Législatives 2019: Retour en force de Ferdinand Lawson à Cotonou

Il faudra compter avec le Mouvement républicain et démocratique (MRD) lors des prochaines joutes électorales à venir. Son président, Maître Ferdinand  Lawson, qui a foulé le sol béninois depuis quelques jours en provenance de Paris, met les petits plats dans les grands pour créer la sensation dans les tous prochains jours…

Il faudra compter avec le Mouvement républicain et démocratique (MRD) lors des prochaines joutes électorales à venir. Son président, Maître Ferdinand  Lawson, qui a foulé le sol béninois depuis quelques jours en provenance de Paris, met les petits plats dans les grands pour créer la sensation dans les tous prochains jours.

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

Il avait annoncé sa candidature lors des présidentielles de 2016, avant de se retirer au dernier moment. Mais, Ferdinand Lawson n’entend  pas à nouveau laisser le boulevard libre à ses challengers lors des prochaines joutes électorales. Ce faisant, le président du Mouvement républicain et démocratique (MRD) a opté pour l’offensive.

Conscient de l’adage « qui veut aller loin, ménage sa monture », Maître Ferdinand Lawson a effectué le long déplacement de Paris pour rejoindre les siens à  Cotonou. Et dans sa valise, une batterie de mesures pour apporter selon ses mots « une nouvelle contribution politique ».

Comme s’il s’était interdit le repos, le président du MRD enchaîne alors  les rencontres internes et externes.

On pourrait à titre d’exemple citer sa rencontre à Bénin marina Hôtel avec plusieurs personnalités politiques. A l’occasion, les débats ont porté sur la situation socio politique du pays, la lutte contre la corruption.

Toujours dans la galerie échange, Ferdinand Lawson a eu une rencontre décisive avec des membres du MRD. La rencontre qui s’est voulue être une réunion de travail a porté sur la préparation de l’assemblée générale du parti, le  23 décembre 2017 prochain à l’hôtel Le Paquebot, la mise en ordre pour les prochaines élections politiques au Benin, la première liste de candidats aux législatives.

Les futurs adversaires du MRD lors des législatives de 2019 sont donc avertis.

4è congrès du PRD : Le discours hypocrite de Christelle Houndonougbo

Par simple respect à sa personne, la présidente du Congrès du peuple pour le progrès (CPP) a été appelée à adresser un message au 4è congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique (PRD) tenu le 2 décembre dernier à Porto-Novo. Mais,  Christelle Houndonougbo n’a pas su retourner l’ascenseur. En présence des personnalités de renom (Adrien Houngbédji, Mathurin Nago, Joseph Djogbénou, …) qui la connaissent mieux  et qui ont une conception de ‘‘l’Etat-Gâteau’’, définit par le Professeur Topkanou, la présidente de la CPP a voulu apparaître comme celle qui est préoccupée par le développement du Bénin…

Par simple respect à sa personne, la présidente du Congrès du peuple pour le progrès (CPP) a été appelée à adresser un message au 4è congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique (PRD) tenu le 2 décembre dernier à Porto-Novo. Mais,  Christelle Houndonougbo n’a pas su retourner l’ascenseur. En présence des personnalités de renom (Adrien Houngbédji, Mathurin Nago, Joseph Djogbénou, …) qui la connaissent mieux  et qui ont une conception de ‘‘l’Etat-Gâteau’’, définit par le Professeur Topkanou, la présidente de la CPP a voulu apparaître comme celle qui est préoccupée par le développement du Bénin.

« Nous avons aujourd’hui, plus que jamais, le devoir d’offrir à ce peuple, ‘‘Un Bénin Nouveau’’  », lance  notre patriote.

A moins qu’elle se soit repentie de ses péchés, son envie soudaine de donner un ‘‘Bénin nouveau’’ aux béninois appelle à des interrogations et à des étonnements.
En effet, comment vouloir d’un « Bénin nouveau’’ quand on n’est pas capable d’assumer ses choix politiques ? Comment vouloir d’un Bénin nouveau, quand nommer à des postes de responsabilité, on a passé tout son temps à faire de la politique ? Comment vouloir d’un Bénin nouveau, quand nommer à des postes, on a passé tout le temps à donner les pires conseils à ses supérieurs.

 

Soutien indéfectible de Boni Yayi, Christelle Houndonougbo devenue présidente du parti Cpp  n’a pas hésité à tourner dos à l’ancien président de la République.

Telle une belle femme abandonne son homme dans les difficultés  pour se jeter dans les bras d’un autre, Christelle Houndonougbo a réussi à retirer le Cpp des FCBE   pour rejoindre Patrice Talon. A ce moment là, elle a facilement oublié  toutes ses agitations faîtes pour montrer qu’elle partageait  le choix du candidat Lionel Zinsou à l’époque.

Sous le couvert d’une « Démocratie de Construction », ‘‘Dame Gnonnou-Zogbin ’’ tente aujourd’hui de justifier son manque de courage politique, mais appelle les uns et les autres à l’audace.

 

Si  Christelle Houndonougbo fait montre de sa passion à rester proche de la marmite, elle a, par le passé montré ses incapacités à faire autre chose que la politique.

Nommée Directrice du Centre des œuvres universitaires et sociales (D/Cous) en  2015 par Boni Yayi, la suppléante du député Jean-Eudes Okoundé a passé tout son  temps à faire de la politique. Au poste de D/Cous, l’une des premières décisions de celle qui appelle aujourd’hui à la construction d’un « Bénin nouveau » aura été de créer un mouvement politique baptisé  Force de relai pour la République (FORR). Un mouvement qui était composé en grande partie des étudiants de  l’Université d’Abomey-Calavi.

