Dégel de la tension sociale: Reprise des négociations Gouvernement/ Centrales syndicales ce jour

Le mardi 30 janvier 2017, les Secrétaires généraux des sept Centrales et confédérations syndicales dont Kassa Mampo de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Chadaré de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) ont répondu à l’invitation du gouvernement pour l’ouverture de la 1ère session extraordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective Gouvernement/Centrales et Confédération syndicales. Et à l’occasion, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané accompagnés des ministres de la Fonction publique, Adidjatou Mathys, de la Justice, Joseph Djogbénou, des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, et autres a salué la participation des Centrales et Confédérations syndicales à ce rendez-vous et indiqué qu’elle démontre leur « grande disposition à faire de la concertation un instrument privilégié de dialogue social, gage de paix et de stabilité…

n’est proche du dégel de la guéguerre entre les travailleurs et le gouvernement. Pour cause, après leur suspension aux travaux de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective, les Centrales et Confédérations syndicales ont renoué avec le dialogue.

M.A/ Le Quotidien

Le mardi 30 janvier 2017, les Secrétaires généraux des sept Centrales et confédérations syndicales dont Kassa Mampo de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Chadaré de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) ont répondu à l’invitation du gouvernement pour l’ouverture de la 1ère session extraordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective Gouvernement/Centrales et Confédération syndicales. Et à l’occasion, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané accompagnés des ministres de la Fonction publique, Adidjatou Mathys, de la Justice, Joseph Djogbénou, des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, et autres a salué la participation des Centrales et Confédérations syndicales à ce rendez-vous et indiqué qu’elle démontre leur « grande disposition à faire de la concertation un instrument privilégié de dialogue social, gage de paix et de stabilité.

Le ministre d’Etat a aussi rassuré « de ce que l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs reste au cœur des préoccupations constantes et permanentes du Gouvernement et de son Chef, le président Patrice Talon ».

Après quoi le ‘‘maître de séance’’ a annoncé que « l’application des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire ; les échanges sur le relevé des conclusions des négociations entre le comité gouvernemental et le collectif des syndicats du secteur de la santé, la coordination entre le FNRB et la CNSS et divers » constitueront l’ordre du jour.

Toutefois, cette proposition n’a pas reçu l’aval des secrétaires généraux. Kassa Mampo et Moudachirou Bachabi ont fustigé cette proposition,  qui selon eux ne prend pas en compte tous les secteurs actuellement en crise.

Et après de longs pourparlers hors micro et caméra, les différentes parties ont décidé de mettre une pause au débat et de poursuivre les échanges ce vendredi 2 février 2018. Des échanges qui porteront sur les revendications des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire,  a confié le ministre de la Justice, Joseph Djogbénou, à l’occasion du point de presse du Conseil des ministres de ce mercredi 1er février 2018 . « Le gouvernement fournit des efforts continus », a-t-il renchéri à l’occasion.

Les béninois n’en demandent pas mieux !

Réalisation de grands ouvrages : Johannes Dagnon crache ses vérités aux entreprises béninoises

Le Conseiller spécial du chef de l’Etat ne croit pas aux capacités des entreprises béninoises pour la réalisation des grands ouvrages. Invité de marque du Jeudi du Patronat le jeudi 18 janvier 2018 à l’hôtel Bénin Marina, Johannes Dagnon a craché cette  vérité aux chefs d’entreprises présents…

Le Conseiller spécial du chef de l’Etat ne croit pas aux capacités des entreprises béninoises pour la réalisation des grands ouvrages. Invité de marque du Jeudi du Patronat le jeudi 18 janvier 2018 à l’hôtel Bénin Marina, Johannes Dagnon a craché cette  vérité aux chefs d’entreprises présents.

Manassé AGBOSSAGA

Conseiller très discret du chef de l’Etat, Johannes Dagnon n’a pas passé un message modéré aux chefs d’entreprises béninoises. Appelé à présenter une communication dans le cadre du Jeudi du Patronat, initiative de la Coneb, Johannes Dagnon a exprimé ses doutes sur les capacités des entreprises béninoises pour la réalisation des grands travaux.

