Fin du processus électoral malgré les contestations: Le « génie béninois a triomphé du mal », selon le CJSP

La période électorale a été agitée avec des manifestations et violences dans certaines localités, conséquences, sans doute, de l’absence des partis de l’opposition aux dernières législatives. Mais, à l’arrivée le processus électoral est allé à son terme avec l’installation de la 8è législature. Et pour le Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP), le « génie béninois a triomphé du mal»…

La période électorale a été agitée avec des manifestations et violences dans certaines localités, conséquences, sans doute, de l’absence des partis de l’opposition aux dernières législatives. Mais, à l’arrivée le processus électoral est allé à son terme avec l’installation de la 8è législature. Et pour le Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP), le « génie béninois a  triomphé du mal».

Manassé AGBOSSAGA

Plus de peur que de mal ! Le processus électoral est allé à son terme malgré les violences observées dans certaines localités, conséquence de l’absence de l’opposition aux dernières législatives.

A l’occasion d’un point de presse le vendredi 31 mai dernier, le Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) s’est d’ailleurs réjouit de la fin de la tension, mais aussi et surtout de la fin du processus électoral. Pour Moustapha Bashola, Josaphat Ahokandji, Argos Adihounda, Luc Mandela, Robert Gonçalves et consort, le « génie  béninois a triomphé du mal ».

Pour le CJSP, l’installation de la 8è législature permet d’éviter une impasse juridique et de sauver  la démocratie. D’ailleurs de l’avis de  Moustapha Basola et les siens, les protestations et contestations enregistrées lors du processus électoral n’entachent pas la validité du scrutin.

Le CJSP fait d’ailleurs savoir que les élections sont terminées et invite la classe politique à se tourner vers l’avenir.

« Nous devons maintenant nous mettre ensemble, quelles que soient notre tendance politique, nos origines et notre rang social, nous donner la main pour construire notre pays », lance le président du CJSP.

Aussi, ont-ils martelé que  la reforme du système partisan reste nécessaire pour assainir le paysage politique béninois. Les leaders et sympathisants de l’opposition apprécieront !

Sécurité, protection des personnes et des biens: Le Grap milite pour une participation citoyenne collective

A l’initiative du Groupe de réflexions alternatives et perspectives (GRAP), le Général Célestin Guidimè a entretenu jeunes, hommes et femmes de diverses couches sur une question d’actualité. Pour cause, l’ancien directeur adjoint de la Police nationale a, face à des interlocuteurs qui ont bravé la pluie ce 1 er juin, développé le thème « Sécurité et participation citoyenne à l’œuvre collective de protection des personnes et des biens ».

En collaboration avec la Chaire Unesco, le Groupe de réflexions alternatives et perspectives (GRAP) a organisé le samedi 1er juin dernier à l’Université d’Abomey-Calavi, une conférence publique sur le thème «Sécurité et participation citoyenne à l’œuvre collective de protection des personnes et des biens ». Le Grap présidé par le Doyen Roch David Gnahoui entend ainsi mettre l’accent sur la participation citoyenne collective à l’œuvre  de protection des personnes et des biens.

Manassé AGBOSSAGA

A l’initiative du Groupe de réflexions alternatives et perspectives (GRAP), le Général Célestin Guidimè a entretenu jeunes, hommes et femmes de diverses couches sur une question d’actualité. Pour cause, l’ancien directeur adjoint de la Police nationale a, face à des interlocuteurs qui ont bravé la pluie  ce 1 er juin,  développé le thème « Sécurité et participation citoyenne à l’œuvre collective de protection des personnes et des biens ».

De la définition des concepts, à la politique sécuritaire en passant par les dispositions légales, le Général Célestin Guidimè a martelé que la sécurité reste une question préoccupante pour les Etats modernes. Si l’Etat se doit d’assurer la sécurité des personnes et des biens, le conférencier a toutefois insisté sur la participation individuelle et collective.

Et là-dessus, l’expert Consultant en matière de sécurité et de sureté a fait savoir qu’il existe un cadre légal qui permet aux citoyens de participer à l’œuvre collective de sécurité. Il a mis en avant les Comités locaux de sécurité, qui constituent un cadre formel de coproduction de sécurité.

