Un membre de Moele-Bénin nommé en Conseil des ministres: La dernière fois que Talon a pensé à eux, ça finit par des démissions en cascade

Alain Sourou Kiki est le nouveau  Directeur général de l’Institut géographique national. Il a été nommé en Conseil des ministres du mercredi 11 mai 2022. Aux dernières nouvelles, le nouveau  Directeur général de l’Institut géographique national serait membre du parti Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin). Et c’est là tout le problème.

Alain Sourou Kiki est le nouveau  Directeur général de l’Institut géographique national. Il a été nommé en Conseil des ministres du mercredi 11 mai 2022. Aux dernières nouvelles, le nouveau  Directeur général de l’Institut géographique national serait membre du parti Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin). Et c’est là tout le problème.

Puisqu’à Moele-Bénin, un bien fait peut se transformer en malheur, il y a à s’interroger sur les conséquences de la nomination de Alain Sourou Kiki au poste de Directeur général de l’Institut géographique national..

En effet, la dernière fois que le président Patrice Talon a pensé au parti de Jacques Ayadji en nommant un des membres de Moele-Bénin, ça déclenché une profonde crise.

A la surprise générale, la nomination de Bienvenu Milohin, au poste de Préfet du département du Mono, en juin 2021,  a provoqué une vague de démission.

Faustin Kpatoukpa, chargé de mission du président du parti, Céphise Béo Aguiar, secrétaire général du parti, Gbètoho Albert Boco, Secrétaire National aux affaires juridiques et législatives du parti Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (Moele-Bénin), pour ne citer que ceux- là,  ont tous claqué la porte juste au lendemain de la nomination de Bienvenu Milohin.

Les mêmes causes produisant  les mêmes effets, l’on peut  s’interroger sur ce que nous réserve le parti de Jacques Ayadji, après la nomination d’un des leurs en Conseil des ministres.

 Manassé AGBOSSAGA

Législatives 2023- Jacques Ayadji dénonce des « manœuvres de démobilisation » et soutient que Moele Bénin « tirera son épingle du jeu en … » malgré tout

Après le parti Restaurer La Confiance (RLC) ou en encore le Parti du renouveau démocratique (PRD), c’est autour de Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele Bénin) de proclamer sa victoire certaine aux législatives à venir. A moins de sept mois du scrutin, Jacques Ayadji président du parti rassure que Moele-Bénin participera pour une première fois à une élection depuis sa création.

Après le parti Restaurer La Confiance (RLC) ou en encore le Parti du renouveau démocratique (PRD), c’est autour de Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele Bénin) de proclamer sa victoire certaine aux législatives à venir. A moins de sept mois du scrutin, Jacques Ayadji président du parti rassure que Moele-Bénin participera pour une première fois à une élection depuis sa création.

Mieux encore, il ajoute que Moele-Bénin réussira à « tirer son épingle du jeu » malgré le critère de  10%.

« … non seulement Moele-Bénin participera aux élections législatives de 2023 mais il tirera son épingle du jeu en dépassant la barre des dix pour cent des suffrages exprimés pour remporter haut la main des sièges de députés », ajoutant « À Moele-Bénin, nous avons un défi: gagner des sièges de députés aux élections législatives de 2023 ».

Pour le président de Moele-Bénin, « c’est ce que redoutent justement »  les «  détracteurs » de Moele-Bénin  « tapis dans l’ombre ».

Face à cela, Jacques Ayadji invite tous les militants et  militantes à « décourager les détracteurs dans leurs manœuvres de démobilisation en leur demandant de ne plus se cacher comme ils le font pour intoxiquer mais d’aller devant les médias pour faire leurs allégations au sujet de la non participation de Moele-Bénin aux législatives de 2023 ».

Les membres de la grande famille ‘‘des Elites’’ sont donc interpellés…

Manassé AGBOSSAGA

« Patrice Talon est l’homme le plus ouvert », jure Jacques Ayadji

C’est l’homme qui avait promis être également candidat à la présidentielle de 2016 si l’ex magnat du coton se présentait au scrutin présidentiel qui le dit !  Hier, détracteur du candidat Patrice Talon, aujourd’hui soutien du président de la République, Jacques Ayadji  semble désormais mieux connaître le personnage.