«  Combien d’entreprises sont capables de respecter les standards que le gouvernement  a défini ?  On veut réaliser tel ou tel projet phare,  combien parmi vous  on la capacité de ça ? Combien d’entreprises béninoises  ont construit des centres commerciaux dignes de ce  nom ? », s’interroge le conseiller spécial du chef de l’Etat.

Puis de répondre lui-même : «   Il y a très peu d’entreprises béninoises capables de réaliser les investissements prévus… On a eu du mal à trouver des bureaux d’études capables de faire des études pour nos différents chantiers et les différents investissements… Actuellement on a un programme de 2000 logements à construire,  mais on n’a pas d’entreprises  au Bénin  pour réaliser ça. 2000  logements sociaux on ne sait pas. On n’a pas toutes les entreprises qu’il faut ».

Et quand par le passé l’Etat a décidé de faire confiance aux entreprises pour réaliser de grands ouvrages, Johannes Dagnon confie que ce fut la catastrophe. « Le problème que nous avons en particulier ici, et qu’on a constaté,  c’est que les études ne sont pas bien faites. Les travaux ne sont pas réalisés par ceux qui savent faire, et on arrive à une situation de dégradation précoce des infrastructures  et également de surfacturation », déplore t-il.

Face à cette situation, Johannes Dagnon invite les entreprises béninoises à l’humilité et à s’associer avec des entreprises qui ont le savoir-faire et l’expérience.

« Si on n’a pas la capacité, il faut accepter d’accompagner ceux qui ont la capacité  et qui peuvent. En attendant d’être en capacité tout seul, vous pouvez vous associer.  Il y a cette étape à  en prendre en compte en toute humilité », propose Johannes Dagnon.

Et là-dessus, l’homme en profite pour soulever toute équivoque sur une certaine préférence du gouvernement aux entreprises étrangères. « Ces marchés ne sont pas réservés aux entreprises étrangères mais dans la situation actuelle…Le standard que le gouvernement a défini pour les investissements à réaliser nécessitent que les entreprises soient aux normes, qu’elles soient capables et renforcent leurs capacités pour faire ces investissements …Il n’y a aucune exclusion », précise t-il.

Appelés à réagir, des chefs d’entreprises présents ont semblé contredire celui là que d’aucuns qualifient de numéro 2 du gouvernement.

Ravip : Les Béninois affichent leur intérêt

Comme le miel         attire les abeilles, le Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip) draine du monde. Démarrée depuis le 1er novembre 2018 sur toute l’étendue du territoire national, l’opération connait une affluence massive des populations. Et ce sans grande anicroche.

Comme le miel         attire les abeilles, le Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip) draine du monde. Démarrée depuis le 1er novembre 2018 sur toute l’étendue du territoire national, l’opération connait une affluence massive des populations. Et ce sans grande anicroche.

M.A/ Le Quotidien

Entre le Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) et les populations, c’est une véritable histoire d’amour. Démarrée depuis le 1er novembre 2017, l’opération vibre aux rythmes des  longues files d’attente d’enregistrement dans les centres d’enrôlement. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, bref sur toute l’étendue du territoire national, les populations sortent massivement pour se faire enregistrer. Loin des débats politiques, enfants, jeunes, adultes, vieux, sages, hommes et femmes sortent pour accomplir leur devoir citoyen. Et ce sans grande anicroche. En effet,  la «  lenteur des agents commis à la tâche, la non-maîtrise des outils d’enrôlement et le cafouillage, » et autres failles observées dès le démarrage de l’opération s’éclipsent peu à peu.  Les centres d’enregistrement se rapprochent de plus en plus  des populations.

L’engagement pris par le l’Agence nationale de traitement (ANT) et le Comité technique de pilotage (CTP) pour corriger en trois semaines les irrégularités a été honoré. Et peu à peu, la  technique de déploiement au « Léopard » mise en place par l’Agence nationale de traitement (ANT) et le Comité technique de pilotage (CTP) prend son envol.

Il est alors important que tous les béninois accompagnent les efforts de l’ANT et du CTP. Les béninois et autres étrangers qui ne sont pas encore acquittés de ce devoir citoyen sont donc invités à se rendre dans un centre d’enregistrement. Pour ce faire, les nationaux
doivent disposer soit de la carte nationale d’identité, de l’acte de
naissance plus le certificat d’individualité, de la fiche de la déclaration de naissance pour les enfants sans acte de naissance, de
passeport, de la carte Lépi, ou encore du Livret de pension.
Toutefois, les agents de l’Etat devront en plus de l’une de ces pièces
doivent se munir d’une fiche de paie récente ou d’un certificat de première prise de service, pour ceux qui ne disposent pas encore de fiche.