Aussi a-t-il cité, les populations, les élus locaux, les médias, les chasseurs, les leaders religieux, les brigades civiles de sécurité, qui constituent des acteurs civils. D’ailleurs pour le conférencier,  l’Etat ne peut pas  se passer de ces différents acteurs.

« La sécurité de nos populations et de leurs biens ne peut pas se faire  sans la participation des populations… C’est une donnée fondamentale de toute stratégie de sécurité. Notre système de sécurité ne peut pas  se passer de cette grande armée civile de 10 millions d’habitants.  C’est essentiel », a-t-il soutenu.

Le Général Guidimè recommande alors à l’Etat de mettre en place un système de sécurité qui s’appuie sur la participation active des populations.

« Il faut que notre stratégie de sécurité s’appuie sur la coproduction de la sécurité de services régaliens,  ensemble dans des modalités bien étudiées où les services régaliens s’appuient sur les populations et vice-versa…Certes,   l’Etat  est conservateur, l’Etat ne veut pas se départir de ses attributions en matière de sécurité, mais il faut qu’on évolue, sinon ça ne peut pas marcher », souligne t-il.

En attendant, le président du Grap confie que le choix de cette thématique n’est pas anodin. Roch David Gnahoui a mis en avant les enlèvements de touristes français à Cotonou et autres. Pour lui, la sécurité est donc une préoccupation majeure qui touche notre modèle démocratique.

Tout comme le conférencier, le doyen de la Fadesp a insisté sur la participation collective à l’œuvre de sécurité des personnes et des biens.

«La sécurité, c’est une question de droit de participation collective. Il ne faut pas que les gens restent en retrait de cette sécurité… chacun doit pouvoir participer à la sécurité du pays. C’est vrai,  que c’est la mission principale de l’Etat,  mais il ne faut pas attendre l’Etat pour que la sécurité soit un élément », a-t-il soutenu.

Vue partielle des participants

Un message visiblement compris par les personnes présentes à la conférence publique,  au vue des questions et réponses.

Malgré l’impérialisme américain: Nicolas Maduro fait du Venezuela, le leader mondial du droit au logement

Les sanctions américaines contre le peuple Vénézuélien ne perturbent pas le président Nicolas Maduro. Loin de céder à la panique, il se concentre sur les chantiers de développement entamés par ses prédécesseurs notamment Chavez. Le social reste une grande priorité pour le président bolivarien. Il consacre assez de ressources pour la construction de logements sociaux…

L’impérialisme américain attaque le Venezuela avec les mensonges et les sanctions. Mais, Nicolas Maduro reste accroché au socialisme bolivarien et réagit avec inclusion. Pour le grand bonheur de son peuple, il développe à merveille les différents programmes de construction de logement, faisant du Venezuela, le leader mondial en la matière.

Manassé AGBOSSAGA

Les sanctions américaines contre le peuple Vénézuélien ne perturbent pas le président Nicolas Maduro. Loin de céder à la panique, il se concentre sur les chantiers de développement entamés par ses prédécesseurs notamment Chavez. Le social reste une grande priorité pour le président bolivarien. Il consacre assez de ressources pour la construction de logements sociaux.

Preuve, le gouvernement Bolivarien a, malgré le blocus américain, construit  et livré 2.599 678 logements et a récupéré 1 144090.

Ces prouesses sont les conséquences du suivi régulier de la Gran Mision Vivienda venezuela (GMVV) dirigée par le ministre  idemaro villaroe, mais aussi d’un autre projet social la grande Mission Barrio Nuevo Barrio Tricolor.

Mieux, le président bolivarien reconnu et aimé par son peuple n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, le gouvernement de Nicols Maduro compte étendre également la GMVV au pont de La Tiendita, à la frontière avec la Colombie, dans l’Etat de Tachira.  Une zone dans laquelle le 23 février,  l’impérialisme américain et ses soutiens ont tenté d’envahir le Venezuela sous le prétexte de l’envoi d’aide humanitaire ».

Mais n’empêche, Nicolas Maduro entend respecter  l’article 82 de la Magna Carta bolivarienne qui stipule « toute personne a droit à un logement adéquat, sûr, confortable, et hygiénique avec des services de base essentiels qui comprennent un habitat qui humanise les relations familiales, de voisinage et communautaires ».

