Fidèles lecteurs de Kpakpato Médias, bienvenue à votre rubrique mensuelle, « Kpakpatotiquement parlant ». Dans ce numéro, on va vous donner les secrets pour réussir une vie de voleur ou de détourneur des biens publics au Bénin. Puisque le Bénin est un pays qui a toujours étonné le monde, quand tu veux voler au 229 faut voler ou détourner millions ou milliards, là tu n’auras pas, plus tard des ennuis judiciaires…
Fidèles lecteurs de Kpakpato Médias, bienvenue à votre rubrique mensuelle, « Kpakpatotiquement parlant ». Dans ce numéro, on va vous donner les secrets pour réussir une vie de voleur ou de détourneur des biens publics au Bénin. Puisque le Bénin est un pays qui a toujours étonné le monde, quand tu veux voler au 229 faut voler ou détourner millions ou milliards, là tu n’auras pas, plus tard des ennuis judiciaires.
La preuve, les « vieux pères » et
« les vielles mères » qui ont
bouffé l’argent de machines agricoles, Cen-sad ou encore de construction
du siège de l’assemblée nationale ne
sont pas inquiétés à ce jour. Sur ces trois scandales, on parle de milliards
ein.
Il y a aussi l’exemple de « Fô lolo, le régi », lui qui a disparu avec plusieurs milliards en plein jours. Il savoure depuis sa cachette odeur de billet comme ça. Malgré sa disparation depuis des mois, rien n’est concrètement fait pour l’arrêter.
Par contre, « Fô tintin dèminnou » qui est allé prendre papier administratif là, la justice ne l’a pas loupé ein. Pour petit vol de papier, il doit payer millions et faire un tour au « youf ». Un mandat d’arrêt international est même lancé contre lui.
En outre, 61 directeurs d’école qui avaient détourné petit vivre de leurs élèves ont eu chaud. Oncle « Jô » avait à l’époque cité leurs noms en plein conseil des ministres comme les présentant comme les pires criminels du 229.
Même si on envoyait Toto, l’élève, le plus bête de la planète terre, il va comprendre qu’au 229, si tu as volé, millions ou milliards, tu es sauvé, mais si c’est papier ou nourriture, faut prendre route d’exil en même
Mais attention, je
n’ai pas dit d’aller faire ça ein…
Tout comme Zè, Sô-Ava, Mono, Couffo et Ouémé, le chef de l’État Patrice Talon a dépêché à Gbodjè dans l’arrondissement de Zinvié commune d’Abomey-Calavi, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin et son collègue Véronique Tognifodé des affaires sociales la semaine sur passée.
Tout comme Zè, Sô-Ava, Mono, Couffo et Ouémé, le chef de l’État Patrice Talon a dépêché à Gbodjè dans l’arrondissement de Zinvié commune d’Abomey-Calavi, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin et son collègue Véronique Tognifodé des affaires sociales la semaine sur passée.
Source Externe
Les
ministres étaient allés les bras chargés et aussi avec beaucoup de conseils
pratiques. Mais certaines communications mal orientées font croire aux
populations que c’est un élu qui a fait le geste et non le gouvernement. Le
gouvernement de la rupture n’a jamais ménagé aucun effort quand il s’agit du
bien-être de la population. Les actions du Président Patrice Talon et son
gouvernement doivent être placées dans leur contexte. Un politicien en quête de
popularité doit poser ses propres actes. Les élus doivent dire aux populations
les actions qui émanent de leurs compétences. Que personne ne détourne les gestes
utiles du chef de l’État et son gouvernement. Il serait bien qu’on dise aux
béninois ce que le chef de l’État est en train de faire pour soulager leurs
peines. Depuis quand un chef d’arrondissement veut faire de dons à sa
population et remet à un ministre ? Les élus communaux d’Abomey-Calavi doivent
dire la vérité à la population à la
base, cela permettra à la population de reconnaître les efforts du
gouvernement. La malhonnêteté conduit certains élus à se proclamer propriétaire
des actions de l’État central.
