Artisan de première heure de l’avènement du régime de la Rupture, Marcellin Yao Assongba est candidat au poste de conseiller communal à Tanguiéta. Candidat titulaire sur la liste de l’Union progressiste (UP), l’homme, fort de ses nombreux atouts, nourrit de grandes ambitions pour Tanguiéta…
Artisan de première heure de l’avènement du régime de la Rupture, Marcellin Yao Assongba est candidat au poste de conseiller communal à Tanguiéta. Candidat sur la liste de l’Union progressiste (UP), l’homme, fort de ses nombreux atouts, nourrit de grandes ambitions pour Tanguiéta.
Manassé AGBOSSAGA
Pour les communales du 17 mai, l’Union progressiste a avant tout fait le choix des développeurs. Et Tanguiéta n’a pas fait exception à la règle. Marcellin Yao Assongba, candidat et homme de développement en est l’exemple.
Soutien de première heure du président Patrice Talon, l’homme a accepté d’être candidat pour avant tout apporter un plus à sa commune. Il s’est donc lancé dans la course des communales pour mettre Tanguiéta sur les rails du développement.
De nobles ambitions
Conscient des atouts dont dispose la commune de Tanguiéta, Marcellin Yao Assongba croit fermement au développement de la localité. Il a donc concocté un programme qui tient compte des atouts de la commune. En toute logique, Marcellin Yao Assongba fait du tourisme une priorité.
En harmonie avec le Pag, secteur tourisme, il entend tout mettre en œuvre pour que Tanguiéta avec son paysage unique contribue au développement de la commune.
Et comme du tourisme à l’artisanat, il n’y a qu’un seul pas, ce fidèle des fidèles du président Patrice Talon veut plus voler au secours des artisans. Pour lui, il est important de plus soutenir et d’encadrer les artisans. Sur ce plan, l’homme mise donc sur la formation, l’encadrement, l’appui matériel et financier.
Outre le tourisme et l’artisanat, Marcellin Yao Assongba fait du sport une grande priorité. Toujours en accord avec l’ambitieux Pag, volet sport, il compte donner plus de chance à la jeunesse sportive de Tanguiéta. Marcellin Yao Assongba veut faire du sport un secteur de développement. Comme chantiers, il envisage un investissement dans les infrastructures, un appui au aux formations sportives toutes disciplines confondues, la promotion du sport à la base. Pour lui, si ce plan est mis en œuvre, il n’y a pas de raison que Tanguiéta qui regorge assez de talents ne donne pas au Bénin des stars mondiales.
Mais puisque tout ça n’est possible sans une population en bonne santé, Marcellin Yao Assongba n’a pas oublié la santé. Un domaine qu’il connaît parfaitement puisqu’étant biologiste de formation.
Les populations de Tanguiéta ont donc des raisons de miser sur lui le 17 mai prochain.
Le président du Café africain des néo philosophes parle de l’ancien patron de crédit suisse. Dans un texte publié sur son compte officiel, Simon Narcisse Tomèty a ouvertement dit ce qu’il pense du Franco-Ivoirien, Tidjane Thiam.
Très élogieux, le président du café africain des néo philosophes a fait savoir que l’homme qui a passé 11 années à la tête des multinationales est un « modèle de développeur ».
Pour le béninois Simon Narcisse Tomèty, l’ancien ministre est indéniablement « un afro optimiste » dont l’Afrique « peut être fier ».
Mettant également en avant sa dignité,, son professionnalisme et son honneur, le président du Café africain des néo philosophes a martelé que Tidjane Thiam constitue un « exemple à suivre. » Polytechnicien haut de gamme. Sens panafricain bien trempé. Homme de grande qualité morale et éthique. Homme décomplexé, totalement affranchi et émancipé. Redresseur de grandes institutions bancaires. Il sait ce qu’il faut faire avec l’argent public et ce qu’il faut éviter d’en faire au risque de couler un Etat », fait il remarquer.