Par contre, les non-nationaux  doivent disposer soit du passeport, de la carte de séjour ou
encore de la carte consulaire.

Ceg Akassato 1 et Abomey-Calavi 2: Tribunes de l’édition 2018 de la ‘‘Dictée du Rotary’’

Mais au-delà des récompenses, la directrice de l’enseignement secondaire qui a effectué le déplacement a adressé ses félicitations à tous les élèves qui volontairement ont accepté de se soumettre à cet exercice. Mariam Chabi Talata Zimé Yérima a invité les uns et les autres à renforcer leurs capacités en grammaire, en vocabulaire, en conjugaison…

L’édition 2018 de la ‘‘Dictée du Rotary’’ a posé, ce samedi 27 janvier,  ses valises au Collège d’enseignement général (CEG)  d’Akassato et   celui d’Abomey-Calavi 2. Initiative du Rotary Club d’Abomey-Calavi, ce concours  vise à encourager les élèves à la pratique de la lecture et de l’écriture.

Manassé AGBOSSAGA

138 élèves au Ceg d’Akassato  et 62 élèves au CEG d’Abomey-Calavi 2, se sont soumis à l’exercice de la ‘‘Dictée du Rotary’’. Elèves des classes de 3è, 2nde, 1ère et terminale, ils ont volontairement accepté de se soumettre à l’édition 2018 de la Dictée du Rotary, qui à l’occasion s’intitulait « La Cuisine de Grand-Mère ».  Et à l’arrivée d’un exercice difficile, mais riche d’expérience, les 5 meilleurs élèves de chaque collège qui  ont commis moins de fautes ont reçu des récompenses composées de dictionnaire Larousse et de fournitures scolaire.

Ce faisant, Lionel Gnanhoué élève en 1ere A2 (7 fautes), Narcisse Aglassa, élève en Tle A2 (15 fautes ½), Christelle Agbogbé, élève en Tle A3 (18 fautes), Chancelle Ganglo, élève en 1ère A1 (18 fautes ¾) et Mohamed Hounyè, élève en Tle A2 (20 fautes), tous CEG 2  d’Abomey-Calavi, d’un côté, et Trésor Ahoudji, élève en Tle C (5 fautes), Germine Ahoudji, élève en 2nde C (10 fautes), Patrice Houndjo, élève en 2Nde C (10 fautes), Julien Abodji, élève en Tle A2 (10 fautes), et Jacob Amlon, élève en 2nde C (11 fautes), tous élèves du CEG d’Akassato, d’autre part   sont repartis avec des lots.

Mais au-delà des récompenses, la directrice de l’enseignement secondaire qui a effectué le déplacement a adressé ses félicitations à tous les élèves qui volontairement ont accepté de se soumettre à cet exercice. Mariam Chabi Talata Zimé Yérima a invité les uns et les autres à renforcer leurs capacités en grammaire, en vocabulaire, en conjugaison.

Et à  François Déguénon, président du Rotary Club d’Abomey-Calavi, club organisateur de souligner que l’objectif de cette dictée organisée concomitamment par les rotariens de la France et des pays francophones vise à promouvoir et à lutter contre l’illettrisme sous toutes ses formes, la lecture et l’écriture.

Quel noble engagement !

Sur la radio nationale: Jacques Ayadji se contredit

Reçu sur l’émission ‘’90 min pour convaincre’’  de la radio nationale, le directeur général des infrastructures a battu le record de la contradiction. Interrogé sur la situation qui prévaut à l’aéroport de Tourou, sur le port sec d’Allada, les reformes portuaires et autres, Jacques Ayadji a dévié ses questions, prétextant qu’elles ne sont pas de son ressort…

On connaissait le fais ce que je dis, mais ne fait pas ce que je fais. Mais depuis ce dimanche 28 janvier 2018, on connait le fais ce que je me suis promis de ne pas faire. Son inventeur : le néo homme du couvent Jaques Ayadji.

