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Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, Ferdinand Lawson fait une annonce de taille.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, Ferdinand Lawson fait une annonce de taille.
Sur sa page facebook, l’avocat a pris l’engagement de nommer un « premier ministre » à la tête de son gouvernement. Et ce n’est pas tout.
Ferdinand Lawson ajoute que ce premier ministre serait originaire de la commune de « Bantè », département des Collines.
Il précise que ce dernier serait âgé de moins de « 40 ans ».
A ceux qui pourraient y voir, une simple promesse électorale, le candidat déclaré avance : « Ferdinand Lawson et le pragmatisme au service du Bénin. Nous ferons ce que nous vous dirons pour 2021 ».
Si vous attendez un troisième revers du parti de Jacques Ayadji pour remettre définitivement en cause l’efficacité de son Moele, vous en aurez pour longtemps. Recalé lors des législatives et des communales par la Commission électorale nationale autonome (Céna), le parti a refusé de tomber dans le piège d’une troisième humiliation.
A la faveur de son Conseil national ce dimanche 09 août, Jacques Ayadji et les siens ont décidé de ne pas présenter un candidat à la présidentielle de 2021. Ainsi donc, le parti ne trimballera pas de lourds dossiers d’un candidat interne, qui seraient ensuite rejetés par la Céna.
Après deux échecs, le parti opte donc pour un candidat externe à la présidentielle de 2021.
« Je vous annonce que la majorité de nos 15 coordinations nationales a désigné le président Patrice Talon comme le candidat de Moele-Bénin à la prochaine élection présidentielle », a déclaré Céphise Béo Aguiar , secrétaire général du parti, d’après des propos rapportés par le site la meteo.
On est donc loin de cette époque où Jacques Ayadji critiquait avec véhémence l’ex-magnat du coton, au point de marteler que s’il était candidat, lui aussi le serait.
Son très convoité poste de directeur général des infrastructures routières en est, peut-être, pour quelque chose..
C’est juste une supposition ‘‘kpakpatotique’’ en pleine période ‘‘galérique’’.
Manassé AGBOSSAGA
Si vous attendez un troisième revers du parti de Jacques Ayadji pour remettre définitivement en cause l’efficacité de son Moele, vous en aurez pour longtemps. Recalé lors des législatives et des communales par la Commission électorale nationale autonome (Céna), le parti a refusé de tomber dans le piège d’une troisième humiliation.
A la faveur de son Conseil national ce dimanche 09 août, Jacques Ayadji et les siens ont décidé de ne pas présenter un candidat à la présidentielle de 2021. Ainsi donc, le parti ne trimballera pas de lourds dossiers d’un candidat interne, qui seraient ensuite rejetés par la Céna.
Après deux échecs, le parti opte donc pour un candidat externe à la présidentielle de 2021.
« Je vous annonce que la majorité de nos 15 coordinations nationales a désigné le président Patrice Talon comme le candidat de Moele-Bénin à la prochaine élection présidentielle », a déclaré Céphise Béo Aguiar , secrétaire général du parti, d’après des propos rapportés par le site la meteo.
On est donc loin de cette époque où Jacques Ayadji critiquait avec véhémence l’ex-magnat du coton, au point de marteler que s’il était candidat, lui aussi le serait.
Son très convoité poste de directeur général des infrastructures routières en est, peut-être, pour quelque chose..
C’est juste une supposition ‘‘kpakpatotique’’ en pleine période ‘‘galérique’’.
Joël Aïvo a adressé un message à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. L’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp) s’est notamment montré critique, mais porteur d’espoir.
Joël Aïvo a adressé un message à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. L’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp) s’est notamment montré critique, mais porteur d’espoir.
Il dit constater un Bénin en « périls », après 60 ans d’indépendance sans toutefois accuser directement l’actuel régime.
« 60 ans après l’indépendance, nous voici de nouveau face à l’histoire. L’état moral du Bénin, le délitement de sa cohésion nationale, la décomposition de son socle social, la mise à mal de sa vie démocratique, l’effondrement de sa réputation internationale : tels sont les nouveaux périls qui nous placent individuellement et collectivement devant nos responsabilités », fait-il remarquer.
Face à cela, Joël Aïvo appelle le peuple béninois à un sursaut patriotique.
« La force symbolique de cette commémoration doit être, pour reprendre les mots d’Aimé Césaire, un appel à ‘‘ faire revivre l’éclaboussement d’or des instants favorisés’’. C’est cet appel que je veux humblement vous passer. Pour sauver notre pays, il nous faut un sursaut collectif », lance t-il.
En outre, Joël Aïvo prend un engagement.
« Pour ma part, j’ai la conviction que le 1er août 2021, nous serons tous, de nouveau rassemblés sous le drapeau. « Tous », c’est-à-dire qu’aucun Béninois ne devra manquer à l’appel. J’en prends l’engagement et j’en fais un défi, celui de la nouvelle génération. Le défi de préserver l’unité de notre peuple, d’apaiser les tensions et de rétablir la démocratie. C’est forts de ces exigences qu’unis et conquérants, nous pourrons reprendre le chemin du progrès », s’engage t-il.
Assurance d’un probable candidat à la présidentielle de 2021 certain de sa victoire ?
Manassé AGBOSSAGA
MESSAGE DU PROFESSEUR FREDERIC JOËL AÏVO A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DU 60E ANNIVERSAIRE DE L’ACCESSION DU BENIN A LA SOUVERAINETE INTERNATIONALE.
À un peuple uni, rien ne résiste
Cher-e-s compatriotes,
Il y a eu l’horreur de l’esclavage. Il y a eu le crime du colonialisme. Et puis, il y a eu les indépendances. Celle du Bénin est advenue le 1er août 1960. Ce jour, le Bénin a recouvré sa dignité d’État souverain.
L’indépendance de notre pays, la liberté et la dignité de notre peuple, nous les devons aux sacrifices de tant de nos compatriotes. Nous leur devons aussi notre sens de l’unité, de la fraternité et de l’humanité, resté intact malgré les soubresauts de l’histoire. Au prix de l’avilissement, de l’emprisonnement, de l’exil, de la déportation qu’ils ont subis, ils nous ont permis de rayonner comme nation libre et fière. Je rends hommage à leurs combats et salue leur abnégation.