Voilà qui donnera plus d’arguments aux sympathisants de l’homme. Eux qui appellent à sa candidature à la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire.
Encore quelques heures et les cinq partis en lice pourront officiellement aller à l’assaut des électeurs dans le cadre des communales et municipales du 17 mai. A la faveur d’un point de presse, ce 30 avril, le président de la Céna, Emmanuel Tiando a officiellement lancé la campagne électorale invitant au passage les partis à une campagne d’idées et non d’invectives, mais aussi et surtout au respect des gestes barrières pour éviter la propagation du Covid 19…
Encore quelques heures et les cinq partis en lice pourront officiellement aller à l’assaut des électeurs dans le cadre des communales et municipales du 17 mai. A la faveur d’un point de presse, ce 30 avril, le président de la Céna, Emmanuel Tiando a officiellement lancé la campagne électorale invitant au passage les partis à une campagne d’idées et non d’invectives, mais aussi et surtout au respect des gestes barrières pour éviter la propagation du Covid 19.
Manassé AGBOSSAGA
A compter de ce vendredi 01 mai à 00h jusqu’au 15 mai s’ouvre sur toute l’étendue du territoire national, la campagne électorale pour les communales et municipales du 17 mai. En prélude au démarrage de celle-ci, le président de la Céna s’est adressé aux responsables, candidats et militants des cinq partis en course. Emmanuel Tiando a notamment invité les formations politiques engagées à une campagne d’idées. « La campagne électorale est un temps de confrontation d’idées et non une occasion d’invectives de dénigrement d’autrui et de provocation inutile », a-t-il rappelé
Pour le président de la Céna, les candidats au-delà des différentes divergences appartiennent à une même nation, qu’ils se doivent de construire.
Dans ce sens Emmanuel Tiando a invité les différents candidats des partis à ne pas inciter à la haine ethnique, sociale ou religieuse, à ne pas faire recours à la violence.
En outre, face à la pandémie du coronavirus, Emmanuel Tiando a indiqué que cette campagne sera exclusivement médiatique. « Les radios et télévisions publiques et privées présentes sur le territoire nationale seront mises à contribution, aux frais de l’Etat pour assurer cette campagne médiatique en offrant à chaque parti en lice des plages horaires pour délivrer des messages dans l’équité », rassure t-il.
Il a par contre fait savoir que les meetings, les cortèges, les visites portes à porte, source de regroupement et d’attroupement des personnes ne seront pas autorités.
Toutefois, Emmanuel Tiando a fait savoir que les partis peuvent faire recours aux crieurs publics, et à l’utilisation des mégaphones par tous les moyens de transport en circulation et non en stationnement. Une manière pour lui d’insister sur le respect des mesures et gestes barrières pour éviter la propagation du Covid 19 pendant cette campagne électorale.
La Commission électorale nationale autonome (Céna) tient à l’organisation d’un scrutin sincère, pacifique, transparent, juste et crédible. Dernier évènement en date qui le prouve, c’est le démarrage ce lundi 27 avril 2020 au chant d’oiseau de Cotonou, d’une longue série de formations des agents électoraux pour une bonne gestion des opérations électorales. C’est la vice-présidente de la Céna, Geneviève Nadjo Boko qui a lancé la formation en présence des commissaires, des experts et principalement des récipiendaires à savoir les formateurs nationaux.
Manassé AGBOSSAGA
A trois semaines de la tenue du scrutin du 17 mai, la Céna lance une vaste campagne de formation des agents électoraux. Première cible à être touchée, ce sont les formateurs nationaux. A ces derniers, la vice-présidente de la Céna a rappelé qu’ils ont pour mission de former les coordonnateurs d’arrondissement et leurs assistants qui à leur tour formeront les membres de postes de vote.
Geneviève Nadjo Boko a ensuite souligné que cette première session de formation a pour finalité de doter tous les agents électoraux d’outil leur permettant d’assurer leur responsabilité et de jouer efficacement leur rôle dans le processus électoral.