La rentrée politique qui devrait sonner la grande mobilisation des militants et responsables du parti a étalé les divergences internes au sein du BR. Plusieurs hauts responsables du parti n’ont pas répondu à la rentrée politique, malgré toute son importance…
La presse locale et les réseaux
sociaux font de plus en plus échos d’une situation conflictuelle au Bloc
républicain. Plusieurs médias ont même annoncé un profond désaccord entre le
ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané et certains responsables du parti, et pas des moindres. La rentrée politique du
bloc républicain le samedi 16 novembre dernier à Porto-Novo a visiblement donné
du crédit à cette information.
Manassé AGBOSSAGA
La rentrée politique qui devrait
sonner la grande mobilisation des militants et responsables du parti a étalé
les divergences internes au sein du BR. Plusieurs hauts responsables du parti
n’ont pas répondu à la rentrée politique, malgré toute son importance.
Parmi les absents, avec un regard
kpakpatotique, Kpakpato Médias a pu constater les absences du 2ème
vice président de l’Assemblée nationale, Robert Gbian, et du ministre de la
culture, Jean-Michel Abimbola. D’autres sources font état de ce que les députés
Rachidi Gbadamassi, et Barthélémy Kassa ont également fait faux bond à Abdoulaye Bio
Tchané. Mais attardons nous sur l’absence du ministre de la culture,
Jean-Michel Abimbola.
Guéguerre entre Bio Tchané et Abimbola ?
Récemment le journal ‘‘La Relève Infos’’
de notre confrère Karlos Edoh titrait en première une, « Agitations stériles
de certains députés indignes: le Bloc républicain n’est pas la propriété privée de Bio Tchane (Bientôt
le congrès de vérité) »,
accompagné de la photo du ministre de la culture.
S’il est vrai qu’à l’époque Jean-Michel Abimbola avait sorti un communiqué
pour démentir cette information, il faut toutefois souligner que l’un des
avocats défenseurs de Abdoulaye Bio Tchané, Aboubakar Takou, d’ailleurs déchu
de son poste de directeur de publication
pour faute professionnelle revenait à la charge pour dénoncer le
ministre de la culture.
A travers un article abondamment relayé sur les réseaux
sociaux en octobre dernier, Aboubakar Takou accusait le ministre Jean-Michel Abimbola de tenter de
déplacer les divergences internes du
Bloc républicain au gouvernement. Dans son texte, l’avocat défenseur du
ministre d’Etat reprochait d’ailleurs le comportement des « klébés »
du ministre de la culture qui semble t-il, publiait des « âneries »
contre Abdoulaye Bio Tchané. « Les klébés de Jean-Michel Abimbola ne lui
font pas du bien en publiant des âneries
sur le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané », peut on lire.
La chute de l’article de Takou renseigne
encore plus sur la guéguerre entre Bio Tchané et Abimbola. « On comprend
maintenant pourquoi certains députés du Bloc républicain soupçonnent que la
présence de quelques uns comme des espions pour fendiller le Bloc républicain au profit de l’Union progressiste »,
lançait Aboubakar Takou.
Membre de l’Organisation de défense des acquis de la conférence nationale (ODACN), Hervé Joël Sètton exprime sa déception vis-à-vis des intellectuels béninois. Pour lui, les intellectuels béninois ne font plus la fierté du Bénin. « Aujourd’hui les intellectuels béninois font honte à notre pays », déplore t-il. ..
Hervé
Joël Sètton dit ses vérités aux intellectuels béninois. Du moins, à certains. Présent
ce samedi 23 novembreau centre Anouriate à l’installation des comités de défense des acquis de la
conférence nationale des 9 arrondissements de la Commune d’Abomey- Calavi, il a
fustigé la cupidité des intellectuels béninois.
Manassé
AGBOSSAGA
Membre de l’Organisation de défense des acquis de la conférence nationale (ODACN), Hervé Joël Sètton exprime sa déception vis-à-vis des intellectuels béninois. Pour lui, les intellectuels béninois ne font plus la fierté du Bénin.« Aujourd’hui les intellectuels béninois font honte à notre pays », déplore t-il.
Hervé
Joêl Sètton dénonce la cupidité des intellectuels béninois, qui pour l’argent
acceptent tout. Il accuse même les intellectuels béninois d’avoir donné un coup
de frein à notre modèle démocratique. « On sait que, ce que ce que nous sommes en train de faire n’est
pas bon, mais comme il y a l’argent, il faut se lever et accepter ce qui n’est
pas acceptable. Notre pays aujourd’hui,
jadis, premier pays de la démocratie est devenu le dernier à cause de
nos frères intellectuels. Le fait d’accepter tout, à cause
de l’argent, c’est ça qui nous a amenés
là », dénonce t-il.
