Politique : Auguste Vidégla installe la coordination des jeunes Rbnv du Littoral

Le parti le Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (Rbnv) dispose de sa structure des jeunes du Littoral. Appelée à défendre les idéaux du parti et du Nouveau départ dans les 13 arrondissements de Cotonou, cette coordination a été installée ce samedi 14 juillet 2018 à la salle de conférence du Conseil national des chargeurs du Bénin, en présence du coordonnateur général du Rbnv, Alidou Arouna, mais aussi et surtout du président du parti, Auguste Vidégla.

Manassé AGBOSSAGA

C’est à travers une cérémonie baptisée ‘‘conférence départementale de l’organisation de  la jeunesse Rbnv du Littoral, sous le thème « la jeunesse face aux défis du Pag et le militantisme politique », que  Maurice Ahouangbè et son équipe ont été installés. En présence du coordonnateur, Alidou Arouna, mais aussi et surtout du président, Auguste Vidégla, de jeunes hommes et femmes des 13 arrondissements de Cotonou  ont pris l’engagement de défendre  les couleurs du Rbnv et du Nouveau départ.

«Nous avons compris qu’il faut prendre les taureaux par les cornes… Le président Talon a un programme ambitieux pour la jeunesse… Nous devons expliquer aux jeunes les actions du chef de l’Etat… Les jeunes du Rbnv ont, tous à l’unanimité,  adopté   la nouvelle philosophie que prône le camp de l’exécutif à travers le Pag… Nous vous promettons d’ici peu le meilleur », a rassuré Maurice Ahouangbè.

De quoi réjouir le président du Rbnv,  qui n’a pas manqué de féliciter les uns et les autres pour l’initiative. « Vous avez bien fait de prendre la résolution ferme en organisant aujourd’hui  la présente  assemblée générale  qui fédère ainsi toutes les forces vives de la jeunesse  de Cotonou autour d’un seul idéal, l’idéal de la nouvelle vision, l’idéal du Nouveau départ, l’idéal  du soutien ferme et inconditionnel au chef de l’Etat », a lancé Auguste Vidégla.

Dans un costume d’apôtre du Pag, le président du Rbnv a ensuite rassuré  les uns et les autres que le président Talon accorde une place de choix à l’emploi des jeunes. Auguste Vidégla explique que pour y arriver, le chef de l’Etat a jugé opportun de reformer notre pays secteur par secteur, sur tous les angles pour mettre en place un état organisé  et poser  les bases d’une croissance économique, sociale et durable.

Avant les assurances et explications du président du Rbnv, le coordonateur du Rbnv a brièvement entretenu l’assistance sur le parti.

Alidou Arouna a rappelé que le Rbnv  a été officiellement mis sur les fonts baptismaux en 2007, avant de soutenir le candidat Patrice Talon, à la présidentielle de 2016. Et de marteler  « Nous sommes de la mouvance ».

C’est dire que le Rbnv n’est pas à classer dans la catégorie des ouvriers de la 25è heure.

Projet du code électoral : Nourou-Dine Saka Saley détecte deux grandes failles

Le leader du mouvement politique  ‘‘Troisième voix’’ a détecté deux grandes failles dans le projet de révision du code électoral…

Le leader du mouvement politique  ‘‘Troisième voix’’ a détecté deux grandes failles dans le projet de révision du code électoral. Sur sa page facebook, Nourou-Dine Saka Saley a remis en cause les propositions relatives  à la validation d’un siège de député, et la promotion de   la femme  en politique.

Manassé AGBOSSAGA

Bien que pertinent, le projet de révision du code électoral présente des faiblesses. Du moins,  aux yeux du leader du mouvement ‘‘Troisième voix’’. Sur sa page facebook, Nourou-Dine Saka Saley a désapprouvé deux dispositifs du nouveau code proposé, après avoir souligné auparavant des points positifs dans ledit projet.

Dans une publication en date du lundi 2 juillet 2018, l’ancien conseiller du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané a fustigé le dispositif qui promeut la femme en politique.

« Le projet de code électoral est un leurre concernant l’implication de la femme dans la sphère en politique », écrit-il.

Pour le juriste de formation, cette proposition « ne valorise pas la femme mais encourage plutôt un remplissage subjectif ».  Et tel un docteur qui propose des ordonnances après avoir détecté le mal dont souffre son patient, le leader du mouvement ‘‘Troisième voix’’  propose « un système de bonus pour les listes ayant fait une place de choix aux femmes et notamment aux jeunes en néral ».