C’est l’homme qui avait promis être également candidat à la présidentielle de 2016 si l’ex magnat du coton se présentait au scrutin présidentiel qui le dit !  Hier, détracteur du candidat Patrice Talon, aujourd’hui soutien du président de la République, Jacques Ayadji  semble désormais mieux connaître le personnage.

Et sur Eden Tv, le dimanche 20 mars dernier, l’ex syndicaliste reconverti président de parti politique a ressorti une des qualités exceptionnelles de Patrice Talon.

Interrogé par le journaliste Donklam Aballo sur  une éventuelle demande du chef de l’Etat à Moele-Bénin de se fondre dans un autre parti de la mouvance, Jacques Ayadji  a certifié que Patrice Talon n’est pas de nature à faire une telle demande.

« Vous ne connaissez pas le président Patrice Talon.  Le président Patrice Talon ne demande pas des choses comme ça », a d’abord fait remarquer le président de Moele-Bénin, avant de parler en bien de l’actuel locataire de la marina « c’est l’homme le plus ouvert…, c’est une personnalité ouverte à la discussion ».

Mais au cas où Patrice Talon en viendrait à faire cette demande, Jacques Ayadji a laissé entendre que Moele-Bénin, qui reste un « soutien fidèle et loyal au président de la République » est prêt à débattre d’une probable disparition du parti.

Manassé AGBOSSAGA

Kpakpato Sans Payer : Un Conseiller communal recadre sèchement le président de Moele-Bénin, « Jacques Ayadji n’est pas un modèle pour la jeunesse »

Le président du parti Moele-Bénin n’est pas un modèle pour la jeunesse de son pays. Ce n’est pas Kpakpato Medias qui le dit, mais Christophe Agbodji.

 

Le président du parti Moele-Bénin nest pas un modèle pour la jeunesse de son pays. Ce nest pas Kpakpato Medias qui le dit, mais Christophe Agbodji.

Annonce

Réagissant aux déclarations de Jacques Ayadji lors de la sortie du livre ‘‘ Ainsi parle Patrice Talon’’ de Wilfried Léandre Houngbédji le samedi dernier, le jeune Conseiller communal de Houéyogbé n’est pas passé par quatre chemins pour dire ses vérités au président de Moele Bénin.

« C’est avec un grand regret que j’ai lu sur le site d’informations Lameteo les récents propos de M. Jacques AYADJI relativement à sa proximité avec le Président Patrice TALON », plante d’abord Christophe Agbodji.

Pour  lui, le président de Moele-Bénin a été maladroit et peut par ses propos,  provoquer « une crise de confiance entre le Chef de l’État et les Ministres du Gouvernement ».

Cette mise au point faite, il peut alors administrer des cours de bonne conduite à l’ex syndicaliste devenu président de parti. Morceau choisi : «  j’en suis très attristé. Que le Président de la République lui fasse l’honneur de l’écouter, en aparté ne le rend pas supérieur à son ministre de tutelle. Que le Chef de l’État discute directement avec lui sur des aspects techniques de dossiers qui lui ont été confiés ne signifie aucunement que le Ministre n’a pas la confiance du Chef du Gouvernement. Et cette image que M. AYADJI s’efforce de donner du Président de la République n’en vaut vraiment pas la peine. Nous n’avons pas à communiquer sur tout. Nous devons aussi avoir la discipline de nous garder de faire certaines affirmations. C’est même un devoir lorsque vous faites partie d’une équipe. Le sage pense tout ce qu’il dit même s’il ne dit pas tout ce qu’il pense ».

Christophe Agbodji

Mais pour le jeune acteur politique, Jacques Ayadji étale en réalité ses lacunes.  Et de dézinguer définitivement l’ex détracteur du candidat Patrice Talon, devenu à la surprise générale supporter numéro du chef de l’Etat.