Manassé AGBOSSAGA

Reçu sur l’émission ‘’90 min pour convaincre’’  de la radio nationale, le directeur général des infrastructures a battu le record de la contradiction. Interrogé sur la situation qui prévaut à l’aéroport de Tourou, sur le port sec d’Allada, les reformes portuaires et autres, Jacques Ayadji a dévié ses questions, prétextant qu’elles ne sont pas de son ressort.

Egalement interpellé sur l’opération des casses et de l’indemnisation des populations par un auditeur, l’ancien farouche syndicaliste a refusé de répondre à cette question, soulignant qu’il n’allait pas tomber dans « l’irresponsabilité ».

A    ce moment là, l’ami sincère de Célestine Zannou a rappelé qu’il était au couvent depuis sa nomination au poste de directeur des Infrastructures. Dans cette logique, Jacques Ayadji s’est réfugié derrière son « obligation de réserve » pour échapper aux questions des journalistes et de l’auditeur.

Mais si Jacques Ayadji s’est rappelé de son obligation de réserve et de ses compétences pour fuir certaines questions, cela n’a pas été le cas sur la question de la Cour constitutionnelle.

Interrogé sur la question de la démission d’un membre de la Cour constitutionnelle, le directeur des Infrastructures, qui à cet instant a oublié son soi-disant obligation de réservé, n’a pas  trouvé le ministre de la Justice Joseph Djogbénou plus  compétent que lui pour répondre à cette question. Avec une inspiration sans limite, le directeur des Infrastructures a attaqué une institution de la République, crachant au passage sur Théodore Holo. Du moins à demi-mot.

Pour lui, les décisions prises par les  sages de la Cour constitutionnelles tendent à désacraliser la République.

Loin de son commentaire, il est évident qu’en quelques minutes  Jacques Ayadji vient de nous inventer ‘‘je fais ce que je me suis promis de ne pas faire’’.

C’est dommage !

Grève: Les Centrales syndicales maintiennent la pression

« La grève doit se poursuivre. Maintenant, nous devons aller vers nos vraies revendications. Nous frappons ensemble et  chacun avec sa motion », indique pour sa part le secrétaire général de la CSTB…

La décision de la Cour constitutionnelle relative au rejet de la loi portant retrait du droit de grève à certains agents de la fonction publique ne changera rien dans le mouvement de débrayage lancé par les  Centrales et Confédérations syndicales depuis le 9 janvier dernier. Face aux hommes des médias ce vendredi 19 janvier 2018 à la bourse du travail, six des sept secrétaires généraux présents ont annoncé la reconduction de la motion de grève.

Manassé AGBOSSAGA

La paralysie de l’administration publique se poursuivra. Malgré la décision de la Cour constitutionnelle relative au rejet de la loi portant retrait du droit de grève à certaines catégories de la fonction publique, les sept secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales signataires de la motion de grève ont opté pour la poursuite du mouvement de débrayage.

« Le droit de grève qui a failli faire l’objet d’un retrait n’était que la goute d’eau qui a fait déborder le valse. Nous étions déjà en grande difficulté avec ce gouvernement, parce que ce gouvernement a été méprisant en ce qui concerne le respect des engagements. Nous avions avec ce gouvernement convenu qu’on ne devait opérer aucune reforme sans qu’on en discute avec les acteurs.  En lieu et place du dialogue qui devrait permettre que nous puissions échanger sur l’ensemble des reformes, le gouvernement a préféré ignorer les acteurs », clarifie le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), Maudachirou Bachabi.

« Les problèmes,  ce n’est pas seulement les problèmes du droit de grève. Les députés de la majorité mécanique n’ont rendu aucun service au chef de l’Etat. Sur nos différentes motions, il y a des revendications transversales et des revendications sectorielles », renchéri son collègue de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin).

Après ces deux précisions, les secrétaires généraux de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), de l’Union nationale syndicale des travailleurs du Bénin (UNSTB), de la Confédération des syndicats autonome du Bénin (Csa-Bénin), de la Centrale des syndicats unis du Bénin (Cesub) et de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) présents à la sortie médiatique ont tous annoncé la poursuite du mouvement de grève.

« La mobilisation doit se poursuivre.  La motion a été renouvelée  et va reprendre le mardi prochain. Nous espérons encore une fois que les camarades vont suivre la motion de grève  des confédérations », lance Anselme Amoussou secrétaire général de la Csa-Bénin.

