Déo Gratias Kindoho vit une «torture»: «Ça fait plus d’un an qu’il n’est plus utilisé », dénonce un collègue du journaliste de l’ORTB

La situation du journaliste Déo-Gratias Kindoho vire au drame. Empêché d’antenne, le journaliste vit une véritable « torture ». Du moins, selon son collègue Didier Hubert Madafimè.

La situation du journaliste Déo-Gratias Kindoho vire au drame. Empêché d’antenne, le journaliste vit une véritable « torture ». Du moins, selon son collègue Didier Hubert Madafimè.

A travers un texte publié sur sa page Facebook, il a révélé  comment notre confrère est traité par les responsables de l’ORTB.

Déo Gratias Kindoho

  « Ça fait plus d’un an qu’il n’est plus utilisé: ni reportage ni présentation. Tous les jours il est là, à ne rien faire », dénonce  Didier Hubert Madafimè.

Il confie que des démarches ont pourtant été entreprises pour mettre fin à cette « torture ».

« …Le Dg sait là où se trouve Deo-Gratias Kindoho. Il y a eu des échanges de correspondance entre les deux et même des rencontres d’explication entre le Dg et son collaborateur … Je suis allé voir le Directeur de la radio pour qu’il arrête cette torture contre Deo –Gratias,   une fois, le Dg à l’origine de la situation débarqué, mais rien », confie t-il.

Et de prévenir « Si la cabale continue, on sera dans la triste obligation de sortir tous les documents ».

Manassé AGBOSSAGA

INTEGRALITE DE LA PUBLICATION DU JOURNALISTE MADAFIME

« Je n’ai pas écouté, moi-même, mais j’ai été informé d’un communiqué demandant à

Deo Gratias Kindoho

de reprendre le boulot, faute de quoi, il est considéré comme démissionnaire à partir d’une certaine date. Celui qui a rédigé le communiqué ne s’est pas bien renseigné et je suis sûr que ça ne vient pas de la Direction Générale. Le Dg sait là où se trouve Deo-Gratias Kindoho. Il y a eu des échanges de correspondance entre les deux et même des rencontres d’explication entre le Dg et son collaborateur . Ça fait plus d’un an qu’il n’est plus utilisé: ni reportage ni présentation. Tous les jours il est là, à ne rien faire. Je suis allé voir le Directeur de la radio pour qu’il arrête cette torture contre Deo -Gratias, une fois, le Dg à l’origine de la situation débarqué, mais rien. C’est vrai que Deo est une forte tête mais, c’est l’un des meilleurs journalistes de sa génération. Il est aussi l’un des rares à faire de l’équilibre de l’information le principe sacro-saint de son métier. Il décide de saisir une opportunité et les méchants, ceux qui lui pourrissent la vie, se saisissent de l’occasion. Il demande un détachement, ce qui est normal et reconnu par le statut des agents de l’ORTB et on lui impose une mise en indisponibilité. Il connaît bien la difficulté entre les deux. Ça a traîné au point où il a fallu écrire des lettres d’excuses à ces nouveaux patrons. Finalement, il est parti. Ou se trouve l’abandon de poste. Il a suffisamment le temps pour que ceux qui lui ont pourri la vie ne soient plus au poste ou au pouvoir, à son retour, afin que sa réintégration se passe sans problème. Tout finit par finir. Si la cabale continue, on sera dans la triste obligation de sortir tous les documents ».

Kpakpato Sans Payer : Le journaliste Déo Gratias Kindoho révèle pourquoi il est « privé d’antenne » sur la radio nationale

Les auditeurs et auditrices de la radio nationale ont sans doute fait le constat. Déo Gratias Kindoho, l’excellent journaliste à la voix particulière est depuis plusieurs mois absent sur la 98.2 Fm. A-t-il des ennuis de santé ? A-t-il été radié ? A-t-il quitté le pays ? Les kpakpatoyas sont allés dans tous les sens.