La seconde faille relevée est relative  à la validation d’un siège de député.

A travers une publication en date du 3 juillet, il indique que la nouvelle formule instaure un  double degré d’élection des députés, avec le   nombre de voix dans la circonscription, et cumulativement les  10% des voix à obtenir sur le territoire.  « C’es un scrutin à deux tours qui ne dit pas son nom », déplore t-il.

Nourou-Dine Saka Saley fait savoir que ce principe,  s’il était adopté serait en contradiction avec la démocratie, qui dit-il n’est pas de contester le choix des populations.

« Nous risquons d’avoir des députés déclarés élus,  alors qu’ils n’auront pas été choisis par les populations.  C’est un déni du choix originel des électeurs », prévient le premier candidat déclaré aux législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale.

Adrien Houngbédji et les autres représentants du peuple apprécieront !

Mouvance ou opposition: Issa Salifou entretient la confusion

Isssa Salifou n’est pas clair   au sujet de son positionnement sur l’échiquier politique national. Intervenant sur la télévision Canal 3 Bénin ce lundi 9 juillet 2018 dans l’émission ‘‘Actu Matin’’, l’homme d’affaires et député ’de la 1ère  circonscription électorale a livré une réponse  floue sur son appartenance à la mouvance ou à l’opposition…

Isssa Salifou n’est pas clair   au sujet de son positionnement sur l’échiquier politique national. Intervenant sur la télévision Canal 3 Bénin ce lundi 9 juillet 2018 dans l’émission ‘‘Actu Matin’’, l’homme d’affaires et député ’de la 1ère  circonscription électorale a livré une réponse  floue sur son appartenance à la mouvance ou à l’opposition.

Manassé AGBOSSAGA

Avec Issa Salifou, c’est toujours le même refrain. Spécialiste des jeux de chaise, l’homme d’affaires et député à l’assemblée nationale entretient à nouveau la confusion sur son positionnement.  Après avoir voté contre le rejet du projet de révision de la constitution, puis voter plus tard en faveur de l’amendement de la constitution, Issa Salifou dit être du bloc de la minorité parlementaire.

« Je suis toujours de la minorité parlementaire… Mieux je suis encore président d’un groupe parlementaire », a martelé l’élu très en courroux contre son collègue Guy Mitokpè, sur l’émission ‘‘Actu membre’’.

Toutefois, Issa Salifou dit ne pas avoir rompu les amarres avec l’alliance Soleil présidée par le ministre de l’Intérieur Sacca Lafia. «Je suis un élu de l’alliance Soleil. Je n’ai pas changé de camp.  Moi,  je n’ai pas changé de camp. Je suis resté député de l’alliance Soleil », déclare t-il.

D’ailleurs, il dit être préoccupé par sa réélection avec l’alliance qu’il a permis de siéger à l’Assemblée nationale.

« Nous sommes en fin de mandat. Je dois retrouver ma famille politique pour discuter de comment revenir au parlement.  Ça,  c’est ce qui est normal… Aujourd’hui il est question de retourner devant le peuple pour un bilan de et puis de retourner demander leur confiance pour retourner au parlement », lance le président du parti UPR.

Avec de tel propos, il est évident que le député  Issa Salifou qui s’illustre par  ses absences répétées à l’Assemblée nationale est plus préoccupé par sa réélection que les intérêts du peuple.

Organisation réussie des JNG: Les remerciements de Jean-Baptiste Elias à tous les acteurs

A la cérémonie de clôture des Journées nationales de la gouvernance (JNG), Jean-Baptiste Elias s’est confondu en remerciement. Le président de l’ANLC  a témoigné toute sa gratitude à tous les acteurs qui ont contribué à la réussite des JNG…

Démarrée le jeudi 21 juin 2018 à Azalaï Hôtel de Cotonou, la 2ème édition des Journées nationales de la gouvernance (JNG) s’est achevée sur une note positive  ce vendredi 22 juin. Occasion pour Jean-Baptiste Elias de témoigner toute sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet évènement, organisé par l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) et le Front des Organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac).

Manassé AGBOSSAGA

A la cérémonie de clôture des Journées nationales de la gouvernance (JNG), Jean-Baptiste Elias s’est confondu en remerciement. Le président de l’ANLC  a témoigné toute sa gratitude à tous les acteurs qui ont contribué à la réussite des JNG.

