Serge Prince Agbodjan : « Au Bénin, les défenseurs des droits humains ne sont pas protégés »

Serge Prince Agbodjan a déploré la situation des défenseurs des droits humains dans son pays. Pour le Juriste, les   défenseurs des droits humains sont la cible d’acte de répression en raison de leur engagement  en faveur des droits humains et des libertés publiques…

Les défenseurs des droits humains ne bénéficient pas d’une protection au Bénin. Le réquisitoire est signé du juriste et président de la Coalition des défenseurs des droits humains, Serge Prince Agbodjan.

Manassé AGBOSSAGA

Présent au lancement du Rapport 2017 d’Amnesty International par la section Bénin sur les condamnations à mort et exécution tenu ce jeudi 12 avril 2018 au siège de l’organisme, Serge Prince Agbodjan a déploré la situation des défenseurs des droits humains dans son pays. Pour le Juriste, les   défenseurs des droits humains sont la cible d’acte de répression en raison de leur engagement  en faveur des droits humains et des libertés publiques. Se faisant, le  président de la Coalition des défenseurs des droits humains fustige les campagnes de diffamations, et de dénigrements orchestrés contre ces derniers sur les réseaux sociaux ou dans les médias.

Dans son réquisitoire, Serge Prince Agbodjan a aussi mis en avant les menaces de mort, les mauvais traitements  dont sont victimes les défenseurs des droits humains.

Et de lancer « Au Bénin, les défenseurs des droits humains ne sont pas protégés »

Le président de la Coalition des droits humains  invite les pouvoirs publics et politiques à corriger le tir en adoptant des lois qui protègent les défenseurs des droits humains.

Son appel sera t-il entendu ?

Monde: 10 pays qui ne badinent pas avec la peine de mort

Si vous êtes trafiquants de drogue, et autres  criminels, réfléchissez 1000 fois avant de commettre un forfait en Iran, en Arabie Saoudite, au Pakistan, en Irak, en Chine, aux Etats-Unis, au Nigéria, en Somalie, au Singapour, en Palestine…

Si le rapport 2017 d’Amnesty International sur les condamnations à mort et exécution connait des avancées, il n’en demeure pas moins que certains pays ont malheureusement affiché leur amour pour cette pratique. Se basant sur le rapport présenté par les responsables d’Amnesty International Bénin, ce jeudi 12 avril 2018, Kpakpato Médias vous présente une liste non exhaustive des pays qui ne font pas de cadeau aux trafiquants de drogue, et autres criminels, …

Manassé AGBOSSAGA

Si vous êtes trafiquants de drogue, et autres  criminels, réfléchissez 1000 fois avant de commettre un forfait en Iran, en Arabie Saoudite, au Pakistan, en Irak, en Chine, aux Etats-Unis, au Nigéria, en Somalie, au Singapour, en Palestine. Selon les informations du rapport 2017 d’Amnesty International, présenté ce jeudi 18 avril par la section béninoise de l’organisme, ces pays se sont à nouveau illustrés dans les cas de  condamnations à mort et d’exécution. Ceci malgré certaines avancées observées.

Hormis, la Chine, le rapport d’Amnesty International indique que l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Irak et le Pakistan sont à eux seuls responsables     de 84% des exécutions recensées. Pire, l’Iran, l’Arabie Saoudite, et l’Irak sont restés les trois pays procédant au plus grand nombre d’exécutions, totalisant à eux seuls 92% des exécutions enregistrées au Moyen-Orient. L’Iran a exécuté au moins 507 personnes, l’Arabie Saoudite a exécuté 146 personnes, renseigne l’organisme de défense des droits humains.

En Asie, la Chine a encore fait parler d’elle, même si là aucun chiffre n’est avancé par Amnesty International. Toujours en Asie, et précisément à  Singapour, le pays a procédé à huit exécutions de pendaison contre quatre en 2016, indique le rapport.

En Amérique, les Etats-Unis ne sont forcément pas de bons élèves malgré des progrès observés dans certains Etats. Selon le point présenté par le coordonateur d’Amnesty International Bénin, Peine de mort, les Etats-Unis ont été pour la neuvième fois consécutive, le seul pays du continent américain à exécuter des prisonniers. Glory Hossou fait savoir qu’Amnesty International a recensé 23 exécutions et 24 sentences capitales. Huit Etats du pays ont exécuté des condamnés en 2017, contre cinq en 2016. L’Arkansas, l’Ohio et la Virginie ont d’ailleurs renoué avec les exécutions après une interruption de plusieurs années. En outre, quatre Etats ont prononcé des peines de mort, renseigne le rapport de l’organisme.