Qu’avons-nous fait de cet héritage ?
Qu’avons-nous fait du Soleil des indépendances ? La fin du colonialisme n’a pas éliminé la menace de la désintégration de la Nation. 60 ans après l’indépendance, nous voici de nouveau face à l’histoire. L’état moral du Bénin, le délitement de sa cohésion nationale, la décomposition de son socle social, la mise à mal de sa vie démocratique, l’effondrement de sa réputation internationale : tels sont les nouveaux périls qui nous placent individuellement et collectivement devant nos responsabilités.
Oui, chers compatriotes, nous revoici face à l’histoire. Mais malgré ses tragiques manifestations, l’histoire est aussi toujours porteuse d’espérance. La force symbolique de cette commémoration doit être, pour reprendre les mots d’Aimé Césaire, un appel à « faire revivre l’éclaboussement d’or des instants favorisés. » C’est cet appel que je veux humblement vous passer. Pour sauver notre pays, il nous faut un sursaut collectif. Pour ma part, j’ai la conviction que le 1er août 2021, nous serons tous, de nouveau rassemblés sous le drapeau. « Tous », c’est-à-dire qu’aucun Béninois ne devra manquer à l’appel. J’en prends l’engagement et j’en fais un défi, celui de la nouvelle génération. Le défi de préserver l’unité de notre peuple, d’apaiser les tensions et de rétablir la démocratie. C’est forts de ces exigences qu’unis et conquérants, nous pourrons reprendre le chemin du progrès.
Le 17 juillet dernier, le monde entier célébrait la Journée mondiale de la justice internationale. Occasion pour Frédéric Joël Aïvo de dénoncer l’état « d’agonie » dans lequel se trouve la Justice dans nombre de pays,mais aussi et surtout de réaffirmer sa « foi » au rétablissement de la Justice au Bénin…
Le 17 juillet dernier, le monde entier célébrait la Journée mondiale de la justice internationale. Occasion pour Frédéric Joël Aïvo de dénoncer l’état « d’agonie » dans lequel se trouve la Justice dans nombre de pays,mais aussi et surtout de réaffirmer sa « foi » au rétablissement de la Justice au Bénin.
« C’est le constitutionnaliste mais aussi et avant tout le citoyen viscéralement attaché à la liberté et à la dignité humaine qui prend position et proclame, malgré les épreuves, sa foi en la justice. Je porte au cœur l’espérance vigoureuse de ce rétablissement rapide de la justice pour tous ceux qui sont dans la souffrance, pour toutes les victimes d’une justice pervertie, gangrenée, dégradée », rassure l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp).
Puis d’inviter dans un langage voilé tous les béninois à saisir le scrutin présidentiel de 2021 pour rétablir la justice.
« Dans un proche avenir, au Bénin, je ne doute pas que nous saurons saisir l’occasion que nous offrent les circonstances à venir pour faire renaître la justice afin qu’elle contribue à apaiser le pays et à panser les blessures de l’injustice politique, économique et sociale », écrit le probable candidat à la présidentielle de 2021.
Les béninois apprécieront le moment venu!!!
Manassé AGBOSSAGA
INTERGRALITE DE SON MESSAGE
« Nous célébrons ce 17 juillet la Journée mondiale de la justice internationale. Cette célébration ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, car la justice est toujours à ancrer dans le quotidien des citoyens. Dans l’histoire de tant de peuples, la justice a été acquise de haute lutte et au prix de lourds sacrifices consentis par des générations entières. C’est donc par reconnaissance pour ces sacrifices, mais c’est aussi par respect pour nous-mêmes et par souci de léguer aux générations futures des sociétés justes et tolérantes, que nous devons avoir le courage de réprouver l’injustice et de revendiquer la justice.
Ce que nous apprend la situation actuelle est qu’aujourd’hui encore, en 2020, la justice se trouve dans nombre de pays mal en point, pour ne pas dire en état d’agonie. Ces mots sont forts, mais cette force est le triste reflet de l’injustice qui s’administre avec une rare violence institutionnelle. La situation à l’échelle de l’Afrique illustre que, malgré les garanties constitutionnelles et les proclamations formelles, les acquis de la démocratie ont été dévoyés, sont menacés, remis en cause ou vidés de leur substance. L’on pense en l’occurrence à ce que sont finalement devenus la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la magistrature, les libertés fondamentales, le pluralisme politique, etc. En dépit des textes, ici et ailleurs, traques, procès expéditifs, inculpations, condamnations et exils d’opposants sont légion. L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques s’est malheureusement intensifiée et se poursuit devant nous.
Face à cette situation, c’est mus par l’espérance et guidés par un esprit neuf de conquête, que nous devons remettre avec clarté et fermeté la justice au cœur de notre engagement et au service de l’intérêt général et de la dignité des citoyens.
En cette Journée mondiale de la justice internationale, c’est le constitutionnaliste mais aussi et avant tout le citoyen viscéralement attaché à la liberté et à la dignité humaine qui prend position et proclame, malgré les épreuves, sa foi en la justice. Je porte au cœur l’espérance vigoureuse de ce rétablissement rapide de la justice pour tous ceux qui sont dans la souffrance, pour toutes les victimes d’une justice pervertie, gangrenée, dégradée. J’ai en ce sens, depuis le début de ce message, une pensée particulière et profondément solidaire pour mes compatriotes et pour mes frères africains en quête de justice et d’État de droit.
Dans un proche avenir, au Bénin, je ne doute pas que nous saurons saisir l’occasion que nous offrent les circonstances à venir pour faire renaître la justice afin qu’elle contribue à apaiser le pays et à panser les blessures de l’injustice politique, économique et sociale ».