Aussi a-t-elle fait savoir que la Céna entend à travers cette session de formation, outiller les 48.000 agents électoraux qui se chargeront de la gestion des opérations électorales au niveau des arrondissements et des postes de vote.
La vice-présidente de la Céna n’a pas manqué de rappeler que tout cela se fera en tenant compte du respect des mesures et gestes barrières pour éviter la propagation du Covid-19.
Les récipiendaires présents ont ensuite été entretenus sur le rôle et la responsabilité des agents électoraux au regard des innovations du cadre juridique des élections en République du Bénin, les exigences de la logistique électorale dans le contexte du Covid-19, la fonction et le remplissage des documents et certaines irrégularités à ne pas commettre. Voilà qui augure du respect des engagements pris par Tiando et son staff.
Qui a dit que fumée de tabaco ne donne pas réflexion, intelligence ou encore lucidité ! En tout cas, pas nous les kpakpato du 229. Voilà pourquoi quand l’artiste Togbè Yéton faisait son buzz avec son masque, nous les kpakpato, on a compris et on ne l’a jamais critiqué. En bon kpakpato, on savait que ça cachait quelque chose. Ne dit-on pas, « rien ne se fait sans rien »…
Qui a dit que fumée de tabaco ne donne pas réflexion, intelligence ou encore lucidité ! En tout cas, pas nous les kpakpato du 229. Voilà pourquoi quand l’artiste Togbè Yéton faisait son buzz avec son masque, nous les kpakpato, on a compris et on ne l’a jamais critiqué. En bon kpakpato, on savait que ça cachait quelque chose. Ne dit-on pas, « rien ne se fait sans rien ».
Si au début, les mélomanes béninois avaient pensé à une affaire de concept, l’avenir est venu révéler ce qui se cachait en réalité derrière le style de cet artiste toujours cagoulé, même quand y a chaleur de 90°.
Oui, le coronavirus a prouvé que Togbè Yéton voyait déjà plus loin que tout le monde. Entre son tabaco et son cloboto, l’artiste chanteur prenait déjà ses mesures contre le Corona Virus, qui impose entre autres comme gestes barrières le port de masque.
Kpakpatotiquement parlant, Togbè Yéton, n’a plus aujourd’hui besoin de chercher masque de couturier ou de pharmacie. Il a déjà son masque immunisé contre cette vilaine pandémie. Et donc même si Corona l’empêche actuellement d’exercer sa profession,, Corona ne peut jamais commettre l’erreur de s’approcher de lui.
Corona, si je mens, faut tester, tu vas prendre drap.
Après Gestélections pour faciliter la confection des listes, la Céna innove avec un tirage axé sur des valeurs. Loin des positionnements basés sur le critère numérique, Emmanuel Tiando et son staff ont, sous la supervision de la vice-présidente, Geneviève Bocco, procédé à un positionnement axé sur des valeurs ou thématiques, en présence des représentants du BR, de l’UDBN, de la FCBE, de l’UP, et du PRD…
Ce mercredi 15 avril, la Céna a, d’une touche particulière, procédé au positionnement des partis sur le bulletin de vote. C’était en présence des représentants des cinq partis engagés pour le scrutin du 17 mai.
Manassé AGBOSSAGA
Après Gestélections pour faciliter la confection des listes, la Céna innove avec un tirage axé sur des valeurs. Loin des positionnements basés sur le critère numérique, Emmanuel Tiando et son staff ont, sous la supervision de la vice-présidente, Geneviève Bocco, procédé à un positionnement axé sur des valeurs ou thématiques, en présence des représentants du BR, de l’UDBN, de la FCBE, de l’UP, et du PRD.
Après le tirage, le BR situé au-dessus hérite de la thématique « Liberté », l’UP se positionne à l’extrême gauche avec la valeur « Légalité », l’UDBN à l’extrême droite, s’adjuge la « Tolérance ».
Au bas du bulletin unique, à gauche, la FcBe est visible avec la thématique « Paix », tandis que le PRD se situe à droite avec la valeur « Fraternité ».
