Québec débloque 19,8 millions de dollars pour aider les conjoints violents

Les organismes d’aide aux conjoints violents espèrent faire diminuer les délais d’attente pour permettre à ceux-ci d’intégrer un groupe de thérapie grâce à la bonification de 19,8 millions dollars sur cinq ans annoncée jeudi par Québec.

« En investissant dans les services d’intervention auprès des auteurs de violences conjugales et familiales, le gouvernement du Québec reconnaît non seulement l’importance et la valeur de tels services, mais lance du même coup un message clair aux hommes qu’il est possible d’obtenir une aide professionnelle lorsqu’ils en ont besoin, et ce, avant qu’il ne soit trop tard », a mentionné Sabrina Nadeau, directrice générale de l’Association à cœur d’homme.

Un homme qui demande de l’aide peut actuellement attendre jusqu’à trois mois sur une liste d’attente, révélait Le Devoir en mars dernier. Plusieurs organismes d’aide aux victimes de violence conjugale avaient prévenu le gouvernement que les sommes prévues au dernier budget étaient insuffisantes pour faire face à l’urgence.

Devant la vague de féminicides, Québec a annoncé la semaine dernière débloquer 223 millions de dollars supplémentaires sur cinq ans pour « un plan d’urgence ».

Cette annonce est survenue une semaine après le décès de Dyann Serafica-Donaire, la dixième femme à avoir été tuée dans un contexte de violence conjugale cette année. La mère de famille de 38 ans a été retrouvée sans vie par les policiers de Mercier après un appel fait au 911. Son conjoint, Richard West, l’aurait tuée avant de s’enlever la vie.

« Prendre en charge un homme violent ou à risque de le devenir, c’est aider sa femme et ses enfants », a souligné la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault. « Il faut penser aussi qu’un homme violent, si sa femme le quitte, lui peut se refaire une autre conjointe, donc il faut agir à la source pour éviter des victimes en série. »

Le rehaussement du financement annoncé jeudi permettra entre autres la création de 60 nouveaux postes d’intervenants d’ici les six prochains mois.

Responsabiliser les hommes

Québec a également mandaté le député Sylvain Lévesque pour travailler avec les organismes venant en aide aux hommes violents dans le but de dresser un portrait de l’offre de services actuelle.

Il existe certaines divisions entre ces organismes et ceux qui viennent en aide aux victimes, notamment sur la définition de la violence conjugale. Dans le passé, des organismes pour hommes n’adhéraient pas à la définition du gouvernement, qui précise qu’il ne s’agit pas d’une perte de contrôle de la part de l’agresseur, mais plutôt d’un désir de contrôler l’autre.

« Au-delà de ce différend, il y a tout ce qu’on peut faire pour briser le cycle de la violence pour prévenir l’irréparable et éviter un 11e féminicide. Là, on est dans l’urgence », a commenté la ministre Guilbault. Elle a assuré que le réseau À cœur d’homme, qui regroupe 31 organismes, reconnaît la définition du gouvernement.

Un autre élément de discorde concerne le type de thérapies offertes, car elles ne sont pas toujours axées sur la responsabilisation. « C’est exactement le genre de réflexion qu’on aura quant aux meilleures pratiques et qui pourra se faire grâce au mandat que nous accordons à M. Lévesque quant aux meilleures pratiques », a indiqué la ministre Guilbault.

Rappelons que la semaine dernière, une somme de 92 millions destinée aux 110 maisons d’hébergement de première étape pour femmes victimes de violence conjugale avait été annoncée. D’autres annonces sont prévues dans les prochaines semaines concernant le reste de l’enveloppe.

Améli Pineda/Le Devoir

Vaccination/Covid: le Canada a administré 12 564 105 doses jusqu’ici

Les provinces ont administré 256 320 nouvelles doses de vaccins contre la COVID-19 pour un total de 12 564 105 doses jusqu’ici. Le taux de doses administrées est maintenant de 33,15 %.

Les données présentées dans cet article ont été mises à jour le mardi 27 avril 2021, à 22 h 30 (HNE). Par ailleurs, 8212 nouvelles doses ont été livrées aux provinces et territoires, pour un total de 14 392 164 doses livrées à ce jour.