Jean-Baptiste Elias  a  d’abord semblé féliciter ceux qui ont joué les premiers rôles. « Si cette  organisation est un succès, voici les artisans, Madame Diallo, ancienne ministre des affaires étrangères, Monsieur Arifari Bako, ancien ministre des affaires étrangères et député à l’Assemblée nationale, Madame Pierrette, deuxième vice présidente du Fonac , Madame Fourn Elisabeth , rapporteur de l’ANLC. Voilà ceux qui ont contribué à l’organisation positive des JNG, édition 2018 », a reconnu Jean-Baptiste Elias.

Après quoi, le président de l’ANLC a enchainé les remerciements pour saluer le rôle des participants, des panélistes, du modérateur, du personnel  de l’ANLC, du Fonac.

« Je voudrais au nom de tous ceux qui ont participé à la préparation de cet évènement, vous remerciez d’avoir distrait  quelques minutes de votre précieux temps pour venir contribuer efficacement à l’enracinement de la bonne gouvernance en faisant de propositions concrètes…

Je voudrais également remercier tous les panelistes qui avec un élan remarquable ont présenté des communications de qualité démontrant ainsi leurs talents d’experts dans le domaine…

Je voudrais remercier le modérateur qui nous a aidé à faire ce travail et tous ceux que vous vous n’avez pas vu et qui sont dans l’ombre au niveau du secrétariat de l’ANLC et du Fonac»,

Dans ce discours parfumé de remerciement, le président de l’ANLC n’a pas oublié les hommes des médias, les partenaires techniques et financiers,  le président de la République.

« Je ne saurai jamais terminer sans remercier le président Talon pour avoir autorisé la tenue de nos assises d’une part, et pour  tous les conseils qu’il a donnés  pour la réussite de cette journée, d’autre part.

Je remercie les partenaires techniques et financiers qui nous ont accompagnés  tout au long de la préparation et de l’exécution des JNG, particulièrement la Banque mondiale, la Coopération allemande, la Sobemap, la Soneb, l’Anlc, le Fonac, le Pnud,..

A vous tous qui aviez contribué  au succès des JNG, merci », a-t-il lancé

Des propos qui confirment que l’objectif de réunir dans une même salle toutes les personnes qui n’ont pas la même compréhension, la même attitude vis-à-vis des problèmes de gouvernance a été atteint, ceci en attend 2019 pour la 3è édition.

Politique: Chassé de Restaurer l’Espoir, Patrice Nobimè se réfugie dans un regroupement des ‘‘Célestes’’

Un néo parti teinté des fidèles de l’église du christianisme céleste, à laquelle il  appartient.

Chassé du  parti Restaurer l’Espoir, le député Patrice Nobimè s’est enfin trouvé une chute. Plus de huit mois après son exclusion du parti présidé par Candide Azannaï, Patrice Nobimè a atterri au Parti des démocrates indépendants (PDI). Un néo parti teinté des fidèles de l’église du christianisme céleste, à laquelle il  appartient.

Manassé AGBOSSAGA

C’était l’une des grandes interrogations après son exclusion, le 7 octobre 2017, du parti Restaurer l’Espoir pour « ses prises de parole contraire à la ligne idéologique et politique du parti sur les questions d’intérêts national ».  Et plus de huit mois après, l’honorable Patrice Nobimè a mis un terme au suspense en adhérant au PDI, un parti nouvellement créé. Du moins,  un rassemblement des ‘‘Célestes’’. En effet, comme sans aucune conviction politique et idéologique,  le PDI s’enracine dans l’église du christianisme céleste. Les premiers responsables de ce parti sont des hauts dignitaires de l’église,  à l’image du président du parti, Omer Adétonah, du porte-parole du parti,  vice-président et président des chorales de l’église, Patrice Nobimè,  du président d’honneur du parti, Valère Kakaï Glèlè.

A cela s’ajoute le logo du parti. Le logo du PDI est un lion. Selon les explications données par le président du PDI, il s’agit du lion de la  tribu de Juda assis sur un rocher.

Comme si ce méli-mélo était cautionné par les patrons de l’église, des responsables de la congrégation céleste du Littoral habillées dans les tenues de l’église étaient à ce meeting politique, où  des chants à la gloire de l’Eternel ont résonné.