Un
message sans doute adressé aux intellectuels, membres de l’écurie de la Rupture !
Houdou Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille, Hervé Joël Sètton et Cie poursuivent leur agenda de restauration des acquis de la conférence nationale. Après Parakou, et Cotonou, notamment le samedi 16 novembre dernier, les responsables de l’ODACN ont procédé à l’installation des comités de défense des acquis de la conférence nationale des 9 arrondissements de la Commune d’Abomey- Calavi…
Samedi
très chargé pour les responsables de l’Organisation de défense des acquis de la
conférence nationale (ODACN).Houdou Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille,
Hervé Joël Sètton et Cie ont procédé ce 23 novembre 2019 au centre Anouriate à
l’installation des comités de défense
des acquis de la conférence nationale des 9 arrondissements de la Commune d’Abomey-
Calavi. Ceci après Parakou et Cotonou.
Manassé AGBOSSAGA
Houdou
Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille, Hervé Joël Sètton et Cie poursuivent
leur agenda de restauration des acquis de la conférence nationale. Après
Parakou, et Cotonou, notamment le samedi 16 novembre dernier, les responsables
de l’ODACN ont procédé à l’installation des comités de défense des acquis de la
conférence nationale des 9 arrondissements de la Commune d’Abomey- Calavi.
Face
à ces derniers, et à des milliers de militants et sympathisants qui ont
effectué le déplacement, le secrétaire général a levé un coin de voile sur l’objectif
de ce creuset qui regroupe toutes les forces politiques. « C’est pour pérenniser,
pour défende davantage les acquis de la
conférence que des hommes et des femmes, des jeunes, des anciens se sont réunis pour penser autrement. A l’issue
de ces pensées, il y a eu l’accouchement de l’ODACN », a fait savoir
Saliou Adamou, avant d’ajouter « et ce bébé est né avec les dents ».
Pour
lui, l’ODACN entend donc s’appuyer sur les acquis de la conférence nationale
pour corriger les nombreuses imperfections notées, car prévient il, « si nous ne nous levons pas vite, ça va créer
beaucoup de problèmes ».
Face
à l’urgence d’agir, le président de l’ODACN a invité les membres installés à vite
se mettre au travail. « Aujourd’hui,
on va vous installer, à partir d’aujourd’hui, commence le travail. Dans chaque village, dans chaque quartier de
vos arrondissements, vous devez
installer des cellules de 25 personnes », exhorte Houdou Ali aux membres
des comités.
Dans
son message, il a rassuré les uns et les autres de la victoire de l’ODACN sur
la base des trois armes de l’organisation. «Nous avons trois armes, la prière,
la constitution, la parole de Dieu. C’est avec ça, que nous conduirons le peuple à la victoire. Et nous
avançons vers la victoire », rassure Houdou Ali.
Aussi a-t-il indiqué que ce succès passe par une bonne organisation du peuple. «Le peuple n’est pas organisé. Les gens en abusent. L’ODACN dit désormais, devant Talon et tous les présidents qui vont venir, il y aura un peuple organisé. Il faut que le peuple puisse s’organiser dans les 546 arrondissements », souligne Houdou Ali.
Des interventions d’autres membres, prière, hymne national et autres ont marqué cet évènement qui vient, si besoin en était, confirmer que les responsables de l’ODACN mettent les bouchées double pour la restauration des acquis de la conférence nationale (consensus, pluralisme politique, constitution, liberté,…).
Le comédien Pierre Zinko, revient sur son nom d’artiste. En marge d’une conférence de presse le mercredi 20 novembre dernier au Centre culturel chinois dans le cadre de la célébration de ses 25 ans de carrière, il a expliqué comment lui est venu à l’esprit le sobriquet « Eléphant mouillé »…
Le
comédien Pierre Zinko, revient sur son nom d’artiste. En marge d’une conférence
de presse le mercredi 20 novembre dernier au Centre culturel chinois dans le
cadre de la célébration de ses 25 ans de carrière, il a expliqué comment lui
est venu à l’esprit le sobriquet « Eléphant mouillé ».