Les provinces et territoires ont utilisé 87,30 % de leur stock de vaccins disponibles.

Le Québec a administré 45 757 nouvelles doses, pour un total de 2 916 897 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 34,1 %.

Par ailleurs, 8212 nouveaux vaccins ont été livrés au Québec, pour un total de 3 281 079 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 38 % de sa population. La province a utilisé 88,90 % de son approvisionnement en vaccins.

L’Ontario a administré 94 819 nouvelles doses, pour un total de 3 310 157 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 32,6 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Ontario, pour un total de 5 637 955 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 38 % de sa population et a utilisé 84,98 % de son approvisionnement en vaccins.

Notons que Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et les territoires ne publient généralement pas de rapport quotidien.

Le Nouveau-Brunswick a administré 43 988 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 248 564 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,9 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré au Nouveau-Brunswick, pour un total de 277 435 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 89,59 % de son approvisionnement en vaccins.

Terre-Neuve-et-Labrador a administré 27 625 nouvelles doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 166 047 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,7%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à Terre-Neuve-et-Labrador, pour un total de 187 880 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 88,38 % de son approvisionnement en vaccins.

L’Île-du-Prince-Édouard a administré 6878 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 49 896 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,5 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Île-du-Prince-Édouard, pour un total de 58 225 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 37% de sa population.

La province a utilisé 85,70 % de son approvisionnement en vaccins.

La Nouvelle-Écosse a administré 65 573 doses au cours des sept derniers jours, pour un total de 283 591 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 29,1%.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Nouvelle-Écosse, pour un total de 345 940 doses livrées à ce jour. La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 35 % de sa population.

La province a utilisé 81,98 % de son approvisionnement en vaccins.

Le Manitoba a administré 8512 nouvelles doses, pour un total de 437 831 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 31,8 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré au Manitoba, pour un total de 524 250 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 38 % de sa population.

La province a utilisé 83,52 % de son approvisionnement en vaccins.

La Saskatchewan a administré 5045 nouvelles doses, pour un total de 408 429 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 34,6 %.

Par ailleurs, aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Saskatchewan, pour un total de 429 165 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 95,17 % de son approvisionnement en vaccins.

L’Alberta a administré 49 597 nouvelles doses, pour un total de 1 468 785 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 33,4 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à l’Alberta, pour un total de 1 575 635 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 36 % de sa population.

La province a utilisé 93,22 % de son approvisionnement en vaccins.

La Colombie-Britannique a administré 35 756 nouvelles doses, pour un total de 1 671 128 doses jusqu’à maintenant. La province a administré des doses à un taux de 32,6%.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré à la Colombie-Britannique, pour un total de 1 922 180 doses livrées à ce jour.

La province a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 37 % de sa population.

La province a utilisé 86,94 % de son approvisionnement en vaccins.

Le Yukon a administré 346 nouvelles doses pour un total de 47 763 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 114,5 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré au Yukon, pour un total de 54 320 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 130 % de sa population.

Le territoire a utilisé 87,93 % de son approvisionnement en vaccins.

Les Territoires du Nord-Ouest n’ont administré aucune nouvelle dose de vaccin, pour un total de 46 800 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 103,7 %.

Aucun nouveau vaccin n’a été livré aux Territoires du Nord-Ouest, pour un total de 56 300 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 120 % de sa population.

Le territoire a utilisé 83,13 % de son approvisionnement en vaccins.

Le Nunavut n’a administré aucune nouvelle dose, pour un total de 27 344 doses jusqu’à maintenant. Le territoire a administré des doses à un taux de 70,6%.

Aucun nouveau nouveau vaccin n’a été livré au Nunavut, pour un total de 41 800 doses livrées à ce jour.

Le territoire a reçu suffisamment de vaccins pour administrer une dose unique à 110 % de sa population.

Le territoire a utilisé 65,42 % de son approvisionnement en vaccins.

Ces chiffres sont compilés par le Groupe de travail sur les données ouvertes de la COVID-19, à partir des plus récentes données accessibles au public; ces chiffres pourraient avoir changé depuis.