Extrait: «  La jeunesse béninoise est certainement à la recherche d’un repère pour relever ses prochains défis. Un rassembleur. Un jeune posé. Un meneur lucide. Des valeurs qui manquent, malheureusement au Président de Moele Bénin. Monsieur Jacques AYADJI n’est pas un modèle pour la jeunesse béninoise. Hélas !

Quand nous avons considéré qu’il faut se rassembler, se donner la main et voir l’avenir d’un même œil, il nous a trahis en faisant chemin à part, en entraînant une partie de la jeunesse sur ce chemin incertain. Il a divisé nos forces. Il nous a fragilisés ».^

Ayadji appréciera ce ‘‘Kpakpato Sans Payer’’ signé d’un membre de la mouvance présidentielle.

 

Manassé AGBOSSAGA

Décès de Rosine Soglo : lire les hommages de Komi Koutché et Jacques Ayadji

Komi Koutché, ancien ministre de l’économie et des finances et Jacques Ayadji, président du part Moele-Bénin ont réagi, sur leurs pages facebook,  au décès de l’ex première dame Rosine Soglo, ce dimanche 25 juillet 2021. Lire ce qu’ils ont dit.

Komi Koutché, ancien ministre de l’économie et des finances et Jacques Ayadji, président du part Moele-Bénin ont réagi, sur leurs pages facebook,  au décès de l’ex première dame Rosine Soglo, ce dimanche 25 juillet 2021. Lire ce qu’ils ont dit.

Décès de Rosine Soglo : lire les hommages de Komi Koutché et Jacques Ayadji

« Plus qu’une amazone, notre pays vient de perdre une vraie architecte et protectrice du Bénin de justice et de liberté qui a vu éclore ma génération.

Mes condoléances à la famille Soglo et à tous les témoins vivants de l’histoire des trois dernières décennies du Bénin.

Va et repose en paix, digne femme et exemple à suivre par la jeune génération. Tu as vécu utile et marqué ton temps.

Ton fiston, comme tu aimais affectueusement m’appeler ».

Dr. Komi KOUTCHE

« Rosine Soglo, un modèle de bravoure

Si l’on retient avec Maxalexis que « La vie est un long poème que l’on écrit soi-même », Madame Rosine Soglo aura réussi la prouesse d’écrire la sienne en majuscule, mais aussi celle de notre pays d’une encre indélébile, avec foi et une détermination sans commune mesure, le patriotisme chevillé au corps.

Le courage dans l’adversité, l’éloquence dans une assemblée pour la députée d’expérience qu’elle fut, la bravoure dans le combat, dans la vie comme en politique, tels sont les caractères que la nature a mis dans cette grande âme qui vient de nous quitter à l’âge de 85 ans.

Elle rend les armes, mais non sans avoir mené les combats qu’elle jugeait justes.

Dans l’arène politique, clivant à bien des égards, mais avec des opinions toujours assumées sans complexe, qu’on l’aime ou non, Rosine Soglo, connu pour son caractère bien trempé, reste un modèle de femme de grande dignité, de fierté et laisse la marque valeureuse d’une personnalité politique atypique au leadership affirmé.

Celle qui aura prouvé plus que quiconque au Bénin qu’ « on ne nait pas femme, mais on le devient », selon la thèse soutenue par Simone de Beauvoir, sans jamais s’inscrire dans la veine d’un féminisme revendicateur, n’aura pas moins défendu la cause de la femme béninoise, rien que par le modèle de combativité, de bravoure et d’adresse qu’elle reste. Je ne doute pas, qu’avec l’ironie qu’elle manipulait avec maestria, maman Rosine Soglo comme on aime l’appeler affectueusement, dirait en cet instant où nous nous attristons pour sa perte, qu’à l’instar de l’épitaphe inscris sur la tombe de Martin Luther King: « Enfin libre, Enfin libre, Merci Dieu tout-puissant je suis enfin libre.» Qu’il en soit ainsi et que Dieu la reçoive en sa piété.