Les auditeurs et auditrices  de la radio nationale ont sans doute fait le constat. Déo Gratias Kindoho, l’excellent journaliste à la voix particulière est depuis plusieurs mois absent sur la 98.2 Fm. A-t-il des ennuis de santé ? A-t-il été radié ? A-t-il quitté le pays ? Les kpakpatoyas sont allés dans tous les sens.

Mais sur sa page facebook, l’intéressé a apporté des clarifications. Déo Gratias Kindoho a révélé pourquoi il est « privé d’antenne » sur la radio nationale.

« On m’a privé d’antenne et empêché de faire mon travail,  parce que je pourfends la gouvernance Talon sur mes espaces personnels et ai refusé de me soumettre à la propagande dans l’exercice de ma profession. Je me suis toujours dressé – depuis le début de ma carrière professionnelle – contre les entorses à la déontologie et à l’éthique. Que ce fût sous le Président Mathieu Kérékou ou sous Boni Yayi. Et j’ai toujours pourfendu les dérives de nos dirigeants, sous le ton qui est le mien et la plume qui va avec. Cela s’entend, j’en ai recolté plus d’ennuis qu’autre chose de la part des décideurs. Mais c’est bien la première fois que je ne peux pas exercer ma profession à cause de mes prises de position contre les dérives de nos gouvernants et en faveur d’un respect strict des normes du journalisme », a-t-il confié.

Malgré cette douloureuse situation qui affecte ses auditeurs, le journaliste dit avoir la conscience tranquille. «  Qu’à cela ne tienne! Je maintiens que ma conscience et ma sérénité ne s’en portent que mieux », fait savoir notre confrère.

Courage à lui !!!

Manassé AGBOSSAGA

Kpakpato Sans Payer : Hier, premiers défenseurs de Patrice Talon, Aujourd’hui, grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir

Journalistes, politiciens, simple citoyens, ils étaient avant 2016, les premiers défenseurs du candidat Patrice Talon. Mais puisqu’en politique, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, ces derniers sont aujourd’hui les plus grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir. Dans ce Kpakpato Sans Payer, nous revenons sur les cas Candide Azannaï, Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon, Déo Gracias Kindoho, et Benoît Illassa. Bien sûr, il s’agit d’une liste non exhaustive.

Journalistes, politiciens, simple citoyens,  ils étaient avant 2016,  les premiers défenseurs du candidat Patrice Talon. Mais puisqu’en politique, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, ces derniers sont aujourd’hui les plus grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir. Dans  ce Kpakpato Sans Payer, nous revenons sur les cas Candide Azannaï, Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon, Déo Gracias Kindoho, et Benoît Illassa. Bien sûr, il s’agit  d’une liste non exhaustive.

Par Manassé AGBOSSAGA

Azannaï-Mitokpè

Lors de la présidentielle de 2016, le candidat Patrice Talon n’avait pas bénéficié des soutiens de grands leaders politiques. Excepté Sacca Lafia, Joseph Djogbénou, Candide Azannaï,  beaucoup ont préféré apporter leur soutien à Sébastien Ajavon.

Candide Azannaï, à l’époque député et Guy Mitopkè, conseiller municipal  à Cotonou pouvaient donc se vanter d’être les plus grands soutiens politique du candidat Patrice Talon.

Et c’est avec cette casquette, que le président du parti Restaurer l’Espoir et son poulain vendaient leur candidat aux béninois.

Azannaï décrivait alors ce dernier comme une « un génie », un homme qui alliait  « compétence et audace ». Pour lui, Patrice Talon était incontestablement l’homme de la situation.

Quant à Guy Mitokpè, il mettait en avant la fortune de l’ex magnat du Coton, s’appuyant sur les propos de Boni Yayi. Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir a tellement mouillé le maillot pour son candidat, qu’il figurait parmi les meilleurs coordonnateurs de Patrice Talon.