Les appréciations
Après le tirage, les représentants de partis ont apprécié la touche particulière de la Céna. Aussi, ont-ils livré leurs impressions au sujet de leurs positionnements.
Le secrétaire exécutif national du parti FcBe a remercié et félicité l’équipe de la Céna pour cette innovation. Il a particulièrement salué la qualité du dispositif mis en place qui a conduit à la répartition des positions sur le bulletin unique. Au sujet du positionnement et de la valeur héritée, Paul Hounkpè a fait savoir que cela traduit la vision des responsables du parti d’œuvrer au retour de la paix après les évènements douloureux des législatives de 2019.
Pour sa part, le représentant du PRD a également salué l’innovation apportée de la Céna. Charlemagne Honfo dit toutefois espérer que ceci n’ait pas été fait pour le symbolisme. Il plaide alors pour que l’esprit qui a conduit à cette innovation puisse demeurer.
Quant au positionnement, Charlemagne Honfo rappelle que le PRD a toujours, au-delà des valeurs partisanes, incarné la « Fraternité ».
Presque dans le même sens, la présidente de l’UDBN dont le parti a hérité de la « tolérance » a souligné, que la formation politique qu’elle préside a toujours véhiculé la tolérance.
Tout en saluant l’innovation de la Céna, elle a invité la cellule informatique de la Céna à agrandir le logo de l’UDBN sur le bulletin unique, puisque selon elle, il n’est pas visible.
Christelle Houndonougbo et Robert Gbian ont respectivement au nom de l’UP et du BR apprécié la trouvaille de la Céna. Désormais, place à la campagne médiatique.
Après la rencontre entre le chef de l’Etat et les présidents d’institution, le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a échangé ce samedi 11 avril 2020 avec les représentants des cinq partis en course pour les communales et municipales du 17 mai. La poursuite du processus électoral et les dispositions prises par la Céna pour éviter la propagation de la pandémie du Coronavirus étaient à l’occasion au cœur des échanges…
Après la rencontre entre le chef de l’Etat et les présidents d’institution, le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a échangé ce samedi 11 avril 2020 avec les représentants des cinq partis en course pour les communales et municipales du 17 mai. La poursuite du processus électoral et les dispositions prises par la Céna pour éviter la propagation de la pandémie du Coronavirus étaient à l’occasion au cœur des échanges.
Manassé AGBOSSAGA
Les cinq partis en course pour les communales et municipales du 17 mai ont tous répondu à l’appel du président de la Céna. Face aux représentants du BR, de l’UP, de l’UDBN, de la FCBE et du PRD, Emmanuel Tiando et son équipe ont, dans un premier temps, fait le point de la séance entre le chef de l’Etat et les présidents d’institution.
Sur ce sujet, Emmanuel Tiando a fait savoir à ces derniers que les présidents d’institution ont, à la fin de la rencontre avec le chef de l’Etat, donné leur accord à la Céna pour la poursuite du processus électoral, sauf aggravation de la situation sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.
Ensuite, le président de la Céna a entretenu les uns et les autres sur les dispositions prises par l’institution qu’il préside pour éviter la propagation du coronavirus pendant cette période électorale. Emmanuel Tiando a rassuré que des désinfectants, des gels hydro alcooliques, des masques seront, dans un premier temps, mis à la disposition des agents électoraux lors des opérations de colisage, du déploiement du matériel électoral, de la formation des agents électoraux et autres. Aussi a-t-il fait savoir que les désinfectants, les gels hydro alcooliques, des masques seront également mis dans les centres de vote et à la disposition des électeurs le jour du scrutin.
Dans l’ensemble, Emmanuel Tiando a rassuré que la Céna veillera au respect des gestes barrières pour éviter la propagation du virus.
Réagissant à ces mesures, les représentants des partis politiques n’ont pas manqué de féliciter la Céna, de faire des propositions, mais également d’exposer leurs craintes.
