Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the updraftplus domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /var/www/clients/client4/web4/web/wp-includes/functions.php on line 6085 Patrice Talon – Page 35 – Kpakpato Medias
« Calé ce soir sur mon divan de fortune, les yeux foncièrement enfoncés dans l’écran de ma télévision, j’ai pu déguster avec réalisme et intérêt particulier le dernier discours du premier mandat du Président de la république sur l’État de la Nation. Loin d’un ton dithyrambique, loin d’une messe de célébration d’autosatisfaction, Patrice TALON a sacrifié au devoir républicain à cette veille de la solennité des 60ans d’indépendance du Bénin. Dans une adresse teintée d’exhortation et fermeté, le Chef de l’État béninois, a invité ses concitoyens à sortir de l’euphorie collective des indépendances pour se mettre résolument au travail, d’où nous viendront le salut et la prospérité tant rêvés les yeux ouverts, la torche en main.
« Calé ce soir sur mon divan de fortune, les yeux foncièrement enfoncés dans l’écran de ma télévision, j’ai pu déguster avec réalisme et intérêt particulier le dernier discours du premier mandat du Président de la république sur l’État de la Nation. Loin d’un ton dithyrambique, loin d’une messe de célébration d’autosatisfaction, Patrice TALON a sacrifié au devoir républicain à cette veille de la solennité des 60ans d’indépendance du Bénin. Dans une adresse teintée d’exhortation et fermeté, le Chef de l’État béninois, a invité ses concitoyens à sortir de l’euphorie collective des indépendances pour se mettre résolument au travail, d’où nous viendront le salut et la prospérité tant rêvés les yeux ouverts, la torche en main.
En qualifiant, par humilité, ses éloquents exploits de développement réalisés en bientôt cinq ans, de << résultats éphémères >>, le chantre du Nouveau Départ a lancé un cri d’alerte au peuple africain, par delà les Béninois. Malgré les multiples aversions qui soumettent le continent africain à diverses difficultés de développement après 60ans de souveraineté, un pan non moins négligeable de son allocution établit le postulat que << la pauvreté n’est pas une fatalité dont ne peuvent se soustraire les peuples d’Afrique>>. N’est-il pas là un Patrice TALON, reconnaissant lui-même la rigueur ultra manifeste implémentée à sa façon de gouverner le Bénin, qui nourrit un meilleur rêve pour l’Afrique à l’ombre de cette poésie de mots évocateurs?
Sans doute, ce segment de phrase sonne comme un rêve prémonitoire et pénétrant d’une Afrique nouvelle. Une nouvelle Afrique d’où jaillira, telle une plante verte d’un humus fertilisant, une véritable éclosion des idées émancipatrices. Une Afrique digne et fière qui doit rappeler à chaque africain que l’âge d’or de son histoire lointaine et la volonté de sortir des sentiers battus ne sont pas un mythe. Encore moins une utopie de Thomas More. En réalité, Patrice TALON a inoculé à chaque citoyen d’Afrique, le rêve en couleurs d’une Afrique debout qui tient son destin, qui doit comprendre que le sang de son peuple n’est pas de l’eau trépide.
Une Afrique débarrassée de cette histoire esclavagiste unique, d’image honteuse et tragique qu’on lui dessine souvent dans les médias occidentaux. Ce discours assez afro-optimiste, comme une force tellurique, vient soutenir la conviction que plus aucun requin venu de l’extérieur ne dévorera l’espoir africain si nous nous nous engageons, avec abnégation et sacerdoce dans le travail sans relâche. Personnellement, après m’être saoulé les tympans d’un tel discours bâti au fond sur un socle panafricain, in sitou, j’ai sécrété la pleine assurance qu’il est idéologiquement croyable et humainement nécessaire de noyer l’envie traditionnelle qu’éprouve un si grand nombre de jeunes africains. Celle d’abandonner le continent pour la migration vers l’hexagone, au nom du mirage.
Sans aucune obstination partisane à vouloir flatter le Chef de l’État béninois, nous, frères et sœurs de la mère Afrique, devrons comprendre par les mailles de l’adresse de Patrice TALON, qu’il est temps de nous départir de l’éducation égoïste et attentiste que nous sommes entrain de recevoir du monde. A l’inverse de cette renonciation, il s’impose la nécessité de cultiver au quotidien l’éthique et la probité morale caractéristiques de la civilisation nos pères. Notre développement ne se mesurant pas à l’aune du mimétisme intégral ou de ce que Tahar Benn Jelloun appelle »le complexe de colonisabilité », demeurons nous-mêmes avec notre identité, nos racines, notre éducation, et surtout le sacre de nos religions. Proscrivons-nous également de nous faire croire que << tout est prioritaire> alors qu’objectivement, il n’en est rien.
La preuve comme dit le sage, quand on se réveille le matin, même s’il y a mille et une priorités, l’on commence par se laver le visage. Rendons enfin grâce d’être africains. C’est une fierté, un don inestimable qui doit nous rendre heureux et non complexés en face des autres races de la planète, comme me le chante Kinoss DOSSOU dans nos devises habituelles sur l’avenir des us et costumes des arts Vodoun. Sans hésitation, Patrice TALON l’a rappelé en filigrane au détour de son discours sur l’État de la Nation béninoise, qui célèbre autant que ses pays frères, les Noces de Diamant des indépendances en Afrique francophone noire. Suivez mon regard! »
Les appels pour susciter une candidature de l’actuel locataire de la marina se multiplient ces derniers jours.Acte que dénonce Paul-Marie Houessou, Docteur en littérature d’Afrique anglophone, et Théoricien de la Gouvernance d’Etat. Dans une honnêteté intellectuelle très rare au 229, il démontre comment Patrice Talon peut « rentrer dans l’histoire par la porte des Grands Hommes en fermant les oreilles aux symphonies des courtisans », mais aussi et surtout comment le chef de l’Etat a l’occasion de construire les logiciels de la nation…
Les appels pour susciter une candidature de l’actuel locataire de la marina se multiplient ces derniers jours.Acte que dénonce Paul-Marie Houessou, Docteur en littérature d’Afrique anglophone, et Théoricien de la Gouvernance d’Etat.Dans une honnêteté intellectuelle très rare au 229, il démontre comment Patrice Talon peut « rentrer dans l’histoire par la porte des Grands Hommes en fermant les oreilles aux symphonies des courtisans », mais aussi et surtout comment le chef de l’Etat a l’occasion de construire les logiciels de la nation.