Mes condoléances à ses enfants Lehady et Ganiou ainsi qu’à la famille éplorée, en mon nom personnel et au nom de Moele Bénin ».

O.S. H Jacques AYADJI, Président de Moele-Bénin

Bénin: Patrice Talon fait du ‘‘Lionel Messi’’ et drible parfaitement Jacques Ayadji et Claudine Prudencio

Talon fait du ‘‘Messi’’ à Ayadji et Prudencio. Comme la star du football, le chef de l’Etat a parfaitement driblé des deux pieds le président de Moele-Bénin et la présidente  de l’UDBN.

Talon fait du ‘‘Messi’’ à Ayadji et Prudencio. Comme la star du football, le chef de l’Etat a parfaitement driblé des deux pieds le président de Moele-Bénin et la présidente  de l’UDBN.

Il n’a nommé aucun membre de ces deux partis dans son nouveau Gouvernement. Les bruits et les tapages faits par ces deux formations politiques, qui se réclament de la mouvance n’auront donc servi à rien.

Bénin : Patrice Talon fait du ‘‘Lionel Messi’’ et drible parfaitement Jacques Ayadji et Claudine Prudencio
Bénin : Patrice Talon fait du ‘‘Lionel Messi’’ et drible parfaitement Jacques Ayadji et Claudine Prudencio

Maintenant, les béninois (ses) pourront enfin respirer.

Manassé AGBOSSAGA  

Ayadji ne connaît pas la honte… Retour sur ses diatribes contre Talon

Fidélité, intégrité, logique, honte…ces mots n’existent pas dans le dictionnaire de Jacques Ayadji. L’ex syndicaliste reconverti acteur politique est l’incarnation d’un homme sans principe, sans parole,…Preuve, le faussée entre ce qu’il a dit hier, et ce qu’il fait aujourd’hui.

Le temps a permis aux béninois de mieux découvrir l’homme qui s’est beaucoup révélé sur les antennes de Radio Tokpa et qui se plaisait à se jouer ‘‘les saints’’. Oui, le temps « second nom de Dieu’’, a montré comment Jacques Ayadji peut dire et se dédire, comment il peut laper l’assiette dans laquelle il a craché. Le temps a : montré comment l’ex syndicaliste peut ravaler ses vomissures à condition de bénéficier des avantages d’un régime.

Qu’est ce qu’il n’a pas dit sur Talon

Avant la présidentielle de 2016, Jacques Ayadji,  s’était donné pour mission de vilipender le candidat Patrice Talon. Sur les chaines de radio, dans la presse écrite et sur les réseaux sociaux, l’ex secrétaire général du Syntra-Tp ne manquait pas de sortir les  munitions pour mettre en exergue la dangerosité du personnage Talon.  Morceaux choisis, grâce aux archives des sites des  quotidiens La Nouvelle Tribune, Soleil Bénin Infos et autres :

« L’élection de Patrice Talon sera catastrophique, scandaleuse… On ne peut pas mettre à la tête de ce pays un bourreau…Patrice Talon est libre d’être candidat, …mais nous les béninois avons le devoir de faire échec à son élection… Patrice Talon a mis ses moyens au service du KO de 2011…Patrice Talon défend ses intérêts, le pays peut mourir…Patrice Talon n’a pas d’amour pour le Bénin… Si Patrice Talon est candidat, je serai candidat. S’il annonce sa candidature, à la minute qui suit, je serai candidat contre lui ».

Ravale ses vomissures

Au second tour de la présidentielle de 2016, Jacques Ayadji sous un pseudo prétexte du combat contre la colonisation a ravalé ses vomissures. L’homme  qui a annoncé que l’élection du magnat du coton serait une catastrophe a appelé les béninois à voter pour le candidat Patrice Talon. On est au début de l’épisode du feuilleton ‘‘ le caméléon  Ayadji en action’’.

