Non respect des normes dans la préparation du pain: ‘‘La Voix des Consommateurs’’ avertit les boulangers et importateurs de blé

La production et la vente des pains salés, sucrés et autres denrées faites à base de farines de blé tels les croissants, les friands, les petits fours, les beignets (pâtés, yovodoco, kpekouin, atchonmon) etc. menacent dangereusement la santé publique du fait de l’usage de certains  ingrédients cancérogènes…

L’association ‘‘La Voix des Consommateurs’’ entend mettre un terme à la pagaille liée au non respect des normes dans la production et la vente des pains salés, sucrés et autres denrées faites à base de farines de blé. Dans un communiqué publié, signé de son président Robin Accrombessi  et dont la rédaction de Kpakpatomédias a eu copie, un ultimatum a été donné aux importateurs de blé et propriétaires de boulangeries pour le respect des normes. Nous mettons à votre disposition ledit communiqué.

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

La production et la vente des pains salés, sucrés et autres denrées faites à base de farines de blé tels les croissants, les friands, les petits fours, les beignets (pâtés, yovodoco, kpekouin, atchonmon) etc. menacent dangereusement la santé publique du fait de l’usage de certains  ingrédients cancérogènes.

A cet effet, il faut rappeler, à toutes fins utiles que la vente d’un bien ou la prestation d’un service n’ayant pas préalablement satisfait aux normes nationales ou du code alimentaire de qualité et de sûreté des produits est interdite, conformément à l’article 11 de la loi 2007-21 portant protection du consommateur en république du Bénin.

Aussi, la vente ne pourra être autorisée qu’après l’apposition sur le produit d’un poinçon ou d’un autre signe, ou la délivrance d’un certificat qui sera présenté au consommateur.

Par ailleurs, l’importation, la vente et l’utilisation des adjuvants et tout autre produit contenant du persulfate d’ammonium, du bromate de potassium, du bromure de sodium et la salmonelle sont interdites en République du Bénin confère Art 1er et Art 2 de l’arrêté 004/MICPE/MFE/DC/SG/DCCI/DCE du 06 janvier 2015.

A cet effet, La Voix des Consommateurs et le CNAC-Conseil National des Associations de Consom’Acteurs, invitent tous les importateurs de farine de blé et les promoteurs de boulangerie et de pâtisseries :

  1. à se conformer aux textes de loi et réglementations en vigueur au Bénin ;
  2. à cesser d’empoisonner les citoyens-consommateurs en particulier les enfants, et les jeunes avec du bromate de potassium et du formol ou tout autre adjuvant cancérogène ;

En cas de récidive, dans cet empoisonnement collectif visant à faire des consommateurs du Bénin, une population cancéreuse, en dépit des statistiques déjà alarmantes, nous nous réservons le droit d’utiliser tous les moyens légaux pour faire rétablir le respect de la loi et obtenir la cessation de ces agissements illicites, pour la protection de la santé des consommateurs assez fragilisés par la crise économique et financière.

Signé

Robin ACCROMBESSI

Président de La Voix des Consommateurs

Président du CNAC – Conseil National des Associations de Consommateurs

Boucle ferroviaire : Les garantis du Groupe Petrolin aux travailleurs de l’Ex-OCBN

Les travailleurs de l’Organisation commune Bénin-Niger (ex-OCBN)  n’ont pas de souci à se faire. La décision de la Cour suprême déboutant l’Etat béninois et le Groupe Bolloré  dans le dossier boucle ferroviaire n’enfoncera pas la maison ‘‘OCBN’’. C’est du moins l’assurance donnée par les responsables du Groupe Petrolin aux cheminots ce vendredi 3 novembre 2017 à l’occasion d’une séance d’échanges tenue à la bourse du travail de Cotonou…

Les travailleurs de l’Organisation commune Bénin-Niger (ex-OCBN)  n’ont pas de souci à se faire. La décision de la Cour suprême déboutant l’Etat béninois et le Groupe Bolloré  dans le dossier boucle ferroviaire n’enfoncera pas la maison ‘‘OCBN’’. C’est du moins l’assurance donnée par les responsables du Groupe Petrolin aux cheminots ce vendredi 3 novembre 2017 à l’occasion d’une séance d’échanges tenue à la bourse du travail de Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

La séance d’échanges initiée par la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) s’est très tôt transformée en une tribune d’assurance. Face aux cheminots, et secrétaires généraux des Centrales et confédérations syndicales, les responsables du Groupe Petrolin ont porté un message d’espoir, notamment par le biais du Bâtonnier Cyrille Djikui.

