Après l’économie et le social, Richard Boni Ouorou s’attaque à l’éducation. A travers sa fondation Les Terriens.nes, le philanthrope veut contribuer au rayonnement de l’école béninoise. Il a annoncé la création des salles de classes dans les zones rurales.
Après l’économie et le social, Richard Boni Ouorou s’attaque à l’éducation. A travers sa fondation Les Terriens.nes, le philanthrope veut contribuer au rayonnement de l’école béninoise. Il a annoncé la création des salles de classes dans les zones rurales.
« Nous avons décidé d’accompagner nos populations en offrant des modules de classes par endroit où le besoin est cruel. Dès 2023, nous livrerons par année au moins cinq écoles dans des zones rurales. Nous n’avons pas la prétention de remplir à la place de l’Etat, ses responsabilités », a annoncé Richard Boni Ouorou.
Sensible aux souffrances des populations et des écoliers dans les zones rurales, il veut ainsi réduire le taux de déscolarisation des apprenants pour offrir au pays des citoyens bien éduqés.
« Dans la Donga comme dans tout le Bénin, plusieurs zones manquent cruellement d’écoles. Nos enfants souffrent sérieusement pour ceux et celles qui ont de la détermination.
Certains enfants parcourent des kilomètres pour aller à l’école, d’autres se découragent. La distance des écoles vis à vis de certains villages est une des causes de la déscolarisation précipitée dans nos pays… A Benahou, depuis 18 ans, la localité disposait de deux classes en banco à savoir la première année et la deuxième année. Les enfants les plus déterminés devaient après leur deuxième année marcher des kilomètres pour rejoindre une autre école avant de finir le primaire. Sans ressources, certains enfants restent affamés toute une journée après des kilomètres parcourus pour ne manger que le soir », se désole t-il.
Pour lui, cela fait le nid à la corruption avec des « agents corrompus qui, à la recherche de moyens pour se sécuriser et sécuriser leurs familles pensant à leur passé, acceptent tout, tant qu’en bout de compte, il y a de l’argent pour eux et leurs familles ».
Dans un contexte sécuritaire marqué par le terrorisme, il soutient qu’il est urgent de vite corriger le tir et interpelle l’Etat, à cet effet.
« Aujourd’hui, avec le djihadisme, il est plus que temps d’urbaniser nos zones rurales, de décentraliser le processus de développement jusqu’au plus profond de nos villages et d’intégrer nos populations », plaide Richard Boni Ouorou.
En attendant, la Fondation Les Terriens.nes de Richard Boni Ouorou a lancé la construction de l’école de BENAHOU. Les travaux sont en cours.
Entre actions et propositions, ce ‘‘Monsieur’’ est unique.
Manassé AGBOSSAGA