Manassé AGBOSSAGA
En réalité, c’est en répondant à Maître Ernest Akuesson du barreau de Paris que Paul-Marie Houessou a invité le chef de l’Etat à renoncer à un second mandat.
Dans un pan de son long exposé, ce Docteur en littérature d’Afrique anglophone, et Théoricien de la Gouvernance d’Etat explique, avec objectivité, au chef de l’Etat pourquoi il ne doit pas solliciter un second mandat.
Pour lui, une candidature à la présidentielle de 2021 de Patrice Talon serait synonyme de « violation de l’éthique, des valeurs et de toutes les règles de bienséance sociale ».
Paul Marie Houessou met d’abord en avant le respect de la parole donnée du candidat Patrice Talon, devenu président de la République.
« Je parle de la parole donnée et non d’une déclaration faite sur une station radio, fut-elle RFI. La parole donnée c’est celle rendue populaire par des posters géants de campagnes du candidat Patrice Talon pour l’élection présidentielle de 2016 : ‘‘surgir, agir et disparaître’’. La parole donnée, c’est celle rapportée par le candidat Abdoulaye Bio Tchané entre les deux tours de cette élection dans une déclaration publique solennelle : ‘‘… considérant l’engagement du candidat Patrice Talon à ne faire qu’un mandat en qualité de Président de la République ;’’ la parole donnée, c’est celle prononcée dans le discours d’investiture, sous serment et en tant que Président de République : ‘‘ … C’est pourquoi, je ferai de « mon mandat unique’’ une exigence morale en exerçant le pouvoir d’Etat avec dignité et simplicité (applaudissement)’’. La parole donnée n’est pas comparable à une déclaration faite dans un entretien radio/télé », explique t-il.
« Construire un logiciel »
Pour ce spécialiste de la Gouvernance d’Etat,« les routes, les hôpitaux, l’électricité etc. dans la construction d’une nation font partie de la quincaillerie ».
Il ajoute que « tous ceux qui assument la charge de Président de la République peuvent et doivent construire la quincaillerie ».
Par contre, Paul-Marie Houessou fait savoir que cet indicateur ne définit pas un Grand Homme, un bon président.
Selon lui, ce qui fait entrer un président dans l’histoire, c’est la construction des logiciels.
« Le projet de construction des logiciels de la nation est supérieur à celui des routes et autres. C’est à travers lui que sont posées les fondations de la société de demain… C’est elle qui est le puissant logiciel ; le ciment de la cohésion nationale. », fait-il remarquer, avant de préciser « Les logiciels de la nation, ce sont les comportements, les attitudes et la vision structurants et normatifs… Un logiciel puissant de construction de toute nation, c’est le respect de la parole donnée…Si le Président Talon désire entrer dans l’histoire, il doit aspirer à la construction des logiciels de la nation ».
Les cas Washington et Mandela
Pour appuyer sa thèse, Paul-Marie Houessou donne l’exemple de deux anciens chefs d’Etat. Il cite Georges Washington, des Etats-Unis, et Nelson Mandela, de l’Afrique du Sud.
« Qu’il me soit tout de même permis de rappeler à son Excellence M. Patrice Talon son désir d’entrer dans l’histoire. Qu’il me soit aussi permis de lui rappeler que l’appel des Grands Hommes, c’est celui entendu par Georges Washington, premier président des Etats Unis, qui a renoncé à faire un troisième mandat alors qu’il n’y avait aucune disposition constitutionnelle ni jurisprudentielle limitant le nombre de mandat à deux au Etats Unis en ces années-là. La seule boussole que le président Washington avait, dans ce contexte historique sans repères pratiques sur comment le président des Etats Unis, leader d’une démocratie naissante et balbutiante, devrait se comporter aux plans national et international, était sa conviction que ses actes détermineraient les attentes normatives des comportements des futurs présidents chez ses compatriotes. Il a renoncé au troisième mandat créant ainsi un repère pratique et était parti sans avoir fini de construire les Etats Unis d’Amérique qui, au demeurant, n’étaient qu’une petite fédération de 16 états ; sans même avoir construit 1.000 km de route dans ce pays où tout était à faire. Il était parti, laissant derrière lui tout de même un exemple structurant et normatif de comportements, d’attitudes et de vision que le Président des Etats Unis doit avoir pour bâtir ce qui deviendra la première puissance du monde. Vous connaissez la suite de l’histoire », illustre t-il en premier lieu .
« Qu’il me soit aussi permis, sans vouloir abuser des permissions, de rappeler au Président de la République, son Excellence Patrice Guillaume Athanase Talon, que l’appel des Grands Hommes, c’est celui, plus proche de nous, entendu par Nelson Mandela qui, après un mandat et ferma les oreilles aux symphonies corrompues et perverties des courtisans, et prit sa retraite politique. Comme Georges Washington, Madiba n’aura pas construit 20.000 km de route ou couvert toute l’Afrique du Sud d’électricité et d’eau. Il était parti, laissant derrière lui aussi un exemple structurant et normatif de comportements, d’attitudes et de vision que le président de l’Afrique du Sud doit avoir. Vous connaissez la suite de l’histoire. Nous logeons tous Mandela dans le firmament des Hommes qui ont marqué l’histoire, pas seulement de l’Afrique mais de l’humanité toute entière », illustre Paul Marie Houessou en second lieu.
Puis de conclure, « la situation politique du Bénin s’y prête formidablement en ce moment. La situation politique du Bénin est propice pour tenir la ‘‘parole donnée’’. La République des copains dans le crime où on fêtait des milliards a été démantelée. Des actes qui définissent les attentes normatives des comportements des futurs présidents ont été posés. L’opportunité est là de rentrer dans l’histoire par la porte des Grands Hommes en fermant les oreilles aux symphonies des courtisans. L’opportunité est là de donner tort à Yahya Djamé qui, alors président de la Gambie, déclarait, à propos du mandat unique annoncé dans le discours d’investiture, après un rire narquois dans un entretien : ‘‘Il vient d’arriver’’ (https://lanouvelletribune.info/2016/06/jammeh-talon-mandat/). L’opportunité est là de redonner vie et vigueur au génie béninois qui se moque des normes continentales pour se frayer son propre chemin et étonner le monde ».