Manassé
AGBOSSAGA
Interpellé
par le journaliste culturel Henri Morgan, Pierre Zinko a partagé cette
confidence avec les professionnels des médias, et par ricochet ses millions de
fans.
A en croire son récit, c’était au début de sa carrière qu’il a été interpelé sur la question par l’ancien humoriste Dah Badou, décédé malheureusement en octobre 2008.
Selon lui, alors qu’il devait participer à la réalisation, d’un clip de sensibilisation, Feu Dah Badou lui a demandé son nom d’artiste, sans qu’il ne soit en mesure de répondre à la question. « C’est Dah Badou qui m’a demandé de chercher un nom d’artiste. On était au studio de Kidjo pour faire un post de sensibilisation. Et là, il m’a demandé mon nom d’artiste. Je lui ai dit que je n’en ai pas », révèle t-il.
Pierre
Zinco poursuit et souligne que Feu Dah Badou a conditionné sa participation à
un nom d’artiste, exigeant qu’il
revienne le lendemain avec un nom
d’artiste. « Il m’a dit, avant de
venir ici demain, il faut venir avec ton
nom d’artiste », confesse l’humoriste.
Viendra
alors une période de tous les ennuis. Puisque Pierre Zinco confie qu’il
n’arrivera pas à trouver le sommeil à cause d’un surnom. « Arrivé à la
maison, c’est devenu autre chose pour moi.
Je n’arrivais pas à dormir. J’écris un nom ici, autre nom là bas.
Mais, ça ne tombait pas. J’ai fini par trouver un nom bizarre dont je ne me rappelle même
plus », confie t-il.
Toutefois,
il confie qu’il ne fera pas mention de
ce nom « bizarre » au studio. Pierre Zinko souligne qu’à la
dernière minute, il s’est souvenu du surnom en langue fon du père de son grand
père, dont la traduction, en français donnait « éléphant rosée ».
Pierre Zinko confie qu’il lui est alors venu à l’esprit de tourner ce surnom
pour en faire son nom de scène. « … arrivé au studio, il restait dix minutes pour qu’on m’appelle
au micro pour jouer mon rôle. C’est comme ça que le nom est venu. Je me suis dis, le père de mon grand père s’appelle éléphant,
rosée. Alors, j’ai rapidement tourné le nom.
J’ai vu que ça donnait éléphant mouillé… c’est comme ça que je suis devenu éléphant mouillé », précise
t-il.
Un sobriquet atypique qui n’a pas empêché l’artiste d’être aujourd’hui l’un des
meilleurs de sa génération.
Les béninois s’interrogent sur les relations actuelles entre les deux stars de la comédie béninoise, Pipi Wobaho et Eléphant. Moins visible ensemble sur des œuvres théâtrales, la rumeur d’un divorce entre les deux hommes, membres de la compagnie Sèmako s’est vite alors répandue dans les quatre coins du pays. A l’occasion d’une conférence de presse ce mercredi 20 novembre 2019 au centre culturtel chinois en marge de la célébration des 25 ans de carrière de l’artiste comédien, Eléphant Mouillé, les journalistes présents ont cherché à comprendre ce qu’il en est exactement. Surtout qu’à cette conférence de presse, Pipi Wobaho n’était pas présent alors que d’autres humoristes à l’image de Caïman était de la partie.
Les
béninois s’interrogent sur les relations actuelles entre les deux stars de la
comédie béninoise, Pipi Wobaho et Eléphant. Moins visible ensemble sur des œuvres
théâtrales, la rumeur d’un divorce entre les deux hommes, membres de la
compagnie Sèmako s’est vite alors
répandue dans les quatre coins du pays. A l’occasion d’une conférence de presse
ce mercredi 20 novembre 2019 au centre culturtel chinois en marge de la
célébration des 25 ans de carrière de l’artiste comédien, Eléphant Mouillé, les
journalistes présents ont cherché à comprendre ce qu’il en est exactement. Surtout
qu’à cette conférence de presse, Pipi Wobaho n’était pas présent alors que d’autres
humoristes à l’image de Caïman était de la partie.
Avec
ironie, mais avec beaucoup de fermeté, il a mis un terme à la polémique. «
C’est une question qui tourne dans les têtes de tout le monde. Moi et pipi, on n’a aucun problème. Il n’y a aucun problème
entre nous », a t-il rassuré.