Et à Noel Chadaré de durcir le ton. «   Tant que ces revendications ne seront pas satisfaites,  la grève continue.

Nous avons pris une motion de grève de 72h qui doit être renouvelée par tacite- reconduction », martèle le secrétaire général de la Cosi-Bénin.

« La grève doit se poursuivre. Maintenant, nous devons aller vers nos vraies revendications. Nous frappons ensemble et  chacun avec sa motion », indique pour sa part le secrétaire général de la CSTB.

C’est dire que la bataille se poursuit.

1ère édition du ‘‘Jeudi du Patronat’’ de l’année 2018: Les satisfecits de Guy-Thierry Fèliho

L’hôtel Bénin Marina a servi de cadre, ce jeudi 18 janvier,  à l’organisation du premier numéro du Jeudi du Patronat, initiative de la Confédération nationale des employeurs du Bénin (Coneb). Ce rendez-vous a connu la participation remarquable de Johannes Dagnon, Conseiller spécial du président de la République, et de Joseph Djogbénou, ministre de la Justice. Et pour Guy-Thierry Fèliho, interrogé par votre blog à l’issue des travaux, ce rendez-vous reste un véritable succès. Il en profite pour adresser ses félicitations au président du Coneb, Albin Hèliho…

L’hôtel Bénin Marina a servi de cadre, ce jeudi 18 janvier,  à l’organisation du premier numéro du Jeudi du Patronat, initiative de la Confédération nationale des employeurs du Bénin (Coneb). Ce rendez-vous a connu la participation remarquable de Johannes Dagnon, Conseiller spécial du président de la République, et de Joseph Djogbénou, ministre de la Justice. Et pour Guy-Thierry Fèliho, interrogé par votre blog à l’issue des travaux, ce rendez-vous reste un véritable succès. Il en profite pour adresser ses félicitations au président du Coneb, Albin Hèliho.

Kpakpato Médias: Guy-Thierry Fèliho, nos lecteurs souhaitent vous connaître…

Guy-Thierry Fèliho: On m’appelle Guy-Thierry Constant Fèliho. Je suis Opérateur économique. Actuellement,  je suis dans l’agro-business. J’étais prestataire de service en matière de sécurité, mais aujourd’hui je me suis un peu reconverti dans l’agro-business.

Alors vous venez de prendre part à la 1ère édition du Jeudi du Patronat de l’année 2018. Vos attentes sont-elles comblées ?

Oui ! Mes impressions sont très bonnes. Nous avons atteint nos objectifs. Le fait d’avoir eu comme paneliste les membres du gouvernement et principalement le conseiller spécial du président République nous a permis d’approfondir les fondements même du Programme d’actions du gouvernement (PAG) en ce qui concerne son impact sur les entreprises. Nous les avons eus surtout dans le développement du ministre de la Justice Joseph Djogbénou. Je crois que la Confédération nationale des employeurs du Bénin (Coneb) a eu la bonne idée de faire venir ceux là en début d’année pour nous permettre d’avoir une idée sur notre part dans la réalisation du PAG.

 Sinon de manière spécifique, que retenez-vous des différentes communications ?

Je suis particulièrement satisfait de la communication du ministre de la Justice sur les réformes ayant rapport à la loi de travail. Je viens de comprendre que la nouvelle loi permettra aujourd’hui aux chefs d’entreprises de recruter facilement. Et de faire diminuer le taux de chômage parce que nous avons peur de recruter avec l’ancienne loi. Il l’a si bien dit les charges que nous avons à payer par rapport aux ruptures abusives  fait que nous n’arrivons pas à recruter. Mais aujourd’hui,  on peut recruter facilement selon les normes et même perdurer le contrat à durée  déterminée. Je crois que c’est une innovation. Je tiens à féliciter particulièrement le président de la Coneb. Qu’il continue par innover avec le Jeudi du Patronat. Qu’il reçoit ici mes vœux de santé pour cette année 2018.

