« Alexei Navalny est devenu un martyr de la liberté, une source d’inspiration pour tous les défenseurs des droits humains », Richard Boni Ouorou

Richard Boni Ouorou réagit au décès de Alexeï Navalny, en prison, ce vendredi 16 février 2024. Attristé, le président du mouvement Libéral salue le courage de l’opposant, qui dit-il, reste un « martyr » de la liberté.

Richard Boni Ouorou réagit au décès de Alexeï Navalny, en prison, ce vendredi 16 février 2024. Attristé, le président du mouvement Libéral salue le courage de l’opposant russe, qui dit-il, reste un « martyr » de la liberté. Lire ci-dessous son hommage.

C’est avec une profonde tristesse et un sentiment d’injustice que nous apprenons la disparition d’Alexei Navalny, symbole d’opposition et de courage dans sa lutte pour une Russie plus transparente et plus juste.

Loin de n’être qu’un nom dans les actualités, Alexei était un homme de conviction, qui a mis sa vie en péril pour défendre ses idées et l’espoir d’un avenir meilleur pour son pays. Son combat pour la démocratie, la liberté d’expression et contre la corruption au sein du gouvernement russe restera dans nos mémoires comme l’exemple même de la résilience face à l’adversité.

La nouvelle de sa mort en détention, après tant d’épreuves et de sacrifices, est un rappel douloureux des dangers auxquels sont confrontés ceux qui osent s’élever contre l’oppression. Alexei est devenu un martyr de la liberté, une source d’inspiration pour tous les défenseurs des droits humains et de la démocratie partout dans le monde.

En cette période de deuil, nos pensées vont à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui, touchés par son courage, continueront de porter ses idéaux. Que la mémoire d’Alexei Navalny nous unisse dans la poursuite d’un monde où la justice et la liberté ne sont pas seulement des rêves, mais une réalité pour tous.

Reposez en paix, Alexei. Votre lutte continue à travers les voix de tous ceux que vous avez inspirés.

Mes pensées vont aussi par la même occasion, à l’endroit du professeur #Joël Aïvo et de tous les autres détenus d’opinions.

Prenez bien soin de vous

Issa Boni Richard Ouorou
Président du mouvement libéral Bénin

Russie : L’opposant Alexeï Navalny meurt en prison

L’ennemi numéro 1 de Vladimir Poutine n’est plus. Alexeï Navalny est décédé dans la prison de l’Arctique, ce vendredi 16 février 2024.

« Le 16 février 2024, dans le centre pénitentiaire numéro trois, le prisonnier Navalny A.A. s’est senti mal après une promenade (…) les causes de la mort sont en train d’être établies », a indiqué le FSIN de la région arctique de Yamal dans un communiqué repris par France 24.

Les services de la prison ont assuré que les secours avaient tenté de le sauver.

« Tous les gestes de réanimation nécessaires ont été pratiqués mais n’ont pas donné de résultat positif. Les médecins urgentistes ont constaté la mort du patient », a-t-il précisé, dans ce communiqué lapidaire.

Âgé  de 47 ans, Alexeï Navalny purgeait une peine de 19 ans  pour « extrémisme » dans une colonie pénitentiaire reculée de l’Arctique . Ses multiples procès avaient été largement dénoncé comme politiques et une manière de le punir pour son opposition au président Poutine.

Russie : l’opposant Alexeï Navalny condamné à 19 ans de prison supplémentaires

En Russie, Alexeï Navalny n’a pas fini avec les condamnations. Déjà incarcéré pour neuf ans, l’opposant  a été condamné, vendredi 04 août 2023, à 19 ans de prison supplémentaires, rapporte l’AFP.

En Russie, Alexeï Navalny n’a pas fini avec les condamnations. Déjà incarcéré pour neuf ans, l’opposant  a été condamné, vendredi 04 août 2023, à 19 ans de prison supplémentaires, rapporte l’AFP.

Il a été reconnu coupable  pour « extrémisme ». L’opposant de 47 ans devra purger sa peine dans une colonie à « régime spécial ».