Pour donc y parvenir, le gouvernement américain a donc apporté des améliorations aux différents projets.  Par exemple, le système industriel a été réorganisé.  La production et la distribution du ciment et de l’acier ont dû être contrôlées pour atteindre leur véritable destination. De l’avis de beaucoup d’observateurs, ce choix s’avère payant, puisque  les vénézuéliens vivent beaucoup mieux aujourd’hui que dans la IV république, car ils participent à la fois à la planification et à la construction du lieu où ils vivent.

Le deuxième forum international intitulé « Venezuela leader mondial du droit au logement » organisé dans le cadre huitième anniversaire de la Gran Mision Vivienda venezuela (GMVV) les 29 avril au 02 mai à l’hôtel Alba à Caracas, a d’ailleurs été l’occasion pour le gouvernement bolivarien de sensibiliser le monde  capitaliste à la GMVV où les droits fondamentaux sont subordonnés aux profits des entreprises. Ces derniers ont sans doute eu l’occasion de comprendre que le socialisme bolivarien, c’est avant tout la participation, l’inclusion, la justice, la paix, …

Dialogue national: Le CJSP invite la classe politique «à accepter sans condition la main tendue de Talon»

Le Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) n’est pas longtemps resté indifférent au discours du chef de l’Etat, en date du 20 mai dernier. Face à la presse, Moustapha Bashola, Argos Adihounda, Josaphat Ahokandji, Robert Gonçalves, Luc Mandela, et consorts ont livré leur position au sujet de la tenue prochaine d’un dialogue national. Une position, sans ambages…

Manassé AGBOSSAGA

Le dialogue national avec l’ensemble de la classe politique, annoncé par le chef de l’Etat, dans son message le 20 mai dernier suscite divers commentaires dans le rang des partis ou mouvements. Le dernier en date est celui du Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP). A la faveur d’un point de presse, ce vendredi 31 mai 2019 à l’Infosec de Cotonou, Moustapha Bashola, et les siens ont invité toute la classe politique « à accepter sans condition la main tendue » du chef de l’Etat.

Le Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) n’est pas longtemps resté indifférent au discours du chef de l’Etat, en date du 20 mai dernier. Face à la presse, Moustapha Bashola, Argos Adihounda, Josaphat Ahokandji, Robert Gonçalves, Luc Mandela, et consorts ont livré leur position au sujet de la tenue prochaine d’un dialogue national. Une position, sans ambages.

En effet, les membres du CJSP ont invité la classe politique à répondre favorablement à l’appel du président Talon. « … le CJSP voudrait lancer un appel à tous les acteurs politiques du Bénin, qu’ils soient de l’opposition ou de la mouvance à accepter sans condition la main tendue du président de la République, à se joindre à lui au moment opportun pour discuter ensemble avec lui et pour trouver ensemble avec lui, des solutions à leurs récriminations sur la reforme du système partisan et surtout de débattre de leur participation aux côtés du chef de l’Etat pour la réussite des reformes courageuses engagées par lui pour le développement de notre pays», a lancé Moustapha Bashola.

Pour les membres du CJSP, tous les enfants du Bénin, après la période électorale, doivent désormais être unis et solidaires autour de cet appel pour bâtir ensemble la patrie. « Quelques soient nos divergences politique, l’amour pour notre patrie doit constamment habiter en nous », a ajouté le président du CJSP. Et déjà, le CJSP félicite les partis, notamment l’UDBN de Claudine Prudencio,  qui ont donné leur quitus pour participer à ce dialogue, qui pour eux, reste une preuve de la « farouche détermination du chef de l’Etat à œuvrer ensemble avec les acteurs politiques pour préserver la paix».

