Réckya Madougou : Emouvant message de Djarra Moussa Soumanou à l’occasion de ses 47 ans

« Joyeux anniversaire à l’héroïne de la démocratie  Reckya Madougou

Il est rare que nous prenions le temps d’exprimer notre fierté pour toutes les victoires que procures ton immense engagement pour la jeunesse. Mais en réalité, ni l’envie, ni la modestie, encore moins l’oubli, ne peuvent te dénier le mérite.

En ce 30 Avril qui rappelle à la mémoire collective les souvenirs de ta naissance, reçoit l’expression de notre réelle compassion et de notre véritable solidarité. Que cette nouvelle bougie raffermisse tes convictions pour toujours rester cette femme exemplaire, cette fierté africaine. Que cette nouvelle bougie galvanise tes combats pour demeurer cette meneuse qui s’inspire de tout. Qu’elle renforce enfin tes idéaux pour rester ce leader qui fascine partout.

Si la nature a décidé de te célébrer chaque année 24h avant Patrice, c’est sûrement parce que tu impactes positivement mieux que lui.

Merci pour ces nombreux jeunes béninois, togolais, burkinabè, ivoiriens, nigériens, tchadiens, sénégalais, camerounais… que tu inspires par ta personnalité, que tu orientes par ta témérité, que tu motives avec célérité et que tu coaches avec générosité.

Merci pour cet altruisme permanent. Tu restes pour nous un vrai modèle, une véritable source d’inspiration. A l’héroïne de la démocratie que l’arbitraire a éloigné de nous, bon anniversaire #Reckya« .

#DMS

Déclaration du ministre de la justice après la démission du juge Batamoussi de la Criet: Mario Stasi, avocat de Réckya Madougou répond à Sévérin Quenum et dénonce sa mauvaise foi

La démission du juge Batamoussi continue de susciter des réactions et commentaires. Dernière en date, celle de l’avocat français Mario Pierre Stasi,

Interrogé par Rfi, l’avocat de Réckya Madougou a réagi aux déclarations du ministre de la Justice, Sévérin Quenum, suite à  la démission du juge Batamoussi de la Criet.

Déclaration du ministre de la justice après la démission du juge Batamoussi de la Criet: Mario Stasi,   avocat de Réckya Madougou répond à Sévérin Quenum et dénonce sa mauvaise foi

Mario Pierre dénonce la mauvaise foi du garde des seaux béninois, qui parle de « manipulation politique » et rappelle  que sa cliente est toujours arbitrairement détenue.   

« Je vois mal comment ma cliente détenue pourrait agir et manipuler politiquement le pouvoir en place », lance Mario Pierre Stasi.

Et quand Sévérin Quenum dit ne pas connaitre le juge démissionnaire, l’avocat de Madougou parle de « mensonge » et lui fait ce rappel «… Mensonger,   lorsqu’il déclare qu’il ne connait pas le juge Batamoussi.  Je dirai au garde des sceaux de se référer à son décret d’août 2018 par lequel il nomme monsieur Batamoussi à la chambre des libertés et de la détention de la Criet, décret qui est signé par lui-même ».

Quenum appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA

Incarcérée à Missérété : Madougou recevra la visite de Koovi

Bertin Koovi bientôt à la prison de Missérété. Pas en application du mandat d’arrêt émis contre lui en 2019, mais pour une visite à une détenue.

Le président de l’Alliance Iroko, rentré au pays après plusieurs années d’exil y va pour rendre visite à Réckya Madougou.

Face à la presse ce 06 avril, Bertin Koovi a annoncé sa volonté d’aller voir la candidate recalée du parti Les Démocrates à la présidentielle du 11 avril 2021, incarcérée à Missérété depuis mars et accusée de « financement de terrorisme ».

Il a même confié que le chef d’Etat est informé et qu’il a donné son accord.

Toutefois, Koovi a laissé le soin à l’Imam Moutawakil d’annoncer la nouvelle à la presse.

« Nous irons rendre visite à notre sœur Madougou pour lui donner des conseils nécessaires » a lâché l’Imam d’Agori.

Si Madougou est prête à entendre des conseils, elle pourrait donc recevoir la visite de Koovi e de leaders religieux dans les prochains jours.

Manassé AGBOSSAGA

Réckya Madougou: Le Gerddes-Afrique et ses avocats craignent pour sa santé et lancent un appel à la communauté internationale

Le Groupe d’études et de recherches sur la démocratie et le développement économique et social (Gerddes-Afrique) et les avocats de Réckya Madougou étaient face à la presse, ce mercredi 17 mars 2021. A l’occasion, ils ont déploré les conditions de détention de la candidate recalée du parti ‘‘Les Démocrates’’ à la présidentielle du 11 avril 2021, incarcérée à la prison de Missérété, dans une affaire de ‘‘financement de terrorisme’’.