Seulement voilà, Talon  au pouvoir, la lune de miel va vite se transformer en lune de fiel.   

En mars 2017, Candide Azannaï, ministre de la Défense annonce son départ du gouvernement. Son poulain le suit.

Le divorce est alors consommé entre Patrice Talon, Candide Azannaï et Guy Mitokpè.

Prince Sonon Aligbonon

Sans avoir la même carrure politique que Candide Azannaï et Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon a  réussi à peser  dans l’élection de Patrice Tallon.

A Bohicon, l’ex conseiller communal a bataillé fort pour imposer la candidature de Patrice Talon dans la ville carrefour, malgré la présence de la Renaissance du Bénin, et son ex-maire Luc Atrokpo qui militait pour le candidat du parti au pouvoir Lionel Zinsou, mais également l’un de ses frères journaliste et communicateur proche du pouvoir.

Beaucoup d’observateurs de la vie politique n’ont pas manqué de louer le courage de Prince Aligbonon à l’époque et ont reconnu sa grande contribution dans la percée du candidat Patrice Talon à Bohicon.

 Nommé chargé de mission du préfet du Zou, après la victoire de Patrice Talon, il déposera quelques années plus tard le tablier.

Aujourd’hui,  c’est un homme qui se consacre à combattre le candidat qu’il a porté au pouvoir.

Benoît Illassa

Benoît Illassa, Boni Yayi n’oubliera pas ce nom. Tant cet homme originaire des départements du Collines a donné de l’insomnie au chef de l’Etat depuis l’étranger.

Rien qu’avec son blog, il se chargeait de dénoncer les dérives du régime de la Refondation.

Puis quand vint l’heure de la présidentielle de 2016, il va être l’un des  premiers à proposer à Patrice Talon d’être candidat. Quand ce dernier va accepter cette proposition, Benoît Illassa sera très tôt informé de la de la candidature de Talon à la présidentielle de 2016.

Sur les réseaux sociaux et via son blog, il se chargera donc de mettre en valeur son candidat.

Stratégie qui marchera. Talon est élu. Il est pressenti à l’Unesco avant  d’être finalement envoyé à l’OIF, suite aux manœuvres du ministre Aurélien Agbénonjci d’après ses propres aveux (Le périple de Benoit ILLASSA).

Ambassadeur auprès de l’OIF, ses relations difficiles avec le ministre des Affaires étrangères précipitent son divorce avec le régime de la rupture.

Récemment, il avait annoncé sa candidature à la présidentielle de 2021.

Preuve que son amitié avec le chef de l’Etat bat de l’aile.

Déo Gratias Kindoho

Il n’y a pas que les hommes politiques qui ont ouvertement porté la candidature de Patrice Talon. Il y a aussi des journalistes. Parmi ces derniers, il y a bel et bien Déo Gratias Kindoho, journaliste à la radio nationale.

S’il était difficile pour lui de défendre son candidat sur les antennes de la radio nationale, sous Boni Yayi, c’est sur sa page facebook, que l’homme va montrer sa préférence pour l’ex magnat du coton.

Qu’est ce Déo Gratias Kindoho n’a pas dit de Patron Talon pour montrer qu’il était l’homme idéal. ! Qu’est ce qu’il n’a pas dit pour justifier les premières actions du régime, comme quand le gouvernement décidait de la suspension unilatérale des contrats de presse !

Mais aujourd’hui, les temps ont changé. Lui qui fait les frais de sa contribution au régime. D’ailleurs, les auditeurs de la radio nationale se demandent s’il est toujours un employé de la 98.2.

Déo Gratias Kindoho, Benoît Illassa, Prince Sonon Aligbonon, Guy Mitokpè, Candide Azannaï,  hier,  premiers défenseurs de  Patrice Talon, Aujourd’hui, grands détracteurs  du candidat  qu’ils ont porté au pouvoir.

Ainsi va malheureusement la politique au 229 !!!