En Afrique, la Somalie s’illustre avec les condamnations et exécutions. 24  prisonniers ont été exécutés en Somalie. En Afrique, et précisément dans la région de l’ouest, Amnesty International fait savoir que  le Nigéria a prononcé le plus grand nombre de condamnations à mort et comptait le plus grand nombre de prisonniers sous le coup de sentence capitale à la fin de l’année.

Outre ces pays cités, le Soudan du Sud (quatre exécutions), l’Egypte (prononciations de 402 peines de mort), en Afrique, le Belarus, en Europe, le Bengladesh, le Brunéi Darussalam, en  Asie et Pacifique, le Guyana, la Trinité-et-Tobago ont aussi fait recours aux condamnations à mort et exécutions.

Pour la plupart des pays, les exécutions concernent les personnes condamnées pour des infractions liées aux stupéfiants.

C’est sans doute les zones d’ombre du rapport 2017 d’Amnesty International sur les condamnations à mort et exécutions.

Supposés crimes contre des béninois au Togo: Le démenti formel du Dc William Comlan

Fin de la polémique. Aucun béninois vivant au Togo  ou présumé ‘‘cybercriminel’’ n’a été victime de vindicte populaire, comme relayé ces derniers jours sur les réseaux sociaux. C’est l’assurance donnée par le Directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères du Bénin…

Fin de la polémique. Aucun béninois vivant au Togo  ou présumé ‘‘cybercriminel’’ n’a été victime de vindicte populaire, comme relayé ces derniers jours sur les réseaux sociaux. C’est l’assurance donnée par le Directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères du Bénin  à nos confrères de Frisson Fm, hier jeudi 12 avril 2018.

Faisant le point de son déplacement à Lomé pour s’enquérir de la situation, William Comlan s’est voulu catégorique et a martelé qu’aucun béninois n’a été victime de vindicte populaire ou autres actes de torture. Le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères fait savoir qu’il tient ces informations des autorités togolaises, mais aussi et surtout des associations de béninois vivant au Togo.

Le chef de la délégation invite alors les uns et les autres à ne pas se laisser distraire par les intoxications sur les réseaux sociaux.

Pourvu qu’il en soit ainsi !

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

Condamnations à mort et exécutions: Les points positifs du rapport 2017 (Amnesty international)

Face aux professionnels des médias, les responsables d’Amnesty International Bénin ont présenté les chiffres et les faits qui confirment la tendance baissière aux pratiques de condamnation à mort et d’exécution…