Par ailleurs, certaines provinces publient un bilan hebdomadaire, alors que d’autres dressent un bilan du jour ou de la veille. Notons aussi que les doses de vaccin administrées ne sont pas équivalentes au nombre de personnes qui ont été vaccinées, car les vaccins approuvés jusqu’ici au Canada nécessitent deux doses par personne. Enfin, les vaccins ne sont actuellement pas administrés aux jeunes de moins de 18 ans et aux personnes qui souffrent de certains problèmes de santé. Dans certains cas, le nombre de doses administrées peut sembler supérieur au nombre de doses distribuées. Cette situation s’explique par le fait que certaines provinces extraient un plus grand nombre de doses par fiole. Ce rapport a été généré automatiquement par le service de données numériques de La Presse Canadienne.

La Presse Canadienne

Des pharmacies sont prêtes à administrer des vaccins au Québec

Les pharmacies se disent prêtes à mettre l’épaule à la roue alors que la campagne de vaccination s’accélère au Québec. La Fédération des pharmaciens du Québec estime qu’elles auraient la capacité d’injecter 100 000 à 125 000 doses par semaine dans la province.Près d’un Canadien sur deux voudrait être vacciné dans une pharmacie, selon un sondage.© /iStock Près d’un Canadien sur deux voudrait être vacciné dans une pharmacie, selon un sondage.

«Le gouvernement vise une couverture vaccinale de 70 %, donc avec l’apport des pharmacies, ça va pouvoir atteindre à ce niveau-là», croit sa présidente, Thina Nguyen.

Sa pharmacie est prête depuis des semaines à vacciner des clients contre la COVID-19. Quelque 1500 autres pharmacies de la province ont elles aussi levé la main pour contribuer à l’effort de vaccination.

Et l’intérêt des clients est bien réel, selon la pharmacienne, dont le téléphone ne dérougit pas depuis janvier. «Les personnes âgées ont vraiment hâte qu’on puisse leur administrer [le vaccin]. Les gens demandent toujours : « Quand est-ce que ce sera possible? » Nous on est disponibles, on attend juste les vaccins!»

En janvier déjà, des pharmaciens du pays entier déploraient que les gouvernements provinciaux les ignorent malgré leur capacité à vacciner jusqu’à 3 millions de Canadiens.

«On est très proches de nos patients»

L’opinion publique est d’ailleurs assez favorable à cette idée : 43 % des Canadiens ont choisi les pharmacies comme l’endroit privilégié pour recevoir leur vaccin contre la COVID-19, selon un sondage de l’Association des pharmaciens du Canada.

Une proportion similaire des répondants (42 %) a dit préférer le cabinet de médecin comme lieu d’administration du vaccin et 14 %, une clinique de santé publique.

La pharmacienne Nirvishi Jawaheer juge qu’avec le nombre et la répartition des pharmacies dans la province, la campagne de vaccination serait beaucoup plus accessible à la population.

Ailleurs au pays et dans le monde

L’Alberta a annoncé cette semaine que les citoyens pourront se faire vacciner en pharmacie dès le début du mois de mars. En Saskatchewan, les pharmaciens seront autorisés à administrer des doses lors de la phase 2 du plan de vaccination. L’Ontario et le Québec comptent le permettre à compter du mois d’avril.

Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a fait appel à Walgreen’s, l’une des plus grandes chaînes de pharmacies du pays, dès l’automne pour vacciner les résidents des établissements de soins de longue durée et à son principal concurrent, CVS, pour la vaccination dans les maisons de retraite. Ces opérations ont débuté en janvier.

En Grande-Bretagne, les autorités ont commencé à identifier les pharmacies en novembre comme des centres de vaccination appropriés. Plus de 11 500 sites de ce type ont été choisis jusqu’à présent pour aider à l’administration des vaccins au cours de l’année 2021. Et déjà en janvier, 200 pharmacies administraient le vaccin aux résidents britanniques.

CBC/Radio-Canada

Le ton monte encore entre le Canada et la Chine

PÉKIN, Chine — La Chine s’en est prise au Canada jeudi, après que le pays, les États-Unis et 56 autres nations eurent signé une déclaration dénonçant la détention arbitraire par un gouvernement de citoyens étrangers à des fins politiques.© Fournis par La Presse Canadienne

La querelle trouve ses racines dans la campagne du Canada pour obtenir la libération de Michael Kovrig et Michael Spavor, qui ont été arrêtés il y a deux ans apparemment en représailles pour l’arrestation, par le Canada, de Meng Wanzhou, la directrice financière de Huawei qui est recherchée aux États-Unis dans une affaire de fraude.

Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a de nouveau réclamé la libération immédiate de Mme Meng. Il a dit aux journalistes que Pékin s’est plaint de cette déclaration auprès d’Ottawa, la qualifiant de «geste méprisant et hypocrite».

«Le Canada s’est entendu avec d’autres pays pour publier une soi-disant déclaration contre les détentions arbitraires, et il a délibérément toléré qu’on salisse la détention par la Chine des citoyens canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor», a dit M. Hua.

«La soi-disant déclaration du Canada ressemble davantage à une confession dans laquelle la partie canadienne admet son erreur dans le dossier de Meng Wanzhou, a-t-il ajouté. D’un côté, la partie canadienne prétend respecter l’état de droit, mais de l’autre, elle se rend complice des États-Unis et détient arbitrairement des citoyens chinois.»

Mme Meng est aussi la fille du fondateur de Huawei.

La Chine dit que MM. Kovrig et Spavor sont accusés d’avoir menacé la sécurité nationale du pays, mais on ne sait pas grand-chose des accusations contre eux. On ne leur a permis que des rencontres occasionnelles avec des diplomates canadiens pendant leur détention, pendant que Mme Meng habite un de ses manoirs de Vancouver et profite d’une forme légère de détention à domicile.

Au moment d’endosser la déclaration, le nouveau secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a demandé aux pays du monde de s’unir pour mettre fin aux détentions arbitraires, obtenir la libération des détenus et réclamer le respect de l’état de droit et des droits de la personne.

La déclaration représente également une condamnation plus large des pratiques coercitives en cours dans des pays comme la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.

Le ministre canadien des Affaires étrangères, Marc Garneau, a dit qu’il souhaite voir d’autres pays signer la déclaration, à laquelle adhèrent actuellement des nations comme le Royaume-Uni, la France, l’Australie, l’Allemagne et la Suède.

– Par The Associated Press

L’Union européenne autorise la livraison de vaccins au Canada

La Commission européenne a affirmé mardi qu’elle a déjà autorisé la livraison de vaccins au Canada et n’appliquera les restrictions de contrôle des exportations des vaccins contre la COVID-19 que dans des « cas très limités ».Des fioles de vaccin contre la COVID-19 alignées sur une table.© kiattisakch/getty images/istockphoto Des fioles de vaccin contre la COVID-19 alignées sur une table.

Selon une porte-parole de la Commission, le Canada et le Royaume-Uni étaient les seuls pays qui ont effectué des commandes.

«Les États membres ont traité ces demandes très rapidement et ces exportations ont été autorisées conformément à l’avis de la Commission. Cela prouve que le système fonctionne et que nous utiliserons [le contrôle des exportations] dans des cas très limités», a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.

La Commission européenne soutient que le Canada est conscient que l’Union européenne (UE) a le devoir de veiller à ce que ses citoyens soient vaccinés le plus tôt possible, mais il ne veut pas priver d’autres pays de vaccins, dont ils ont besoin, en particulier ceux qui n’ont pas la capacité de fabrication.

Cette déclaration de la Commission européenne vient confirmer les assurances données par la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Anita Anand, plus tôt mardi, où elle a déclaré que le Canada recevrait ses commandes de vaccins d’Europe cette semaine.

«Nous avons eu des conversations avec nos fournisseurs aussi récemment que ce matin et hier, qui nous ont assuré que les documents avaient été soumis et que les expéditions devraient avoir lieu cette semaine», a déclaré Mme Anand.

Selon le bureau de la ministre, les livraisons de vaccins avaient déjà commencé à arriver au Canada.

Lundi, la ministre du Commerce international, Mary Ng, a indiqué qu’elle et le premier ministre Justin Trudeau avaient des assurances verbales de responsables européens que les commandes de vaccins du Canada ne seraient pas touchées par les contrôles.

À la suite de cette déclaration, des députés de l’opposition ont rétorqué que le gouvernement aurait dû demander des garanties écrites.