La santé de Réckya Madougou en détention provisoire  à Missérété inquiète le Gerdess-Afrique et ses avocats. Et en sa qualité de président du Gerddes-Afrique, Me Sadikou Alo est le premier à tirer la sonnette d’alarme lors de cette sortie médiatique conjointe animée avec trois des avocats de Réckya Madougou.

Après avoir confié que Réckya Madougou n’a droit  qu’à trois visites (seulement de sa mère et de ses avocats) par semaine à raison de cinq minutes, Me Sadikou Alao a indiqué que les conditions de détention de l’opposante menacent sa santé.

« La vie de Réckya Madougou est en danger. Elle ne peut pas manger ce que les parents lui apportent…ses parents ne peuvent pas lui apporter à manger…et pour cause, on a restreint de cinq à trois jours le nombre de visite que peut lui rendre sa maman, …la situation est assez grave ».

Et de poursuivre « « ce n’est pas juste de faire ça uniquement pour des raisons électoralistes et politiques ».

Face à cela, le président de Gerddes-Afrique invite les représentations internationales, notamment les corps diplomatiques et l’Onu à effectuer le déplacement de Missérété pour constater de visu les conditions déplorables de détention de l’ancienne ministre.

Me Victorien Fadé, membre du collège d’avocat de Réckya Madougou aborde dans le même sens et évoque que sa cliente s’est récemment plainte de sa santé, avec des problèmes de dos.

Des « fouilles jusqu’aux poiles » des avocats, des caméras cachées pour écouter les conversations entre l’avocat et sa cliente, des conditions restreintes de visites, des apparitions de rats dans la  cellule…, il dénonce ensuite des « pratiques contraires au droit de l’homme et aux règles régissant la profession d’avocat ».

Et de lancer « En 19 ans de carrière, c’est la première fois que je vois quelqu’un être victime de brimade à ce point …nulle part au monde, vous ne verrez de telle pratique ».

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: La mère de Réckya Madougou réagit à l’arrestation et à l’incarcération de sa fille

La mère de Réckya Madougou parle.  Au micro de Frissons Radio, cette dernière s’exprime au sujet l’arrestation et à l’incarcération de sa fille, poursuivie pour financement de terrorisme.

«Je rends grâce. C’est ma première fille. Les enfants que j’ai éduqués avec le peu d’éducation que moi-même j’ai reçu. Il faut être humble dans la vie »,  a-t-elle déclaré de façon laconique sous l’effet de l’émotion, dans la nuit de ce vendredi 05 mars où sa fille a été conduite à la prison de Missérété.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Madougou sereine malgré tout, « si on veut se servir de la justice pour m’atteindre, je suis préparée à ça »

Déposée à la prison de Missérété dans une  affaire de « financement de terrorisme », dans la nuit du vendredi 5 mars 2021, après sa présentation au juge des libertés et de la détention de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet),   Réckya Madougou est sereine. Du moins, selon les confidences de l’un de ses avocats,  Me Renaud Agbodjo.

Face à la presse ce vendredi 5 mars 2021, il a confié le sentiment qui anime sa cliente, objet de poursuite judiciaire depuis la nuit du mercredi 03 mars.

« Quand Madame Réckya Madougou  a appris l’information,  parce que nous lui avions rendu compte,  étant donné qu’elle a été privée, depuis la veille,  de son téléphone portable… elle n’avait pas accès aux informations…Donc quand nous l’avons informé, elle a souri.  Elle a dit Maître,   Je suis préparée à ça.  Si on veut se servir de la justice pour m’atteindre, je suis préparée à ça », a révélé Me Renaud Agbodjo.

Ses soutiens et partisans peuvent donc être rassurés sur son état d’âme.

Manassé AGBOSSAGA

Me Paul Kato Atita, membre du collège d’avocat de Réckya Madougou : « Quand il s’agit de la Criet, je ne crois en rien »

Me Paul Kato Atita dit ce qu’il pense de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), qui a vu le jour en juillet 2018.

Alors qu’il animait une conférence de presse conjointe ce vendredi 05 mars 2021 avec Me Renaud Agbodjo, également membre du collège d’avocat de Réckya Madougou, Me Paul Kato Atita a indiqué que la Criet « est une juridiction particulière ».