«Blocus contre le Venezuela»: Huit (8) demandes adressées aux Etats-Unis, au Canada, à l’Angleterre,…

Les Etats-Unis, le Canada, l’Angleterre, la Confédération helvétique, et l’Union européenne sont interpelés pour sauver le Venezuela et son peuple en souffrance. Face à la presse nationale, le vendredi 24 mai dernier, l’Ambassadrice de la République Bolivarienne au Bénin a adressé huit (08) demandes à ces Nations, au sujet des nombreuses sanctions du gouvernement américain…

La République Bolivarienne fait face depuis 2014 à plusieurs sanctions, notamment celles des Etats-Unis.  A l’occasion d’une conférence de presse, le vendredi 24 mai 2019 à l’Infosec, l’Ambassadrice,  Belen Teresa Orsini Pic a démontré les conséquences néfastes de ces sanctions sur les populations, adressant au passage, huit (08) demandes aux Etats-Unis, au Canada, à l’Angleterre, à la Confédération helvétique, ainsi qu’à l’Union européenne.

Manassé AGBOSSAGA

Les Etats-Unis, le Canada,  l’Angleterre, la Confédération helvétique, et l’Union européenne sont interpelés pour sauver le Venezuela et son peuple en souffrance. Face à la presse nationale, le vendredi 24 mai dernier, l’Ambassadrice de la République Bolivarienne au Bénin a adressé huit (08) demandes à ces Nations, au sujet des nombreuses sanctions du gouvernement américain.

Après avoir mis en évidence, les nombreux retards dans les programmes de santé, de développement, les fonds vénézuéliens bloqués, conséquence du « blocus américain », contre le peuple de Nicolas Maduro,  Belen Teresa Orsini Pic a, en premier lieu, appelé à « débloquer le Venezuela immédiatement ».

Elle a ensuite appelé au respect « des droits fondamentaux du peuple vénézuélien à l’autodétermination et au développement économique et social », mais également au respect « des principes et règles fondamentaux du droit international, en particulier la Charte des Nations unies ».

Dans sa déclaration, l’Ambassadrice de la République Bolivarienne au Bénin a fait savoir que « les mesures coercitives unilatérales imposées au peuple vénézuélien constituent une violation massive de leurs droits fondamentaux et l’application intentionnelle de souffrances qui menacent leur vie, leur santé et leur intégrité ».

Dans ce sens,  Belen Teresa Orsini Pic à « condamner fermement le blocus économique, financier et commercial contre le Venezuela en tant que crime contre l’humanité, contraire à l’ordre international et à la Charte des Nations unies ».

Elle a alors appelé les gouvernements des Etats-Unis, de l’Union européenne, du  Canada, d’Angleterre et de la Confédération helvétique à débloquer le Venezuela et à reconnaître le droit de l’Etat d’utiliser ses ressources économiques pour garantir les droits fondamentaux de la population vénézuélienne ».

Belen Teresa Orsini Pic va plus loin et interpelle le Conseil des droits de l’homme et le Commissariat aux droits de l’homme de l’Onu. La patronne de la diplomatie vénézuélienne au Bénin a d’ailleurs demandé à  ces différentes instances d’« ouvrir une enquête afin de déterminer les responsabilités en matière de violation des droits humains des sociétés financières privées qui appliquent de manière arbitraire et illégale la conservation et l’appropriation des ressources publiques vénézuéliennes ». Vivement que ces nombreux appels soient pris en compte pour le bonheur du brave peuple vénézuélien!

Politique: Soudés, le PCB et les FcBe s’accordent sur la « priorité » du combat

Le Parti communiste du Bénin (PCB) et les Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’ont pas mis assez de temps pour contredire leurs détracteurs. A la faveur d’une rencontre entre les bureaux politiques des deux formations, le mardi dernier, les deux partis ont clarifié leurs positions, interprétées par certains, comme source de division de l’opposition…

Le Parti communiste du Bénin (PCB) et les Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) répondent à leurs détracteurs. Les bureaux politiques des deux partis  ont échangé le mardi 28 mai dernier sur    la sortie des FcBe, le mercredi 22 mai, appelant « à une ingérence humanitaire de la communauté internationale », et le communiqué du PcB, condamnant cet appel, le jeudi 23 mai. A travers un communiqué conjoint, les deux partis ont affiché leur unicité, s’accordant au passage sur la priorité du combat.

Manassé AGBOSSAGA

Le Parti communiste du Bénin (PCB) et les Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’ont pas mis assez de temps pour contredire leurs détracteurs. A la faveur d’une rencontre entre les bureaux politiques des deux formations, le mardi dernier, les deux partis ont clarifié leurs positions, interprétées par certains,  comme preuve de la division de l’opposition.