Les condamnations à mort et exécutions des citoyens sont à la tendance baissière dans le monde. C’est du moins ce qu’il faut retenir du rapport d’Amnesty international sur les condamnations à mort et exécutions pour le compte de l’année 2017, présenté ce jeudi 12 avril 2018 à Cotonou par la section Bénin de l’organisme.
Manassé AGBOSSAGA
Face aux professionnels des médias, les responsables d’Amnesty International Bénin ont présenté les chiffres et les faits qui confirment la tendance baissière aux pratiques de condamnation à mort et d’exécution. Se basant sur le rapport 2017 d’Amnesty international sur les condamnations à mort et exécutions, les conférenciers ont mis en exergue les avancées en Afriques subsaharienne, en Europe et Asie centrale, en Amérique, au Moyen-Orient et Amérique du Nord, …
Dans sa présentation, Glory Hossou a indiqué qu’Amnesty international a recensé au moins 993 exécutions dans 23 pays en 2017 contre 1032 en 2016, soit 4% de moins. Et si le nombre d’exécution a baissé en 2017, c’est aussi parce que le Botswana, l’Indonésie, le Nigéria, le Soudan, le Taiwan n’ont pas appliqué la peine de mort comme en 2016, fait savoir le présentateur.
Glory Hossou ajoute que 55 prisonniers condamnés à mort ont été innocentés dans six pays (Chine, Etats-Unis, Maldives, Nigeria, Taiwan et Zambie).
Toujours en termes de chiffres, le présentateur fait savoir qu’Amnesty International a enregistré au moins 2591 condamnations à mort dans 53 pays en 2017, contre 3117 l’année précédente. La baisse du nombre de pays procédant à des exécutions (5 en 2016 à 2 en 2017), la réduction du nombre de condamnations, passée de 1086 en 2016 à 878 en 2017, sont aussi les autres points positifs mis en avant par le Coordonnateur d’Amnesty international Bénin, Peine de mort.
Pour ce qui est des faits, Glory Hossou a indiqué que la Guinée et la Mongolie ont aboli la peine de mort pour tous les crimes en 2017. Le présentateur se réjouit des cas du Guatemala, devenu abolitionniste pour les crimes de droit commun, de la Gambie, signataire d’un traité international l’engageant à ne pas procéder à des exécutions et à s’orienter vers l’abolition de la peine de mort dans sa législation, du Burkina-Faso et du Tchad, qui ont tous deux pris de nouvelles lois ou des projets de lois par le pour la suppression de la peine de mort…
Et là-dessus, il rappelle qu’à la fin de l’année 2017, 106 pays avaient aboli la peine de mort dans leur législation pour tous les crimes et 142 étaient abolitionnistes en droit ou en pratique.
Face à cela, Glory Hossou exprime sa satisfaction. « On a fait du boulot. On a fait du chemin », se réjouit-il.
Même sentiment de satisfaction, mais avec un grain de réserve du côté du directeur exécutif d’Amnesty international Bénin.
« A voir les statistiques que nous eues, la peine de mort exécutée par l’Etat dans un processus juridique normal recule, mais les exactions n’ont pas reculé. Les attentats n’ont pas reculé. Les homicides illégaux n’ont pas reculé. La vindicte populaire n’a pas reculé…Donc il y a du boulot pour chacun d’entre nous. Il y a du boulot pour nos Etats. Mais nous pouvons surfer sur les avancées que nous avons », reconnaît Fidèle Kikan.

Edith Azifan, présidente de l’Ong Afudesco: « Nous avons besoin de mécènes »

Femme battante et très dynamique, Edith Azifan, Institutrice de formation dirige de main de maître l’Organisation non gouvernementale Association des femmes unies pour le développement économique, social et culturel (Afudesco), qui se bat pour le bien-être de la femme. Dans un entretien réalisé avec elle, Eidth Azifan nous parle de son Ong. Elle en profite pour appeler les bonnes volontés, …