Les appels pour susciter une candidature de l’actuel locataire de la marina se multiplient ces derniers jours.Acte que dénonce Paul-Marie Houessou, Docteur en littérature d’Afrique anglophone, et Théoricien de la Gouvernance d’Etat. Dans une honnêteté intellectuelle très rare au 229, il démontre comment Patrice Talon peut « rentrer dans l’histoire par la porte des Grands Hommes en fermant les oreilles aux symphonies des courtisans », mais aussi et surtout comment le chef de l’Etat a l’occasion de construire les logiciels de la nation…
Les appels pour susciter une candidature de l’actuel locataire de la marina se multiplient ces derniers jours.Acte que dénonce Paul-Marie Houessou, Docteur en littérature d’Afrique anglophone, et Théoricien de la Gouvernance d’Etat.Dans une honnêteté intellectuelle très rare au 229, il démontre comment Patrice Talon peut « rentrer dans l’histoire par la porte des Grands Hommes en fermant les oreilles aux symphonies des courtisans », mais aussi et surtout comment le chef de l’Etat a l’occasion de construire les logiciels de la nation.
Manassé AGBOSSAGA
En réalité, c’est en répondant à Maître Ernest Akuesson du barreau de Paris que Paul-Marie Houessou a invité le chef de l’Etat à renoncer à un second mandat.
Dans un pan de son long exposé, ce Docteur en littérature d’Afrique anglophone, et Théoricien de la Gouvernance d’Etat explique, avec objectivité, au chef de l’Etat pourquoi il ne doit pas solliciter un second mandat.
Pour lui, une candidature à la présidentielle de 2021 de Patrice Talon serait synonyme de « violation de l’éthique, des valeurs et de toutes les règles de bienséance sociale ».
Paul Marie Houessou met d’abord en avant le respect de la parole donnée du candidat Patrice Talon, devenu président de la République.
« Je parle de la parole donnée et non d’une déclaration faite sur une station radio, fut-elle RFI. La parole donnée c’est celle rendue populaire par des posters géants de campagnes du candidat Patrice Talon pour l’élection présidentielle de 2016 : ‘‘surgir, agir et disparaître’’. La parole donnée, c’est celle rapportée par le candidat Abdoulaye Bio Tchané entre les deux tours de cette élection dans une déclaration publique solennelle : ‘‘… considérant l’engagement du candidat Patrice Talon à ne faire qu’un mandat en qualité de Président de la République ;’’ la parole donnée, c’est celle prononcée dans le discours d’investiture, sous serment et en tant que Président de République : ‘‘ … C’est pourquoi, je ferai de « mon mandat unique’’ une exigence morale en exerçant le pouvoir d’Etat avec dignité et simplicité (applaudissement)’’. La parole donnée n’est pas comparable à une déclaration faite dans un entretien radio/télé », explique t-il.
« Construire un logiciel »
Pour ce spécialiste de la Gouvernance d’Etat,« les routes, les hôpitaux, l’électricité etc. dans la construction d’une nation font partie de la quincaillerie ».
Il ajoute que « tous ceux qui assument la charge de Président de la République peuvent et doivent construire la quincaillerie ».
Par contre, Paul-Marie Houessou fait savoir que cet indicateur ne définit pas un Grand Homme, un bon président.
Selon lui, ce qui fait entrer un président dans l’histoire, c’est la construction des logiciels.
« Le projet de construction des logiciels de la nation est supérieur à celui des routes et autres. C’est à travers lui que sont posées les fondations de la société de demain… C’est elle qui est le puissant logiciel ; le ciment de la cohésion nationale. », fait-il remarquer, avant de préciser « Les logiciels de la nation, ce sont les comportements, les attitudes et la vision structurants et normatifs… Un logiciel puissant de construction de toute nation, c’est le respect de la parole donnée…Si le Président Talon désire entrer dans l’histoire, il doit aspirer à la construction des logiciels de la nation ».
Les cas Washington et Mandela
Pour appuyer sa thèse, Paul-Marie Houessou donne l’exemple de deux anciens chefs d’Etat. Il cite Georges Washington, des Etats-Unis, et Nelson Mandela, de l’Afrique du Sud.
« Qu’il me soit tout de même permis de rappeler à son Excellence M. Patrice Talon son désir d’entrer dans l’histoire. Qu’il me soit aussi permis de lui rappeler que l’appel des Grands Hommes, c’est celui entendu par Georges Washington, premier président des Etats Unis, qui a renoncé à faire un troisième mandat alors qu’il n’y avait aucune disposition constitutionnelle ni jurisprudentielle limitant le nombre de mandat à deux au Etats Unis en ces années-là. La seule boussole que le président Washington avait, dans ce contexte historique sans repères pratiques sur comment le président des Etats Unis, leader d’une démocratie naissante et balbutiante, devrait se comporter aux plans national et international, était sa conviction que ses actes détermineraient les attentes normatives des comportements des futurs présidents chez ses compatriotes. Il a renoncé au troisième mandat créant ainsi un repère pratique et était parti sans avoir fini de construire les Etats Unis d’Amérique qui, au demeurant, n’étaient qu’une petite fédération de 16 états ; sans même avoir construit 1.000 km de route dans ce pays où tout était à faire. Il était parti, laissant derrière lui tout de même un exemple structurant et normatif de comportements, d’attitudes et de vision que le Président des Etats Unis doit avoir pour bâtir ce qui deviendra la première puissance du monde. Vous connaissez la suite de l’histoire », illustre t-il en premier lieu .
« Qu’il me soit aussi permis, sans vouloir abuser des permissions, de rappeler au Président de la République, son Excellence Patrice Guillaume Athanase Talon, que l’appel des Grands Hommes, c’est celui, plus proche de nous, entendu par Nelson Mandela qui, après un mandat et ferma les oreilles aux symphonies corrompues et perverties des courtisans, et prit sa retraite politique. Comme Georges Washington, Madiba n’aura pas construit 20.000 km de route ou couvert toute l’Afrique du Sud d’électricité et d’eau. Il était parti, laissant derrière lui aussi un exemple structurant et normatif de comportements, d’attitudes et de vision que le président de l’Afrique du Sud doit avoir. Vous connaissez la suite de l’histoire. Nous logeons tous Mandela dans le firmament des Hommes qui ont marqué l’histoire, pas seulement de l’Afrique mais de l’humanité toute entière », illustre Paul Marie Houessou en second lieu.