De quoi permettre à la Céna de poursuivre son travail en toute sérénité.
Présent à la séance entre les membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) et les partis engagés pour les communales, ce samedi 11 avril 2020, Paul Hounkpè a lancé un appel à Patrice Talon. Interrogé à la fin de la séance, le secrétaire exécutif du parti FcBe a sollicité ..
Le secrétaire exécutif national du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) fait une doléance au chef de l’Etat. Face à la pandémie du Coronavirus, Paul Hounkpè sollicite une rencontre entre Patrice Talon et les partis politiques avant toute décision de maintien ou de report des élections communales et municipales du 17 mai prochain.
Manassé AGBOSSAGA
Présent à la séance entre les membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) et les partis engagés pour les communales, ce samedi 11 avril 2020, Paul Hounkpè a lancé un appel à Patrice Talon. Interrogé à la fin de la séance, le secrétaire exécutif du parti FcBe a sollicité une rencontre entre le président de la République et les partis en course pour le scrutin du 17 mai pour décider ensemble du report ou non de ce rendez-vous électoral. « Il va falloir que le chef de l’Etat rencontre les partis politiques », a-t-il plaidé.
Si le secrétaire exécutif national du parti FcBe a salué la rencontre entre le chef de l’Etat et les présidents d’institution, il a toutefois indiqué que celle-ci aurait été plus adaptée entre les partis engagés et le président de la République. Rappelant qu’une élection est avant tout, une affaire des partis, Paul Hounkpè fait savoir que le Chef de l’Etat aurait pu rencontrer les partis pour leur informer des dispositions prises face à la menace du coronavirus.
« Une élection, c’est une affaire des partis politiques. Cette concertation aurait pu avoir lieu entre le chef de l’Etat et les partis engagés dans la course pour pouvoir apprécier la situation », fait-il remarquer.
Indiquant qu’une élection est l’occasion pour les candidats de se mettre en valeur en allant au contact des populations, il insiste sur les risques de propagation de la pandémie. Aussi a-t-il fait indiquer que les mesures prises par le gouvernement à l’image du cordon sanitaire perturberont le bon déroulement de la campagne et du vote.
Et d’insister « Il va falloir que le chef de l’Etat rencontre les partis politiques pour nous situer davantage».
C’était une étiquette qui était collée au gouvernement de la rupture. Les détracteurs du président Patrice Talon ont vite fait d’accuser son régime de « gouvernement maquette » à l’annonce du projet asphaltage. Mais pour le conseiller communal, le Chef de l’Etat a, au fil du temps, confondu ses détracteurs avec la concrétisation du projet asphaltage.
C’était une étiquette qui était collée au gouvernement de la rupture. Les détracteurs du président Patrice Talon ont vite fait d’accuser son régime de « gouvernement maquette » à l’annonce du projet asphaltage. Mais pour le conseiller communal, le Chef de l’Etat a, au fil du temps, confondu ses détracteurs avec la concrétisation du projet asphaltage.
Manassé AGBOSSAGA
Pour l’élu communal de Godomey, le président Talon a donné une belle leçon à ses détracteurs sur le plan de la réalisation des grands travaux. A la faveur d’un entretien accordé à nos confrères du site « Canard Vert » dans le cadre de l’An 4 du régime de la rupture, Léopold Zinsou a laissé entendre que le chef de l’Etat a, au fil du temps, réussi à confondre ses détracteurs avec la concrétisation du projet asphaltage.
« Sur le plan infrastructurel, l’on a qualifié au début, le gouvernement du président Patrice Talon de ‘’gouvernement maquette’’. 4 ans après, ce discours a disparu. Tout le pays est en chantier notamment les grandes villes avec la mise en œuvre du projet asphaltage », a-t-il indiqué.
Et pour l’élu communal de Godomey, la jeunesse est le grand bénéficiaire des prouesses du chef de l’Etat.