Et si ce n’était pas au jeu politique qu’elle se livrait, l’ancienne  conseillère technique au ministère des sports et présidente du Conseil d’administration de l’office béninois des sports scolaires et universitaires (Obssu)  s’illustrait dans les pires conseils à ses supérieurs. La décision unilatérale  de suspension de contrat du sélectionneur Didier Ollé-Nicole,  en 2014 par le ministre des sports d’alors, Safiou Affo, qui aujourd’hui a couté plus de 130 millions au contribuable béninois en dit long.

Dans cet ensemble de contre-exemple, il y a de quoi être stupéfait quand Houndonougbo se joue à la ‘‘Maman Bénin nouveau’’.

En outre,  celle qui appelle également à la reforme du système partisan, puisque c’est le refrain qui est sur toutes les lèvres, doit savoir que la réussite d’un système dépend aussi de la qualité des hommes qui l’anime. Et en la matière, Christelle Houndonougbo n’est pas un exemple.

Manassé AGBOSSAGA

PRD: Voici pourquoi Houngbédji cajole sa longévité

A la veille du 4è congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique (PRD), la presse locale avait annoncé le départ de Me Adrien Houngbédji à la tête du parti. Mais, ce ne fut pas le cas. A l’ouverture des assises, Me Adrien Houngbédji a très tôt tué le suspens, indiquant que son retrait du parti ‘‘Arc-en-ciel’’, dont il assume la présidence depuis 1990, n’était pas à l’ordre du jour. Les raisons de cette longévité ne sont pas à chercher loin.
Manassé AGBOSSAGA
Si au Togo, c’est la famille Eyadéma qui gouverne le pays depuis l’avènement de la démocratie, au Bénin, et à un étage inférieur, c’est la personne de Me Adrien Houngbédji qui dirige le Parti du renouveau démocratique (PRD), depuis sa création en août 1990. Et plus de deux décennies après, l’actuel président de l’Assemblée nationale continue de caresser sa longévité à la tête du parti. Malgré les annonces de départ à la veille du congrès par certains médias, Me Adrien Houngbédji n’a pas passé le témoin. D’ailleurs dans son discours d’ouverture, le ‘‘septuagénaire’’ a vite mis un terme à la polémique.
« A 75 ans révolus, bientôt 76,…
Je rends grâce au Seigneur de m’avoir donné les ressources morales et l’énergie physique nécessaires…je me porte bien et je compte vivre longtemps. Je prie le Seigneur qu’il m’accorde la grâce…
Le moment viendra à coup sûr, où il faudra passer la main », a indiqué Me Adrien Houngbédji pour faire savoir qu’il poursuivra l’aventure à la tête du PRD.
Pourtant habitué à démissionner
L’homme qui bat le record de longévité à la tête d’un parti politique béninois a pourtant la culture de la démission. Nommé premier ministre par le président Mathieu Kérékou en 1996, il démissionne deux ans plus tard de son poste, En 2003, Me Adrien Houngbédji reprend avec ses habitudes et démissionne de son poste de maire de la vile capitale, Porto-Novo. Ses deux faits montrent bien qu’Adrien Houngbédji est un homme qui n’est pas du genre à s’accrocher à quelque chose. Il faut donc aller chercher les raisons de sa longévité à la tête du PRD ailleurs.
A qui passer la main ?
C’est une évidence. Le PRD se cherche un autre leader. Hormis Me Adrien Houngbédji, aucun nom ne fait l’unanimité dans le rang des « Tchoko-Tchoko ». La présidentielle de 2016 où le parti n’a présenté aucun candidat du fait de la limite d’âge qui frappait son mentor en dit long. De Charlemagne Honfo, à Augustin Ahouanvoèbla, en passant par Raphael Akotègnon personne n’a réussi à s’imposer pour devenir le digne successeur.
« Je n’ai pas d’héritier, je n’ai pas de dauphin », confiait à cet effet Me Adrien houngbédji lors du 4è congrès ordinaire.
Si, cette déclaration a le mérite de ne pas faire des jaloux, elle traduit toutefois qu’en 25 ans, Me Adrien Houngbédji a, volontairement ou involontairement, tout mis en œuvre pour empêcher certains de rivaliser avec lui. Les départs du Feu Karimou Fassassi, Moukaram Océni, ou encore de Joël Aïvo du PRD illustrent peut-être cela.
L’amère expérience de ‘‘Dadjè’’