Puis de conclure, « la situation politique du Bénin s’y prête formidablement en ce moment. La situation politique du Bénin est propice pour tenir la ‘‘parole donnée’’. La République des copains dans le crime où on fêtait des milliards a été démantelée. Des actes qui définissent les attentes normatives des comportements des futurs présidents ont été posés. L’opportunité est là de rentrer dans l’histoire par la porte des Grands Hommes en fermant les oreilles aux symphonies des courtisans. L’opportunité est là de donner tort à Yahya Djamé qui, alors président de la Gambie, déclarait, à propos du mandat unique annoncé dans le discours d’investiture, après un rire narquois dans un entretien : ‘‘Il vient d’arriver’’ (https://lanouvelletribune.info/2016/06/jammeh-talon-mandat/). L’opportunité est là de redonner vie et vigueur au génie béninois qui se moque des normes continentales pour se frayer son propre chemin et étonner le monde ».
Nécessité pour Patrice Talon de jeter un coup d’œil sur ce conseil en béton avant d’aviser.
INTERGRALITE DE SON DEVELOPPEMENT
*Un régime parlementaire au Bénin ?*
*C’est du « déshabillé Pierre pour habiller Paul. »*
Paul-Marie Houessou
Docteur en littérature d’Afrique anglophone
Théoricien de la Gouvernance d’Etat
« J’ai ouï dire, comme vous certainement ce mardi 21 juillet 2021 dans les différentes éditions de la revue de presse sur les chaînes de télévision de notre pays le Bénin, qu’après 30 années de pratique démocratique, il faut supprimer le poste de Président de la République de notre système politique pour y installer celui de Premier Ministre. Cette proposition péremptoire serait d’un certain Maître Ernest Akuesson du barreau de Paris. Si vous n’avez jamais été en présence d’une illustration concrète du dicton « déshabiller Pierre pour habiller Paul », en voici une, sans ambiguïté pour vous. Cette proposition ne brille que par l’effet d’annonce qu’elle crée.
Le problème du Bénin n’est pas le poste de Président de la République. Créez un poste de Premier Ministre et vous aurez simplement déplacé le problème. Je mets au défi quiconque de nous prouver que la Constitution du 11 décembre 1990 a créé un super-président. C’est une théorie qui ne trouve aucun fondement dans le texte constitutionnel qui est celui de la République du Bénin. Et je profite de l’occasion pour demander à ceux qui accusent à tort et à travers la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation de février 1990 de tous les maux dont le Bénin souffre d’aller faire ce que les anglais appellent leur « homework ».
Pour rappel, les Etats Unis d’Amérique ont eux aussi eu leur Conférence Nationale dénommée « The Philadelphia Convention » en 1787. Elle a accouché d’une Constitution qui était loin d’être parfaite et de répondre à tous les problèmes qui étaient posés à l’époque encore moins à ceux posés par la société américaine d’aujourd’hui. Et pourtant, cette Constitution demeure la loi fondamentale des USA à l’heure où j’écris ces mots. Les Etats Unis ont vécu les mêmes problèmes que ceux que nous vivons aujourd’hui au Bénin. Ils en ont résolus certes avec des lois dans certains cas mais plus généralement avec l’attitude, le comportement, la conviction, le respect de la parole donnée ; tout cela sous la pulsion et la quête de l’idéal consacré par la Constitution de 1787 : la liberté. Elle est évidemment garantie par une distribution du pouvoir dans trois branche ce qui dans leur contexte s’appelle « government » (« Etat » chez nous). Tout politicien américain qui ne s’emploie pas à perpétuer et préserver cet idéal est très vite mis au banc des accusés. C’est pourquoi, ils aiment s’appeler le « monde libre » en opposition à tout autre système politique qui ne garantit pas au citoyen la liberté.
Aussi, saviez-vous que le poste ou la fonction de Premier Ministre au Royaume Uni (cité en exemple par Me Akuesson) n’est établi par aucune loi ni document constitutionnel ? Il doit son existence à une vieille convention (datant de la Révolution 1668-1720 ayant consacré le transfert de l’épicentre du pouvoir politique du Souverain au Parlement). Selon cette convention, le monarque britannique nomme le leader du parti majoritaire à la Chambre des Communes et le charge d’exercer le pouvoir politique. La pratique a survécu à toutes les époques et la tradition se poursuit depuis ce temps grâce à l’attitude, le comportement, la conviction, le respect de la parole donnée ; tout cela sous la pulsion et la quête du même idéal – la liberté. C’est pour cela qu’eux aussi revendiquent avec fierté leur appartenance au « monde libre ». Et à la date d’aujourd’hui personne ne lève le petit doit pour dire qu’il faut supprimer le poste de Premier Ministre au Royaume Uni au point où Me Akuesson y trouve même un exemple à copier ici. Au RU comme aux USA, les trois finalités de la distribution du pouvoir politique dans les différentes branches du « government » (Etat) et de l’exercice de l’autorité conférée par ce pouvoir sont la « liberté », la « liberté » et la « liberté ».