Femme battante et très dynamique, Edith Azifan, Institutrice de formation dirige de main de maître l’Organisation non gouvernementale Association des femmes unies pour le développement économique, social et culturel (Afudesco), qui se bat pour le bien-être de la femme. Dans un entretien réalisé avec elle, Eidth Azifan nous parle de son Ong. Elle en profite pour appeler les bonnes volontés, les mécènes à voler au secours de l’Ong Afudesco. Lisez plutôt !
Kpakpato Médias: Bonjour Madame Edith Azifan, merci de mieux vous présentez à nos lecteurs.
Edith Azifan: Bonjour Monsieur le Journaliste. On m’appelle Edith Azifan. Je suis la présidente de l’Organisation non gouvernementale (Ong) Association des femmes unies pour le développement économique, social et culturel (Afudesco).
Depuis quand existe l’Ong Afudesco ?
L’Ong Afudesco existe depuis 14 ans. Nous avons un siège que nous avons loué à 35.000 Fcfa, situé à Togoudo.
Combien de femmes se retrouvent dans l’Ong Afudesco ?
Nous sommes plus de 3000 femmes. Et c’est par zone. Il y a des femmes qui sont membres de l’Ong à Fidjrossè, à Kpota, à Calavi, à deux manguiers, à Gègnigan, à Adja, à Sainte Cécile, à Glo, …
Quels sont les domaines dans lesquels votre Ong intervient ?
C’est une Ong qui s’occupe de la tontine. Nous faisons de la tontine entre nous-mêmes qui s’élève à 200 Fcfa par jour. Nous nous entendons pour reprendre le nombre de 200 que nous partageons aux amies. C’est ce qui constitue notre capital. Au finish, nous trouvons les 25 fcfa, quelques fonds que nous cotisons encore pour notre réjouissance, et par semaine les femmes viennent. Nous travaillons sur l’environnement, ne pas déféquer dans la nature, la propreté à la maison, comment aider la fille à aller à l’école. Nous avons des thèmes que nous développons chaque semaine. On se retrouve pour les petits problèmes de foyers, toujours pour le bien-être de la femme.
On sait que votre Ong s’intéresse aussi à la culture. Parlez-nous un peu de ça ?
Ça nous permet aussi de nous divertir en ce sens que chacun de nous à ses problèmes, mais quand on se retrouve comme ça, nous avons le tam-tam, on fait ‘‘Agbadja’’, les femmes s’entraînent à jouer le ‘‘Gon’’. C’est tout ça qui nous donne un peu de soulagement avant qu’on ne reparte dans les foyers.
Pour mener à bien toutes ses activités, il vous faut des moyens financiers et matériels. Comment arrivez-vous à rassembler ces moyens ?
C’est une bonne question. Depuis des années, nous n’attendons pas l’Etat. C’est les 200 Fcfa. Et c’est notre force de frappe. On ne se plaint pas. Toutefois si nous trouvons des mécènes, nous irons beaucoup plus loin, parce que les 200 Fcfa ne suffisent pas. La femme qui vient dans l’Ong Afudesco ne s’assoit pas pour à chaque fois tendre la main à son mari.
Avec 10. 000Fcfa, on fait notre bouillie, le petit pâté, de l’arachide, le petit riz. La femme est toujours occupée à faire quelque chose dans son foyer. Ça évite les commérages du quartier. Nous occupons la femme. Notre Ong ne laisse pas la femme tendre la main à chaque fois à un homme. On sait que ça ne suffit pas, mais c’est quelque chose. Donc si on peut nous aider, nous allons former un grand groupe. Et nous allons faire le travail en équipe.
Un mot pour terminer cet entretien…
Pour terminer, c’est la même chose. Nous avons besoin de mécènes. Avec les mécènes, on aura plus de joie, parce que c’est avec les 25 f que nous nous habillons. Vous voyez les femmes en uniforme, elles n’ont pas donné de l’argent pour s’acheter les habits. C’est l’Ong qui les habille. Et c’est 25Fcfa que nous cotisons pour l’année.
Donc je dis bravo à ces braves femmes de 200Fcfa. On nous appelle tontine de 200Fcfa, nous sommes fières. Si on peut nous aider, on va plus évoluer, aider la petite famille, aider le Bénin pour ne pas dire l’Afrique.
Je vous remercie.
Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Avec ses sept déclamations poétiques: Guy Mitopkè a fait vibrer le cœur des femmes RE

Kpakpato Médias vous propose les sept déclamations du poète et grand séducteur Guy Mitokpè…

Grand orateur politique, le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir (RE) a étalé une autre facette de lui, ce dimanche 8 avril 2018 à Majestic de Cadjèhoun. S’adressant aux femmes du parti RE dans le cadre de la célébration en différée de la Journée internationale des femmes, Guy Mitokpè a démontré ses talents de poète.
Avec une voix visiblement apprêtée pour la circonstance, le jeune député a sorti sept déclamations poétiques qui ont fait vibrer le cœur des femmes RE.
Kpakpato Médias vous propose les sept déclamations du poète et grand séducteur Guy Mitokpè.
Manassé AGBOSSAGA

1)
Sans vous, la passion n’aurait pas sa raison d’être…
2)
Sans vous, le monde ne connaitrait pas de motivation…
3)
Sans vous, le monde se serait arrêté à la création…
4)
Sans vous, l’homme ne se battrait pas pour parler plus beau…
5)
Sans vous, le monde ne serait pas développé, car vous êtes la source de toutes les motivations, …
6)
Sans vous, le péché n’existerait pas,…
7)
Vous êtes à la base du bien, mais également du moins bien.

Développement national inclusif : L’Ong Enafa œuvre pour une participation significative de la femme

La participation intégrante des femmes dans le processus de développement préoccupe l’Ong Anefa. ..