Des journalistes de l’AFP rapportent, qu’Alexeï Navalny a semblé ne pas s’apitoyer  sur son sort. À la lecture du verdict, il serait « apparu souriant et l’air détendu »,  « discutant avec son co-accusé Daniel Kholodny, un ancien responsable de sa chaîne YouTube ».

Toutefois, la France, l’Union Européenne, l’ONU et autres ont appelé à la libération « immédiate et inconditionnelle » de l’opposant, dénonçant un procès politique.

M.A 

La Russie sanctionne huit responsables européens, dont le président du Parlement européen

Regain de tensions entre Moscou et l’Occident. La Russie a annoncé vendredi 30 avril des sanctions contre huit responsables européens, dont le président du Parlement européen David Maria Sassoli, en représailles à celles mises en place par l’UE en mars.

Parmi les personnes visées figure Asa Scott, une responsable d’un laboratoire spécialisé dans les substances hautement toxiques en Suède qui a confirmé les conclusions d’un laboratoire allemand sur l’empoisonnement d’Alexeï Navalny. Le député français Jacques Maire, rapporteur spécial sur l’empoisonnement de l’opposant russe à l’Assemblée parlementaire au Conseil de l’Europe (APCE) est également concerné.

Interdiction d’entrée dans l’UE

Le 2 mars, l’Union européenne avait imposé des mesures restrictives à l’encontre de quatre Russes responsables, selon elle, de graves violations des droits de l’homme, notamment des arrestations et des détentions arbitraires, ainsi que de la répression massive et systématique de la liberté de réunion pacifique en Russie.

Ces mesures comprenaient notamment l’interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE et le gel des avoirs de ces hauts responsables, parmi lesquels le chef du Comité d’enquête russe Alexandre Bastrykine et le procureur général Igor Krasnov.

Selon Le Monde (article réservé aux abonnés), depuis 2017, 309 représentants de la Russie ont dû quitter le territoire européen et nord-américain ou s’apprêtent à le faire. Un nombre supérieur au nombre de diplomates soviétiques déclarés « persona non grata » durant la Guerre froide, entre 1971 et 1991.

Franceinfo

Manifestations en soutien à Navalny : plus de 3000 personnes arrêtées en Russie

Des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé la libération de l’opposant Alexeï Navalny dans une centaine de villes russes samedi, un mouvement d’une rare ampleur dans l’histoire récente de la Russie. Les forces de l’ordre ont arrêté plus de 3000 personnes et ont utilisé la force pour disperser les rassemblements.Des agents des forces de l'ordre se tiennent devant les participants au cours d'un rassemblement en soutien au leader de l'opposition russe Alexeï Navalny, à Saint-Pétersbourg.© ANTON VAGANOV/Reuters Des agents des forces de l’ordre se tiennent devant les participants au cours d’un rassemblement en soutien au leader de l’opposition russe Alexeï Navalny, à Saint-Pétersbourg.

Les rassemblements de Moscou et de Saint-Pétersbourg ont tous deux réuni quelque 20 000 participants. Des heurts sont survenus à plusieurs reprises dans la capitale, alors que les policiers frappaient à la matraque des manifestants qui leur jetaient généralement des boules de neige, mais aussi d’autres projectiles.

Les forces antiémeute ont arrêté au moins 1167 personnes à Moscou et plus de 460 à Saint-Pétersbourg, selon l’ONG spécialisée OVD Info, qui a comptabilisé 3228 arrestations sur l’ensemble du territoire russe. La police russe n’a pas fourni de données sur les arrestations.Des agents des forces de l'ordre s'emparent d'un homme lors d'un rassemblement de soutien au leader de l'opposition russe Alexeï Navalny.© MAXIM SHEMETOV/Reuters Des agents des forces de l’ordre s’emparent d’un homme lors d’un rassemblement de soutien au leader de l’opposition russe Alexeï Navalny.

La femme d’Alexeï Navalny, Ioulia, a été arrêtée dans la manifestation de Moscou. Elle a été libérée quelques heures plus tard. La police de Moscou avait arrêté jeudi trois alliés de l’opposant en amont des mobilisations, dont deux ont ensuite été emprisonnés pour des périodes de neuf et dix jours.