«Les conversations que j’ai eues avec le président de la Commission européenne ont suffi à me rassurer, et devraient suffire à rassurer tous les Canadiens que l’Union européenne est extrêmement consciente que les contrats du Canada seront respectés et que notre approvisionnement en vaccins ne soit pas perturbé», a déclaré mardi M. Trudeau lors de sa conférence de presse.

Selon le site Internet de la Commission européenne, «l’objectif de cette mesure [de contrôle, NDLR] est d’assurer un accès rapide aux vaccins pour tous les citoyens de l’UE et de lutter contre le manque actuel de transparence des exportations de vaccins en dehors de l’UE».

Bien qu’il existe une liste de pays exemptés des contrôles à l’exportation, le Canada n’y figure pas. Les pays exemptés comprennent la Norvège et l’Islande.

Avec les informations de CBC/Radio-Canada

Covid 19: Les étrangers provenant du Canada ne peuvent plus entrer en Chine

OTTAWA — Les étrangers provenant du Canada qui détiennent un permis de séjour en Chine ne peuvent plus entrer au pays pour l’instant en raison de la COVID-19.© Fournis par La Presse Canadienne

Selon un avis publié samedi sur le site de l’ambassade chinoise au Canada, tous les citoyens de nationalité étrangère détenteurs d’un permis de séjour pour le travail, des raisons personnelles et des réunions ne sont temporairement pas autorisés à entrer en Chine en provenance du Canada. 

Il s’agit d’une suspension temporaire, que le pays a dû adopter «à la lumière de la situation actuelle pandémique», explique-t-on.

Certains visas sont exemptés, dont ceux des diplomates.

Ceux qui devraient se rendre en Chine pour des raisons essentielles peuvent faire une demande au Centre de service de demande de visa chinois au Canada.

La Presse Canadienne

Justin Trudeau fait le point sur l’évolution de la COVID-19 au Canada

Le premier ministre canadien Justin Trudeau fera le point sur l’évolution de la COVID-19 au pays à 11 h 15 mardi devant sa résidence officielle de Rideau Cottage.Justin Trudeau a trouvé de nouveaux titulaires pour trois ministères, mardi.© Justin Tang/La Presse canadienne Justin Trudeau a trouvé de nouveaux titulaires pour trois ministères, mardi.

Les soubresauts de la campagne de vaccination, engendrés par des retards de livraison annoncés par Pfizer, devraient retenir l’attention, tout comme la surveillance des voyageurs qui entrent au pays.

Ottawa ne recevra que la moitié des doses du vaccin de Pfizer-BioNTech qu’il s’attendait à recevoir d’ici un mois, en raison de travaux que Pfizer doit effectuer à son usine de Puurs, en Belgique. Ces délais ralentissent les campagnes de vaccination des provinces et repoussent conséquemment l’espoir d’un retour progressif vers une situation un peu plus normale partout au pays.

L’affaire soulève des questions dans la mesure où Pfizer a confirmé vendredi dernier que les livraisons de son vaccin au pays de l’Union européenne ne diminueraient que cette semaine, plutôt qu’à la mi-février.

Dans un communiqué publié mardi, Pfizer Canada a d’ailleurs réitéré qu’elle prévoit «une incidence temporaire sur certains envois jusqu’à la mi-février afin de pouvoir accroître rapidement le volume de production par la suite ».

L’enjeu du nombre croissant de voyageurs qui pourraient avoir été exposés au coronavirus à bord de vols en provenance d’Haïti, du Mexique, de Cuba, des États-Unis et de France pourrait aussi être abordé.

Justin Trudeau aura aussi une première occasion de commenter l’avenir de l’oléoduc Keystone XL. Selon nos informations, sa construction sera bientôt interrompue par le nouveau président américain Joe Biden.

 CBC/Radio-Canada

Des voix s’opposent à une fermeture prolongée des écoles au Québec

La prolongation de la fermeture physique des écoles, envisagée par Québec, a pris le réseau scolaire par surprise. On s’attendait plutôt à un renforcement des mesures sanitaires dans l’espoir de garder les écoles ouvertes.Le premier ministre François Legault envisage de prolonger l’enseignement à distance d’une semaine au niveau primaire (jusqu’au 18 janvier) et de deux semaines au niveau secondaire (jusqu’au 25 janvier).© Valerian Mazataud Le Devoir Le premier ministre François Legault envisage de prolonger l’enseignement à distance d’une semaine au niveau primaire (jusqu’au 18 janvier) et de deux semaines au niveau secondaire (jusqu’au 25 janvier).