Eléphant
Mouillé, de son vrai nom, Pierre Zinko rassure
qu’il reste toujours un membre de la compagnie Sèmako, mais que compte tenu de
certains changements dans le monde du cinéma, chacun s’accroche à un secteur. «
La compagnie Sèmako a décentralisé les productions. Entre temps, je n’étais pas réalisateur, mais après je suis
devenu réalisateur grâce à Feu Idrissa Ouédraogo. Je suis maintenant d’un côté.
Pipi, lui est de l’autre côté. Les membres de la compagnie ont estimé que
chacun peut faire sa production à part. Ça n’a
aucun problème. Mais, la compagnie Sèmako
existe toujours », a-t-il expliqué, avant d’ajouter avec un air agacé, « je
veux que vous enlevez ça de la tête. Je
veux que ce soit la dernière fois que mes amis de la presse me pose cette
question ».
Aussi
a-t-il fait savoir que si la compagnie Sèmako ne sortait plus d’œuvres, c’est à
cause de la piraterie, puisque les films produits à coût de millions sont
piratés et donc pas rentabilisés.
Le respect des engagements pris, est la chose, la moins partagée au Bloc républicain. Pour cause, force est de constater, le faussée entre les engagements pris à l’issue de la rentrée politique et les actes posés dans la foulée…
Le respect des engagements pris, est la chose, la moins partagée au Bloc républicain. Pour
cause, force est de constater, le faussée entre les engagements pris à l’issue
de la rentrée politique et les actes posés dans la foulée.
Manassé
AGBOSSAGA
Juste quelques heures après la
clôture des assises, un communiqué signé de Janvier Yahouédéhou dévoilait les
personnes désignées pour aller faire le point des travaux sur les médias. Chose
curieuse, en lieu et place des jeunes, c’est les ‘‘pépés’’ et ‘‘mémés’’ du
parti qui ont été préféré.
Excepté le jeune Clotaire Olohidé, le
choix s’est porté sur des vieux routiers de la politique béninoise pour faire le point des travaux pourtant
dédiés aux jeunes et aux femmes
Jacques Migan, ancien soutien du Général Mathieu Kérékou, ancien, habitué de tous les régimes, et spécialiste des changements de veste, Nassirou Arifari Bako, ancien ministre de Yayi, presque habitué à tous les régimes, Sofiath Chanou, ancienne membre de l’écurie FcBe, Alimatou Badarou, tous et toutes, la soixantaine environ sont allés se mettre en lumière sur les médias, le dimanche dernier. .
C’est un indice. Il s’agit d’un jeu de façade. Malgré les paroles mielleuses, Abdoulaye Bio Tchané n’est pas prêt à donner une place de choix à la jeunesse républicaine.
Jeunes républicains, c’est un avertissement kpakpatotique.
La présidentielle de 2021, c’est dans moins de deux ans. Et déjà, les candidats à la succession de Patrice Talon s’annoncent. En effet, deux potentiels candidats ont fait part de leurs intentions de briguer la magistrature suprême.
La présidentielle de 2021, c’est dans moins de deux ans. Et déjà, les candidats à la succession de Patrice Talon s’annoncent. En effet, deux potentiels candidats ont fait part de leurs intentions de briguer la magistrature suprême.
Institutionnaliste
de reforme publique et ancien directeur de l’Ecole de la Nouvelle conscience, Simon
Narcisse Tomèty avait annoncé en 2018 sur
sa page facebook sa candidature pour la présidentielle de 2021. « Mon ambition, c’est d’être le prochain président de la
République du Bénin dès le 6 avril 2021.
Je suis prêt pour le job.
Merci ! », avait confié
l’Institutionnaliste.
Et comme Simon Narcisse Tomèty, Benoît
Illassa a utilisé le même canal pour afficher ses ambitions de siéger au palais de la marina.
« Bénin : Je suis candidat aux présidentielles de 2021 », a
indiqué l’ancien Ambassadeur du Bénin auprès de l’Organisation internationale
de la Francophonie (OIF) et ancien compagnon de Patrice Talon.
Prochaine équation à résoudre pour
Tomèty et Illassa. Passer le cap du parrainage
et les 50 millions de cautions avant d’officialiser leurs candidatures.