« C’est la jeunesse qui se taille la part du lion avec le projet de construction de 22 stades sur toute l’étendue du territoire national. Les travaux évoluent activement. Il suffit de faire un recul et de faire une comparaison », fait-il remarquer.
Et de lancer sous fond de satisfaction « Sans tambour ni trompette Patrice Talon a surpris plus d’un. C’est un véritable bâtisseur ».
Le président Patrice Talon a bouclé le 06 avril dernier, 4 ans à la tête de l’Etat béninois. Conseiller communal à Abomey-Calavi et membre du parti Union Progressiste, Léopold Zinsou nous livre à travers cette interview sa lecture du bilan qu’il fait de ces quatre années. C’est un homme satisfait qui se confie à nous. Lisez-plutôt!
Le président Patrice Talon a bouclé le 06 avril dernier, 4 ans à la tête de l’Etat béninois. Conseiller communal à Abomey-Calavi et membre du parti Union Progressiste, Léopold Zinsou nous livre à travers cette interview sa lecture du bilan qu’il fait de ces quatre années. C’est un homme satisfait qui se confie à nous. Lisez-plutôt!
Canard Vert: 06 avril 2016-06 avril 2020. Il y a exactement 4 ans que le président Patrice Talon est arrivé au pouvoir. Vous faites partie des acteurs politiques qui ont contribué à son élection. Quel est le sentiment qui vous anime après l’avoir observé dirigé le pays pendant ce temps ?
Je suis animé d’un sentiment de satisfaction et de fierté. Sentiment de satisfaction en ce sens que nous avons constaté que les engagements pris il y a quatre ans sont traduits par des actions. Fierté, parce que nous sommes fières d’avoir amené, d’avoir accompagné un candidat qui nous donne la force de pouvoir dire que nous avons fait le bon choix.
Une fois au pouvoir, l’homme du ‘’Nouveau Départ’’ a engagé des réformes sur tous les plans dont celui de la politique. Les résultats sont-ils au rendez-vous ?
Dans l’ensemble oui. Les réformes politiques étaient nécessaires. Le président Patrice Talon l’a compris. Il a d’ailleurs inscrit son mandat sous le sceau des réformes. A cet effet, il a été principalement question de réformer le système partisan à travers l’adoption d’une nouvelle charte des partis politiques et d’un nouveau code électoral. 4 ans après, les résultats sont là et à mon avis, très satisfaisants. Aujourd’hui, nous comptons pour tout le Bénin environ une douzaine de partis politiques contre environ 250 de par le passé. C’est un véritable succès. Fini donc l’époque où les partis sont à la solde d’un individu et résumé à une seule région, un clan ou à un individu. A l’Assemblée Nationale, le peuple entier est représenté par deux partis politiques d’envergure nationale. L’autre acte majeur, est la révision de la constitution du 11 décembre 1990. En quatre ans de gouvernance, Patrice Talon l’a fait. La promotion de la femme béninoise en politique est désormais consacrée par la constitution et je pense que c’est une avancée historique qui est saluée.
Dans le cadre des prochaines élections communales et municipales, des partis politiques désireux de prendre part ont vu leur déclaration de candidature rejetée par la Céna. N’est-ce pas une preuve de ce que les réformes politiques en partie sont trop contraignantes et qu’il faut à nouveau revoir certaines dispositions?
Ce serait trop hâtive de tirer cette conclusion. Cette situation montre combien de fois ces partis politiques n’ont pas une envergure nationale. Avec la réforme du système partisan tous les partis politiques doivent avoir des représentants dans toutes les communes du Bénin. Si un parti n’est pas en mesure de fournir les 3630 dossiers, cela ne veut pas dire qu’il faut remettre la loi en cause. Selon moi, c’est le moment pour eux de prendre le temps pour mieux s’organiser.
Sinon dans l’ensemble, quelle lecture faites-vous de la démocratie béninoise en 4 ans de gouvernance Patrice Talon ?