Appelé à éclairer la lanterne des uns et des autres sur les implications du verdict de la Cour suprême,  les engagements du Groupe Petrolin pour la préservation des emplois et l’amélioration  des conditions de travail, la reprise des activités ferroviaires, et les attentes de Petrolin vis-à-vis des  cheminots dans le processus de mise en concession de l’ex-OCBN, Cyrille Djikui a réitéré l’ambition de Samuel Dossou-Aworet et de son groupe à doter le Bénin d‘infrastructure durable.

Sur la question des implications du verdict de la Cour suprême, le Conseiller juridique du Groupe Petrolin  a fait savoir,  que   le Groupe Bolloré qui a saisi la cour suprême après le verdict de la Cour d’appel  est désormais interdit de poser un acte sur le domaine de l’ex-OCBN. « Bolloré ne peut exploiter les chemins de fer sous peine de poursuite pour rébellion à décision de  justice », prévient le Bâtonnier.

Pour ce qui est de l’Etat béninois, qui tout comme Bolloré a aussi fait appel, Cyrille Djikui indique que cette décision contraint l’Etat béninois à rétablir Petrolin dans son droit, notamment  en  ne continuant pas son programme de concession avec Bolloré. Et de lancer « Cette décision reconnait  incontestablement les droits pour le groupe Petrolin ».

Abordant ensuite les engagements du Groupe Petrolin pour la préservation des emplois et l’amélioration  des conditions de travail, Cyrille Djikui rassure les cheminots et fait savoir que Petrolin conformément à son offre prévoit de nouveaux recrutements pour étoffer l’effectif.

Au-delà de la préservation des emplois, l’homme ajoute  que l’amélioration des conditions de travail tient à cœur Petrolin. Une fois la décision de justice exécutée,  Cyrille Djikui confie que Petrolin  entrera en négociation avec les responsables syndicats pour l’actualisation de la grille salariale, qui rassure t-il n’ira que dans les sens de l’amélioration.

« Je le martèle. Je ne suis pas venu ici pour faire de la démagogie, pour dire ce que vous voulez entendre. Je suis venu vous dire ce qui est, et ce qui est écrit dans les offres de Petrolin. Sur ce terrain, il n’y a aucune crainte », assure t-il.

Autre garanti donné aux cheminots, c’est la reprise des activités ferroviaires sous Petrolin. Et ici, Cyrille Djikui fait savoir que le groupe Petrolin accorde une priorité à la modernité et  au chemin de fer standard. « Il ne s’agira pas d’aller prendre des rails vêtus pour venir l’implanter, mais d’acheter des rails nouvellement fabriqués avec la technologie actuelle », martèle Cyrille Djikui.

Il confie à cet effet qu’il est prévu entre autres, la pose des rails bi-écartement sur la ligne Cotonou-Parakou, la réparation des  tronçons inexploitables.

Conscient que cela ne peut se faire sans le soutien des travailleurs de l’ex-OCBN, l’émissaire du groupe Petrolin lance à l’endroit de ces derniers « Petrolin ne vous demande qu’une seule chose, votre accompagnement, votre sérieux dans le travail».

Un appel qui a reçu l’avis favorable des cheminots présents. Visiblement rassuré  et satisfait des explications du Bâtonnier Cyrille Djikui, ils ont par la voix de Julien Abatti, secrétaire général du Syntra Ex-OCBN pris l’engagement d’accompagner le groupe Petrolin afin de redonner vie au chemin de fer.

Pour ramener le régime de la Rupture à l’ordre: Deux actions en vue des centrales et confédérations syndicales

Les centrales et confédérations syndicales sont décidées à se faire entendre. Face aux mesures antisociales du gouvernement du Nouveau départ, les centrales et confédérations syndicales prévoient…

Les  centrales et confédérations syndicales sont décidées à se faire entendre. Face aux mesures antisociales du gouvernement du Nouveau départ, les centrales et confédérations syndicales prévoient une panoplie d’actions pour ramener Patrice Talon sur le droit chemin.