« Pour nous, la présence à l’école est un service essentiel, surtout au primaire, dit Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directions d’établissement (FQDE). L’enseignement à distance, c’est une solution de rechange, mais ça rapporte peu sur le plan pédagogique. Ça va devenir dramatique pour nos élèves. »

Le premier ministre François Legault envisage de prolonger l’enseignement à distance d’une semaine au niveau primaire (jusqu’au 18 janvier) et de deux semaines au niveau secondaire (jusqu’au 25 janvier). Il doit en faire l’annonce mercredi lors d’un point de presse.

L’Association des pédiatres du Québec s’oppose à ce reconfinement et croit que les élèves du primaire et du secondaire doivent retourner en classe le 11 janvier, comme prévu. Le regroupement « réaffirme que la lutte primordiale et acharnée contre la COVID-19 ne doit pas se faire au détriment de toute une génération de jeunes qui ont droit au maintien d’une éducation de qualité en présentiel », est-il écrit dans une lettre au gouvernement Legault, dont Le Devoir a pu prendre connaissance.

Les pédiatres font valoir que les « écoles ne constituent pas les principaux lieux d’éclosion » et que la « grande majorité des éclosions en milieu scolaire comptent cinq cas et moins ». Ils soulignent que des « impacts majeurs » sont « déjà perceptibles sur le parcours scolaire et développemental des enfants ».

Échecs à l’horizon

Yvon Boucher, qui a occupé une série de postes en éducation depuis 33 ans, prévoit un taux d’échec alarmant des élèves en raison des confinements successifs de cet hiver et du printemps dernier. « C’est inévitable : les élèves auront eu une deuxième fin d’année tout croche à cause de la pandémie. Les retards ne se résorberont pas comme par magie », dit cet enseignant à la formation continue de l’Université de Montréal qui a été professeur, directeur d’école et cadre des services éducatifs dans le réseau public d’éducation. Ce spécialiste de l’évaluation des apprentissages propose une solution hors de l’ordinaire : prolonger l’année scolaire jusqu’à la fin du mois d’octobre 2021 (tout en maintenant les vacances d’été) pour permettre aux enseignants et aux élèves de rattraper la matière prévue au programme.

Ce n’est qu’en novembre que se ferait le changement d’année scolaire, sauf pour les élèves de cinquième secondaire, qui passeraient au cégep comme d’habitude à la fin du mois d’août. Le fait de garder le même enseignant deux mois de plus aiderait les élèves à mieux digérer la matière, estime ce vétéran du réseau scolaire.

Yvon Boucher suggère aussi de diminuer la pondération du premier bulletin scolaire, dont la remise est prévue le 22 janvier. Le ministère prévoit que les deux bulletins (celui-ci et le bulletin final) vaudront chacun pour 50 % de la note finale. Compte tenu du taux d’échec anticipé, il vaut mieux réduire le poids du premier bulletin à 20 % de la note finale pour éviter de décourager les élèves en difficulté, selon lui.

Catherine Beauvais St-Pierre, présidente de l’Alliance des professeures et des professeurs de Montréal, rappelle que les syndicats réclament eux aussi un changement à la pondération des bulletins en raison des bouleversements dus à la pandémie. « Le reconfinement que s’apprête à annoncer le gouvernement aura un impact sur le reste de l’année scolaire. Il faut planifier la suite rapidement », dit-elle.

Avec Marie-Eve Cousineau et Marco Bélair-Cirino/Le Devoir

L’Agence multinationale services + lance ses activités : Voyager au Canada avec un emploi à un prix ‘‘Kdo’’

Une nouvelle structure, pas comme les autres, a vu le jour ce samedi 03 octobre 2020. Il s’agit de l’Agence multinationale services + (AMS+). A l’occasion d’une cérémonie tenue à son siège à Cotonou en présence des responsables de la structure, des autorités à divers niveaux, des curieux et autres, elle a donné le top de ses activités.