Nécessité pour Patrice Talon de jeter un coup d’œil sur ce conseil en béton avant d’aviser.
INTERGRALITE DE SON DEVELOPPEMENT
*Un régime parlementaire au Bénin ?*
*C’est du « déshabillé Pierre pour habiller Paul. »*
Paul-Marie Houessou
Docteur en littérature d’Afrique anglophone
Théoricien de la Gouvernance d’Etat
« J’ai ouï dire, comme vous certainement ce mardi 21 juillet 2021 dans les différentes éditions de la revue de presse sur les chaînes de télévision de notre pays le Bénin, qu’après 30 années de pratique démocratique, il faut supprimer le poste de Président de la République de notre système politique pour y installer celui de Premier Ministre. Cette proposition péremptoire serait d’un certain Maître Ernest Akuesson du barreau de Paris. Si vous n’avez jamais été en présence d’une illustration concrète du dicton « déshabiller Pierre pour habiller Paul », en voici une, sans ambiguïté pour vous. Cette proposition ne brille que par l’effet d’annonce qu’elle crée.
Le problème du Bénin n’est pas le poste de Président de la République. Créez un poste de Premier Ministre et vous aurez simplement déplacé le problème. Je mets au défi quiconque de nous prouver que la Constitution du 11 décembre 1990 a créé un super-président. C’est une théorie qui ne trouve aucun fondement dans le texte constitutionnel qui est celui de la République du Bénin. Et je profite de l’occasion pour demander à ceux qui accusent à tort et à travers la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation de février 1990 de tous les maux dont le Bénin souffre d’aller faire ce que les anglais appellent leur « homework ».
Pour rappel, les Etats Unis d’Amérique ont eux aussi eu leur Conférence Nationale dénommée « The Philadelphia Convention » en 1787. Elle a accouché d’une Constitution qui était loin d’être parfaite et de répondre à tous les problèmes qui étaient posés à l’époque encore moins à ceux posés par la société américaine d’aujourd’hui. Et pourtant, cette Constitution demeure la loi fondamentale des USA à l’heure où j’écris ces mots. Les Etats Unis ont vécu les mêmes problèmes que ceux que nous vivons aujourd’hui au Bénin. Ils en ont résolus certes avec des lois dans certains cas mais plus généralement avec l’attitude, le comportement, la conviction, le respect de la parole donnée ; tout cela sous la pulsion et la quête de l’idéal consacré par la Constitution de 1787 : la liberté. Elle est évidemment garantie par une distribution du pouvoir dans trois branche ce qui dans leur contexte s’appelle « government » (« Etat » chez nous). Tout politicien américain qui ne s’emploie pas à perpétuer et préserver cet idéal est très vite mis au banc des accusés. C’est pourquoi, ils aiment s’appeler le « monde libre » en opposition à tout autre système politique qui ne garantit pas au citoyen la liberté.
Aussi, saviez-vous que le poste ou la fonction de Premier Ministre au Royaume Uni (cité en exemple par Me Akuesson) n’est établi par aucune loi ni document constitutionnel ? Il doit son existence à une vieille convention (datant de la Révolution 1668-1720 ayant consacré le transfert de l’épicentre du pouvoir politique du Souverain au Parlement). Selon cette convention, le monarque britannique nomme le leader du parti majoritaire à la Chambre des Communes et le charge d’exercer le pouvoir politique. La pratique a survécu à toutes les époques et la tradition se poursuit depuis ce temps grâce à l’attitude, le comportement, la conviction, le respect de la parole donnée ; tout cela sous la pulsion et la quête du même idéal – la liberté. C’est pour cela qu’eux aussi revendiquent avec fierté leur appartenance au « monde libre ». Et à la date d’aujourd’hui personne ne lève le petit doit pour dire qu’il faut supprimer le poste de Premier Ministre au Royaume Uni au point où Me Akuesson y trouve même un exemple à copier ici. Au RU comme aux USA, les trois finalités de la distribution du pouvoir politique dans les différentes branches du « government » (Etat) et de l’exercice de l’autorité conférée par ce pouvoir sont la « liberté », la « liberté » et la « liberté ».
Cela dit, dites-moi pour quelle finalité dès qu’un petit problème se pose sous le ciel du Bénin, on s’en prend aux textes de loi ; on veut les modifier et on veut les remodifier ; on s’en prend à la Conférence Nationale qu’on désigne comme l’auteur du péché d’Adam et Eve ? Certains, à mon avis peu ou mal informés, vont jusqu’à écrire que « Le Bénin est otage de sa Conférence Nationale ». Imaginez la métaphore : que fait-on d’un preneur d’otage ? Je me suis demandé à la lecture d’une telle stupidité intellectuelle si c’est la Conférence Nationale qui a demandé de construire un système de concussion, de vol, de corruption, de régionalisme, de concours frauduleux, de copinage dans le crime, de gens qui devenus ministres puis déchargés de cette fonction vont distribuer impunément de l’argent dans les quartiers de nos villes et campagnes pour corrompre les mœurs, détruire nos croyances et nos structures sociales sous prétexte de faire campagne pour être élus députés ou présidents du Bénin. Ou alors, est-ce la Conférence Nationale qui a demandé de construire un système politique animé par des « hagbès », des « dadjès » des «coqs » au féminin, des « taba ti tabas » des « nyinwès », des « aller à droit, aller à gauche », des « mima toun nyan miton élo a », des « gens sont contre les gens », des « nouvelles consciences politiciennes » et que sais-je encore, qui se partageaient le territoire national en des morceaux ethniques et/ou régionalistes, prenant justement en otage des compatriotes qui eux n’aspirent qu’à ce Bénin de « Fraternité, Justice, Travail » à eux promis depuis le 1er août 1960 ?