Et à en croire Noel Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin),  deux actions d’envergures sont déjà programmées pour dénoncer la politique du gouvernement. Selon lui, une conférence de presse est prévue ce lundi 16 octobre 2017 à la bourse du travail pour lancer les hostilités.

D’après  les informations données par le secrétaire général de  la Cosi-Bénin, cette conférence sera animée par les sept secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales dont la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). Une manière pour lui d’annoncer la paix retrouvée entre les secrétaires généraux.

La seconde action annoncée par Noel Chadaré se déroulera hors des murs de la bourse du travail. Le secrétaire général de la Cosi-Bénin a annoncé une marche des centrales et confédérations syndicales dans les rues de Cotonou le 20 prochain.

Spécialiste  des lignes rouges, le tout puissant préfet du Littoral, Modeste Toboula est averti !

Manassé AGBOSSAGA

Sensibilisation des consommateurs sur les offres des opérateurs de téléphonie mobile: L’Arcep pour la réduction des plaintes des abonnés des réseaux Gsm

Depuis 7 ans, l’Arcep entretient son partenariat avec les associations de consommateurs existant dans le secteur des communications électroniques et de la poste. Pour cause, l’institution de régulation a apporté son soutien financier, technique, humain à …

L’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) opte pour la réduction des plaintes des abonnés des réseaux Gsm. Ce faisant, l’Arcep a apporté son soutien à l’atelier de sensibilisation des consommateurs sur les offres des opérateurs de téléphonie mobile, organisé par l’ACTIC, ce samedi 14 octobre 2017 à la bourse du travail.

Manassé AGBOSSAGA

Depuis 7 ans, l’Arcep entretient son partenariat avec les associations de consommateurs existant dans le secteur des communications électroniques et de la poste.  Pour cause, l’institution de régulation a apporté son soutien financier, technique, humain à  l’atelier de sensibilisation des consommateurs sur les offres des opérateurs de téléphonie mobile, organisé par l’ACTIC, ce samedi 14 octobre à Cotonou.

Procédant au  lancement des travaux, Hervé Coovi Guédègbè a indiqué que la présence de l’Arcep  à cet atelier traduit la volonté de l’institution, mais aussi et surtout du ministère de l’Economie numérique et du gouvernement de Patrice Talon de permettre aux consommateurs de vivre des expériences de consommation plus heureuse.

Loin d’être un tribune de dénonciation des opérateurs de téléphonie mobile, le secrétaire exécutif de l’Arcep a fait savoir que cet atelier permettra à chaque consommateur de renforcer sa capacité à choisir le produit qui  ait adapté à son budget, à ses besoins et dans lequel il tire satisfaction. Et de lancer « il n’est pas possible de gérer 8 millions, 10 millions de plaintes,  mais il est possible de réduire le nombre de plaintes ».

« La campagne de sensibilisation des consommateurs sur les offres et stratégies commerciales des opérateurs de téléphonie mobile que la Voix des consommateurs et l’Arcep mettent en œuvre cette année dans le Littoral et l’Atlantique est la bienvenue pour des mutations profondes. Il s’agit de former durant cet atelier les représentants des organisations communautaires partenaires qui iront impacter leurs co-membres », ajoute dans la même lancée Damien Houessou de l’ATIC.

Pour mémoire, les participants ont,  entre autres,  eu droit à des communications sur le « droit à l’information et à l’éducation », « les enjeux de la maîtrise des offres et stratégies commerciales des services de la téléphonie mobile par les consommateurs ».

Nestor Ahoyo Adjovi à l’occasion de l’atelier de capitalisation des résultats de la PAERPARD: « Nous allons développer des technologies pour permettre à la culture du Doyiwé de prendre de l’envol »

La culture du ‘‘Doyiwé’’ a de beaux jours devant elle. C’est du moins l’assurance donnée par   Nestor Adjovi, Directeur scientifique et directeur général adjoint de l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) à l’ouverture de l’atelier de capitalisation des résultats de la Plateforme pour un partenariat Afrique-Europe en recherche agricole pour le développement (PAERPARD). Approché par notre rédaction,  Nestor Adjovi a rassuré que des réflexions sont menées pour développer des technologies capables de permettre à la culture du Doyiwé de prendre son envol.