Cela dit, dites-moi pour quelle finalité dès qu’un petit problème se pose sous le ciel du Bénin, on s’en prend aux textes de loi ; on veut les modifier et on veut les remodifier ; on s’en prend à la Conférence Nationale qu’on désigne comme l’auteur du péché d’Adam et Eve ? Certains, à mon avis peu ou mal informés, vont jusqu’à écrire que « Le Bénin est otage de sa Conférence Nationale ». Imaginez la métaphore : que fait-on d’un preneur d’otage ? Je me suis demandé à la lecture d’une telle stupidité intellectuelle si c’est la Conférence Nationale qui a demandé de construire un système de concussion, de vol, de corruption, de régionalisme, de concours frauduleux, de copinage dans le crime, de gens qui devenus ministres puis déchargés de cette fonction vont distribuer impunément de l’argent dans les quartiers de nos villes et campagnes pour corrompre les mœurs, détruire nos croyances et nos structures sociales sous prétexte de faire campagne pour être élus députés ou présidents du Bénin. Ou alors, est-ce la Conférence Nationale qui a demandé de construire un système politique animé par des « hagbès », des « dadjès » des «coqs » au féminin, des « taba ti tabas » des « nyinwès », des « aller à droit, aller à gauche », des « mima toun nyan miton élo a », des « gens sont contre les gens », des « nouvelles consciences politiciennes » et que sais-je encore, qui se partageaient le territoire national en des morceaux ethniques et/ou régionalistes, prenant justement en otage des compatriotes qui eux n’aspirent qu’à ce Bénin de « Fraternité, Justice, Travail » à eux promis depuis le 1er août 1960 ?
Le mal béninois n’est nullement dans les soit disant imperfections de la Conférence Nationale, ni de la Constitution, ni dans le système politique décrit dans ce texte constitutionnel. C’est l’histoire d’une loi qui vous prescrit « un couteau » comme un outil essentiel pour votre maison. La loi ne le dit pas mais vous êtes libre d’utiliser ce couteau pour le bien ou le mal. Le choix d’usage que vous faites dépend-t-il de la loi ? Nous avons au Bénin une manie toxique à la vie sociale, une manie fort bien mise en relief par le Roi Alokpon, grand maître de la chanson traditionnelle Tchingoumè : « Vous voyez bien le serpent allongé sur le sol mais vous tapez dans l’herbe [prétendant vouloir le tuer] ». Le mal béninois s’est noué un pagne à la hauteur de la poitrine puis a taillé et installé son tabouret qu’il occupe en permanence dans le Béninois ; dans ces hommes et femmes qui hier caressaient bassement l’orgueil de celui qui occupait le fauteuil présidentiel, fauteur de trouble selon Me Akuesson, avec un irrésistible: « sans mentir si votre ramage se rapporte à vôtre plumage, vous êtes le phénix des présidents de ce monde », ce, quel que soit ce qui faisait. Il est dans ces hommes et femmes qui aujourd’hui sont encore à la première loge pour abreuver à les oreilles de celui qui occupe le fauteuil de : « Nooon, vous êtes le meilleur ; tchiiii ! On n’a jamais vu ça. » Et puis, écoutez leur nouveau refrain (permettez-moi en l’espèce une citation directe attribuée à l’ancien bâtonnier Jacques Migan par le journal en ligne Banouto
https://www.banouto.info/article/politique/20200702-prsidentielle-au-bnin-talon-a-dj-rempli-02-conditions-pour-tre-candidat/): « Si Dieu lui donne cette disponibilité dont il avait parlé, qu’il ne laisse pas tomber et qu’il continue dans cette trajectoire de la construction du Bénin ». Appel sans ambiguïté à solliciter un deuxième mandat en violation de l’éthique, des valeurs et de toutes les règles de bienséance sociale, n’est-ce pas ? La disponibilité dont parle le bâtonnier est celle que le Président Talon aurait évoquée dans une déclaration faite sur RFI et dans laquelle il aurait posé trois conditions pourrait éventuellement « aviser » en ce qui concerne un second mandat : sa disponibilité personnelle, l’impact des réformes et le visage politique du Bénin. Si Jacques Migan a effectivement tenu ces propos le 2 juillet comme le rapporte le journal, il ne dit en réalité rien de nouveau sous le soleil au Bénin. Il ne fait que reprendre en écho les annonces déjà faites par ces « fous de tous les rois » qui ont investi l’espace public et politique depuis 1996 et qui les premiers ont fait claironner la sempiternelle fanfare avant tout le monde ; comme d’habitude.
Qu’il me soit tout de même permis de rappeler à son Excellence M. Patrice Talon son désir d’entrer dans l’histoire. Qu’il me soit aussi permis de lui rappeler que l’appel des Grands Hommes, c’est celui entendu par Georges Washington, premier président des Etats Unis, qui a renoncé à faire un troisième mandat alors qu’il n’y avait aucune disposition constitutionnelle ni jurisprudentielle limitant le nombre de mandat à deux au Etats Unis en ces années-là. La seule boussole que le président Washington avait, dans ce contexte historique sans repères pratiques sur comment le président des Etats Unis, leader d’une démocratie naissante et balbutiante, devrait se comporter aux plans national et international, était sa conviction que ses actes détermineraient les attentes normatives des comportements des futurs présidents chez ses compatriotes. Il a renoncé au troisième mandat créant ainsi un repère pratique et était parti sans avoir fini de construire les Etats Unis d’Amérique qui, au demeurant, n’étaient qu’une petite fédération de 16 états ; sans même avoir construit 1.000 km de route dans ce pays où tout était à faire. Il était parti, laissant derrière lui tout de même un exemple structurant et normatif de comportements, d’attitudes et de vision que le Président des Etats Unis doit avoir pour bâtir ce qui deviendra la première puissance du monde. Vous connaissez la suite de l’histoire.
Qu’il me soit aussi permis, sans vouloir abuser des permissions, de rappeler au Président de la République, son Excellence Patrice Guillaume Athanase Talon, que l’appel des Grands Hommes, c’est celui, plus proche de nous, entendu par Nelson Mendela qui, après un mandat et ferma les oreilles aux symphonies corrompues et perverties des courtisans, et prit sa retraite politique. Comme Georges Washington, Madiba n’aura pas construit 20.000 km de route ou couvert toute l’Afrique du Sud d’électricité et d’eau. Il était parti, laissant derrière lui aussi un exemple structurant et normatif de comportements, d’attitudes et de vision que le président de l’Afrique du Sud doit avoir. Vous connaissez la suite de l’histoire. Nous logeons tous Mendela dans le firmament des Hommes qui ont marqué l’histoire, pas seulement de l’Afrique mais de l’humanité toute entière, n’est-ce pas ?