Me Adrien Houngbédji est aussi conscient du contexte politique. Ce serait pour lui un pari risqué de passer le témoin alors qu’il n’a pas terminé son mandat à l’Assemblée. Pour plus d’influence à l’Assemblée nationale, et pour avoir une valeur aux yeux du président Patrice Talon, avec qui il dit être désormais en parfait accord après les incidents de la présidentielle de 2016, Me Adrien Houngbédji sait qu’il a besoin de son titre de président du PRD. Surtout qu’il n’a aucune garantie que celui à qui il confierait les reines du parti agirait en fonction de ses intérêts.
Et là-dessus, le cas de son cher ami, Bruno Amoussou, vient lui rappeler tout de suite que c’est un risque à ne pas prendre. En effet, l’actuel clash entre Bruno Amoussou et Emanuel Golou est un avertissement pour Houngbédji. En effet, 5 ans après avoir passé le témoin à Emmanuel Golou (2012), ‘‘Dadjè’’ est aujourd’hui en désaccord avec son ancien poulain.
La revanche sur Ajavon
Les échéances électorales à venir retardent aussi le départ de Houngbédji. Battu dans ses fiefs habituels lors de la présidentielle de 2016 par le candidat Sébastien Ajavon, Adrien Houngbédji tient à prouver que c’était une exception. Et pour lui, les législatives de 2019 constituent une occasion pour confirmer que le PRD reste maître de Porto-Novo, Sèmè-Podji, et autres communes des départements de l’Ouémé. Comme un dernier challenge à relever, Me Adrien Houngbédji attend donc 2019 pour passer le témoin.
Pendant ce temps, Me Adrien Houngbédji tente de tuer le temps et sort une formule diplomatique.
« Ce moment ne saurait me surprendre. C’est pourquoi en père de famille, j’ai mis en place dans notre statut, une structure stable, et une procédure transparente pour que le cas échéant, 25 années de dure sacrifice, consenti par chacune et chacun d’entre vous, ne partent en fumée sous les agitations de quelques uns.
C’est à cette structure, c’est à cette procédure, que chacun devra recourir, pour un intérim apaisé, pour une transition en douceur.
Je suis convaincu comme Spinoza qu’ ‘’une structure impersonnelle, replicable et prédictible est la meilleure parade à la faiblesse, et aux dérives’’ ».
Pourtant, Me Adrien Houngbédji sait que tous les béninois ne sont pas des ‘‘briques de quinze’’…

A la veille du 4è congrès ordinaire du Parti du renouveau démocratique (PRD), la presse locale avait annoncé le  départ de Me Adrien Houngbédji à la tête du parti. Mais,  ce ne fut pas le cas. A l’ouverture des assises, Me Adrien Houngbédji a très tôt tué le suspens, indiquant que son retrait du parti ‘‘Arc-en-ciel’’, dont il assume la présidence depuis 1990, n’était pas à l’ordre du jour. Les raisons de cette longévité ne sont pas à chercher loin.

Manassé AGBOSSAGA

Si au Togo, c’est la famille Eyadéma qui gouverne le pays depuis l’avènement de la démocratie, au Bénin, et à un étage inférieur, c’est la personne de Me Adrien Houngbédji qui dirige le Parti du renouveau démocratique (PRD), depuis sa création en  août 1990. Et plus de deux décennies après, l’actuel président de l’Assemblée nationale continue de caresser sa longévité à la tête du parti. Malgré les annonces de départ à la veille du congrès par certains médias, Me Adrien Houngbédji n’a pas passé le témoin. D’ailleurs dans son discours d’ouverture, le ‘‘septuagénaire’’ a vite mis un terme à la polémique.

« A 75 ans révolus, bientôt 76,…
Je rends grâce au Seigneur de m’avoir donné les ressources morales et l’énergie physique nécessaires…je me porte bien et je compte vivre longtemps. Je prie le Seigneur qu’il m’accorde la grâce…
Le moment viendra à coup sûr, où il faudra passer la main », a indiqué Me Adrien Houngbédji pour faire savoir qu’il poursuivra l’aventure à la tête du PRD.

Pourtant habitué à démissionner

L’homme qui bat le record de longévité à la tête d’un parti politique béninois a pourtant la culture de la démission. Nommé premier ministre par le président Mathieu Kérékou en 1996, il démissionne deux ans plus tard de son poste, En 2003, Me Adrien Houngbédji reprend avec ses habitudes et démissionne de son poste de maire de la ville capitale, Porto-Novo. Ses deux faits montrent bien qu’Adrien Houngbédji est un homme qui n’est pas du genre à s’accrocher à quelque chose. Il faut donc aller chercher les raisons de sa longévité à la tête du PRD ailleurs.

A qui passer la main ?

C’est une évidence. Le PRD se cherche un autre leader. Hormis Me Adrien Houngbédji,  aucun nom ne fait l’unanimité dans le rang des  « Tchoko-Tchoko ». La présidentielle de 2016 où le parti n’a présenté aucun candidat du fait de la limite d’âge qui frappait son mentor en dit long. De Charlemagne Honfo, à Augustin Ahouanvoèbla, en passant par Raphael Akotègnon personne n’a réussi à s’imposer pour devenir le digne successeur.
« Je n’ai pas d’héritier, je n’ai pas de dauphin », confiait à cet effet  Me Adrien houngbédji lors du 4è congrès ordinaire.

Si, cette déclaration a le mérite de ne pas faire des jaloux, elle traduit toutefois qu’en 25 ans, Me Adrien Houngbédji a, volontairement ou involontairement, tout mis en œuvre pour empêcher certains de rivaliser avec lui. Les départs du Feu Karimou Fassassi, Moukaram Océni, ou encore de Joël Aïvo du PRD illustrent peut-être cela.

L’amère expérience de ‘‘Dadjè’’

 

Me Adrien Houngbédji est aussi conscient du contexte politique. Ce serait pour lui un pari risqué de passer le témoin alors qu’il n’a pas terminé son mandat à l’Assemblée.  Pour plus d’influence à l’Assemblée nationale, et pour avoir une valeur aux yeux du président Patrice Talon, avec qui il dit être désormais en parfait accord après les incidents de la  présidentielle de 2016, Me Adrien Houngbédji sait qu’il a besoin de son titre de président du PRD. Surtout qu’il n’a aucune garantie que celui à qui il confierait  les reines du parti agirait en fonction de ses intérêts.