La culture du ‘‘Doyiwé’’ a de beaux jours devant elle. C’est du moins l’assurance donnée par   Nestor Adjovi, Directeur scientifique et directeur général adjoint de l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) à l’ouverture de l’atelier de capitalisation des résultats de la Plateforme pour un partenariat Afrique-Europe en recherche agricole pour le développement (PAERPARD). Approché par notre rédaction,  Nestor Ahoyo Adjovi a rassuré que des réflexions sont menées pour développer des technologies capables de permettre à la culture du Doyiwé de prendre son envol.

 

 

Kpakpatomédias: Ce lundi 2 octobre 2017 s’est ouvert l’atelier de capitalisation des résultats de la Plateforme pour un partenariat Afrique-Europe en recherche agricole pour le développement (PAERPARD). Dîtes-nous l’objectif de cet atelier ?

Nestor Ahoyo Adjovi : Cet atelier permet de mettre ensemble plusieurs acteurs qui travaillent dans le domaine de la recherche pour accompagner le secteur agricole, pour accompagner les populations qui, au quotidien travaillent pour nous nourrir, pour nous apporter  ce dont,  nous avons besoin.

En effet,  nous avons plusieurs institutions au niveau de l’Afrique et  de l’Europe qui se sont mises ensemble pour initier des projets de recherches agricoles en impliquant directement les acteurs qui travaillent avec nous afin d’obtenir  des résultats tout de suite utilisable, des résultats qui peuvent lever un certain nombre de contraintes auxquelles ces populations sont confrontées au quotidien.

Quel rôle joue l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) au sein de cette plateforme pour l’atteinte de ces objectifs ?

L’Inrab en tant que l’institution nationale de recherches agricoles coordonne toutes les activités de recherches agricoles au Bénin. Nous appelons ce forum un peu le système national de recherches agricoles du Bénin auquel participe non seulement l’Inrab,  mais aussi les universitaires, les ONG, les producteurs et autres acteurs qui travaillent dans la recherche agricole. Donc,  c’est en coordonnant ce système que nous sommes là pour accueillir nos invités et pour montrer ce que nous avons fait ces trois dernières années.

A quoi peut-on véritablement s’attendre à l’issue de cet atelier ?

A la fin de ces travaux,  les uns et les autres peuvent s’attendre à voir et  être convaincus  des résultats de recherches obtenus, c’est-à-dire  une capitalisation. Pendant ces trois dernières années, nous avons travaillé sur le soja. Nous avons mis en place des technologies qui seront portées à la connaissance de l’ensemble des participants. Je dois    aussi ajouter que  c’est un projet qui finit et qui ouvre la porte à un autre. Nous sommes désormais à la phase de la recherche sur le Doyiwé. C’est un haricot que les populations apprécient véritablement,  mais qui coûtent excessivement chères. Le Doyiwé coûte cher, parce que très peu le cultivent et savent  comment s’y prendre  pour y arriver.

Donc,  nous allons développer des technologies pour permettre à cette culture,   cette filière de prendre de l’envol.

Je vous remercie !

Réalisation : Kpakpatomédias.wordpress.com

 

Face à la « politique anti-travailleurs et de menaces contre les libertés» de Patrice Talon: L’appel de la CSTB au peuple

Le rouge de Paul Essè iko n’est plus visible à la tête de la CSTB depuis les 8 et 9 septembre derniers, mais l’institution garde sa ligne syndicale révolutionnaire basée sur le combat. Le nouveau Comité confédéral national (CCN)  de la CSTB vient d’en donner la preuve. Aussitôt installés le jeudi 21 septembre après leur élection,  Mampo Nagnigni Kassa Mampo, et les 18 autres membres du  CCN ont effectué une sortie médiatique pour …

Elu à l’issue du congrès ordinaire des 8 et 9 septembre derniers, le nouveau Comité confédéral national (CCN) de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), conduit par Nagnigni Kassa Mampo a effectué ce jeudi 21 septembre 2017 à la bourse du travail de Cotonou sa première sortie médiatique. A l’occasion, le nouveau patron de la CSTB a appelé les travailleurs, les ouvriers et  toutes les couches de la société au combat pour défier la « politique anti-travailleurs et de menaces contre les libertés» érigée par  Patrice Talon, depuis le 6 avril 2016.

