n’est proche du dégel de la guéguerre entre les travailleurs et le gouvernement. Pour cause, après leur suspension aux travaux de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective, les Centrales et Confédérations syndicales ont renoué avec le dialogue.
M.A/ Le Quotidien
Le mardi 30 janvier 2017, les Secrétaires généraux des sept Centrales et confédérations syndicales dont Kassa Mampo de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Chadaré de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) ont répondu à l’invitation du gouvernement pour l’ouverture de la 1ère session extraordinaire de la Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective Gouvernement/Centrales et Confédération syndicales. Et à l’occasion, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané accompagnés des ministres de la Fonction publique, Adidjatou Mathys, de la Justice, Joseph Djogbénou, des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, et autres a salué la participation des Centrales et Confédérations syndicales à ce rendez-vous et indiqué qu’elle démontre leur « grande disposition à faire de la concertation un instrument privilégié de dialogue social, gage de paix et de stabilité.
Le ministre d’Etat a aussi rassuré « de ce que l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs reste au cœur des préoccupations constantes et permanentes du Gouvernement et de son Chef, le président Patrice Talon ».
Après quoi le ‘‘maître de séance’’ a annoncé que « l’application des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire ; les échanges sur le relevé des conclusions des négociations entre le comité gouvernemental et le collectif des syndicats du secteur de la santé, la coordination entre le FNRB et la CNSS et divers » constitueront l’ordre du jour.
Toutefois, cette proposition n’a pas reçu l’aval des secrétaires généraux. Kassa Mampo et Moudachirou Bachabi ont fustigé cette proposition, qui selon eux ne prend pas en compte tous les secteurs actuellement en crise.
Et après de longs pourparlers hors micro et caméra, les différentes parties ont décidé de mettre une pause au débat et de poursuivre les échanges ce vendredi 2 février 2018. Des échanges qui porteront sur les revendications des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, a confié le ministre de la Justice, Joseph Djogbénou, à l’occasion du point de presse du Conseil des ministres de ce mercredi 1er février 2018 . « Le gouvernement fournit des efforts continus », a-t-il renchéri à l’occasion.
Les béninois n’en demandent pas mieux !