Sur l’esplanade de l’Assemblée nationale, le Bloc républicain a présenté un vilain spectacle à l’occasion de sa rentrée politique le samedi dernier. Cette rentrée qui répondait sans doute aux Journées de l’Union progressiste, son rivale a souffert d’un amateurisme et d’une mauvaise organisation. Ceci, malgré le report d’une semaine de l’activité.
Sur
l’esplanade de l’Assemblée nationale, le Bloc républicain a présenté un vilain
spectacle à l’occasion de sa rentrée politique le samedi dernier. Cette rentrée
qui répondait sans doute aux Journées de l’Union progressiste, son rivale a souffert d’un amateurisme et d’une
mauvaise organisation. Ceci, malgré le
report d’une semaine de l’activité.
Manassé AGBOSSAGA
Le bloc républicain a beau être un parti la
mouvance présidentielle, il ne partage
visiblement pas les mêmes valeurs que son leader, le président de le
République, Patrice Talon.
En
effet, les responsables du bloc républicain qui côtoient le chef de l’Etat n’ont éprouvé aucun gène à
étaler leur amateurisme.
Premier péché, le retard
Contrairement
au président Patrice Talon qui fait preuve d’une extrême ponctualité dans ses
déplacements et activités, les Républicains ont accusé plus d’une heure de
retard avant de démarrer la cérémonie d’ouverture, annoncée pour 09h00. Au bloc
républicain, l’heure après l’heure est sans doute la devise.
Bako n’a-t-il pas débloqué les
fonds
A
leur grand amour pour le retard, Abdoulaye Bio Tchané, Nassirou Arifari Bako,
et consorts ont montré leur attachement à la chaleur. Ce n’est sans doute pas
pour rien que le Bloc républicain s’apparente à un parti du Nord Bénin, région
où il fait habituellement chaud.
En
effet, il régnait une chaleur ambiante dans la salle qui recevait les délégués,
les invités et autres. Conséquence, d’une climatisation presque inexistante. La
très jeune ministre de l’industrie et du
commerce ne manquait alors pas de faire recours à son éventail, comme si en
quittant chez elle, elle savait à quoi
s’y attendre.
Pour
sa part, le très controversé ministre Alain Orounla qui était juste à côte de
son homologue du commerce mettait régulièrement
sa main dans la poche pour sortir son mouchoir et s’essuyer le visage.
L’un
des militants qui étaient venus à cet évènement sans prendre les mêmes
dispositions que les ministres du commerce et de la communication a préféré
jeter l’éponge. « Avec cette chaleur, je ne peux pas rester »,
lançait il alors que nous étions juste à ses côtés.
En
outre, des ténors du parti ont préféré se mettre sous les arbres pour jouir de
la chaleur pendant que les délégués étaient en travaux.
Même
la salle apprêtée pour la restauration végétait dans une chaleur
indescriptible. C’est à croire que Nassirou Arifari Bako, président du comité d’organisation
et ancien président du Cos-Lépi (version
KO présidentielle 2011), nommé plus tard ministre des Affaires étrangères, sans
doute pour l’ensemble de son œuvre, n’a pas débloqué les fonds pour payer
convenablement le prestataire.
Les journalistes victimes de cet
amateurisme
A
la chaleur, il faudra souligner ce dispositif incompris dans la salle où il
était difficile de se retrouver. Pire, la sonorisation était médiocre. Difficile
alors d’entendre aisément le discours du secrétaire général du parti Abdoulaye
Bio Tchané, lui qui donne l’impression de faire une confession quand il intervient
à chaque fois.
Les journalistes ont aussi fait les frais de la mauvaise
organisation de la rentrée politique du Bloc républicain. Aucune salle prévue pour leur permettre de se mettre
à l’abri pendant que les travaux se
déroulaient. Ils étaient tous éparpillés comme des mouches sur l’esplanade. Et même
pour entrer en possession de leur maigre perdiem, ils ont dû attendre des
heures et des heures. Encore que là, il y a, à redire.
Lassé
de ce vilain spectacle, votre kpakpato a préféré quitter les lieux avec la
certitude que si le bloc républicain continue avec cette mauvaise organisation
et cet amateurisme, le cheval risque de se retrouver dans un cimetière de Djougou,
fief de son secrétaire général.
Cela
sera d’ailleurs du déjà vu à l’image des deux échecs retentissants de Abdoulaye
Tchané, à la présidentielle de 2011 et 2016.