Qu’il me soit permit d’expliquer enfin au Président de la République que les routes, les hôpitaux, l’électricité etc. dans la construction d’une nation font partie de la quincaillerie. Tous ceux qui assument la charge de Président de la République peuvent et doivent construire la quincaillerie ; c’est pourquoi dans le livre des Grands Hommes de l’histoire humaine, vous en verrez très peu dont la réussite plonge uniquement ses racines dans la construction de la quincaillerie. De toute évidence, il est impossible pour un homme d’inscrire son nom à jamais même dans les cœurs de ses concitoyens rien que par le truchement de la quincaillerie. Quelqu’un d’autre viendra toujours faire plus et le prédécesseur sera très vite rangé dans les oubliettes. Pour preuve, les Béninois oublient déjà qui a fait les échangeurs de Cotonou, qui a fait la route Terrain-Carrefour Vèdoko-Etoile-Commissariat Central-et-Zongo ; qui a fait le pavé Barrière- Fidjrossè Fin Pavé etc. La quincaillerie dans la construction d’une nation ne procure qu’une reconnaissance temporelle.
Si le Président Talon désire entrer dans l’histoire, il doit aspirer à la construction des logiciels de la nation. C’est ce à quoi les Grands Hommes s’attèlent. C’est ce que George Washington a fait. C’est ce que Nelson Mendela a fait, lui qui avait très tôt au cours de son seul mandat laissé la gestion des affaires courante à Thabo Mbeki pour s’attaque à la construction et l’installation des logiciels nécessaires pour empêcher l’implosion d’un pays assis sur une dynamite raciale. Les logiciels de la nation, ce sont les comportements, les attitudes et la vision structurants et normatifs. La situation politique du Bénin s’y prête formidablement en ce moment. Un logiciel puissant de construction de toute nation, c’est le respect de la parole donnée. C’est ce que Washington a fait. C’est ce que Mendela a fait. Je parle de la parole donnée et non d’une déclaration faite sur une station radio, fut-elle RFI. La parole donnée c’est celle rendue populaire par des posters géants de campagnes du candidat Patrice Talon pour l’élection présidentielle de 2016 : « surgir, agir et disparaître ». La parole donnée, c’est celle rapportée par le candidat Abdoulaye Bio Tchané entre les deux tours de cette élection dans une déclaration publique solennelle : «… considérant l’engagement du candidat Patrice Talon à ne faire qu’un mandat en qualité de Président de la République ; » la parole donnée, c’est celle prononcée dans le discours d’investiture, sous serment et en tant que Président de République : « … C’est pourquoi, je ferai de « mon mandat unique » une exigence morale en exerçant le pouvoir d’Etat avec dignité et simplicité (applaudissement) ». La parole donnée n’est pas comparable à une déclaration faite dans un entretien radio/télé. C’est elle qui est le puissant logiciel ; le ciment de la cohésion nationale.
La situation politique du Bénin est propice pour tenir la « parole donnée ». La République des copains dans le crime où on fêtait des milliards a été démantelée. Des actes qui définissent les attentes normatives des comportements des futurs présidents ont été posés. L’opportunité est là de rentrer dans l’histoire par la porte des Grands Hommes en fermant les oreilles aux symphonies des courtisans. L’opportunité est là de donner tort à Yahya Djamé qui, alors président de la Gambie, déclarait, à propos du mandat unique annoncé dans le discours d’investiture, après un rire narquois dans un entretien : « Il vient d’arriver » (https://lanouvelletribune.info/2016/06/jammeh-talon-mandat/). L’opportunité est là de redonner vie et vigueur au génie béninois qui se moque des normes continentales pour se frayer son propre chemin et étonner le monde.
Le projet de construction des logiciels de la nation est supérieur à celui des routes et autres. C’est à travers lui que sont posées les fondations de la société de demain. C’est l’ignorance de cette réalité de la part du président Félix Houphouët-Boigny qui a peu à peu plongé la belle Côte d’Ivoire (quincaillerie) construite de ses mains sur tant d’années d’effort dans le chaos de la guerre et les incertitudes post-guerre que les Ivoiriens mettrons encore des décennies à gommer, si tant est qu’ils arrivent à les gommer.
Face à ce tableau, aidez-moi donc dire à Me Ernest Akuesson du barreau de Paris que le poste de Premier Ministre ne va résoudre aucun problème au Bénin, il va simplement déplacer les problèmes et les aggraver en multipliant les centres de décision du pouvoir exécutif. Aidez-moi à lui dire que la Constitution du Bénin, même révisé, distribue le pouvoir politique dans les branches de l’Etat de sorte que quand il se déploierait dans sa plénitude et dans sa vraie nature la liberté du citoyen soit garantie. Elle n’a jamais institué un exécutif surpuissant et incontrôlable. Aidez-moi à dire à Me Akuesson de ne pas se fatiguer à chercher le meilleur modèle politique pour le Bénin ; que le meilleur modèle est déjà ici, au Bénin, mais nous lui tournons lentement dos parce que le personnel politique de ce pays a perdu le sens profond des choses et a la génuflexion très facile devant le nouveau dieu de notre panthéon : l’argent. C’est le personnel politique du Bénin qui a érigé le poste de Président de la République en un Tolègba à la verge debout et puissant (excusez la métaphore) dont il chante le règne éternel tous les jours pour qu’il les mette dans les bonnes grâces du nouveau dieu de notre panthéon – l’argent. Et quel que soit le titulaire du poste, le chœur est le même, la mélodie pareille et la symphonie identique. Ce n’est ni la Constitution, ni la Conférence des Forces Vives de la Nation qui nous a fait ériger l’argent en un dieu qui structure notre penser et gouverne notre agir.