Et la présence de Valère Glèlè au poste de 2ème  vice- président et président d’honneur du parti est plus qu’inquiétante. Lors de la présidentielle de 2016, ce dernier qui avait annoncé sa candidature avant de se désister avait, sans aucune honte,  ouvertement dit miser sur ses frères célestes et les étudiants de son université pour  gagner les élections. En s’associant avec Valère Glèlè et autres pour créer le PDI, Patrice Nobimè entend donc jouer sur la foi des fidèles de l’église du christianisme céleste pour retourner à l’Assemblée nationale, lui l’inconnu qui doit son élection à Candide Azannaï.

Après le scandale financier Icc-services, orchestré  par des hauts responsables de cette église, on est en passe de connaître une autre escroquerie. Cette fois-ci,   politique.

Vigilance donc !

Bénin: Grosse bourde de Boni Yayi au lancement de l’école du parti Fcbe

Après la bourde de Patrice Talon sur l’effectif de la population  béninoise, c’est le tour de son prédécesseur de lui emboîter le pas. Au lancement de l’Ecole du parti FcBe tenu ce samedi 26 mai 2018 au Ceg 2  d’Abomey-Calavi, l’ancien président de la République, Boni Yayi  a situé la citée universitaire dans le Nord Bénin.

Après la bourde de Patrice Talon sur l’effectif de la population  béninoise, c’est le tour de son prédécesseur de lui emboîter le pas. Au lancement de l’Ecole du parti FcBe tenu ce samedi 26 mai 2018 au Ceg 2  d’Abomey-Calavi, l’ancien président de la République, Boni Yayi  a situé la citée universitaire dans le Nord Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

Au lancement de l’Ecole du parti FcBe tenu ce samedi 26 mai 2018 au Ceg 2  d’Abomey-Calavi, Boni Yayi a étalé ses lacunes sur la géographie d’un pays qu’il a dirigé pendant dix années. Ceci sous les regards  vigilants de son ancien conseiller spécial et ancien professeur au département  de géographie et d’aménagement du territoire président de la République, Amos Elègbè. Dans son intervention, Boni Yayi  a maladroitement situé la commune d’Abomey-Calavi, qui abritait l’évènement   dans le Nord Bénin.

« J’ai répondu une fois de plus,  je crois la troisième fois du genre à l‘invitation du management de notre parti. C’est la première fois, que je me suis retrouvé ici,  dans cette partie septentrionale de notre pays », a lancé à la surprise générale  le président d’honneur du parti FcBe.

Rectifié dans la foulée par les responsables du parti qui l’entourait, Boni Yayi enchaîne alors les explications, les excuses pour corriger le tir. Avec humour, il demande même à la presse de ne pas propager cette bourde.

« Oh !, c’est le lapsus langue. Svp, chers amis de la presse, c’est parce que je ne vous ai pas encore félicité. Effacez ça rapidement…La partie méridionale de notre pays…

C’est parce que certainement, ils m’ont conduit à aller au nord deux fois. Donc, c’est leur faute aussi,… Donc, je suis pardonné…  Pardonnez-les aussi.  Ils travaillent beaucoup », a enchaîné   Boni Yayi mal inspire et concentré avant son intervention à lire un ouvrage sur l’ancien président Barack Obama.

Votre blog aurait trahi sa dénomination  de Kpakpato Médias s’il ne revenait pas sur cette bourde de Yayi.

Bénin: Rosine Soglo déshabille Boniface Yèhouétomè et recadre Modeste Toboula

L’honorable Boniface Yèhouétomè et le préfet du Littoral ont fait les frais de la sortie médiatique du couple Soglo. Du moins,  du défoulement de ‘‘Mémé Soglo’’…

Le couple Soglo a effectué une sortie médiatique ce jeudi 17 mai 2018 à la salle des fêtes Majestic de Cadjèhoun. A l’occasion, ‘‘Mémé  Soglo’’ n’a pas fait de cadeau à l’honorable Boniface Yèhouétomè et au préfet du Littoral Modeste Toboula.

Manassé AGBOSSAGA

L’honorable Boniface Yèhouétomè et le préfet du Littoral ont fait les frais de la sortie médiatique du couple Soglo. Du moins,  du défoulement de ‘‘Mémé Soglo’’.En effet si Rosine Soglo a réservé le gros lot de ses attaques verbales à Patrice Talon et à Abraham Zinzindohoué, elle n’a pas manqué de réserver quelques coups au député et au préfet du Littoral.