En effet, les deux délégations ont,  dans un langage de vérité, évoqué la sortie publique du bureau politique des FcBe le mercredi 22 mai à propos de la situation nationale et le communiqué du PCB du jeudi 23 mai relatif à cette sortie.

Selon le communiqué conjoint signé  par les bureaux politiques des deux formations et dont Kpakpato Médias a reçu copie, les deux formations de l’opposition s’accordent sur la priorité du combat. « Les deux partis rassurent le peuple que la priorité pour tous les fils de notre aujourd’hui, c’est travailler pour la fin du pouvoir autocratique de Patrice Talon et pour le rétablissement de la démocratie », indique le communiqué.

En outre, le communiqué  fait cas de six autres mises au point.  Le parti FcBe précise que son appel « à la communauté internationale à oser à une ingérence humanitaire » n’est pas synonyme d’un appel à « une quelconque intervention armée étrangère dans notre pays ».

Pour sa part, le PCB a fait savoir que l’ingérence humanitaire dans la pratique internationale a toujours été un « instrument d’imposition de la volonté des grandes puissances  sur les autres pour des interventions étrangères armées et un moyen de déstabilisation des pays victimes de cette ingérence ». 

Toutefois, les deux partis ont reconnu l’importance du soutien de l’étranger, mais préfère miser sur « la mobilisation, l’organisation et les luttes du peuple béninois » pour venir à bout   du « pouvoir  autocratique de Patrice Talon ».

En outre, les deux partis ont dénoncé la mascarade électorale avec les élections législatives exclusives, soulignant que les députés de la 8è législature ne représentent pas le peuple; dénoncé les tueries des 1 et 2 mai.

Enfin, les deux partis ont aussi dénoncé la séquestration à son domicile de l’ancien président Boni Yayi. Ils ont d’ailleurs exigé que la présence de la police, des militaires ainsi que des engins de guerre soit levées.

Qui a dit que l’opposition ne parle pas d’une seule et même voix !

Participation au dialogue annoncé par Talon: Le Oui, mais de l’UDBN

On connait désormais la position de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) sur sa participation ou non au dialogue politique national annoncé par le président Patrice Talon, lors de son dernier discours. A la faveur d’une déclaration de presse ce mardi 28 mai 2019 au Chant d’Oiseau de Cotonou, le parti de Claudine Prudencio a répondu favorablement à la main tendue du président de la République. Toutefois,…

On connait désormais la position de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) sur sa participation ou non au  dialogue politique national annoncé par le président Patrice Talon, lors de son dernier discours. A la faveur d’une déclaration de presse ce mardi 28 mai 2019 au Chant d’Oiseau de Cotonou, le parti de  Claudine Prudencio a répondu favorablement à la main tendue du président de la République. Toutefois,…

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon peut compter sur le soutien de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) pour l’organisation du dialogue national, comme annoncé dans son message à la Nation en date du  20 mai. Face à la presse hier mardi, Claudine Prudencio a donné son  feu vert pour la participation de l’UNDB au dialogue national, « franc, sincère, et direct ».

« …l’UDBN accepte officiellement  de prendre part, le moment venu,  aux échanges annoncés par le président Talon », a confié la présidente de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau.

Le parti salue  d’ailleurs l’engagement personnel du chef de l’Etat pour le dénouement définitif de la crise. Et si le parti a donné son Ok pour participer aux échanges,  il a toutefois émis un souhait. En effet, l’UDBN a, par la voix de sa présidente,   insisté pour que les actes joignent  la parole dans l’immédiat.

En attendant, l’UDBN a félicité les autorités religieuses pour leur  médiation  et invité les forces politiques à poursuivre le dialogue en vue « d’une décrispation définitive du climat sociopolitique national ».

 Les forces de la Résistance apprécieront !