Le thème ‘‘Femmes, croissance économique au Bénin: opportunités et défis des politiques publiques’’ a fait l’objet d’une conférence-débat organisée ce jeudi 5 mars 2018 à l’hôtel Bénin marina. Initiative de l’Ong Enafa, avec le soutien de ses partenaires dont le Pnud, l’Unfpa, cette conférence-débat a permis d’explorer les modèles de développement successifs du pays, les composantes socioéconomiques en jeu, les compatibilités politiques requises pour soutenir un développement national inclusif dans lequel la femme joue une participation significative.
Manassé AGBOSSAGA
La participation intégrante des femmes dans le processus de développement préoccupe l’Ong Anefa. Avec l’appui du Programme des nations unies pour le développement (Pnud), du Fonds des nations unies pour la population (Unfpa) et autres, l’Ong Anefa a organisé une conférence débat sur le thème ‘‘Femmes, croissance économique au Bénin: opportunités et défis des politiques publiques’’.
Pendant plusieurs heures, les uns et les autres ont tenté d’explorer les modèles de développement successifs du pays, les composantes socioéconomiques en jeu, les compatibilités politiques requises pour soutenir un développement national inclusif dans lequel la femme joue une participation significative. Et pour atteindre ce but, les orientations stratégiques du développement national béninois, l’obédience macroéconomique dans lequel s’inscrivent les politiques de développement , comment les femmes ou le secteur privé féminin pourraient en tirer meilleur profit; les conditions minimales et les transformations sociales pour un décollage économique au Bénin avec un impulsion des femmes, les possibilités actuelles pour accroître l’employabilité des femmes dans les secteurs formels publics privés, sont les préoccupations abordées lors des débats.
« Aujourd’hui les femmes sont confinées dans des secteurs d’activités qui sont peu rentables, dont la productivité est très faible. Un apport dans la productivité des femmes va garantir l’accroissement du produit intérieur du brut. Donc nous nous sommes dits en regardant, en analysant le Pag, les orientations stratégiques du gouvernement béninois, quels sont les pré requis au niveau des femmes pour pouvoir, premièrement comprendre, deuxièmement, influencer, et troisièmement tirer profit au maximum des orientations stratégiques du gouvernement », renseigne Dr Maxime Houinato, président de l’Ong Enafa, économiste et sociologue de formation.
Participant à la conférence, Marie-Odile Attanasso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a fait savoir que l’accès au crédit, à la terre des femmes peut donner un coup de pouce au Produit intérieur brut.
« Le rôle productif de la femme lorsqu’on essaye de régler ces questions d’inégalité d’accès au crédit, d’accès à la terre, d’accès aux facteurs de production nous pourrons impacter durablement le niveau de croissance de nos pays », a-t-elle expliqué.
Dans le même sens, le représentant de l’Unfpa, Koudaogo Ouédraogo a, dans métaphore bien inspirée, invité les pouvoirs publics à permettre aux femmes d’être des actrices économiques puissantes comparables aux hommes, et non à les reléguer dans la catégorie de Pme, de Pmi, de Microcrédit.
Et comme si elle partageait cet avis, Ginette G., représentante du Pnud a confié que l’Afrique perd 105 milliards, faute de ne pas exploiter suffisamment les potentialités des femmes dans l’activité économique.
Pour corriger le tir, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale propose que le financement des partis se fasse en fonction du nombre de femmes.
C’est dire qu’à cette conférence débat, du social, à l’économie en passant par la politique, toutes les pistes ont été exploitées.

Situation de la femme sous Talon: Pas d’avancée selon Mitokpè

Guy Mitokpè a saisi la tribune de la commémoration de la Journée internationale de la femme au parti RE, tenue ce dimanche 8 avril pour faire  cette dénonciation…

La situation de la femme béninoise est précaire depuis l’arrivée du chantre du Nouveau départ. C’est du moins l’avis du secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir (RE). Guy Mitokpè a saisi la tribune de la commémoration de la Journée internationale de la femme au parti RE, tenue ce dimanche 8 avril pour faire  cette dénonciation.

A en croire ses propos, le régime de Patrice Talon a accentué les problèmes des femmes. Guy Mitokpè s’appuie sur  le déguerpissement, qui selon lui a laissé place à des espaces sinistrés non aménagés, la mévente dans les marchés animés par les femmes,  la promesse non tenue de construction de nouveaux marchés, … pour étayer son argument.

Face à ce qu’il qualifie de stigmatisation, d’injustice et de fragilisation, le député de la 16è circonscription électorale rassure les femmes du soutien du parti RE.

Un soulagement sans doute pour ces dernières.

Manassé AGBOSSAGA

JIF 2018: Le parti Restaurer l’Espoir sacrifie à la tradition

Les femmes du parti Restaurer l’Espoir étaient à l’honneur ce dimanche 8 avril 2018 à Majestic Cadjèhoun. ..