Pour preuve et pour en finir, depuis le 06 avril 2016 j’ai entendu une seule fois le président Patrice Talon se plaindre de la presse nationale en général, parlant d’intoxication à la suite de la première tentative de révision de la Constitution en 2017. Depuis, je ne l’ai plus jamais entendu parler négativement de la presse nationale qu’il sollicite d’ailleurs quand le besoin se fait sentir. Mais, des organes de presses ont été fermés par l’institution chargée de protéger la liberté de presse dans notre pays pour offense au président de la République. Avait-il déposé une plainte pour qu’on aille à une telle extrémité ? En l’espèce, comparaison n’est pas raison mais si vous suivez l’actualité de la vie politique américaine, vous entendrez le président Donald Trump accuser tous les jours la presse américaine de Fake News, allant jusqu’à maltraiter verbalement des journalistes en pleine conférence de presse. Récemment il a assigné The Washington Post, CNN et autres en justice pour publication de sondage tronqué. Mais, l’homme le plus puissant de la terre n’a pas le pouvoir de fermer ou d’ordonner la fermeture d’un organe de presse, pas même la justice sans un procès transparent et équitable. Le procès suit son cours et les organes de presse poursuivent leur mission. On peut alors se demander, dans le contexte du Bénin, si c’est le Président Patrice Talon qui a demandé la fermeture des organes de presse ou qui encourage la hausse vertigineuse des interdictions par la HAAC chez nous ? Ou, est-ce par déclenchement automatique d’un logiciel malveillant du personnel institutionnel/politique ? De toute évidence, on peut encore créditer le président Talon de son innocence dans ces développements sans précédents dans l’histoire postrévolutionnaire du Bénin en arguant qu’il est soucieux de l’indépendance des institutions. Car le candidat Talon nous a promis ni plus ni moins la libéralisation totale de la presse et sa promotion. C’est aussi cela la parole donnée. C’est ce qui a mobilisé et recueilli les votes de milliers de Béninois.
Un jour, peut-être, le Président Talon (président ou pas) nous dira ce qu’il en est de ces difficultés que la presse rencontre sous son régime. Mais, la seule certitude sur laquelle nous pouvons jurer la main sur le cœur, c’est que les outils de programmation du Bénin que le candidat Patrice Talon nous avait présentés et promis de mettre en œuvre une fois élu n’auraient jamais produit ce résultat. Qu’est-ce qui s’est passé ? C’est cette question qui se démarque volontiers des conclusions hâtives et des condamnations sans fondement qui me fait continuer de croire naïvement que le meilleur reste à venir et que le terrain est maintenant propice pour mettre en place les logiciels promis. Le personnel politique et même institutionnel de notre pays est actuellement en mode « déprogrammé » par rapport aux pratiques d’avant le 06 avril 2016, il reste huit (08) mois pour le reprogrammé avec un logiciel flambant neuf portant la promesse des fleurs afin qu’il retrouve le sens profond des choses. *Car, aidez-moi à le dire à Me Ernest Akwesson, un peuple qui perd le sens profond des choses est voué à l’esclavage et vous ne changerez rien à son sort en « déshabillant Pierre pour habiller Paul ».*
Officiellement, Joël Aïvo n’a pas exprimé son ambition de briguer la magistrature suprême. Mais déjà, des mouvements se mobilisent pour susciter la candidature du Constitutionnaliste à la présidentielle de 2021. C’est le cas du …
Officiellement, Joël Aïvo n’a pas exprimé son ambition de briguer la magistrature suprême. Mais déjà, des mouvements se mobilisent pour susciter la candidature du Constitutionnaliste à la présidentielle de 2021. C’est le cas du Café Africain des Néo Philosophes (CANP).
Association citoyenne, le CANP a, sans ambages, jeté son dévolu sur l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp).
« Le CANP soutient fermement la candidature du Professeur Frédéric Joël AÏVO pour l’élection présidentielle de mars 2021… Le CANP a choisi Frédéric Joël Aïvo et le Bénin l’a choisi. », fait savoir le CANP à travers une déclaration publiée ce 20 juillet 2020 et qui porte la marque de son premier responsable, Simon Narcisse Tomèty.
« C’est le candidat qui est prêt pour une gouvernance participative en rassemblant les Béninoises et les Béninois de l’intérieur et de l’extérieur autour de l’unité nationale et faisant de la devise de notre pays, la source intarissable de nos responsabilités et de nos fiertés », avance le CANP pour justifier son choix, avant d’ajouter « Ensemble pour le Bénin de l’espérance avec Frédéric Joël AÏVO comme le salut de la jeunesse béninoise pour SERVIR LE PEUPLE ET NON POUR SE SERVIR ».
Frédéric Joël Aïvo (FJA) répondra t-il favorablement à cet appel ?
Si les institutions de Bretton Woods distribuent de bons points à la Rupture de Talon, au plan financier, ce n’est pas le cas au plan politique, avec …
Si les institutions de Bretton Woods distribuent de bons points à la Rupture de Talon, au plan financier, ce n’est pas le cas au plan politique, avec Rogatien Frédéric Alapini.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, il dit observer une contre-performance du régime de la Rupture au plan démocratique.
Et pour être en accord avec ses mots, Rogatien Alapini, pilote de formation parle d’un « dangereux recul démocratique » du Bénin sous la Rupture.
Pour lui, les législatives de 2019 avec l’absence des partis de l’opposition constituent un exemple palpable de ce recul démocratique, après la tenue de la conférence nationale de 1990 où le Bénin a « dit non au centralisme démocratique ».
S’il reconnait la responsabilité de l’actuel locataire de la marina, il indique toutefois que les responsabilités sont à plusieurs niveaux.
Le candidat à la prochaine présidentielle dénonce le comportement et le mutisme de certaines personnalités.
« Ce qui frappe par ailleurs dans notre situation nationale, c’est le silence coupable de nombre de personnalités. Ou alors si elles prennent la parole, c’est soit pour biaiser. Soit dans le seul but de leurs intérêts avoués ou inavoués. Hypocrites!… C’est que toutes ces personnalités sont proprement corrompues. Voilà pourquoi, objectivement, la déliquescence démocratique de notre pays ne sont pas imputables à un seul homme. Même s’il en porte aujourd’hui la toute première et lourde responsabilité », fait remarquer Rogatien Biaou.
Les personnalités qui seraient dans cette posture apprécieront !