Manassé AGBOSSAGA

Le rouge de Paul Essè iko n’est plus visible à la tête de la CSTB depuis les 8 et 9 septembre derniers, mais l’institution garde sa ligne syndicale révolutionnaire basée sur le combat. Le nouveau Comité confédéral national (CCN)  de la CSTB vient d’en donner la preuve. Aussitôt installés le jeudi 21 septembre après leur élection,  Mampo Nagnigni Kassa Mampo, et les 18 autres membres du  CCN ont effectué une sortie médiatique pour fustiger la gouvernance du chantre du nouveau départ.

A en croire les propos du secrétaire général de la CSTB, le pouvoir de Patrice Talon, « que la lutte des peuples a contribué à élire par rejet catégorique du néo-colon » rime depuis son installation  avec une « politique anti travailleurs consistant en la liquidation des entreprises publiques, le licenciement massif et la mise en chômage des milliers de travailleurs, des pères et mères sans mesures compensatrices ».

Pour illustrer ses propos et souligner que les signaux sont au rouge depuis le 6 avril 2016, Mampo Nagnigni Kassa Mampo  cite entre autres, la situation des travailleurs de Libercom, de Bénin Télécoms Sa, la grève dans le secteur sanitaire, les redressements fiscaux fantaisistes aux citoyens qui ne sont pas alignés sur la rupture, le manque criard  d’enseignants dans les écoles, les souffrances des apprenants  dans les zones sinistrées; la cherté de l’école, le chômage, le musèlement des libertés syndicales en référence à l’emprisonnement du secrétaire général du Synapolice, et au limogeage du commissaire de la Brigade économique et financière, la mise aux arrêts de rigueur de Patrice Trèkpo.

A ce tableau sombre, le secrétaire général de la CSTB dénonce sous Patrice Talon « une politique de menaces permanentes contre les libertés, une politique où se mêlent scandales financiers avec d’énormes conflits d’intérêts ». Et de lancer « la démocratie est en danger. La démocratie syndicale est en danger ».

Face à « un pouvoir autocratique faite de ruse et de rage », Mampo Nagnini reste tout de même convaincu que cette situation constitue une aubaine pour les militants et toutes les couches de la société d’écrire des pages glorieuses dans la voie de l’émancipation des travailleurs et des peuples du Bénin et de l’Afrique.

Une manière pour lui d’inviter ouvriers, salariés des secteurs publics et privés à se lever pour des combats, pour la sauvegarde des emplois acquis, la satisfaction des revendications économiques, contre les atteintes aux libertés démocratiques et pour la réunion des assises nationales.

Célébration de la journée internationale de la paix: Le Pnud Bénin sacrifie à la tradition

Le Bénin n’est pas resté en marge de la célébration de la journée internationale de la paix pour le compte de l’année 2017. Du moins, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Aux côtés de ses partenaires béninois acquis à la cause de la paix, le Pnud a commémoré l’évènement au détour d’une conférence-débat tenue ce jeudi 21 septembre 2017 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou…

Le Bénin n’est pas resté en marge de la célébration de la journée internationale de la paix pour le compte de l’année 2017. Du moins, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Aux côtés de ses partenaires béninois acquis à la cause de la paix, le Pnud a commémoré l’évènement au détour d’une conférence-débat tenue ce jeudi 21 septembre 2017 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

Proclamée en 1981 par l’assemblée générale des Nations unies, le Pnud et ses partenaires béninois n’ont pas dérobé à la tradition. Main dans la main, ils ont célébré avec simplicité l’édition 2017 de la journée internationale de la paix. Ceci à travers une conférence-débat tenue sous le thème « Ensemble pour la paix, respect, sécurité, dignité pour tous». Un thème qui a d’ailleurs été présenté par Christophe Kougnanzondé, représentant la présidente de la Coalition nationale pour la paix (CNP). Avant sa présentation, ce dernier a dans son allocution salué les efforts du Pnud pour la consolidation de la paix dans le monde entier.

Comme lui, Eugène Gnimassou,  représentant du Centre panafricain de prospective sociale (CPPS) a loué les mérites du Pnud pour la promotion de la paix. Toutefois, il a ajouté qu’il est nécessaire de renforcer les mécanismes de vivre ensemble pour une paix durable.

Toujours dans le sens du plaidoyer, Huguette AKPLOGAN, Peace Lady  a invité les dirigeants à créer un environnement de justice et d’équité à tous les plans.

Pour sa part, Gilbert Poumangué, représentant le Coordonateur résident du système des Nations unies, a salué et reconnu les mérites du Bénin en matière de démocratie, et exhorté les générations futures à renforcer et sauvegarder cet acquis afin de poursuivre l’œuvre de développement dans la paix et la sécurité.