Sur Boniface Yèhouétomè, le réquisitoire a vite pris l’allure d’une ironie voire d’un dénigrement. A en croire l’épouse de l’ex-président de la République du Bénin, Boniface Yèhouétomè,  qu’elle qualifie de « dernier venu » et « d’enfant » a largement bénéficié de l’intervention du « couple Soglo »  pour se faire une place  dans une circonscription où il était rejeté par les siens.

« Ah oui !  Yèhouétomè,  c’est les derniers venus ça, c’est les enfants…Monsieur  le président (Nicéphore Soglo),  vous avez oublié la dernière campagne électorale,  quand nous sommes partis chez lui à Za- kpota et que ses concitoyens, ses frères et sœurs nous ont dit, mais non, jamais de la vie.  Il  ne sera pas notre candidat.  Il n’a même pas une cage chez lui. Il n’a même pas construit une maison », a d’abord ironisé Rosine Soglo avant d’ajouter avec un sentiment de regret «  Nous l’avons défendu. Aujourd’hui,  il est devenu notre adversaire le plus acharné à l’hémicycle ».

Le cas Yèhouétomè réglé, Rosine Soglo a ensuite jeté son dévolu sur le préfet du Littoral. Ici, l’ex-présidente de la Rb s’est abord étonnée  de la rémunération de l’autorité préfectorale. Elle dit ne pas comprendre le travail réalisé par ce dernier pour mériter  un  salaire faramineux.

« L’autre préfet Toboula qui casse tout,  est payé à 7 millions par mois.  Je me demande quel travail il fait pour être payé 7 millions…Vous mesdames, vous qui transpirez, vous qui êtes au marché tous les jours, est-ce que vous arrivez à avoir 7 millions ? Lui,  il a 7 millions par mois pour vous casser, pour vous insulter », s’interroge Rosine Soglo.

Après cette interrogation, l’élue  de la 16è circonscription électorale dénonce le comportement de Modeste Toboula. Elle confie au passage que l’autorité aurait insulté son fils Léhady Soglo. Toutefois, Rosine Soglo rassure qu’elle n’a pas laissé passer ces injures et que Modeste Toboula en a eu pour sa part.

« Il a insulté mon fils de mal élevé. Je l’ai téléphoné.  J’ai  dit Monsieur, c’est la dernière fois que vous insultez mon fils de mal élevé,  car c’est moi que vous insultez. C’est moi qui l’ai élevé. Je l’ai bien élevé », a confié Rosine Soglo.

Qui cherche trouve donc !

Après les dattes de l’Arabie Saoudite : Talon reviendra t-il du Vatican avec des chapelets, statues de Marie ?

Le Bénin avait reçu 2500 cartons de dattes de l’Arabie Saoudite. Curieusement ce don faisait suite au déplacement du président Patrice Talon, du 21 au 22 mai en Arabie Saoudite. A l’époque, le chef d’Etat avait participé au Sommet historique arabo-islamique et américain à Riyad…

Le président de la République, Patrice Talon a entrepris depuis ce mercredi 16 mai 2018 une tournée européenne qui le conduira notamment au Vatican. Patrice Talon aura ainsi le privilège d’être reçu par le numéro 1 de l’église catholique. Si les raisons de ce déplacement sont inconnues, même si les internautes ont tôt fait de relier ce voyage à  l’affaire Banamè, il est à espérer que la diplomatie béninoise ne commette pas une autre bourde. En effet, capable du meilleur, comme du pire, il est à craindre que la  diplomatie béninoise conduite par Aurélien Agbénonci ne revienne du Vatican avec des tonnes de chapelets, statues de la vierge Marie au profit des fidèles catholique, après les dattes ramenées de l’expédition saoudienne.

En effet le 30  mai 2017, le Bénin avait reçu 2500 cartons de dattes de l’Arabie Saoudite. Curieusement ce don faisait suite au déplacement du président Patrice Talon, du 21 au 22 mai en Arabie Saoudite. A l’époque, le chef d’Etat avait participé au Sommet historique arabo-islamique et américain à Riyad.

Après  les dattes du royaume saoudien, sans doute fruit de son déplacement, Patrice Talon reviendra t-il du Vatican avec des chapelets, statues de la vierge Marie, pour cette fois-ci faire plaisir aux chrétiens catholiques et taire la polémique sur son appartenance à l’église de Gbanamè ?