Le mal béninois n’est nullement dans les soit disant imperfections de la Conférence Nationale, ni de la Constitution, ni dans le système politique décrit dans ce texte constitutionnel. C’est l’histoire d’une loi qui vous prescrit « un couteau » comme un outil essentiel pour votre maison. La loi ne le dit pas mais vous êtes libre d’utiliser ce couteau pour le bien ou le mal. Le choix d’usage que vous faites dépend-t-il de la loi ? Nous avons au Bénin une manie toxique à la vie sociale, une manie fort bien mise en relief par le Roi Alokpon, grand maître de la chanson traditionnelle Tchingoumè : « Vous voyez bien le serpent allongé sur le sol mais vous tapez dans l’herbe [prétendant vouloir le tuer] ». Le mal béninois s’est noué un pagne à la hauteur de la poitrine puis a taillé et installé son tabouret qu’il occupe en permanence dans le Béninois ; dans ces hommes et femmes qui hier caressaient bassement l’orgueil de celui qui occupait le fauteuil présidentiel, fauteur de trouble selon Me Akuesson, avec un irrésistible: « sans mentir si votre ramage se rapporte à vôtre plumage, vous êtes le phénix des présidents de ce monde », ce, quel que soit ce qui faisait. Il est dans ces hommes et femmes qui aujourd’hui sont encore à la première loge pour abreuver à les oreilles de celui qui occupe le fauteuil de : « Nooon, vous êtes le meilleur ; tchiiii ! On n’a jamais vu ça. » Et puis, écoutez leur nouveau refrain (permettez-moi en l’espèce une citation directe attribuée à l’ancien bâtonnier Jacques Migan par le journal en ligne Banouto
https://www.banouto.info/article/politique/20200702-prsidentielle-au-bnin-talon-a-dj-rempli-02-conditions-pour-tre-candidat/): « Si Dieu lui donne cette disponibilité dont il avait parlé, qu’il ne laisse pas tomber et qu’il continue dans cette trajectoire de la construction du Bénin ». Appel sans ambiguïté à solliciter un deuxième mandat en violation de l’éthique, des valeurs et de toutes les règles de bienséance sociale, n’est-ce pas ? La disponibilité dont parle le bâtonnier est celle que le Président Talon aurait évoquée dans une déclaration faite sur RFI et dans laquelle il aurait posé trois conditions pourrait éventuellement « aviser » en ce qui concerne un second mandat : sa disponibilité personnelle, l’impact des réformes et le visage politique du Bénin. Si Jacques Migan a effectivement tenu ces propos le 2 juillet comme le rapporte le journal, il ne dit en réalité rien de nouveau sous le soleil au Bénin. Il ne fait que reprendre en écho les annonces déjà faites par ces « fous de tous les rois » qui ont investi l’espace public et politique depuis 1996 et qui les premiers ont fait claironner la sempiternelle fanfare avant tout le monde ; comme d’habitude.
Qu’il me soit tout de même permis de rappeler à son Excellence M. Patrice Talon son désir d’entrer dans l’histoire. Qu’il me soit aussi permis de lui rappeler que l’appel des Grands Hommes, c’est celui entendu par Georges Washington, premier président des Etats Unis, qui a renoncé à faire un troisième mandat alors qu’il n’y avait aucune disposition constitutionnelle ni jurisprudentielle limitant le nombre de mandat à deux au Etats Unis en ces années-là. La seule boussole que le président Washington avait, dans ce contexte historique sans repères pratiques sur comment le président des Etats Unis, leader d’une démocratie naissante et balbutiante, devrait se comporter aux plans national et international, était sa conviction que ses actes détermineraient les attentes normatives des comportements des futurs présidents chez ses compatriotes. Il a renoncé au troisième mandat créant ainsi un repère pratique et était parti sans avoir fini de construire les Etats Unis d’Amérique qui, au demeurant, n’étaient qu’une petite fédération de 16 états ; sans même avoir construit 1.000 km de route dans ce pays où tout était à faire. Il était parti, laissant derrière lui tout de même un exemple structurant et normatif de comportements, d’attitudes et de vision que le Président des Etats Unis doit avoir pour bâtir ce qui deviendra la première puissance du monde. Vous connaissez la suite de l’histoire.
Qu’il me soit aussi permis, sans vouloir abuser des permissions, de rappeler au Président de la République, son Excellence Patrice Guillaume Athanase Talon, que l’appel des Grands Hommes, c’est celui, plus proche de nous, entendu par Nelson Mendela qui, après un mandat et ferma les oreilles aux symphonies corrompues et perverties des courtisans, et prit sa retraite politique. Comme Georges Washington, Madiba n’aura pas construit 20.000 km de route ou couvert toute l’Afrique du Sud d’électricité et d’eau. Il était parti, laissant derrière lui aussi un exemple structurant et normatif de comportements, d’attitudes et de vision que le président de l’Afrique du Sud doit avoir. Vous connaissez la suite de l’histoire. Nous logeons tous Mendela dans le firmament des Hommes qui ont marqué l’histoire, pas seulement de l’Afrique mais de l’humanité toute entière, n’est-ce pas ?
Qu’il me soit permit d’expliquer enfin au Président de la République que les routes, les hôpitaux, l’électricité etc. dans la construction d’une nation font partie de la quincaillerie. Tous ceux qui assument la charge de Président de la République peuvent et doivent construire la quincaillerie ; c’est pourquoi dans le livre des Grands Hommes de l’histoire humaine, vous en verrez très peu dont la réussite plonge uniquement ses racines dans la construction de la quincaillerie. De toute évidence, il est impossible pour un homme d’inscrire son nom à jamais même dans les cœurs de ses concitoyens rien que par le truchement de la quincaillerie. Quelqu’un d’autre viendra toujours faire plus et le prédécesseur sera très vite rangé dans les oubliettes. Pour preuve, les Béninois oublient déjà qui a fait les échangeurs de Cotonou, qui a fait la route Terrain-Carrefour Vèdoko-Etoile-Commissariat Central-et-Zongo ; qui a fait le pavé Barrière- Fidjrossè Fin Pavé etc. La quincaillerie dans la construction d’une nation ne procure qu’une reconnaissance temporelle.