Et là-dessus, le cas de son cher ami, Bruno Amoussou, vient lui rappeler tout de suite que c’est un risque à ne pas prendre. En effet, l’actuel clash entre Bruno Amoussou et Emanuel Golou est un avertissement pour Houngbédji. En effet, 5 ans après avoir passé le témoin à Emmanuel Golou (2012), ‘‘Dadjè’’ est aujourd’hui en désaccord avec son ancien poulain.

La revanche sur Ajavon

Les échéances électorales à venir retardent aussi le départ de Houngbédji. Battu dans ses fiefs habituels lors de la présidentielle de 2016 par le candidat Sébastien Ajavon, Adrien Houngbédji tient à prouver que c’était une exception. Et pour lui,  les législatives de 2019 constituent une occasion pour confirmer que le PRD reste maître de Porto-Novo, Sèmè-Podji, et autres communes des départements de l’Ouémé. Comme un dernier challenge à relever, Me Adrien Houngbédji attend donc 2019 pour passer le témoin.

Pendant ce temps, Me Adrien Houngbédji tente de tuer le temps et sort une formule diplomatique.

« Ce moment ne saurait me surprendre. C’est pourquoi en père de famille, j’ai mis en place dans notre statut, une structure stable, et une procédure transparente pour que le cas échéant, 25 années de dure sacrifice, consenti par chacune et chacun d’entre vous, ne partent en fumée sous les agitations de quelques uns.
C’est à cette structure, c’est à cette procédure, que chacun devra recourir, pour un intérim apaisé, pour une transition en douceur.
Je suis convaincu comme Spinoza qu’ ‘’une structure impersonnelle, replicable et prédictible est la meilleure parade à la faiblesse, et aux dérives’’ ».

Pourtant,  Me Adrien Houngbédji sait que tous les béninois ne sont pas des ‘‘briques de quinze’’.

Bénin: Alidou Arouna œuvre pour la réussite du Ravip à Parakou

Le coordonnateur du parti du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) pose les jalons pour un enrôlement massif des populations de Parakou dans le cadre du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), démarré depuis   le 1er novembre.  Tel un émissaire du Ravip, Alidou Arouna parcoure les différents quartiers de Parakou pour expliquer aux sages, femmes, hommes et jeunes le bien fondé de cet  outil de développement.  La dernière  opération de charme du coordonnateur du parti RBNV  remonte à ce samedi 25 novembre 2017…

Le coordonnateur du parti du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) pose les jalons pour un enrôlement massif des populations de Parakou dans le cadre du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip), démarré depuis   le 1er novembre.  Tel un émissaire du Ravip, Alidou Arouna parcoure les différents quartiers de Parakou pour expliquer aux sages, femmes, hommes et jeunes le bien fondé de cet  outil de développement.  La dernière  opération de charme du coordonnateur du parti RBNV  remonte à ce samedi 25 novembre 2017.

En marge d’une cérémonie de remise de dons de matériels sportifs à quatre équipes de football de Parakou, Alidou Arouna a  expliqué l’utilité du Ravip. Loin des débats politiques, il a souligné  aux jeunes et sages présents que le Ravip reste avant tout un instrument de   développement. Le coordonnateur du RBNV a, dans ce cadre, invité ces derniers à se faire recenser. Visiblement satisfait des explications données,  ils ont tous pris  l’engagement de  se faire recenser.

En attendant que ces derniers  ne joignent l’acte à la parole, Alidou Arouna  est allé se faire recenser au quartier Rose Croix de Parakou à la sortie des échanges avec ses  concitoyens.

Un peu comme pour dire, qu’il ne faut pas attendre avec le Ravip.

Manassé AGBOSSAGA

Passé d’homme d’affaires au chef d’Etat: Talon est désormais dans une « prison », selon l’honorable Somassè

Patrice Talon est un prisonnier. C’est du moins l’avis  de l’honorable Valentin Somassè…

Patrice Talon est un prisonnier. C’est du moins l’avis  de l’honorable Valentin Somassè. Pour l’ancien député  de la 24è circonscription électorale, depuis que le magnat du coton s’est s’engagé  dans la bataille des présidentielles de 2016, il a volontairement sacrifié une grande partie de sa liberté.

« Je lui dis souvent qu’il est en prison.  Lui qui était un gentleman, qui savait bien danser, il est aujourd’hui enfermé dans les dossiers. C’est ça le pouvoir.  Il va bientôt vieillir », confie  le grand-frère Valentin Somassè à l’endroit de son jeune frère Patrice Talon.

De sa prison,  Patrice Talon appréciera !

Manassé AGBOSSAGA

Louanges tous azimuts à Patrice Talon: Les vérités de Somassè à Adankpo, Béhanzin et autres flatteurs

Présent ce samedi 18 novembre 2017 au congrès constitutif du Mouvement Bâtissons le Bénin Nouveau, l’honorable Valentin Somassè avait visiblement un message de vérité à adresser aux adorateurs du régime de Patrice Talon. Et quand Hermann Dimitri Adankpo a, dans son intervention,  commis  le péché de jouer aux avocats –défenseurs de Patrice Talon, l’ancien député à l’Assemblée nationale a tout de suite déploré cet  état de chose,  invitant les uns et les autres à ne pas encenser le chantre du Nouveau départ…

Présent ce samedi 18 novembre 2017 au congrès constitutif du Mouvement Bâtissons le Bénin Nouveau, l’honorable Valentin Somassè avait visiblement un message de vérité à adresser aux adorateurs du régime de Patrice Talon. Et quand Hermann Dimitri Adankpo a, dans son intervention,  commis  le péché de jouer aux avocats –défenseurs de Patrice Talon, l’ancien député à l’Assemblée nationale a tout de suite déploré cet  état de chose,  invitant les uns et les autres à ne pas encenser le chantre du Nouveau départ.