Espérons qu’on n’en arrive pas à cela !!!

Manassé AGBOSSAGA

Cos-Lépi : Gourmands, les députés du BMP sacrifient l’Approche Genre

S’agit-il là d’une remise en cause des compétences de leurs collègues  Claudine Prudencio, Rosine Dagniho, Sofiath Tchanou ?

L’Assemblée nationale a, en sa session plénière du 19 avril 2018  désigné ses représentants au sein du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisé ( Cos-Lépi). Aux nombres de 9, ces derniers ont ensuite prêté serment le mardi 8 mai dernier devant les sept sages de la Cour constitutionnelle, avant de procéder à l’élection du président (Janvier Yahouédéhou), du vice-président (Justin Adjovi) et du rapporteur  (Sabaï Katé) de l’organe en charge de l’actualisation du fichier électoral.

A ces différentes étapes, la gourmandise des députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) s’est faite ressentir. En effet, si les députés de la minorité ont pensé partager le « gâteau  Cos-Lépi»  avec une élue de la minorité parlementaire (Guy Dossou Mitokpè, Léon Basile Ahossi, Abibath Dafia , Justin Adjovi), ceux de la majorité parlementaire n’ont pas hésité à sacrifier l’approche genre. Des 5 représentants désignés par  la majorité, aucune femme n’est présente. La présence de la majorité se limite aux cinq ‘‘gaillards’’ que  sont Gildas Agonkan, Janvier Yahouédéhou, Sabaï Katé, Valère Tchobo,  et Corneille Padonou.

S’agit-il là d’une remise en cause des compétences de leurs collègues  Claudine Prudencio, Rosine Dagniho, Sofiath Tchanou ?

Seul le clan du BMP peut répondre à cette question.

Manassé AGBOSSAGA

Trois ans après son enlèvement manqué: Azannaï pardonne Yayi, mais…

Le 4 mai 2015, des gendarmes et des éléments de la garde républicaine avaient fait irruption au domicile de  Candide Azannaï sis à Zogbo, sans toutefois réussi à le chopper. Trois ans après ce malheureux événement, le président du parti Restaurer l’Espoir rassure qu’il a pardonné  Boni Yayi, à l’époque président de la République.  Mais,  …

Le 4 mai 2015, des gendarmes et des éléments de la garde républicaine avaient fait irruption au domicile de  Candide Azannaï sis à Zogbo, sans toutefois réussi à le chopper. Trois ans après ce malheureux événement, le président du parti Restaurer l’Espoir rassure qu’il a pardonné  Boni Yayi, à l’époque président de la République.  Mais,  …

Manassé AGBOSSAGA

Trois après,  le parti Restaurer l’Espoir se souvient de la tentative manquée d’enlèvement de son président. Ce vendredi 4 mai 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou, les militants du parti   ont  commémoré ce triste évènement, sous le thème « jeunesse et défi du développement : s’insurger contre le complot du désert de compétences ».

A l’occasion, Candide Azannaï a, en son nom et celui de son épouse, exprimé sa gratitude au peuple béninois qui s’est levé le 4 mai 2015 pour se dresser  contre les « imposteurs, les dictateurs, les despotes » de l’époque.

« Si vous n’aviez pas répondu à l’appel des jeunes de Zogbo, si vous n’aviez pas répondu à l’appel de mon épouse, du parti je serai sous terre,  je n’aurai plus de chair sur les os.  Je ne serai plus vivant », a-t-il lancé.

Le président du parti Restaurer l’Espoir confie à cet effet que les 15 (quinze) gendarmes et les 9 (neuf) éléments de  la garde républicaine venus à son domicile avaient reçu l’ordre de l’enlever mort ou vivant. A en croire ses confidences,  l’ordre aurait   été donné au domicile de l’ancien  chef de l’Etat, Boni Yayi.  Et là-dessus, Candide Azannaï rassure  avec un bémol qu’il a pardonné l’ancien président de la République.

«Nous n’allons jamais oublier. La commémoration chaque année du 4 mai est pour dire plus jamais ça … J’ai pardonné au nom de l’intérêt  général et du pays, mais je célèbrerai toujours aussi longtemps que je le peux…», a ajouté Candide Azannaï.

Boni Yayi doit en tenir compte…