L’Union européenne et les États-Unis ont aussitôt condamné la répression de ces manifestations. «Les États-Unis condamnent fermement l’emploi de méthodes brutales contre les manifestants et les journalistes cette fin de semaine», a affirmé la nouvelle administration du président Joe Biden par voie de communiqué.

Le Canada s’est dit «profondément préoccupé par la détention de manifestants et de membres des médias», plus tard en soirée sur Twitter, et exhorte les autorités russes «à respecter les droits de la personne et à libérer immédiatement les personnes détenues».

Une impasse stratégique pour le Kremlin

Cette contestation survient à quelques mois des législatives prévues à l’automne, sur fond de chute de popularité du parti de Vladimir Poutine, Russie unie.

Le nombre important de manifestations, dans des villes où les températures sont descendues aussi bas que -50 degrés Celsius, ont mis en évidence l’influence de Navalny, qui va bien au-delà des grands centres politiques et culturels du pays.Le leader de l'opposition russe Alexeï Navalny est escorté par des officiers de police après une audience au tribunal, à Khimki, près de Moscou, le 18 janvier 2021. © EVGENY FELDMAN/MEDUZA/Reuters Le leader de l’opposition russe Alexeï Navalny est escorté par des officiers de police après une audience au tribunal, à Khimki, près de Moscou, le 18 janvier 2021.

Ce large soutien place le Kremlin dans une impasse stratégique : les autorités ne comptent pas faire marche arrière en libérant Alexeï Navalny, mais le garder en détention risque de susciter davantage de critiques de la part de l’Occident.

Les Nations unies plusieurs pays occidentaux ont condamné la détention d’Alexeï Navalny et demandé sa libération immédiate. Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne devraient débattre, lundi à Bruxelles, de nouvelles sanctions économiques à l’encontre de la Russie.

Les législateurs européens ont déjà adopté, jeudi, une résolution demandant à l’Union européenne l’arrêt de la construction du gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne, en réponse à l’arrestation de Navalny.

Appel à la protestation sur les réseaux sociaux

Placé en détention jusqu’au 15 février au moins et visé par plusieurs procédures judiciaires, Alexeï Navalny, 44 ans, a été appréhendé le 17 janvier, dès son arrivée à Moscou de Berlin, après cinq mois de convalescence à la suite d’un empoisonnement dont il accuse le Kremlin. Il affirme avoir piégé au téléphone un agent des services secrets qui aurait participé à son empoisonnement.

Les autorités russes rejettent l’ensemble de ces accusations, qualifiant l’opposant et son entourage d’«escrocs».Selon Alexeï Navalny, cette propriété appartient à Vladimir Poutine et a été construite au coût de 1,3 milliard de dollars américains (ou 1,6 milliard de dollars canadiens) grâce à un système de corruption élaboré impliquant les proches du président russe.© YouTube/Navalny Life/Associated Press Selon Alexeï Navalny, cette propriété appartient à Vladimir Poutine et a été construite au coût de 1,3 milliard de dollars américains (ou 1,6 milliard de dollars canadiens) grâce à un système de corruption élaboré impliquant les proches du président russe.

Son appel à porter le combat de l’opposition dans la rue a été accompagné d’une enquête vidéo, visionnée plus de 70 millions de fois depuis mardi sur YouTube, dans laquelle il accuse Vladimir Poutine de s’être fait bâtir pour un milliard d’euros une fastueuse demeure privée au bord de la mer Noire.

Le gendarme russe des télécommunications Roskomnadzor a menacé d’amendes les plateformes TikTok et VKontakte (VK), l’équivalent russe de Facebook, où de nombreux appels à manifester avaient été relayés.

CBC/Radio-Canada

Navalny: des laboratoires français et suédois confirment l’empoisonnement au Novitchok

L’analyse d’échantillons prélevés sur Alexeï Navalny par des laboratoires français et suédois démontre que l’opposant russe a effectivement été victime d’empoisonnement.

L’analyse d’échantillons prélevés sur Alexeï Navalny par des laboratoires français et suédois démontre que l’opposant russe a effectivement été victime d’empoisonnement.