Sous le régime du président Patrice Talon, le Bénin a retrouvé sa marque de démocratie. Nous avons passé beaucoup de temps à bavarder. La démocratie, c’est le respect des textes. Avec le président Patrice Talon la démocratie est en marche au Bénin.
Au plan social, des réformes ont également été engagées. Mais dans l’opinion publique, l’on a l’impression que ces dernières n’impactent pas. Est-ce l’expression du sentiment d’un peuple qui a de la peine à reconnaître les prouesses de son chef ?
Je ne saurai le dire. Mais toujours est-il que le président Patrice Talon depuis son accession au pouvoir a fait beaucoup sur le plan social. Nous pouvons citer le programme Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (Arch). Voilà un programme dont la mise en œuvre à terme va garantir l’accès aux soins de santé aux plus pauvres. Vous avez la mise en œuvre des cantines scolaires qui a touché plus de 800 mille enfants. Aujourd’hui au Bénin, il n’y a plus de grève dans les secteurs de la santé, l’éducation et la justice. Les concours d’entrée à la fonction publique sont organisés avec une grande transparence où tout le monde à la chance. Enfant de pauvres comme riches. Le programme des microcrédits suit toujours son cours et a connu une amélioration. Ce sont les grands axes du social. Tout ceci en 4 ans. C’est un record! Et il faut féliciter le président Patrice Talon qui s’acharne à mieux faire.
Vos appréciations sur la gouvernance économique et infrastructurelle?
Concernant l’économie, c’est un secret de polichinelle que le Bénin a eu en 2019 un taux de croissance de 7.6% (Rapport de la politique monétaire de l’Uemoa, Ndlr). Après quatre années de gouvernance Talon, le Bénin est devenu le premier producteur de coton en Afrique de l’Ouest avec une production de 678.000 Tonnes. Le port autonome de Cotonou a connu une hausse de ses trafics. On note une amélioration du climat des affaires. A cela s’ajoute la lutte acharnée contre la corruption à travers la création de la Cour de Répression des infractions économiques et du terrorisme.
Sur le plan infrastructurel, l’on a qualifié au début de ‘’gouvernement maquette’’ le gouvernement du président Patrice Talon. 4 ans après ce discours a disparu. Tout le pays est en chantier notamment les grandes villes avec la mise en œuvre du projet asphaltage. A ce niveau, c’est la jeunesse qui taille la part du lion avec le projet de construction de 22 stades sur toute l’étendue du territoire national et dont les travaux évoluent activement. Il suffit de faire un recul et de faire une comparaison. Sans tambour ni trompette Patrice Talon a surpris plus d’un. C’est un véritable bâtisseur.
Avec l’état des lieux que vous venez de faire au plan politique économique et social. Quel rythme de gouvernance voulez-vous recommander au président Patrice Talon pour l’unique année de son quinquennat qui reste ?
A défaut de redoubler d’ardeur, je voudrais l’inviter à maintenir le cap.
Pour la dernière année du quinquennat, que recommandez-vous au chef de l’Etat ?
Je voudrais qu’il continue de faire d’une priorité les questions d’accès à l’eau potable pour tous et d’accès à l’énergie électrique. Aucun développement ne peut être vivable sans ces deux ressources. L’eau est la source de vie et vous savez bien comme moi, qu’il y a des régions encore où les populations n’ont pas accès à cette ressource de qualité. Il y a des localités qui végètent toujours dans l’obscurité. Je voudrais inviter le chef de l’état à ne pas baisser les bras pour les efforts qu’il fournit dans ce sens.
Quel est l’appel que vous avez à lancer à la population ?
Nous n’avons pas raison de baisser les bras. Nous devons soutenir le président Patrice Talon et si, il le faut même, qu’il puisse continuer pour terminer ce qu’il a commencé. C’est-à-dire faire en sorte que le président Patrice Talon fasse un second mandat. Parce que aujourd’hui, nous avons vu tout ce qu’il fait et nous constatons qu’il reste à faire. Et je demande à la population de le soutenir pour qu’il accepte de continuer l’œuvre entamée. Merci.