Une nouvelle structure,  pas comme les autres,  a vu le jour ce samedi 03 octobre 2020. Il s’agit de  l’Agence multinationale services + (AMS+). A l’occasion d’une cérémonie   tenue à son siège à Cotonou en présence des responsables de la structure, des autorités à divers niveaux, des curieux et autres, elle a donné le top de ses activités.

Manassé AGBOSSAGA

L’honneur est notamment revenu à Antonin Kpègouton et Claudia Ogoulèyè de présenter le nouveau « bébé  bénino-canadien ».

«… AMS + se donne la charge de faciliter les échanges, de former une communauté, se propose de créer  un  réseau, AMS + nous apporte des partenaires, des investisseurs …AMS+ se veut d’être cette plateforme d’échanges entre les investisseurs  et nous… », a lancé Claudia Ogoulèyè.

Dans ce sens, elle a indiqué que AMS+ propose plusieurs services dont l’import-export, l’immobilier, le tourisme, l’évènementiel, l’immigration.

Sur la dernière offre, les deux présentateurs ont confié qu’il est possible d’aller au Canada et de trouver un emploi avec environ 360000 Fcfa grâce à AMS+.

Claudia Ogoulèyè a rappelé le processus à suivre, qui passe,  entre autres, par l’envoi du CV actualisé, le paiement des frais du CV, la réception des documents officiels conformes aux exigences du Gouvernement canadien, le contrat de travail signé, la réception du visa approuvé  par l’immigration….

De quoi faire dire au Coordonateur de l’AMS+ que  la naissance de cette structure, surtout en cette période de Covid-19 constitue une bouffée d’oxygène pour les jeunes.

Macaire Houégbè, Coordonnateur de l’AMS+

« La création de l’AMS+  dans un contexte de  pandémie du Covid 19 constitue non seulement une opportunité, mais également une solution pouvant permettre aux Etats africains  et au Bénin en particulier de réduire le taux de chômage et de permettre aux jeunes diplômés sans emploi d’atteindre leurs rêves », a confié Macaire Houégbè.

Il a ensuite rassuré que la structure exercera dans la légalité.

« L’AMS+ est une structure sérieuse reconnue par l’Etat béninois et dirigée par une équipe de jeunes dynamiques avertis des questions d’immigration, d’investissement immobilier, de tourisme, », rassure Macaire Houégbè.

Présent à la cérémonie de lancement, Nassirou Cakpo, directeur de la règlementation et du suivi évaluation de l’office béninois des services de volontariat des jeunes s’est réjouit de la naissance de cette structure, surtout  de la variété des activités.

Dans le même sens Djarra Moussa Soumanou a souligné  que ce lancement marque la célébration de la créativité, du développement,  de la jeunesse, insistant sur la pertinence des services proposés par AMS+.

La pertinence de l’AMS+ ne fait donc plus débat.

Des «bonbons» contenant de la drogue circulent au Québec

Plusieurs corps policiers du Québec sonnent l’alarme après avoir saisi au cours des derniers mois des stupéfiants ayant l’apparence de bonbons de marque PEZ, qui auraient fait deux jeunes victimes dans le Grand Montréal depuis le début du mois.

Plusieurs corps policiers du Québec sonnent l’alarme après avoir saisi au cours des derniers mois des stupéfiants ayant l’apparence de bonbons de marque PEZ, qui auraient fait deux jeunes victimes dans le Grand Montréal depuis le début du mois.

La Sûreté du Québec (SQ) a rapporté mercredi avoir saisi des comprimés du genre auprès d’une adolescente à Roberval, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Les résultats de l’analyse de Santé Canada révèlent qu’ils contenaient de l’étizolam, une substance qui agit comme un dépresseur du système nerveux central.

Des perquisitions ont également permis de trouver en avril et juin près de 300 faux bonbons similaires à deux adresses différentes à Granby, en Montérégie, ainsi que lors d’une interception policière sur la route. Dans ces cas, l’analyse reçue tout récemment par les policiers a révélé qu’ils contenaient de la cocaïne et de la benzodiazépine.

Ces faux bonbons «circulent dans plusieurs régions du Québec depuis un certain temps», a avancé Éric Langlois, conseiller scientifique à l’Institut national de santé publique.

«Depuis le début 2020, on a commencé à avoir des indices que des bonbons ne contenaient pas ce qu’ils devaient contenir», souvent de la benzodiazépine, une substance qui a un effet dépresseur, et qu’on trouve «de plus en plus fréquemment» sur le marché, a-t-il déclaré.