Joël Aïvo, c’est un excellent Constitutionnaliste, mais c’est aussi et avant tout, un universitaire qui sait manier la langue de Molière. Un maniement de la langue qui lui permet d’exprimer ses pensées à demi-mot, ou même sans citer de nom. Au point, il vous faut un esprit ‘‘kpakpatotique’’ pour décoder les messages de l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp)…
Joël Aïvo, c’est un excellent Constitutionnaliste, mais c’est aussi et avant tout, un universitaire qui sait manier la langue de Molière. Un maniement de la langue qui lui permet d’exprimer ses pensées à demi-mot, ou même sans citer de nom. Au point, il vous faut un esprit ‘‘kpakpatotique’’ pour décoder les messages de l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp).
C’est, peut-être, le cas au sujet d’un message posté sur sa page Facebook, le 24 janvier dernier.
Alors qu’il s’était déplacé pour assister à une finale d’un tournoi de Foot « petit camp » à Houinmey-Gbèdjromédé, Porto-Novo, Joël Aïvo a, plus tard, publié un subtile message.
« Je veux partager, avec vous, la principale leçon de cette finale: « Méfiez-vous des matchs supposés verrouillés et des victoires programmées, un peu trop faciles, qui vous sont acquises avant même le match ». Cette sagesse a été valable pour la finale remportée par l’équipe de Lokossa. Mais, la leçon s’applique à toute bataille, car seules les batailles que vous abandonnez sont perdues d’avance. C’est une loi de la nature », a-t-il écrit.
Joël Aïvo ne fait il pas allusion à la bataille de la présidentielle de 2021 ? Ne s’adresse t-il pas à Patrice Talon et à ses partisans ?
Une chose est certaine, il ne s’agit pas de simple déclaration d’un probable candidat à la présidentielle de 2021.
Manassé AGBOSSAGA
INTERGRALITE DE SON POST
« Cher(e)s ami(e)s,
Retour à Houinmey-Gbèdjromédé, le quartier qui m’a vu naître, dans le 4ème arrondissement de Porto-Novo. C’est à l’occasion de la finale d’un tournoi de Foot « petit camp » qui a brassé 32 quartiers de la ville et confronté, pendant 5 semaines, les meilleures équipes de la Capitale. J’ai eu l’honneur d’être le Parrain du tournoi et l’occasion de tirer plusieurs leçons des 64 matchs joués sur 12 terrains différents.
Je veux partager, avec vous, la principale leçon de cette finale: « Méfiez-vous des matchs supposés verrouillés et des victoires programmées, un peu trop faciles, qui vous sont acquises avant même le match ». Cette sagesse a été valable pour la finale remportée par l’équipe de Lokossa. Mais, la leçon s’applique à toute bataille, car seules les batailles que vous abandonnez sont perdues d’avance. C’est une loi de la nature.
Un grand bravo aux organisateurs. Mes encouragements à l’équipe de Tchinvié et félicitations à l’équipe de Lokossa qui a remporté ce tournoi.
Un avocat au palais de la marina dès le 06 avril 2021. Cela pourrait être le cas après le scrutin présidentiel. Du moins au vu de l’engagement de Ferdinand Lawson à faire triompher sa candidature.
Un avocat au palais de la marina dès le 06 avril 2021. Cela pourrait être le cas après le scrutin présidentiel. Du moins au vu de l’engagement de Ferdinand Lawson à faire triompher sa candidature.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, l’avocat de profession partage avec son staff, un seul mot d’ordre : gagner la présidentielle de 2021.
« Notre objectif, gagner les prochaines élections présidentielles au Bénin », a-t-il martelé à tous les membres de son écurie.
Tel un général de troupe, Ferdinand Lawson a d’ailleurs invité ses « soldats » à ne pas se laisser envahir par la peur.
En outre, le candidat déclaré à la présidentielle de 2021 a appelé ses partisans à ne pas tomber dans les débats de personne et les attaques inutiles.
Pour Ferdinand Lawson, ils doivent plutôt prêcher les valeurs du candidat à savoir l’humanisme et le social.
Et c’est peut-être à travers la plateforme « Alternative crédible » qui sera bientôt mise sur les fonts baptismaux, que ce message sera porté dans les quatre coins du pays.
Premier candidat déclaré à la présidentielle de 2021, Simon Narcisse Tomèty a, à demi-mot, annoncé son probable retrait de la course à la marina. Via un texte publié sur sa page facebook, l’Institutionnaliste s’est voulu l’avocat-défenseur de la candidature du Constitutionnaliste, Joël Aïvo…
Premier candidat déclaré à la présidentielle de 2021, Simon Narcisse Tomèty a, à demi-mot, annoncé son probable retrait de la course à la marina. Via un texte publié sur sa page facebook, l’Institutionnaliste s’est voulu l’avocat-défenseur de la candidature du Constitutionnaliste, Joël Aïvo.
Une annonce pas trop appréciée par ses nombreux partisans qui le suivent religieusement sur sa page Facebook et qui rêvaient, visiblement, de le voir succéder à Patrice Talon.
Ces derniers ont d’ailleurs exprimé leur mécontentement, indiquant à l’Institutionnaliste, n’avoir que d’yeux pour lui.
« On aimerait que ça soit vous Professeur. On vous fait confiance… », a, par exemple, commenté V. Z.
« Professeur Simon Narcisse Tomèty, j’avais déjà pris toutes mes dispositions pour voter pour vous en 2021. Pourquoi ce désistement ? », a écrit I.D.
Le professeur Simon Narcisse Tomèty qui a pour habitude d’échanger avec ses internautes n’a pas tardé à réagir à leur « légitime » revendication ou frustration.
A ces derniers ou à ses détracteurs qui ont préféré ironiser son probable désistement au profit de Joël Aïvo, Simon Narcisse Tomèty a laissé filer une réponse lapidaire. « On travaille pour le pays en équipe…Si vous me faîtes confiance, faites lui (Ndlr : Joel AÏvo) confiance », a-t-il répondu aux uns et aux autres.
Si l’élégance avait un autre nom en politique, elle s’appellerait, sans doute, Simon Narcisse Tomèty !!!