Manassé AGBOSSAGA

C’est en qualité de l’un des artisans de l’élection de Patrice Talon, et donc d’acteur de la mouvance présidentielle que l’honorable Somassè a fait le plaidoyer. Invité à prendre la parole malgré lui, l’ancien député à l’Assemblée nationale a, dans un esprit de vérité, invité les jeunes, les  ‘‘fous du roi’’, devenus  ‘‘sages du roi’’, à ne pas encenser Patrice Talon.

« J’ai horreur qu’on encense mon président. Quand je vois des jeunes qui veulent encenser  juste pour avoir leur part, je suis ulcéré.  Quand vous avez des gens qui ne viennent que pour encenser, c’est gravissime. Les oui-oui conduisent  dans le trou.», déclare l’ancien député à l’Assemblée nationale suite au propos du jeune Adankpo qui très tôt dressait un parcours sans faute de la gouvernance Talon.

Par contre, Valentin Somassè invite la jeunesse béninoise et tous les fils et filles du pays à dire la vérité au chef de l’Etat pour lui permettre de réussir son mandat.

« La jeunesse doit être critique et accepter le sacrifice…Nous devons aider Patrice Talon à résoudre  les problèmes, mais pas à l’encenser…Si nous voulons bâtir un Bénin nouveau,  ce n’est pas en encensant  le régime actuel », lance ensuite l’ancien militant de la Renaissance du Bénin.

Les adulateurs  de Patrice Talon doivent en tenir compte!

L’Honorable Valentin Somassè: «Je suis parmi ceux qui ont détruit le Bénin »

Au congrès du mouvement  Bâtissons le Bénin nouveau, l’honorable Valentin Somassè a fait son mea culpa. L’ancien député à l’Assemblée nationale a confessé sa contribution dans la situation de sous-développement  dans laquelle se trouve le Bénin…

Au congrès du mouvement  Bâtissons le Bénin nouveau, l’honorable Valentin Somassè a fait son mea culpa. L’ancien député à l’Assemblée nationale a confessé sa contribution dans la situation de sous-développement  dans laquelle se trouve le Bénin.

« Je fais  partie de ceux qui ont fait que  le Dahomey devenu Bénin est ce qu’il est aujourd’hui. Je suis parmi ceux qui ont détruit le Bénin. Quand j’ai eu mon Bac en 1972, je suis allé  étudier à l’extérieur au frais de l’Etat. Rentré au pays, on m’a tout de suite nommé  à un poste. Donc, nous sommes des privilégiés. Mais, nous avons fait assez d’erreur », confesse avec humilité Valentin Somassè, ancien coordonateur du Projet d’appui aux filières lait et viande (PAFILAV).

Loin d’attirer le pardon des uns et des autres à travers cet aveu, l’homme voudrait en réalité amener la jeunesse à tirer leçon des erreurs des aînés.

« Nous souhaitons donner des repères de nos errements  dans le temps », prévient Valentin Somassè.

Pourvu que son message soit compris de tous !

Manassé AGBOSSAGA

Œuvre divine ou satanique ?/Bénin: L’ex ‘‘Roi des Fous’’ délivre un ‘‘politicien clown’’ des « mauvais esprits »

Il n’y pas que Jésus, les pasteurs, prêtres et autres hommes de Dieu qui réalisent les miracles. Les fous ont aussi ce don. Frédéric Béhanzin, ex-membre des ‘‘Fous du Roi’’, étiquette avec laquelle il a soutenu de jour comme de nuit, sous le soleil comme sous la pluie,  dans le faux comme dans le vrai, l’ex-président Boni Yayi  vient de le  démontrer…

Il n’y pas que Jésus, les pasteurs, prêtres et autres hommes de Dieu qui réalisent les miracles. Les fous ont aussi ce don. Frédéric Béhanzin, ex-membre des ‘‘Fous du Roi’’, étiquette avec laquelle il a soutenu de jour comme de nuit, sous le soleil comme sous la pluie,  dans le faux comme dans le vrai, l’ex-président Boni Yayi  vient de le  démontrer.

Manassé AGBOSSAGA

Inimaginable, mais vrai ! Libéré de sa folie depuis le 6 avril 2016, date du départ de son mentor Boni Yayi, ‘‘l’ex-Roi des fous’’ vient de réaliser un miracle.  Porté par l’esprit divin ou diabolique, Frédéric Béhanzin a réussi  à libérer Loth Houénou des « esprits démoniaques ». Ce « politicien clown » qui amusait la galerie sur les réseaux sociaux  est depuis ce vendredi 10 novembre 2017 libéré des « esprits mauvais » qui à en croire ses propos l’envoutaient.

En effet au cours d’une manifestation politique organisée  à 12h, qui d’ailleurs faut-il l’avouer reste la spécialité de Frédéric Béhanzin,  Loth Houénou a fait la confession d’être animé par les « esprits mauvais ». Selon lui, ses paroles incendiaires contre le président de la République, Patrice Talon, ses scènes théâtrales, ses chansons, sa présence aux côtés du Front pour le sursaut patriotique (FSP), sa présence aux rassemblements des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE)  et autres étaient en réalité le fruit des « esprits démoniaques ».