Pour y parvenir, Gilbert Poumangué  a invité  tous les acteurs de la vie sociale, politique et économique à persévérer dans l’effort de dialogue permanent et de compréhension mutuelle à travers les valeurs d’amour, de tolérance et de paix en lui et autour de lui.

Et là-dessus, le représentant du  Coordonateur résident du système des Nations unies confie que le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies  appelle les  gouvernants et les  citoyens du monde à réfléchir aux conséquences cruelles de la guerre telles que la guerre, école en ruine, hôpitaux bombardés, pour  l’édition 2017 de la journée internationale de la paix.

Un peu comme pour dire « sans la paix, il  n’y a pas de vie et de développement».

Après deux décennies au service de l’éducation: La promotion 1997 des enseignants contractuels célèbre son 20è anniversaire

20 ans dans la vie d’un être, d’une association, ou encore d’une promotion, cela se célèbre. Et c’est ce qu’a compris la promotion  1997 des enseignants contractuels en célébrant avec faste son 20è  anniversaire, ce samedi 02 septembre 2017 à l’Infosec de Cotonou. La kermesse a réuni les enseignants contractuels  recrutés par l’Etat en 1997, mais Agents permanents de l’Etat (Ape), professeurs, cadres à divers niveaux, 20 ans après…

20 ans dans la vie d’un être, d’une association, ou encore d’une promotion, cela se célèbre. Et c’est ce qu’a compris la promotion  1997 des enseignants contractuels en célébrant avec faste son 20è  anniversaire, ce samedi 02 septembre 2017 à l’Infosec de Cotonou. La kermesse a réuni les enseignants contractuels  recrutés par l’Etat en 1997, mais Agents permanents de l’Etat (Ape), professeurs, cadres à divers niveaux, 20 ans après.

Manassé AGBOSSAGA

La promotion 1997 des enseignants contractuels recrutés par l’Etat n’a pas laissé passer sous silence son 20è anniversaire. Avec  à la manette Modeste Agossa, femmes et hommes regroupant cette promotion se sont retrouvés le samedi 2 septembre autour d’un festin. Et à l’occasion, des mets variés étaient proposés aux uns et aux autres. A côté de ces plats délicieux qui réveillaient la faim, des boissons étaient aussi de la partie pour faciliter la digestion. Le tout sous un fond de musique qui amenait certains à se lever pour esquisser des pas de danse.

Et pour le président du comité d’organisation, cette kermesse initiée après 20 ans de services de carrière nourrit deux ambitions. « Le premier objectif, c’est de nous retrouver pour partager des moments de plaisir ensemble, parce que nous venons de très loin. Il y a 20 ans, nous étions pratiquement sans statut. Et on ne savait pas que nos luttes pouvaient amener à améliorer notre situation et faire de nous aujourd’hui des Ape.

Le deuxième objectif, c’est de pouvoir asseoir une mutuelle qui aura pour objectif de voir ensemble les problèmes des collègues. Nous avons le souci de nous entraider, parce que parmi nous certains sont devenus magistrats, des directeurs départementaux, d’autres des professeurs d’université. Nous allons donc nous entraider sur le plan administratif mais également sur le plan social », fait savoir Modeste Agossa, président du Comité d’organisation et Directeur de l’Ecole primaire  publique  Godomey Savi.

En marge du volet festin, femmes et hommes de la promotion 1997, devenus aujourd’hui directeurs d’écoles,  magistrats, enseignants du second cycle,  directeurs départements, même si un nombre restreint est resté contractuel du fait qu’ils avaient au-delà de 40 ans lors de leur première prise de service ont suivi plusieurs communications.

Au titre des communications, on peut citer celle de Rufin Akiyo, professeur à l’Université, qui a  porté  sur la gestion de la carrière, mais aussi et surtout la communication de l’ex-ministre de l’éducation nationale, Léonard Padonou, présent en 1997 lorsqu’on recrutait ces derniers. Justement, sa communication a rappelé les conditions dans lesquelles la promotion 1997 a été recrutée, puis  le parcours suivi.

De quoi amener, Modeste Agossa à nourrir  le rêve que la promotion 1997 donne naissance à un creuset pour des victoires plus grandes et pour asseoir une vraie fraternité.