Comme certains béninois qui manquent de crédibilité entre leurs propos et leurs actes, l’ancien syndicaliste n’a pas hésité à accepter par la suite sa nomination au poste  de directeur général intérimaire  des infrastructures. Jacques Ayadji accepte ainsi de servir les intérêts du « bourreau ». Patrice Talon a, beau manqué d’amour pour le Bénin  et être plus intéressé par ses intérêts, il ne voit pas d’inconvénient à travailler avec lui.

A cet instant là, Jacques Ayadji amorce  sa  métamorphose définitive. A sa prise de fonction en juillet 2016,  il n’hésitera pas à lancer qu’il entre au couvent.

« Je suis aujourd’hui directeur général des travaux publics. Je change de statut. Je rentre au couvent. Cela veut dire que je ne suis plus libre de dire comme je veux, ce que je veux », prévenait l’homme lors de sa prise de fonction.

Mais là encore, Jacques Ayadji n’a  pas tenu  parole. Il a fait le contraire de ses déclarations. En effet après sa nomination, Jacques Ayadji trouvait le temps nécessaire pour attaquer les décisions de la Cour constitutionnelle présidée à l’époque par le Professeur Théodore Holo. Sans scrupule, comme s’il était encré dans le style Talon, il ne manquera pas d’inviter les autorités actuelles à « jeter à la poubelle les décisions de la Cour constitutionnelle.

Et si Jacques Ayadji  a, après sa nomination,  gardé   le réflexe de  vilipender la Cour constitutionnelle, cela  n’a  pas été le cas pour son combat contre le néocolonialisme. En effet, l’homme qui avait combattu la candidature de Lionel Zinsou au point de courir à Abomey pour une pause-photo sur la statue de Béhanzin  n’a pipé aucun mot quand Patrice Talon a, après 58 d’indépendance,   décidé de confier la gestion du port de Cotonou à un belge.    

Pour confirmer son égarement, l’ex syndicaliste devenu amoureux du « bourreau  Talon » a lancé  ce jeudi 28 juillet son mouvement politique dénommé Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin). Mieux, il a confirmé sa présence dans la mouvance présidentielle. Jacques Ayadji exclut ainsi son retour dans le monde syndical. Il conforte au contraire sa présence dans le monde des avantages et privilèges du pouvoir. Servir le « bourreau » ne pose donc pas de problème à ce dernier. L’éthique, les valeurs, les propos du passé ne sont donc pas dans le dictionnaire de Jacques Ayadji.

Quand un homme de cette nature se donne le vilain plaisir de critiquer une noble corporation, il y a de quoi solliciter une messe de prière pour l’aider à retrouver ses esprits.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Il critique la sortie du directeur de la communication de la présidence de République, son parti prononce son exclusion…ça sent la pensée unique chez l’ex syndicaliste reconverti politicien !

Le professeur Andoche Amingnissé n’est plus membre du parti Moele-Bénin. Il a été exclu de la formation politique comme un malpropre.

Son exclusion fait suite à sa réaction après la sortie du directeur de la communication de la présidence de la République du Bénin sur les antennes de Rfi.

Andoche Amingnissé a ouvertement critiqué les propos de Wilfried Léandre Houngbédji au sujet des arrestations des opposants.

Il est même allé loin, demandant  un débat contradictoire avec ce dernier.

Mais cette réaction n’a pas été appréciée par sa formation politique, Moele Bénin.

Membre de la mouvance présidentielle, Moele-Bénin a rapidement prononcé son exclusion pure et simple, ce 24 avril à travers une déclaration lue par son secrétaire général Céphir Béo Aguiar.

Toutefois sur une télévision de la place, le président du parti a indiqué que l’exclusion de Andoche Amingnissé n’a aucun lien avec ses propos à l’endroit du directeur de la communication de la présidence de la République.

« Son exclusion n’est pas du tout liée à sa réaction par rapport à la sortie du Dircom de la Présidence. On ne peut pas accepter que pendant que Moele-Bénin soit le premier parti à désigner Patrice Talon comme son candidat, qu’un de nos militants, pas des moindres, membre du Bureau politique national se mette sur la place publique à avoir des critiques acerbes contre cette candidature là. Nous avons constaté certains écrits, certaines prises de position publique sur les réseaux sociaux de l’intéressé. Nous avons dit que nous ne pouvons pas continuer à collaborer avec lui. », a déclaré Jacques Ayadji sur golfe Tv.