Les femmes du parti Restaurer l’Espoir étaient à l’honneur ce dimanche 8 avril 2018 à Majestic Cadjèhoun. Aux côtés des responsables du bureau exécutif national, elles ont commémoré  en différé la Journée internationale de la femme (Jif).

Manassé AGBOSSAGA

Les femmes du parti Restaurer l’Espoir ont commémoré  avec une touche singulière l’édition 2018 de la  JIF. Avec  un imprésario et un   présidium 100% féminin, les femmes du parti  RE ont fait de cette journée, un moment festif et de réflexion. Ouvrant le bal des allocutions, Caroline Azon a salué l’organisation de cet évènement, qui selon elle, est une source de motivation à leur engagement politique. A sa suite Guy Mitokpè a rassuré l’intérêt que le parti Restaurer l’Espoir accorde aux femmes.

« Au parti RE,  nous n’avons jamais considéré la femme comme un ingrédient,  mais comme un acteur majeur de nos politiques de développement », a-t-il précisé. Dans cette lancée, Guy Mitokpè a rappelé que l’actuel bureau de 17 femmes compte quatre femmes, contre 2 sur 19 dans le précédant bureau.

Et là-dessus, la secrétaire générale adjointe du parti RE, Dr Akouésson a, dans sa communication, intitulé « femme et militantisme politique, quels enjeux pour les femmes de l’espoir », invité les unes et les autres à  prendre conscience     et à saisir l’opportunité qu’offre le parti pour émerger.

Pour sa part le président du parti RE, Candide Azannaï a indiqué qu’il est nécessaire de réhabiliter la femme au cœur de l’action publique.

Pourvu que les pouvoirs publics en tiennent compte.

1ère Session ordinaire du CSMPDS-MERS/2018: Odile Atanasso pour la consolidation du dialogue social

Ouverture hier mercredi de la 1ère session ordinaire du (CSMPDS-MERS) de l’année 2018. Pendant trois jours, les partenaires sociaux et le personnel administratif  sont ainsi appelés à réfléchir pour mieux asseoir les bases du dialogue social au ministère de l’Enseignement supérieur.

La 1ère session ordinaire du Conseil sectoriel de médiation et de promotion du dialogue social au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (CSMPDS-MERS) s’est ouverte ce mercredi 4 mars 2018 à l’Isba de Cotonou. A l’ouverture des travaux, Marie-Odile Attanasso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a invité les participants à prendre des résolutions pour la consolidation du dialogue social.

Manassé AGBOSSAGBA

Ouverture hier mercredi de la 1ère session ordinaire du (CSMPDS-MERS) de l’année 2018. Pendant trois jours, les partenaires sociaux et le personnel administratif  sont ainsi appelés à réfléchir pour mieux asseoir les bases du dialogue social au ministère de l’Enseignement supérieur. Et à l’ouverture des travaux, le secrétaire exécutif  s’est dit certain du succès des assises au soir du vendredi 6 mars. Raphael Darbou a indiqué que cette 1ère session de l’année 2018 constitue la tribune idéale pour examiner les différentes  attentes et  proposer des pistes de solutions. Dans cette lancée, le secrétaire exécutif a salué l’attachement de l’autorité ministérielle à la tenue régulière de cette assemblée. Procédant au lancement des travaux, Marie-Odile Attanasso a reconnu  que cette session se tient dans un contexte de tension sociale. La ministre de l’Enseignement supérieur a alors salué la disponibilité, l’esprit d’ouverture, de concession, de  compréhension dont les partenaires sociaux du ministère de l’Enseignement supérieur ont fait preuve pour un dégel progressif de la crise. Sur le bien fondé de la 1ère session ordinaire de l’année 2018 du (CSMPDS-MERS), Marie-Odile Attanasso a souligné qu’elle constitue le  meilleur creuset pour évoquer les diverses questions dont la résolution conduira à installer une ambiance saine, conviviale et fraternel au sein du sous secteur du ministère de l’Enseignement supérieur. Elle a alors invité les participants à saisir cette opportunité pour évaluer le chemin parcouru depuis la dernière session,  et  formuler de nouvelles recommandations. Puis d’annoncer cette innovation de remettre une lettre de félicitation au meilleur  gestionnaire de crédit à la clôture des travaux. Le lauréat, précise t- elle, sera désigné unanimement par tous les participants à la session.