Cette situation a poussé le Service de police de la Ville de Granby à alerter les parents et les enfants qui pourraient tomber sur ces bonbons, a expliqué Caroline Garand, une porte-parole du corps policier.

«Le faux bonbon est très difficile à détecter parce que très ressemblant de la marque populaire», a souligné l’agente Garand en entrevue avec La Presse Canadienne.

Elle suggère de s’assurer que ces bonbons qui peuvent contenir «des substances potentiellement dangereuses avec des concentrations inconnues» ont bel et bien été achetés en magasin et non sur le marché noir.

Les consommateurs devraient en ingérer de petites quantités, de voir les effets et de communiquer immédiatement avec les services d’urgence s’ils ne se sentent pas bien, a-t-elle insisté.

Frédérick Jean, un jeune homme âgé de 19 ans, est mort au début septembre à Saint-Jean-sur-Richelieu, sur la Rive-Sud, à la suite d’une surdose. Les policiers refusent de confirmer qu’il aurait consommé au moins un de ces faux bonbons.

Il aurait consommé trois ou quatre de ces bonbons que ses amis et lui croyaient être du THC, le principal ingrédient actif du cannabis, a indiqué sa mère, Michelle Dionne.

La drogue ne devrait pas être un sujet tabou dans les familles. «Parlez-en» avec vos jeunes, a-t-elle imploré les parents.

Au surlendemain du décès de Frédérick Jean, une jeune femme âgée de 21 ans a également fait une violente surdose à Saint-Jérôme, dans les Laurentides.

Fermeture des frontières

Les consommateurs ne peuvent pas vraiment savoir ce qu’il y a dans ces faux bonbons, a expliqué Amélie Lechasseur, une intervenante chez l’organisme communautaire IRIS Estrie qui a lancé un centre de prévention de surdoses.

«Ils ont fait un mélange, a dit Mme Lechasseur au sujet des trafiquants. Là, ils ont vu que les gens mouraient. Alors ils inventent un autre genre de mélange. Ils essaient de nouvelles choses. Avec la pandémie, il y a moins d’import-export. Les gens font des cocktails, de nouveaux gâteaux et ils ne savent pas trop comment il va sortir. C’est ça l’enjeu en ce moment au niveau de la conso.»

Des produits qui servaient à la coupe de drogues et qui provenaient d’autres pays ne sont plus disponibles en raison de la fermeture des frontières, a confirmé Hugo Bissonnette, du Centre Sida-Amitié, à Saint-Jérôme.

Les trafiquants sont donc «très créatifs» et ajoutent d’autres produits qui peuvent être plus forts, plus performants et parfois plus mortels, bien que ce n’est pas «consciemment qu’ils veulent tuer leurs clients», a-t-il constaté.

Selon des renseignements recueillis par l’organisme, la présence de faux bonbons PEZ a été notamment observée dans les Laurentides et dans Lanaudière.

La clinique communautaire qui se spécialise dans les dépendances a affiché sur ses murs une photo de ces faux bonbons dans l’espoir d’alerter les consommateurs.

Le contenu de ces faux bonbons change «constamment» et «le dealer de rue ne sait pas vraiment ce qu’il revend; il revend ce qu’on lui donne», a indiqué M. Bissonnette.

Santé Canada a confirmé à La Presse Canadienne avoir publié des «avis de substance potentiellement dangereuse» à l’intention des organismes d’application de la loi étant donné que des substances analysées étaient présentées sous une «nouvelle forme», celle de «bonbons colorés et rectangulaires portant l’identification « PEZ »».

«Dans tous les cas, les résultats d’analyse ont démontré la présence d’étizolam dans les échantillons», a indiqué André Gagnon, un porte-parole de l’agence fédérale.

Dans un seul cas, le Service d’analyse des drogues a également noté la présence de cocaïne en combinaison avec l’étizolam.

En vertu de la Loi sur les bons samaritains, toute personne qui fait une surdose ou qui en est témoin, et qui appelle le 9-1-1, ne peut être accusée de possession simple de drogue.

Michel Saba, Initiative de journalisme local, La Presse Canadienne