Si le Président Talon désire entrer dans l’histoire, il doit aspirer à la construction des logiciels de la nation. C’est ce à quoi les Grands Hommes s’attèlent. C’est ce que George Washington a fait. C’est ce que Nelson Mendela a fait, lui qui avait très tôt au cours de son seul mandat laissé la gestion des affaires courante à Thabo Mbeki pour s’attaque à la construction et l’installation des logiciels nécessaires pour empêcher l’implosion d’un pays assis sur une dynamite raciale. Les logiciels de la nation, ce sont les comportements, les attitudes et la vision structurants et normatifs. La situation politique du Bénin s’y prête formidablement en ce moment. Un logiciel puissant de construction de toute nation, c’est le respect de la parole donnée. C’est ce que Washington a fait. C’est ce que Mendela a fait. Je parle de la parole donnée et non d’une déclaration faite sur une station radio, fut-elle RFI. La parole donnée c’est celle rendue populaire par des posters géants de campagnes du candidat Patrice Talon pour l’élection présidentielle de 2016 : « surgir, agir et disparaître ». La parole donnée, c’est celle rapportée par le candidat Abdoulaye Bio Tchané entre les deux tours de cette élection dans une déclaration publique solennelle : «… considérant l’engagement du candidat Patrice Talon à ne faire qu’un mandat en qualité de Président de la République ; » la parole donnée, c’est celle prononcée dans le discours d’investiture, sous serment et en tant que Président de République : « … C’est pourquoi, je ferai de « mon mandat unique » une exigence morale en exerçant le pouvoir d’Etat avec dignité et simplicité (applaudissement) ». La parole donnée n’est pas comparable à une déclaration faite dans un entretien radio/télé. C’est elle qui est le puissant logiciel ; le ciment de la cohésion nationale.
La situation politique du Bénin est propice pour tenir la « parole donnée ». La République des copains dans le crime où on fêtait des milliards a été démantelée. Des actes qui définissent les attentes normatives des comportements des futurs présidents ont été posés. L’opportunité est là de rentrer dans l’histoire par la porte des Grands Hommes en fermant les oreilles aux symphonies des courtisans. L’opportunité est là de donner tort à Yahya Djamé qui, alors président de la Gambie, déclarait, à propos du mandat unique annoncé dans le discours d’investiture, après un rire narquois dans un entretien : « Il vient d’arriver » (https://lanouvelletribune.info/2016/06/jammeh-talon-mandat/). L’opportunité est là de redonner vie et vigueur au génie béninois qui se moque des normes continentales pour se frayer son propre chemin et étonner le monde.
Le projet de construction des logiciels de la nation est supérieur à celui des routes et autres. C’est à travers lui que sont posées les fondations de la société de demain. C’est l’ignorance de cette réalité de la part du président Félix Houphouët-Boigny qui a peu à peu plongé la belle Côte d’Ivoire (quincaillerie) construite de ses mains sur tant d’années d’effort dans le chaos de la guerre et les incertitudes post-guerre que les Ivoiriens mettrons encore des décennies à gommer, si tant est qu’ils arrivent à les gommer.
Face à ce tableau, aidez-moi donc dire à Me Ernest Akuesson du barreau de Paris que le poste de Premier Ministre ne va résoudre aucun problème au Bénin, il va simplement déplacer les problèmes et les aggraver en multipliant les centres de décision du pouvoir exécutif. Aidez-moi à lui dire que la Constitution du Bénin, même révisé, distribue le pouvoir politique dans les branches de l’Etat de sorte que quand il se déploierait dans sa plénitude et dans sa vraie nature la liberté du citoyen soit garantie. Elle n’a jamais institué un exécutif surpuissant et incontrôlable. Aidez-moi à dire à Me Akuesson de ne pas se fatiguer à chercher le meilleur modèle politique pour le Bénin ; que le meilleur modèle est déjà ici, au Bénin, mais nous lui tournons lentement dos parce que le personnel politique de ce pays a perdu le sens profond des choses et a la génuflexion très facile devant le nouveau dieu de notre panthéon : l’argent. C’est le personnel politique du Bénin qui a érigé le poste de Président de la République en un Tolègba à la verge debout et puissant (excusez la métaphore) dont il chante le règne éternel tous les jours pour qu’il les mette dans les bonnes grâces du nouveau dieu de notre panthéon – l’argent. Et quel que soit le titulaire du poste, le chœur est le même, la mélodie pareille et la symphonie identique. Ce n’est ni la Constitution, ni la Conférence des Forces Vives de la Nation qui nous a fait ériger l’argent en un dieu qui structure notre penser et gouverne notre agir.
Pour preuve et pour en finir, depuis le 06 avril 2016 j’ai entendu une seule fois le président Patrice Talon se plaindre de la presse nationale en général, parlant d’intoxication à la suite de la première tentative de révision de la Constitution en 2017. Depuis, je ne l’ai plus jamais entendu parler négativement de la presse nationale qu’il sollicite d’ailleurs quand le besoin se fait sentir. Mais, des organes de presses ont été fermés par l’institution chargée de protéger la liberté de presse dans notre pays pour offense au président de la République. Avait-il déposé une plainte pour qu’on aille à une telle extrémité ? En l’espèce, comparaison n’est pas raison mais si vous suivez l’actualité de la vie politique américaine, vous entendrez le président Donald Trump accuser tous les jours la presse américaine de Fake News, allant jusqu’à maltraiter verbalement des journalistes en pleine conférence de presse. Récemment il a assigné The Washington Post, CNN et autres en justice pour publication de sondage tronqué. Mais, l’homme le plus puissant de la terre n’a pas le pouvoir de fermer ou d’ordonner la fermeture d’un organe de presse, pas même la justice sans un procès transparent et équitable. Le procès suit son cours et les organes de presse poursuivent leur mission. On peut alors se demander, dans le contexte du Bénin, si c’est le Président Patrice Talon qui a demandé la fermeture des organes de presse ou qui encourage la hausse vertigineuse des interdictions par la HAAC chez nous ? Ou, est-ce par déclenchement automatique d’un logiciel malveillant du personnel institutionnel/politique ? De toute évidence, on peut encore créditer le président Talon de son innocence dans ces développements sans précédents dans l’histoire postrévolutionnaire du Bénin en arguant qu’il est soucieux de l’indépendance des institutions. Car le candidat Talon nous a promis ni plus ni moins la libéralisation totale de la presse et sa promotion. C’est aussi cela la parole donnée. C’est ce qui a mobilisé et recueilli les votes de milliers de Béninois.