Répression meurtrière des manifestations 01 et 02 mai : Azannaï situe les responsabilités

Le président du parti Restaurer l’Espoir ne veut pas tourner la page des douloureux évènements des 01 et 02 mai derniers. A l’occasion d’une conférence de presse sur le thème « Militarisation de la démocratie et utilisation criminelle des armes létales contre les populations civiles par le pouvoir dit de la Rupture », Candide Azannaï a martelé que la répression meurtrière des manifestations des 01 et 02 ne doit pas restée impunie…

La répression cinglante des manifestations des 01 et 02 mai derniers continue  d’alimenter les débats. Face à la presse ce lundi 27 mai 2019, Candide Azannaï s’est prononcé sur ce douloureux évènement, situant au passage les responsabilités.

Manassé AGBOSSAGA

Le président du parti Restaurer l’Espoir ne veut pas tourner la page des douloureux évènements des 01 et 02 mai derniers. A l’occasion d’une conférence de presse sur le thème « Militarisation de la démocratie et utilisation criminelle des armes létales contre les populations civiles par le pouvoir dit de la Rupture », Candide Azannaï  a martelé que la répression meurtrière des manifestations des 01 et 02 ne doit pas restée impunie.

Rappelant les manquements au texte des Nations unies (principes 2, 3, 4, 5, 6,…) et au  décret 2005-377 du 23 juin 2005  portant réglementation du maintien à l’ordre public, l’ancien ministre de la défense a condamné le recours à « l’arme létale » pour disperser les manifestants.

Selon lui, il est alors important de situer les responsabilités contrairement à la volonté du chef de l’Etat de passer à autre chose. Et déjà, Candide Azannaï semble avoir sa petite idée sur les auteurs et co-auteurs des massacres des 01 et 02 mai. Au premier niveau, il cite les disciples de la doctrine de la compétition sans concurrence. A ce niveau, le président du parti Restaurer l’Espoir  soutient que le président Patrice Talon est au premier niveau.

Ensuite, il cite les acteurs qui ont orchestré le certificat de conformité, qui selon lui a exclu tous les partis de l’Opposition.  Au troisième de niveau de responsabilité, Candide  Azannaï a accusé les thuriféraires du régime de la Rupture, notamment les candidats de l’Union progressiste et du Bloc républicain aux dernières législatives. Il a d’ailleurs qualifié ces derniers de receleurs. Enfin, le président du parti Restaurer l’Espoir a mis en avant la responsabilité des agents des forces de l’ordre déployés sur le terrain. Il s’est interrogé sur l’identité des agents qui ont fait usage d’arme à feu, les personnes qui  ont donné l’ordre à ces derniers de tirer. Candide Azannaï s’interroge enfin sur l’identité des personnes à qui les agents ont rendu compte après leurs forfaitures.

Et de lancer « Tout démocrate a le devoir d’exiger, que les autorités en charge de l’ordre de la sécurité publique rendent compte au peuple et à la communauté internationale. On doit rendre compte.  Il n’y a rien à faire. On doit situer les responsabilités ».

Pour Candide Azannaï, il est important de punir les auteurs du drame pour honorer ou réhabiliter la mémoire des victimes, pour rendre justice aux victimes, pour assister les familles, mais également pour protéger les témoins.

Sortie du Pdt de l’UP à Paris : Un baron de la politique béninoise dézingue Bruno Amoussou

Après son one-man-show à Paris le samedi 25 mai dernier, le président de l’Union progressiste (UP) fait désormais face aux critiques. Et le tout dernier en date est venu du côté d’un baron de la politique béninoise. Détails…

Après son one-man-show à Paris le samedi 25 mai dernier, le président de l’Union progressiste (UP) fait désormais face aux critiques. Et le tout dernier en date est venu du côté d’un baron de la politique béninoise. Détails…

Manassé AGBOSSAGA

Plusieurs fois députés à l’Assemblée nationale, plusieurs fois ministres, ancien cadre de la Renaissance du Bénin, mais aussi et surtout ancien témoin privilégié de la conférence nationale de 1990, Candide Azannaï a critiqué la sortie médiatique de Bruno Amoussou. Candide Azannaï a confié qu’il s’est senti triste et peiné en écoutant le président de l’Union progressiste. S’appuyant sur certains propos tenus par Bruno Amoussou à Paris, il a souligné que les échanges qui se mènent entre l’Union progressiste et le Bloc républicain, deux partis de la mouvance  ne peuvent être qualifiés de débats politique. Pour lui, il y a plutôt un monologue qui s’observe entre les deux partis de la mouvance.

