, cité la campagne de sensibilisation et de plaidoyer pour l’élimination des violences sexistes et sexuelles en milieu universitaire, l’installation des espaces santé et bien-être, une marche pour présenter les différentes propositions et recommandations aux autorités.

Présents à la conférence de presse, des étudiants ont témoigné l’utilité de l’initiative ‘‘We Go For Change’’, soutenant que leur collaboration avec JFAD sur ce projet, a permis de renforcer leurs capacités.

Financée par l’Agence française de développement dans le cadre du projet Féministes en Action, l’initiative  ‘‘We Go For Change’’ ou ‘Nous allons pour le changement’’ est portée par JFAD, avec à sa tête Chanceline Mèvowanou.

Manassé AGBOSSAGA

Projet de loi sur les violences basées sur le genre : Le collectif des groupements de Femmes  ‘‘Talon Doit nous Ecouter’’  d’Athiémé  tire chapeau au chef de l’Etat

Le chef de l’Etat a présenté un projet de loi sur la répression des infractions commises à raison du genre aux députés, le jeudi 23 septembre 2021 dernier  à la salle bleue du palais des congrès de Cotono. En attendant, l’aval des représentants du peuple à l’Hémicycle, le Collectif des groupements de Femmes Talon Doit nous Écouter (CF-TDE) de la commune d’Athiémé se réjouit déjà de l’engagement du président Talon pour repousser loin des frontières béninoises les violences basées sur le genre.  Face à la presse ce mardi 27 septembre, la présidente Nathalie Mètogninou et les siennes ont  exprimé leur  les sentiments de joie et  reconnaissance envers le Chef de l’Etat.

Projet de loi sur les violences basées sur le genre : Le collectif des groupements de Femmes  ‘‘Talon Doit nous Ecouter’’  d'Athiémé  tire chapeau au chef de l’Etat

« Je voudrais vous rassurer que si cette loi est votée, nous combattrons les infractions liées au genre avec autant de rigueur que nous combattons déjà la corruption et la mauvaise gouvernance dans notre pays. Les violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables sont un fléau qu’il nous faut bannir. L’institut national de la femme sera doté de tous les moyens possibles pour mener aux cotés des acteurs et victimes cette lutte. Je compte sur notre Assemblée nationale pour s’engager à nos côtés. ». Ainsi s’exprimait le président Talon au cours de cette séance.

Du côté, du collectif des groupements de Femmes « Talon Doit nous Ecouter » de la commune Athiémé,  la volonté du chef de l’Etat de traduire en acte ses paroles est à saluer.

Lors de leu sortie médiatique, Nathalie Mètogninou et les siennes   n’ont pas manqué d’énumérer les  actions menées par le Gouvernement du président  pour l’amélioration des conditions de vie des populations béninoises, notamment  pour la protection de la couche féminine.

Nathalie Mètogninou  cite,  pêle-mêle, la création de l’Institut national de la Femme avec les missions dévolues pour défendre réellement la femme rurale afin de mettre fin aux violences conjugales subites par elles tous les jours;  l’introduction devant la commission des lois de l’avant-projet de loi sur le harcèlement sexuel dans les différents corps de métiers; la promotion de la femme avec  les nomination des femmes à des postes stratégiques;  le recensement des artisans pour prendre en compte toutes les couches sociales en milieu rural. 

« C’est ici, le moment de lui témoigner toute notre gratitude quant au récent avant-projet de loi qui vise à instaurer un cadre pénal pour la répression  des violences faites à raison du genre et qui vise à mieux protéger la femme en République du Bénin. » ont-elles témoigné à l’égard du Président de la République avant de s’engager à nouveau à l’accompagner pour le reste de son mandat : « Nous, Collectif des Femmes Talon Doit nous Écouter (CF-TDE) d’Athiémé témoignons à l’endroit du Président TALON, notre satisfaction et nous nous engageons à l’accompagner sur cette voie qui permettra un essor considérable en ce qui concerne le bon vivre des béninois en général et celui des femmes, surtout rurales, en particulier. » Elles ont pour finir prier en faveur du Chef de l’Etat afin que le bon Dieu l’inspire plus dans ses actions quotidiennes et, pour le bonheur de tous les béninois.

S.E