Un jour, peut-être, le Président Talon (président ou pas) nous dira ce qu’il en est de ces difficultés que la presse rencontre sous son régime. Mais, la seule certitude sur laquelle nous pouvons jurer la main sur le cœur, c’est que les outils de programmation du Bénin que le candidat Patrice Talon nous avait présentés et promis de mettre en œuvre une fois élu n’auraient jamais produit ce résultat. Qu’est-ce qui s’est passé ? C’est cette question qui se démarque volontiers des conclusions hâtives et des condamnations sans fondement qui me fait continuer de croire naïvement que le meilleur reste à venir et que le terrain est maintenant propice pour mettre en place les logiciels promis. Le personnel politique et même institutionnel de notre pays est actuellement en mode « déprogrammé » par rapport aux pratiques d’avant le 06 avril 2016, il reste huit (08) mois pour le reprogrammé avec un logiciel flambant neuf portant la promesse des fleurs afin qu’il retrouve le sens profond des choses. *Car, aidez-moi à le dire à Me Ernest Akwesson, un peuple qui perd le sens profond des choses est voué à l’esclavage et vous ne changerez rien à son sort en « déshabillant Pierre pour habiller Paul ».*
Un avocat au palais de la marina dès le 06 avril 2021. Cela pourrait être le cas après le scrutin présidentiel. Du moins au vu de l’engagement de Ferdinand Lawson à faire triompher sa candidature.
Un avocat au palais de la marina dès le 06 avril 2021. Cela pourrait être le cas après le scrutin présidentiel. Du moins au vu de l’engagement de Ferdinand Lawson à faire triompher sa candidature.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, l’avocat de profession partage avec son staff, un seul mot d’ordre : gagner la présidentielle de 2021.
« Notre objectif, gagner les prochaines élections présidentielles au Bénin », a-t-il martelé à tous les membres de son écurie.
Tel un général de troupe, Ferdinand Lawson a d’ailleurs invité ses « soldats » à ne pas se laisser envahir par la peur.
En outre, le candidat déclaré à la présidentielle de 2021 a appelé ses partisans à ne pas tomber dans les débats de personne et les attaques inutiles.
Pour Ferdinand Lawson, ils doivent plutôt prêcher les valeurs du candidat à savoir l’humanisme et le social.
Et c’est peut-être à travers la plateforme « Alternative crédible » qui sera bientôt mise sur les fonts baptismaux, que ce message sera porté dans les quatre coins du pays.
Patrice Talon est un homme de parole. Ce n’est pas l’avis d’un « Kpakpato sans payer » comme nous, mais plutôt celui d’une citoyenne béninoise.
Patrice Talon est un homme de parole. Ce n’est pas l’avis d’un « Kpakpato sans payer » comme nous, mais plutôt celui d’une citoyenne béninoise.
Dans un micro trottoir réalisé par nos confrères de radio Bénin, cette dernière a notamment fait savoir que le chef de l’Etat joint toujours l’acte à la parole.
En réalité, cette citoyenne interrogée est une artisane bénéficiaire des mesures sociales prises par le gouvernement pour soutenir les entreprises et artisans face à la pandémie du Covid-19.
Heureuse d’avoir reçu un transfert d’argent, elle a exprimé sa reconnaissance au président Patrice Talon, le décrivant au passage comme un homme qui tient toujours à ses engagements.
« Quand notre président Patrice Talon dit quelque chose, il le fait », a-t-elle insisté.
La présidentielle de 2021 sera pour nous les « Kpakpatos Sans Payer », l’occasion de confirmer ou d’infirmer son assertion.
Le chef de l’Etat est soucieux des conditions de vie des populations en ces temps de pluie. Il a donc fait de la question des inondations un sujet majeur en conseil des ministres ce 01 er juillet 2020.
Le chef de l’Etat est soucieux des conditions de vie des populations en ces temps de pluie. Il a donc fait de la question des inondations un sujet majeur en conseil des ministres ce 01 er juillet 2020.
A l’occasion le président Patrice Talon a donné des consignes fermes au ministre de l’Intérieur pour prendre « toutes les mesures de prévention et de réponse aux inondations ».
En outre, le chef de l’Etat a opté pour le renforcement des moyens et les capacités d’intervention de l’Agence nationale de la Protection civile, au vue des « prévisions de l’Agence nationale de Météorologie annoncent que les quantités d’eau de pluie attendues cette année sont supérieures à la moyenne de la période 1981 à 2010, dernière année de référence en matière de gravité des catastrophes liées aux inondation »..
Pour un Kpakpato Sans Payer, c’est la preuve que Talon n’abandonnera pas son peuple dans l’eau.
Bouffée d’oxygène pour les promoteurs d’hôtels, et agences de voyages ! Le gouvernement de la rupture vient de prendre d’importantes mesures pour soulager leurs peines.
Bouffée d’oxygène pour les promoteurs d’hôtels, et agences de voyages ! Le gouvernement de la rupture vient de prendre d’importantes mesures pour soulager leurs peines.
Manassé AGBOSSAGA
Ce mercredi 10 juin, Patrice Talon et ses ministres ont, en conseil des ministres, décidé de prendre en charge les factures d’électricité des hôtels et des agences de voyage. Ceci, pendant trois mois.
Selon le communiqué du conseil des ministres, ce montant s’élèverait à 4,1 milliards de Fcfa
Il s’agit notamment de mesures sociales liées à la pandémie du Coronavirus au Bénin, dans le cadre de « la mise en œuvre d’un un programme de soutien de 74,12 milliards de FCFA, en faveur des entreprises formelles, des artisans et petits métiers de services de l’informel, et des personnes vulnérables que sont les pauvres et extrêmes pauvres ».
Voilà une belle réponse du chef de l’Etat, à ses détracteurs qui l’accusent notamment de ne pas faire du social.
Mesures sociales liées à la pandémie du Coronavirus au Bénin – Près de 74, 12 milliards prévus
Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures sociales liées à la pandémie du coronavirus,Le gouvernement du Bénin réuni en conseil des ministres le mercredi 10 juin vient d’entériner là mise en œuvre d’un un programme de soutien de 74,12 milliards de FCFA, en faveur des entreprises formelles, des artisans et petits métiers de services de l’informel, et des personnes vulnérables que sont les pauvres et extrêmes pauvres.
Les mesures contenues dans ledit programme s’articulent en trois grands points. Il s’agit de :
1- un soutien d’un montant de 63,38 milliards de FCFA au profit des entreprises.