Jacques Ayadji, président du parti Moele-Bénin

Ce qui est sûr, jamais présent aux joutes électorales depuis sa naissance, Moele- Bénin de Jacques Ayadji, l’ancien syndicaliste reconverti acteur politique s’illustre encore par la pensée unique.

Manassé AGBOSSAGA

Ayadji évoque un « résultat probant » du mandat de Talon qui mérite des « applaudissements »

Jacques Ayadji a soumis ses militants à un drôle d’exercice lors du 2ème congrès extraordinaire de Moele-Bénin, ce samedi 27 septembre 2020. Il a invité les membres de son parti à « applaudir » de façon remarquable le président Patrice Talon.

Jacques Ayadji a soumis ses militants à un drôle d’exercice lors du 2ème congrès extraordinaire de Moele-Bénin, ce samedi 27 septembre 2020. Il a invité les membres de son parti à « applaudir » de façon remarquable le président Patrice Talon.

Et si l’ancien adversaire du candidat Patrice Talon, devenu allié du président de la République a fait cette demande, c’est parce que selon, le régime de la Rupture a,  en moins de cinq ans, obtenu un « résultat probant » qu’aucun régime n’a pu réaliser.

Selon ses propos, ce résultat a un rapport avec la naissance du parti qu’il préside.

«… J’ai demandé cela parce que depuis 1990,  sous le régime de qui,  les jeunes et les femmes se sont librement organisés et autodéterminés ? C’est sous le régime de Patrice Talon.  Nous devons le remercier,  en ce sens,  qu’il a compris que lorsque la jeunesse décide de s’organiser,  il faut la laisser faire.  Il faut la laisser faire, et c’est ce que le régime de la rupture nous a permis de faire. Depuis la naissance de Moele-Bénin, le 14 juillet 2018…Le président nous a tellement laissé que les mauvaises langues  disent des choses,  parce que,  à sa place,  ces mauvaises langues nous auraient disloqués, il ne l’a pas fait.  De ce fait, la naissance, le fonctionnement, la structuration de Moele-Bénin,  il faut que la jeunesse béninoise retienne,  que c’est l’un des résultats probants du mandat de 2016 à 2020.  Nous devons en savoir gré…voilà le sens de notre applaudissement », a déclaré Jacques Ayadi.

Une déclaration qui a fait rire kpakpato medias jusqu’à pisser dans son caleçon, quand on sait que Moele-Bénin, c’est un parti de la mouvance qui s’est fait recaler par deux fois à différents scrutins.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Sans remord, Jacques Ayadji cadenasse son rapprochement de Talon et exclut un départ du « couvent »

L’ancien secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’administration des transports et des travaux publics (Syntra-Tp) repousse ainsi son come-back dans le monde syndical et cadenasse au passage son rapprochement de la mouvance présidentielle. L’homme qui a qualifié le candidat Patrice Talon de « bourreau » et traiter ce dernier de tous les noms d’oiseau ne prouve visiblement aucun remord…

Jacques Ayadji est depuis ce samedi 28 juillet 2018 le président du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin). L’ancien secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’administration des transports et des travaux publics (Syntra-Tp) repousse ainsi son come-back dans le monde syndical et cadenasse au passage son rapprochement de la mouvance présidentielle. L’homme qui a qualifié le candidat Patrice Talon de « bourreau » et traité ce dernier de tous les noms d’oiseau n’éprouve visiblement aucun remord.

Manassé AGBOSSAGA

Il fallait vivre longtemps pour assister à ce retournement spectaculaire à 290 degré de Jacques Ayadji. L’ex bouillant syndicaliste refroidi par le vent du Nouveau départ se plait depuis le 06 avril 2016 aux côtés de Patrice Talon. Promu au poste de directeur directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji a vite changé de langage sur l’ex magnat du Coton.