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA

Rejet de la loi portant retrait du droit de grève: Les Centrales syndicales congratulent la Cour constitutionnelle et les travailleurs

Les secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales se réjouissent du verdict des sept sages de la Cour constitutionnelle au sujet de l’invalidation de la loi portant retrait du droit de grève aux agents de la santé et de la justice votée par l’Assemblée nationale. Et face aux hommes des médias le vendredi 19 janvier dernier, Nagnigni Kassa Mampo, de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Noel Chadaré, de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin ..

La décision de la Cour constitutionnelle 18-001 invalidant la loi portant retrait du droit de grève aux agents de la santé et de la justice votée par l’Assemblée nationale réjouit les secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales. Ils l’ont exprimé au détour d’un point de presse organisé ce vendredi 19 janvier 2018 à la bourse du travail, félicitant au passage la Cour constitutionnelle et les travailleurs.

Manassé AGBOSSAGA

Les secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales se réjouissent du verdict des sept sages de la Cour constitutionnelle au sujet de l’invalidation de la loi portant retrait du droit de grève aux agents de la santé et de la justice votée par l’Assemblée nationale. Et face aux hommes des médias le vendredi 19 janvier dernier, Nagnini Kassa Mampo, de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Noel Chadaré, de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), Anselme Amoussou, de la Confédération des syndicats autonome du Bénin (Csa-Bénin), Emmanuel Zounon, de l’Union nationale syndicale des travailleurs du Bénin (UNSTB), Moudachirou Bachabi,  de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), Christophe Houéssinon,  de la Centrale des syndicats unis du Bénin (Cesub) ont dit un grand merci à la Cour constitutionnelle.

Pour le secrétaire général de la CSTB, la Cour constitutionnelle à travers sa décision, a entendu les travailleurs. D’où les félicitations du secrétaire général de la Cosi-Bénin. « La cour a rendu un service immense au Bénin, à notre démocratie. La Cour a dit le droit. Nous l’en félicitions. C’est un acte salvateur pour notre pays », déclare Noel Chadaré.

Tout comme les sept sages de la Cour constitutionnelle, les travailleurs ont reçu les remerciements et les félicitations des secrétaires généraux des Centrales et confédérations syndicales.

Dans leurs interventions respectives, les six secrétaires généraux présents au point de presse ont remercié les travailleurs des secteurs de la justice, de l’éducation, de la santé, de l’enseignement et autres pour le respect du mot d’ordre. Pour eux, la grève a largement été suivie sur toute l’étendue du territoire national.

Toutefois ils ont appelé les travailleurs à la mobilisation et à la vigilance pour la satisfaction intégrale de la plateforme revendicative. Aussi ont-ils espéré que le gouvernement prendra cette décision avec beaucoup de sagesse.

« On espère que la rancune ne va pas l’emporter sur l’intérêt général », lance le secrétaire général de la CGTB.

Patrice Talon et son écurie apprécieront !

Supposée mauvais traitement du suivi de la grève: Les remontrances de Kassa Mampo aux journalistes béninois

Le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) n’a pas apprécié le traitement fait par les journalistes béninois du respect du mot d’ordre des centrales et confédérations syndicales appelant à la paralysie de l’administration publique. En marge de la sortie médiatique des centrales et confédérations syndicale ce vendredi 19 janvier 2018 à la bourse du travail, Nagnigni Kassa Mampo a semblé dire que les journalistes béninois ont manqué de professionnalisme. Du moins une certaine partie de la presse locale…

Le secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) n’a pas apprécié le traitement fait par les journalistes béninois du respect du mot d’ordre des centrales et confédérations syndicales appelant à la paralysie de l’administration publique. En marge de la sortie médiatique des centrales et confédérations syndicale ce vendredi 19 janvier 2018 à la bourse du travail, Nagnini Kassa Mampo a semblé dire que les journalistes béninois ont manqué de professionnalisme. Du moins une certaine partie de la presse locale.

« Nous félicitions la presse pour le travail qu’elle fait, même si il faut regretter que certains d’entre vous par rapport à cette grève n’ont pas joué un rôle progressiste », déplore le secrétaire général de la CSTB.

A en croire Kassa Mampo, un compte rendu fidèle n’a pas été fait par des journalistes. « Pour une grève que tout le monde a suivi,  malgré le succès et qui profite à toute la nation,  les gens (parlant des journalistes béninois) ont trouvé le plaisir de dire que la grève n’a pas marché », s’est étonné le secrétaire général de la CSTB.