Candide Azannaï en profite pour donner des cours de démocratie à celui qu’on appelle affectueusement « Dadjè national ». « La démocratie est anti monologue… Le fondement de la démocratie,  c’est le dialogue, le consentement, le consensus…La politique est par essence le siège du consentement », fait savoir le président du parti Restaurer l’Espoir.

Après ce rappel,  Candide Azannaï révèle ce qui pousse Bruno Amoussou à agir de la sorte. Et là, dans un feat d’humour et d’attaque, le président du parti Restaurer l’Espoir fait savoir que le président de l’Union progressiste souffre de la nostalgie de la période du Parti révolutionnaire du Bénin (PRPB).

« Le président Bruno Amoussou est nostalgique de ce qu’il a connu dans sa jeunesse,  ce qui a fait qu’il a été longtemps président d’une grande banque. C’est tout… Certains ont la nostalgie de l’époque du PRPB  et pensent qu’ils peuvent s’entourer autour de Patrice Talon et revivre ce que la conférence nationale leur a arrachée.  C’est une vengeance des nostalgiques du PRPB, de la pensée unique sur la conférence nationale », confie l’ancien ministre de la Défense.

Mais, Candide Azannaï ne s’arrête pas là. Il revient à la charge et accuse l’ancien président de l’ex parti social démocrate de développer des incantations et d’embrouiller le peuple.

« Ce que le président Amoussou dit, c’est du pur obscurantisme.  C’est de la sorcellerie.  Il n’y a rien de clarté.  C’est des incantations… C’est de la magie. Amoussou Bruno veut nous embrouiller », ironise t-il.

Sacré Candide !

Politique : Azannaï lance un défi à Talon

Le président du parti Restaurer l’Espoir invite le chef de l’Etat à un combat. A l’occasion de sa sortie médiatique le lundi 27 mai dernier, Candide Azannaï a lancé un défi à Patrice Talon. En effet, l’ancien ministre de la défense a mis au défi l’actuel locataire de la marina de le vaincre sur le terrain de l’éloquence, voire du discours politique. Candide Azannaï a laissé entendre qu’il détient les recettes pour convaincre le peuple, à travers le discours politique.

Le président du parti Restaurer l’Espoir invite le chef de l’Etat à un combat. A l’occasion de sa sortie médiatique le lundi 27 mai dernier, Candide Azannaï a lancé un défi à Patrice Talon. En effet, l’ancien ministre de la défense a mis au défi l’actuel locataire de la marina de le vaincre sur le terrain de l’éloquence, voire du discours politique. Candide Azannaï a laissé entendre qu’il détient les recettes pour convaincre le peuple, à travers le discours politique.

« Cette capacité de parler au peuple,  nous  la détenons, nous pouvons parler au peuple. Sans corrompre le peuple,  nous nous pouvons convaincre le peuple », s’est vanté le président du parti Restaurer l’Espoir.

Par contre, il a fait savoir que Patrice Talon ne possède pas ses qualités. Candide Azannaï a laissé entendre que l’actuel locataire de la marina ne peut pas descendre dans une localité et convaincre son auditoire à moins qu’il fasse recours à la corruption. «  … sans la corruption,  Patrice Talon ne peut pas », soutient le président du parti Restaurer l’Espoir.

Et à ceux qui pourraient douter, Candide Azannaï se  dit prêt pour  un duel avec Patrice Talon.  Un duel où il annonce déjà sa victoire.

« Dîtes lui de venir dans cette rue pour parler aux populations,  il sera hué, mais dites moi de descendre dans cette rue,  je serai acclamé… Faites une compétition,  dites à Patrice Talon de choisir la rue de son choix, moi je ne veux pas choisir, lui-même,  il choisit la rue qui lui plait. Vous l’invitez.  Vous m’invitez.   Vous verrez  qui on va applaudir ? Lui sera hué. Je serai porté en triomphe, mais lui sera tabassé… parce pendant des années, j’ai appris à parler au peuple, mais lui, il a appris à faire du business », a-t-il lancé.

Kpakpato Médias est trop pressé d’assister à ce combat entre ancien allié.

Manassé AGBOSSAGA