Des laboratoires français et suédois ont analysé des « échantillons prélevés » sur l’opposant russe Alexeï Navalny, hospitalisé à Berlin, et confirmé un empoisonnement par un agent neurotoxique de type Novitchok, a annoncé ce lundi le gouvernement allemand.

« Nous renouvelons l’appel lancé à la Russie pour qu’elle apporte des éclaircissements à ce qu’il s’est passé », ajoute dans un communiqué le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, rappelant que cet empoisonnement constituait une « grave violation » de la Convention sur les armes chimiques.

La semaine dernière, l’hôpital de la Charité, à Berlin, où est soigné Alexeï Navalny, avait indiqué que l’opposant était sorti du coma artificiel.

BFM TV

L’opposant russe Navalny sorti du coma artificiel

L’opposant russe Alexeï Navalny, victime d’un empoisonnement en Russie selon Berlin, a été sorti du coma artificiel et va « par étapes » cesser d’être sous respirateur artificiel, a annoncé lundi l’hôpital berlinois de la Charité.

L’opposant russe Alexeï Navalny, victime d’un empoisonnement en Russie selon Berlin, a été sorti du coma artificiel et va « par étapes » cesser d’être sous respirateur artificiel, a annoncé lundi l’hôpital berlinois de la Charité.

Victime d’un empoisonnement à un neurotoxique de type Novitchok, il « réagit quand on lui parle », a également indiqué l’établissement où il est soigné depuis le 22 août.

D’après le gouvernement allemand, Alexeï Navalny a « sans équivoque » été empoisonné en Russie lors d’une tournée électorale par un agent neurotoxique de type Novitchok, une substance conçue à l’époque soviétique à des fins militaires. La Russie réfute cette thèse.

BFM Tv/AFP

Le Canada condamne l’empoisonnement d’Alexeï Navalny

— Le ministre des Affaires étrangères du Canada a déclaré être «profondément troublé» par les rapports d’experts allemands qui concluent que l’opposant politique russe Alexeï Navalny a été empoisonné par le même agent neurotoxique utilisé pour éliminer un ancien espion en 2018.

Dans une déclaration publiée mercredi, Francois-Philippe Champagne mentionne que le Canada «condamne sans équivoque cette attaque outrageuse». Alexeï Navalny demeure hospitalisé en Allemagne dans un état jugé grave.

Selon la déclaration du ministre Champagne, M. Navalny a été empoisonné avec une substance du groupe Novitchok. Le même type utilisé dans l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergeï Skripal et de sa fille Yulia au Royaume-Uni.

L’hôpital de Berlin, où est traité Alexeï Navalny, affirme que son état s’améliore, mais s’attend à un long rétablissement. Des séquelles à long terme pourraient également affecter l’opposant politique au régime de Vladimir Poutine.

Le gouvernement allemand a révélé que des tests menés dans un laboratoire militaire ont démontré «une preuve sans équivoque» de la présence d’un agent neurotoxique du groupe Novitchok.

François-Philippe Champagne assure que le Canada et la communauté internationale vont continuer de soutenir M. Navalny et sa famille dans leur recherche de réponses et de justice.

«Les autorités russes doivent expliquer ce qui s’est passé afin que ceux qui ont commis cet acte puissent en être tenus pour responsables, et ce sans délais, a déclaré le ministre des Affaires étrangères. L’utilisation d’armes chimiques est odieuse et inacceptable.»

Alexeï Navalny, politicien et enquêteur anticorruption, est l’un des critiques les plus féroces du président russe. Il est tombé malade à bord d’un vol devant le ramener à Moscou depuis la Sibérie, le 20 août. Il a été hospitalisé à Omsk quand l’appareil a dû atterrir d’urgence avant d’être transféré vers Berlin.

Le Kremlin est demeuré silencieux sur l’affaire, plaidant ne pas avoir reçu d’information au sujet de l’empoisonnement malgré le fait que son ambassadeur a été convoqué par Berlin.

Le gouvernement allemand a fait savoir qu’il partagerait l’information qu’il détient avec ses partenaires de l’Union européenne et de l’OTAN.

Source : msn/La Presse Canadienne