Mais pour lui,  les journalistes béninois ont le devoir de soutenir les travailleurs pour jouir des fruits du système démocratique.

« Si on arrive à arracher tous les acquis démocratiques, vous serez les premières victimes. Donc il faut beaucoup faire attention au rôle que vous jouez.   Nous nous jouons notre partition, vous vous devez jouer la votre.  Mais si vous contribuez à enfoncer les acquis démocratiques, lorsqu’ils seront remis en cause, vous aurez plus de difficultés que nous… Il vaut mieux être du côté des travailleurs   », averti t-il.

Et comme pour éviter que ses remontrances ne mettent en courroux les journalistes, Kassa Mampo achève ses propos par une formule  diplomatique « Ce n’est pas une leçon de morale ».

Manassé AGBOSSAGA

Fin en apothéose du tournoi de football ‘‘Nouveau départ’’: Coup de chapeau à Alidou Arouna (Kikpare remporte le trophée devant Sawararou)

Tout est bien qui finit  bien ! Après plusieurs semaines de compétition, le tournoi de football Nouveau départ, initié par le coordonnateur du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) a connu son épilogue le samedi 13 janvier dernier. Et à l’arrivée, c’est la formation de Kikpare qui est repartie avec le joli trophée mis en jeu…

 Pari gagné avec bonus pour le coordonnateur du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) ! Initiateur du tournoi de football ‘‘Nouveau départ’’ a offert aux jeunes de Parakou de véritable moment de plaisir  à travers une compétition remportée par la formation de Kikpare, le samedi 13 janvier dernier.

Manassé AGBOSSAGA

Tout est bien qui finit  bien ! Après plusieurs semaines de compétition, le tournoi de football Nouveau départ, initié par le coordonnateur du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) a connu son épilogue le samedi 13 janvier dernier. Et à l’arrivée, c’est la formation de Kikpare qui est repartie avec le joli trophée mis en jeu.

En présence d’un public qui a massivement effectué le déplacement du stade de Sawararou à Parakou, les joueurs de Kikpare habillés en maillot rouge bleu ont dominé leurs homologues de Sawararou vêtus en maillot orange sur le plus petit des scores (1-0).

Mais au-delà du sacre, Alidou Arouna a indiqué que l’objectif du tournoi est de faire la promotion du football dans cette banlieue sud de Parakou pour favoriser l’unité des jeunes. Dans cette lancée, l’initiateur du tournoi a rappelé que ce principe reste cher au  Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) dont  il est membre.

Prêchant pour sa paroisse, Alidou Arouna a,  avant la remise des différents prix,  indiqué que le RBNV présidé par Auguste Vidégla  incarne une nouvelle vision et est engagé dans la gouvernance du Nouveau Départ du président Talon. Une manière pour lui de rassurer et d’inviter les uns et les autres à soutenir le Programme d’actions du gouvernement (PAG),  qui selon lui promeut réformes et développement dans tous les secteurs. « Je vous demande de soutenir le PAG et toutes les actions du président Patrice Talon », plaide le Coordonnateur du RBNV.

Faisant d’une pierre deux coups, Alidou Arouna  a invité  toute la population de Parakou à  se faire enrôler dans le cadre du RAVIP. Il a expliqué aux uns et aux autres que le Ravip  sera une carte à tout faire comme des actes d’État civil, de santé, d’éducation, de formation , de micro crédit ,de sécurité et assurance maladie.
Nouvel an oblige, le coordonnateur du RBNV a, au nom de son président, présenté les vœux  de bonne et heureuse année 2018 aux populations.

Après cette parenthèse, le trophée et les matériels sportifs ont été distribués aux quatre meilleures équipes.
Equipe championne, la formation de Kikpare est repartie ave  un trophée, un jeu de maillot, et un ballon. Par contre, l’équipe de Sawararou, finaliste malheureux a reçu un jeu de maillot, et un ballon. Kpiribou Kparou et  Tegourou, respectivement deuxième et troisième sont toutes deux reparties avec  un joli ballon. Enfin les trois arbitres ont reçu chacun une bouteille de vin mousseux.

C’est dire que le tournoi de football Nouveau départ a été plus qu’une fête sportive. Et en cela, on peut tirer un coup de chapeau à Alidou Arouna.