Mais désormais, sans avoir mis pied dans une confession religieuse, ou   sans avoir vu un « charlatan »,  Loth Houénou dit être libéré de ses « mauvais esprits ».  Un miracle  qui porte le nom de l’ex-« Roi des Fous », Frédéric Béhanzin.

« Satan avait utilisé  Loth Houénou pour nous distraire », confie Frédéric Béhanzin devant ses fidèles qui ont fait le déplacement de la maison des jeunes d’Agla, malgré le chaud soleil qui a prévalu sur Cotonou.

Les abonnés des réseaux sociaux qui étaient lassés des fichiers audio de « ‘‘l’adogocrate’’ politicien » de Loth Houénou peuvent malgré eux remercier l’ex ‘‘Roi des Fous’’. Mais attention pour combien de temps.

Que faut-il attendre d’un homme libéré des « démons » par un « fou » ?

Après sa sortie de prison: Robert Yèhouénou règle ses comptes avec Talon, Béhanzin et consorts (Le président du MozeBe revient sur ses relations avec Boni Yayi et son empire financier)

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne…

La gouvernance Talon, ses relations avec Boni Yayi, son ‘‘empire financier’’, le remaniement,  le Ravip,  et autres.   Le président du   Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir (Mozebe), aborde sans tabou ses sujets. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de Kpakpatomédias, Robert Yèhouénou, placé sous mandat de dépôt en novembre 2016 dans la supposée affaire de mauvaise gestion à la Société d’exploitation et de gestion du guichet unique du Bénin (Segub), puis  libéré il y a quelques mois grâce à un non lieu prononcé passe au scanner l’actualité nationale ainsi que la sienne. Il en profite aussi pour donner des coups à Patrice Talon, Frédéric Béhanzin et à ses détracteurs.  

Kpakpatomédias: Robert Yèhouénou, vous êtes le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex- Mouvement des zémidjans pour un Bénin émergent. Depuis l’avènement du régime du Nouveau départ, votre mouvement est inactif. Qu’est ce qui justifie cet état de chose ?

Robert Yèhouénou: Effectivement, je suis le président du Mouvement des zémidjans pour un Bénin d’espoir  (Mozebe), ex-Mozebe. Le Mozebe est un mouvement né avec les dents. Contrairement  à ce que  pensent certains, le Mozeb n’a pas  disparu avec l’avènement du régime de la Rupture.  Le Mozeb est là, existe et sera là à toutes les occasions. Nous avons juste fait un repli tactique. On dit pour  bien sauter, il faut reculer. Nous avons fait ce repli tactique, et maintenant nous sommes en train de nous apprêter pour bien bondir, non sur des hommes,  mais sur le régime de la dictature, le régime despote, le régime autocratique de Patrice Talon qui ne fait qu’affamer le peuple.

Avec le Mouvement des zémidjans pour  un Bénin émergent (Mozebe), vous vous êtes fait remarquer comme soutien numéro 1 de  Boni Yayi, même si au finish vous l’avez lâché. Quelles sont aujourd’hui vos relations avec l’ancien président de la République ?

(Rire)… Non,  je ne l’ai pas lâché. C’est parce que lui aussi à un moment donné n’avait pas tenu ses promesses. J’appartiens à une corporation. Il a promis un milliard aux zémidjans  pour leur reconversion. Mais,  le moment venu,  il ne l’a pas fait.

Les collègues m’ont dit Monsieur  le  président si vous ne vous manifestez pas pour nous décrocher notre milliard, on va vous lâcher. Mais, moi j’ai besoin de ceux-là pour être encore crédible. Donc,  je n’ai fait que suivre la voie des zémidjans.

Le président Boni Yayi,  a compris cela, mais c’était trop tard. Les conséquences sont aujourd’hui incalculables. Sinon nos relations sont bonnes.

A quand remonte votre dernière rencontre avec le président Boni Yayi ?

(Rire)…On se voit, mais pas officiellement comme d’habitude. Mais on se voit, on se salue. (Sourire)… En tout cas, nous avons gardé de bon rapport.

Sinon aujourd’hui vous êtes avec  Boni Yayi, Sébastien Ajavon, … 

Moi aussi j’aviserai. (Rire)…

Vos détracteurs vous accusent d’utiliser les zémidjans pour améliorer votre situation financière, votre condition de vie. Certains disent d’ailleurs que vous roulez en véhicule pendant qu’eux conduisent des motos. Que répondez-vous à ces accusations ?

J’entends ces critiques.  Mais  vous savez, c’est humain. La mentalité humaine est autre chose. Quand j’étais à Fifadji en train de vendre le croupion de dinde et le ‘‘piron’’, est-ce qu’ils savaient ce que je faisais avec mon argent ? Certains ont même dit,  que j’ai construit des maisons  à étage.  Je n’ai jamais construit un rez-de-chaussée, même ma véranda, j’ai envie de la couler mais je n’y arrive pas, parce que ça a un coût.  Des gens véhiculent des informations erronées, tronquées.

C’est vrai que chacun à son luxe ou son plaisir. Moi, j’ai de véhicule,  mais je ne le dois  pas à la politique uniquement. J’ai des activités. J’ai géré un projet Belge qu’eux autres ne savent pas. Ils peuvent aller se renseigner  à la Confédération des syndicats autonomes du Bénin. J’ai géré un projet Belge pour mon syndicat. Et ce projet, je ne peux pas vous mentir et dire que je n’ai rien tiré comme profit dedans.