Petit rappel des offenses

Avant la présidentielle de 2016, Jacques Ayadji,  s’était donné pour mission de vilipender le candidat Patrice Talon. Sur les chaines de radio, dans la presse écrite et sur les réseaux sociaux, l’ex secrétaire général du Syntra-Tp ne manquait pas de sortir les  munitions pour mettre en exergue la dangerosité du personnage Talon.  Morceaux choisis, grâce aux archives des sites des  quotidiens La Nouvelle Tribune, Soleil Bénin Infos et autres :

« L’élection de Patrice Talon sera catastrophique, scandaleuse… On ne peut pas mettre à la tête de ce pays un bourreau…Patrice Talon est libre d’être candidat, …mais nous les béninois avons le devoir de faire échec à son élection… Patrice Talon a mis ses moyens au service du KO de 2011…Patrice Talon défend ses intérêts, le pays peut mourir…Patrice Talon n’a pas d’amour pour le Bénin… Si Patrice Talon est candidat, je serai candidat. S’il annonce sa candidature, à la minute qui suit, je serai candidat contre lui ».

Ravale ses vomissures

Au second tour de la présidentielle de 2016, Jacques Ayadji sous un pseudo prétexte du combat contre la colonisation a ravalé ses vomissures. L’homme  qui a annoncé que l’élection du magnat du coton serait une catastrophe a appelé les béninois à voter pour le candidat Patrice Talon. On est au début de l’épisode du feuilleton ‘‘ la surprise Ayadji’’.

Comme certains béninois qui manquent de crédibilité entre leurs propos et leurs actes, l’ancien syndicaliste n’a pas hésité à accepter par la suite sa nomination au poste  de directeur général intérimaire  des infrastructures. Jacques Ayadji accepte ainsi de servir les intérêts du « bourreau ». Patrice Talon a, beau manqué d’amour pour le Bénin  et être plus intéressé par ses intérêts, il ne voit pas d’inconvénient à travailler avec lui.

A cet instant là, Jacques Ayadji amorce  sa  métamorphose définitive. A sa prise de fonction en juillet 2016,  il n’hésitera pas à lancer qu’il entre au couvent.

« Je suis aujourd’hui directeur général des travaux publics. Je change de statut. Je rentre au couvent. Cela veut dire que je ne suis plus libre de dire comme je veux, ce que je veux », prévenait l’homme lors de sa prise de fonction.

Mais là encore, Jacques Ayadji n’a  pas tenu  parole. Il a fait le contraire de ses déclarations. En effet après sa nomination, Jacques Ayadji trouvait le temps nécessaire pour attaquer les décisions de la Cour constitutionnelle présidée à l’époque par le Professeur Théodore Holo. Sans scrupule, comme s’il était encré dans le style Talon, il ne manquera pas d’inviter les autorités actuelles à « jeter à la poubelle les décisions de la Cour constitutionnelle.

Et si Jacques Ayadji  a, après sa nomination,  gardé   le réflexe de  vilipender la Cour constitutionnelle, cela  n’a  pas été le cas pour son combat contre le néocolonialisme. En effet, l’homme qui avait combattu la candidature de Lionel Zinsou au point de courir à Abomey pour une pause-photo sur la statue de Béhanzin  n’a pipé aucun mot quand Patrice Talon a, après 58 d’indépendance,   décidé de confier la gestion du port de Cotonou à un belge.    

Pour confirmer son égarement, l’ex syndicaliste devenu amoureux du « bourreau  Talon » a lancé  ce jeudi 28 juillet son mouvement politique dénommé Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin). Mieux, il a confirmé sa présence dans la mouvance présidentielle. Jacques Ayadji exclut ainsi son retour dans le monde syndical. Il conforte au contraire sa présence dans le monde des avantages et privilèges du pouvoir. Servir le « bourreau » ne pose donc pas de problème à ce dernier. L’éthique, les valeurs, les propos du passé ne sont donc pas dans le dictionnaire de Jacques Ayadji.

Étonnant de la part de quelqu’un qui rassurait « ne pas vendre son âme ».