Cette dotation est destinée à la prise en charge, selon le cas, de 70% du salaire brut des employés déclarés sur une période de trois mois, au remboursement des crédits de TVA, à l’exonération du paiement de la taxe sur véhicule à moteur pour ceux qui ne l’ont pas encore payée au titre de l’année 2020 ou à sa conversion en crédit d’impôt, au titre de l’année 2021, pour ceux qui l’ont déjà payée, à la prise en charge des loyers commerciaux sur trois mois au profit des agences de voyage déclarées.
Elle est également destinée à la prise en charge intégrale des factures d’électricité pendant 3 mois pour les hôtels et les agences de voyage à hauteur de 4,1 milliards de FCFA.
Ce point intègre également un fonds de bonification de 30 milliards de FCFA au support d’une ligne de financement de 100 milliards de FCFA à taux zéro au profit des acteurs économiques ciblés via les établissements bancaires et les systèmes financiers décentralisés (SFD). Les crédits qui seront accordés via les établissements bancaires à zéro pour cent (0%) de taux d’intérêt seront remboursables sur une période de trois (3) ans maximum. Quant aux crédits accordés par les SFD, ils seront remboursables sur une période d’un an maximum.
2- un appui de 4,98 milliards de FCFA destinés aux artisans et ceux exerçant de petits métiers.
Il prend en compte 55.000 personnes de ces catégories (activités telles que : coiffure, couture, soudure, menuiserie, petites vendeuses, etc.) qui se sont inscrites sur la plateforme digitale ouverte à cet effet, ainsi que dans les mairies et centres de promotion sociale.
3- une subvention de portée générale, qui s’applique à tous les citoyens, sur les tarifs de l’électricité et d’eau pour un montant de 5,76 milliards de FCFA.
A tout ceci s’ajoutera une subvention particulière au profit des pauvres et extrêmes pauvres dès la fin de l’opération de leur identification qui est en cours.
En approuvant ces mesures, le Conseil a instruit les Ministres concernés à l’effet de veiller à leur mise en œuvre immédiate.
Candide Azannaï veut avoir une idée précise sur l’objet de la rencontre Talon-Soglo, en date du mercredi 20 mars dernier. A la faveur d’une sortie médiatique, ce mercredi 27 mars 2019 à l’hôtel Bénin marina, le président du parti Restaurer l’Espoir a réclamé la vérité sur le contenu du message au cœur des échanges entre les deux hommes…
Candide Azannaï veut avoir une idée
précise sur l’objet de la rencontre Talon-Soglo, en date du mercredi 20 mars
dernier. A la faveur d’une sortie médiatique, ce mercredi 27 mars 2019 à l’hôtel
Bénin marina, le président du parti Restaurer l’Espoir a réclamé la vérité sur
le contenu du message au cœur des échanges entre les deux hommes.
Manassé AGBOSSAGA
Visiblement
dans le secret des dieux, Candide Azannaï a toutefois apporté une précision
avant d’exposer sa requête. Il a précisé que la rencontre s’est tenue à la
suite d’une demande de l’ex président et maire de Cotonou.
« …Talon
a reçu le président Soglo à sa demande…Ce n’est pas le président Talon qui
s’est levé de lui-même…C’est le président Soglo qui a demandé à rencontrer le président Talon », précise le
président du parti Restaurer l’espoir.
Après
cette clarification, Candide Azannaï
veut savoir ce que les deux hommes se sont dit. Pour lui, le chef de l’Etat
doit confirmer ou informer les propos tenus par Nicéphore Soglo.
« Nous
devons exiger de la présidence une déclaration officielle sur ces engagements
qui auraient été pris par le président Talon,
tel que rapporté par le président Soglo…, Je veux savoir ce qui a été dit…
Nous voulons la vérité. Je veux savoir ce qui a été dit. C’est mon droit de savoir, mon droit en tant
que béninois, mon doit en tant que acteur politique, mon droit en tant que
quelqu’un qui a été consulté avant que la rencontre n’ait lieu », réclame
t-il.
Candide Azannaï semble ensuite déplorer
l’attitude de la Cellule de communication du président de la République. En
effet, il fait savoir qu’une déclaration de presse des deux hommes ou à défaut
un fonctionnaire mandaté par le chef de l’Etat aurait dû sanctionner cette
rencontre, intervenue dans un contexte de crise.
Bilan sombre
En
attendant que Talon et sa cellule de communication ne réagissent à sa requête, le
président du parti Restaurer l’Espoir dresse un bilan négatif de la rencontre
Talon-Soglo. Pour lui, il se dégage après cette rencontre, « un
contraste entre optimisme du président Soglo et un pessimisme
du double langage du clan Talon ».
Il
ajoute que le tête-à- tête Talon-Soglo a donné place à un pourrissement de la
situation politique.
«… à
la sortie de cette rencontre, malgré cette rencontre, la piste Houngbédji montre ses limites… Malgré
cette rencontre, nous observons le
pourrissement de la situation, de la
solution Houngbédji… Nous observons un autre pourrissement qui est animé, entretenu par les thuriféraires de Patrice Talon
retranchés au sein du BMP », déplore t-il.
Présent à la sortie médiatique des partis de l’Opposition ce lundi 18 février 2019, le premier président du renouveau démocratique du Bénin a remis en cause le sobriquet compétiteur né attribué à l’actuel locataire de la marina. Pour Nicéphore Soglo, Patrice Talon est loin d’être un compétiteur né…
Patrice Talon s’est attribué ou s’est vu attribuer le sobriquet compétiteur né lors de la présidentielle de 2016. Mais, Nicéphore Soglo et Boni Yayi semblent ne pas être de cet avis.
Manassé AGBOSSAGA
Présent
à la sortie médiatique des partis de l’Opposition ce lundi 18 février 2019, le
premier président du renouveau démocratique du Bénin a remis en cause le
sobriquet compétiteur né attribué à l’actuel locataire de la marina. Pour Nicéphore
Soglo, Patrice Talon est loin d’être un compétiteur né.
« Il
(Ndlr : Patrice Talon) dit qu’il est un compétiteur né, mais c’est est un
froussard né », a ironisé l’ancien président maire de la ville de Cotonou.
Avant
ce tacle made Nicéphore Soglo, Boni Yayi s’était amusé à dire de façon laconique
ce que doit être un compétiteur né.
« Un compétiteur bien né ne refuse pas la
compétition », a souligné le président d’honneur du parti FcBe.