Après ça, j’ai d’autre chose. Je suis à Cotonou mais au moment des travaux champêtres, je disparais. Mais,  ils ne savent pas là où je vais. Je vais cultiver. Evidemment,  je ne tiens plus la houe et la machette, mais je donne de l’argent à des gens pour les travaux champêtres. Eux autres,  ils achètent le maïs avant de manger, mais  moi je n’ai jamais acheté du maïs avant de manger.

Les gens ont même dit que j’ai des fermes d’élevage. Là encore je vous dis que  c’est ma maison,  que j’ai divisé en deux pour prendre un côté pour l’élevage.  C’est ce qu’ils n’ont pas compris. Donc,  c’est de l’intoxication pure.

Récemment on sait que vous avez eu des démêlés avec la justice. Dîtes-nous, où  en êtes-vous aujourd’hui ?

J’ai été une victime. Mais je remercie notre justice, qui a été indépendante et impartiale. Une justice qui n’a pas voulu suivre le pas politique, sans quoi je serai toujours en détention.

Si la justice avait été prise en otage, je serai encore en détention. C’est un non lieu qui finalement a été rendu par la Cour d’appel, et j’ai pu retrouver ma liberté. Je suis libre de mes mouvements.

Les gens ont  dit que j’ai empoché des millions, des milliards, c’est faux.

Les gens ont voulu profiter de mon arrestation pour pouvoir intoxiquer davantage le peuple. Les gens sont jusqu’à aller dire que je prends trois milliards par semaine ou par mois, c’est faux. L’argent incriminé n’a pas été donné à Robert Yèhouénou.  C’est donner à Mozebe pour payer le loyer du siège. C’est le président Boni Yayi même qui payait le loyer. Je ne sais pas quelle mouche a piqué Béhanzin pour qu’il vienne dire non,  n’allez plus chercher l’argent chez Boni Yayi, nous sommes tous de la mouvance,  je prends ça en charge. Il a fait ça avec son bénéfice réalisé de la prostitution politique. Aujourd’hui,  il va à la rupture et il veut me livrer.

L’autre chose, quand j’ai demandé pourquoi tous ceux qui étaient dans le bureau n’ont pas été arrêtés, on m’a dit que c’est parce que je suis le président. Mais Frédéric Béhanzin n’a pas donné d’assistance uniquement à Mozebe. Il en a donné à plus de 10 groupes.  Pourquoi ces dix groupes là n’ont pas été arrêtés ?  Vous comprenez donc qu’on voulait juste m’humilier, m’abattre pour  que mon organisation se disloque.

Le Berger a été attaqué, on a cru que les brebis vont se disperser, mais les brebis se sont cachées  pour attendre la sortie de leur berger. Ils sont encore avec leur berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.

Le régime Talon est venu pour régler les comptes à ceux qui lui avaient créé des ennuis.

Si vous le voulez bien, abordons à présent l’actualité nationale. Le président Patrice Talon a pris les reines du pays depuis le 6 avril 2O16.  Comment appréciez-vous la gestion du pays ?

Le peuple a été dupé. ‘‘Agbonnon’’ n’est pas  venu pour redresser le pays, mais plutôt  pour le  piller.

Ce  n’est un secret pour personne que lorsque le régime Talon s’est installé, la première opération,  c’est le déguerpissement sauvage. Et  aujourd’hui nos femmes sont livrées à la prostitution. Ceux qui vendaient aux bords des voies n’ont plus de  places aujourd’hui pour exercer leurs activités. Nous sommes pourtant un pays pauvre. Nous avions toujours l’habitude de vendre aux bords des voies. Les femmes ont l’habitude de vendre aux bords des voies pour nourrir leurs familles. Aujourd’hui on a tout cassé pour dire qu’on veut embellir la ville de Cotonou. Montrez-moi où on est en train d’embellir la ville ?  Qu’est ce que cela a donné ?

Au contraire c’est devenu un dépotoir ou des urinoirs qu’on a créé. Allez à Tokpa, vous allez vous en rendre compte.

La chasse aux sorcières a continué.  Ça  a gagné le rang de ceux qui vendent les produits pharmaceutiques à Gbogbanou.

Nos sociétés sont en voie d’être bradées. Ceux qui sont en dessous et qui les rachètent, sont les amis du chef de l’Etat.  Ce sont les proches du président de la République.  On ne sait même pas si lui-même n’est pas en train de prendre certaines sociétés  en mettant le nom de ses amis dessus.

La Sonapra n’existe plus. Le coton, c’est Patrice Talon. Le port, le PVI, c’est lui. Un conteneur qui rentre aujourd’hui au port avant de sortir doit payer quelque chose à la  société de Talon. Et le PVI est en train de ruiner les populations.

Notre fameux sac  ordinaire qu’on appelle ‘‘Gbédji gblé’’ ou ‘‘bafana’’, avant c’était à  100 Fcfa, mais aujourd’hui, cela coûte  150 Fcfa. La tomate en boîte est passée de  250 Fcfa, à 300 Fcfa.  Le savon qu’on appelle Fanico que moi j’ai toujours acheté à 200, 225 Fcfa,  est à  400Fcfa actuellement. Voilà les effets corolaires, les impacts du PVI.

Au campus, les enfants des pauvres ne peuvent plus aller au campus.

Vous constatez que le peuple a été dupé et qu’aujourd’hui ce peuple n’a  plus rien à attendre du régime Talon. Il faut plutôt s’unir et dire halte à la gabegie, halte au désordre et au pillage de l’économie nationale.