Soglo
et Yayi n’ont donc pas fait de cadeau à « Agbonnon ».
Le régime de la Rupture sourit à certains professionnels des médias. Du moins, ex journalistes. En effet, nommés à des postes de responsabilités depuis l’arrivée de Patrice Talon en 2016, ces derniers « serrent »moins la ceinture et connaissent moins la galère ‘‘Rupturienne’’, contrairement à votre humble serviteur. Dans une liste non exhaustive, Kpakpato Medias revient sur les cas Benjamin Agon,Supplice Oscar Gbaguidi, Judicaël Ayadokoun, Edouard Loko, et Wilfried Léandre Houngbédji.
Benjamin Agon
Animateur principal de l’émission ‘‘Caravane
du Matin’’ de radio Tokpa, Benjamin Agon
n’a pas attendu longtemps avant de voir son étoile brillé sous le régime de la Rupture. Quelques mois après l’arrivée du président
Talon, il a été nommé au poste d’attaché de presse à l’Ambassade du Bénin près des Etats-Unis.
Et comme le bonheur ne se refuse pas, l’homme
qui a co-animé le débat d’entre deux tours de la présidentielle de 2016 ayant mis aux prises les candidats Patrice Talon
et Lionel Zinsou a sauté dans le premier
vol pour rejoindre le pays de ‘‘l’oncle Sam’’.
Depuis les USA, il est évident que Benjamin Agon ne vit pas la galère ‘‘Rupturienne’’.
Supplice Oscar Gbaguidi
Célèbre chroniqueur, Supplice Oscar Gbaguidi s’est donné une réputation sur l’émission ‘‘Actu Matin’’ de la télévision Canal 3 Bénin à travers ses tirs contre l’ancien président Boni Yayi.Et comme une prime à ses chroniques pimentées contre le régime défunt, l’ancien directeur de publication du quotidien ‘‘Fraternité’’ a été nommé en 2016 au poste d’attaché culturel à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à Paris.
Avec ce poste ‘‘juteux’’, il est
indéniable que Supplice Gbaguidi ne serre pas la ceinture comme ses ex
collègues de ‘‘Canal 3 Bénin’’.
Judicaël Ayadokoun
Restons à Canal 3 Bénin pour évoquer le cas de Judicaël Ayadokoun. Présentateur du journal télévisé, il a été appelé à servir à l’Office béninois de sport scolaire et universitaire. En effet, sous l’impulsion du ministre Oswald Homéky, il a été nommé en conseil des ministres (novembre 2016) au poste de Directeur général adjoint de l’Office béninois de sport scolaire et universitaire.
Il a par la suite bénéficié d’un bonus avec son élection à tête de la Zone Afrique de l’Ouest de la Fédération africaine du sport scolaire.
Entre un titre de simple journaliste présentateur sur une télévision privée,et un poste de directeur général adjoint de l’Obsu et un titre de patron de la Zone Afrique de l’Ouest de la Fédération africaine du sport scolaire, il est clair que le bonheur et les avantages se dégagent dans le second camp.
WilfriedLéandre Houngbédji et Edouard Loko
Ancien journaliste au quotidien de service public ‘‘La Nation, Wilfried Léandre Houngbédji joue un rôle clé sous le régime de la rupture. Compagnon fidèle du ministre Pascal Koupaki, il est depuis 2016 le directeur de la communication de la présidence de la République.
C’est donc l’ancien journaliste de ‘‘La Nation’’qui porte la voix de la présidence de la République et par ricochet du gouvernement en matière de communication.
Quant à Edouard Loko, promoteur du quotidien ‘‘Le Progrès’’, il est selon le décret numéro 2016/293 en date du 17 mai 2016,le chargé de mission et responsable média du Chef de l’Etat.
Déjà dans le staff du candidat Patrice Talon devenu président de la République, l’ancien conseiller à la Haac porte la voix du chef de l’Etat.
Si ces responsabilités demandent assez d’effort et de sacrifice, il est aussi évident que les privilèges et avantages liés à ces postes ne sont pas inestimables, et vous mettent à l’abri de la galère ‘‘Rupturienne’’. Et là-dessus, l’animateur principal de Kpakpato Medias demande à ces derniers de faire preuve de confraternité en pensant, de temps à autres, à lui.
Actif sur les réseaux sociaux, Simon Narcisse Tomèty fait de plus en plus objet de critiques de la part des soutiens et autres ‘‘klébés’’du président Patrice Talon. Certains de ces critiques laissent croire que les multiples publications du Directeur du Café Africain des Néophilosophes contre le régime de la Rupture témoignent de sa frustration pour n’avoir pas été nommé à un poste ministériel. Mais dans un post en date du 14 novembre 2018, l’ex directeur de l’Ecole de la Nouvelle Conscience a répondu à ses détracteurs.
Manassé AGBOSSAGA
Simon Narcisse Tomèty a rappelé à ces derniers le sens de son combat
et de son engagement. Il a précisé qu’il n’a jamais monnayé son soutien à un
homme politique ou à un homme d’affaires.
« Je n’ai jamais pris de l’argent chez un politicien et
les hommes d’affaires pour me battre pour mon Pays, le Bénin. J’ai autofinancé
tous mes combats pour un seul salut : rendre à mon Pays sa grandeur et à mon
Peuple, sa dignité », martèle t-il.
A ses détracteurs qu’il accuse de traîner une frustration
pour ne pas avoir été nommé, Simon Narcisse Tomèty ironise et préfère s’en
remettre à Dieu. Au créateur, il demande de sanctionner ses détracteurs.
« Ils disent que ma déception viendrait de ce que je
traîne une frustration pour n’avoir pas obtenu un poste ministériel. Seigneur,
je suis né ministre et tu m’as fait ROI; qu’est-ce que j’ai encore à
faire avec des titres vaseux alors que tu m’as tout donné pour être plus
influent que des chasseurs de titres et de postures. Dieu, je veux que tu
chicottes tous ces menteurs payés pour m’humilier », lance t-il.
En attendant la réaction du Tout Puissant à son appel, Simon
Narcisse Tomèty martèle
« Je n’intégrerai jamais le club des méchants qui fait semblant d’aimer et
de souffrir pour ce peuple du Bénin ».
Cela s’appelle savoir aussi donner des coups.