Talon ne peut rien apporter à cette Nation que la misère et la faim

Quelle  lecture faites-vous du deuxième gouvernement de Patrice Talon, dévoilé le vendredi 27 octobre 2017 et qui comporte 22 membres, sans compter le ministre d’Etat Pascal Koupaki ?

Je crois que changer l’étiquette à la marchandise ne veut rien dire. La marchandise demeure la même. Ce gouvernement qui vient de connaître le jour ne peut rien apporter. Patrice Talon n’a fait que changer ceux qui sont peut-être un peu gênant dans le gouvernement. Il s’est débarrassé d’eux et a pris d’autres amis qu’il n’a pas pu recaser lors du premier gouvernement. Je ne sais pas si ce sont ceux là qui vont apporter quelque chose à la Nation.

L’actualité c’est aussi le Ravip, dont la première phase a démarré depuis le 1er novembre dernier. Votre position sur le Ravip ?

Je ne vais pas animer la polémique là-dessus. Ne faisons pas l’erreur de 2011. En 2011,  les opposants au régime Yayi ont dit,  nous n’allons pas nous faire enrôler.  Et ils ont été surpris lorsque la Cour constitutionnelle a déclaré que c’est avec ça qu’on ira aux élections. Des centaines de milliers d’électeurs n’ont pas pu se faire enrôler. Si tous s’étaient enrôlés, Boni  Yayi n’allait pas réaliser le Ko. Ceux qui devraient voter en principe pour l’opposition ne se sont pas faits enrôler parce qu’on leur a dit : n’allez pas vous faire enrôler.

Donc par rapport au Ravip, j’invite toute la population à aller se faire enrôler.  Mais,  nous allons nous battre pour que  Safran ne soit pas l’opérateur qui va faire le travail, puisque c’est un spécialiste de la fraude. C’est Safran qui a organisé le ko en Côte-d’Ivoire, les élections kenyanes ont été annulées grâce à Safran, en Guinée, la même chose, pareil au Niger.

Est-ce que c’est ça que nous allons amener ici ?  Nous, nous  voulons des élections transparentes et équitables. Si les élections étaient truquées en 2016, Patrice Talon n’allait pas être président de la République.

Safran a reçu l’accord gré à gré.  Comment on peut donner un marché de plusieurs milliards à des amis sans passer par des structures compétentes. Non,  ça c’est de la tricherie et de la fraude.

Mais le Ravip ne va pas servir  de fichier électoral…

Oubliez ! Patrice Talon  a dit qu’il va aviser,  et il est déjà en train d’aviser. Il veut passer par cette opération du Ravip pour bien se positionner,  mais il sera surpris.  Le peuple béninois est un peuple mûr.

Pour conclure

Le peuple doit barrer la route à Talon et à son équipe pour qu’ils ne pillent plus davantage l’économie nationale. Ce régime mange avec des perles.

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA

Géant meeting à la place Bulgarie samedi dernier:Enième offensive de Gatien Adjagboni pour la réussite du Ravip

Le leader de ‘‘MITCHITE’’  multiplie les offensives pour la réussite de l’opération du Recensement administratif  à vocation d’identification  (Ravip), notamment dans le 11è arrondissement de Cotonou. Après la tournée de sensibilisation à la base démarrée depuis le lundi 23 octobre 2017, l’infatigable Gatien Adjagboni a initié ce samedi 4 novembre 2017 à la place Bulgarie un  géant meeting de mobilisation en faveur du Ravip…

Le leader de ‘‘MITCHITE’’  multiplie les offensives pour la réussite de l’opération du Recensement administratif  à vocation d’identification  (Ravip), notamment dans le 11è arrondissement de Cotonou. Après la tournée de sensibilisation à la base démarrée depuis le lundi 23 octobre 2017, l’infatigable Gatien Adjagboni a initié ce samedi 4 novembre 2017 à la place Bulgarie un  géant meeting de mobilisation en faveur du Ravip.

Manassé AGBOSSAGA

L’auteur du ‘‘Servir autrement la communauté’’ met son esprit citoyen et son génie au service du Ravip. Après la tournée de sensibilisation du Ravip qui l’a conduit de jour comme de nuit  dans les quartiers, et maisons des populations de Houéjiho, Vodjè centre, Gbégamey, Mifongou, Vèdoko, Gbèdiga, Houénoussou, … Gatien Adjagboni    a organisé le samedi dernier à la place Bulgarie de Gbégamey un géant meeting de mobilisation en faveur du Ravip, outil de développement. A l’occasion le menu proposé aux populations des différents quartiers du 11è arrondissement de Cotonou sorties massivement avec leurs pièces d’identité, malgré l’heure retenue (7h du matin) variait entre sketch, animation pour mettre en exergue les avantages du Ravip et un petit déjeuner pour prendre des forces avant d’aller faire le rang pour se faire recenser.

Une présence massive qui à en croire, Johnson Rodolphe, représentant des jeunes, Pélagie Agossou, représentante des femmes, et Grégoire Soho, représentant des sages traduit leur confiance à leur « grand frère », leur « fils », qui est venu les voir pour leur rassurer sur le bien fondé du Ravip.

« Nous  lui faisons entièrement confiance et ce qu’il nous invite à faire nous le ferons », martèle Johnson Rodolphe.

Des propos qui ne manqueront pas de réconforter Gatien Adjagboni, resté silencieux devant les caméras.

Un silence  qui témoigne,  si besoin en était que l’homme n’entend pas s’appuyer sur le Ravip pour s’attirer les projecteurs. Cela s’appelle tout simplement ‘‘ Servir autrement la communauté’’.