Il ajoute que cette juridiction est fondée sur une « doctrine de répression farouche », installée dans les régimes totalitaires.

Sur cette base, Me Paul Kato Atita dit n’avoir aucune confiance que le « droit », ou « l’humanisme » prime quand il s’agit de cette juridiction.

   « Quand il s’agit de la Criet, je ne crois en rien », lance t-il.

Outre le Bénin,  il  fait toutefois remarquer que  c’est le cas dans tous les pays, où cette juridiction a vu le jour.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: L’opposante Madougou placée sous mandat de dépôt

Les choses se compliquent pour l’opposante Réckya Madougou. Arrêtée le mercredi après un meeting de l’opposition à Porto-Novo, elle restera en prison le temps de la procédure judiciaire.

Après son passage devant le juge des libertés et de la détention de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, ce vendredi 05 mars 2021, elle a été placée sous mandat de dépôt, comme le confirme Frissons Radio.

Réckya Madougou est accusée de “financement de terrorisme “.

A la prison de Missérété, elle retrouvera Bio Dramane Tidjani et d’autres membres du parti Les Démocrates, également accusés pour des faits de terrorisme.

Manassé AGBOSSAGA

Arrestation de Madougou : Ses avocats dénoncent une « affaire politique, pensée, montée et mise en exécution avec le bras armé de la Criet »

Me Renaud Agbodjo et Me Paul Kato Atito, tous deux membres du collège d’avocat de Réckya Madougou étaient face à la presse ce vendredi 05 mars 2021. Les conférenciers ont évoqué l’arrestation de l’opposante, et dénoncé au passage un « procès politique, pensé, monté et   mis en exécution avec le bras armé  de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ».

Pas résignés, mais  lucides ! Face aux hommes des médias, les deux avocats ont affiché ce sentiment.

Premier à l’exprimer, Me Renaud Agbodjo. «Dans les heures ou les minutes qui vont suivre, Madame Réckya Madougou sera présentée au procureur spécial de la Criet.  Nous ne nous  faisons pas d’illusion, en réalité, sur l’issu de ce déferlement.  Nous ne nous faisons pas d’illusion sur ce  que sera la décision du procureur spécial qui, certes à l’opportunité des poursuites,  mais vu le contexte et les circonstances qui ont entouré l’interpellation de notre cliente,  nous pensions que c’est un scénario qui est connu dans des dossiers qui ont une connotation fortement politique. Nous pensons que l’issu est connu d’avance…  Quand ceux qui ont la Criet décident de vous attribuer l’accusation de terrorisme, vous ne pouvez pas y échapper…C’est un scénario pensé,  monté,  exécuté avec le bras armé de la        Criet », lance t-il.

Renaud Agbodjo dénonce ensuite une juridiction sous ordre.  « La Criet n’est pas une juridiction indépendante…Aucun magistrat à la Criet n’est libre », avance t-il.

Et pour ne pas servir de faire-valoir, Me Paul Kato Atita dit avoir préféré ne pas se rendre à la Criet, ce vendredi 5 mars 2021 pour assister sa cliente.

Dénonçant un procès politique et la nature de la juridiction, en charge du dossier, Me Paul Kato Atita confie que le sort de Madougou est déjà plié, même s’il salue sa « bravoure » et sa « détermination ».

Les jours prochains diront s’ils ont dit vrai !!!

Manassé AGBOSSAGA

Arrestation de Madougou : Réactions de la Résistance nationale et du parti USL

A travers un communiqué, l’Union sociale libérale (USL) et la Résistance nationale ont réagi à l’arrestation de Réckya Madougou. Lire leurs messages respectifs.

MESSAGE DE SOUTIEN DE l’UNION SOCIALE LIBÉRALE SUITE À L’ « ARRESTATION » DE MME

Reckya Madougou

CE 03 MARS 2021

L’#USL a reçu avec stupeur le récit de Monsieur Joël AIVO, confirmé par le parti Les Démocrates, sur l’interpellation de Mme Reckya Madougou

L’USL s’inquiète de la méthode de cette arrestation et la condamne fermement. Le parti exprime sa sollicitude à Mme Reckya Madougou ainsi qu’à sa formation politique, Les Démocrates.

L’USL rappelle au pouvoir en place que la paix ne se professe pas uniquement en parole, mais surtout dans les actes.

L’USL reste aux côtés de tous ceux qui veulent sauvegarder la paix dans notre pays sans céder un seul petit espace pour la destruction de nos acquis démocratiques.

L’USL réclame la libération de Mme Reckya Madougou et le respect absolu de ses droits.

Cette arrestation arbitraire ne fait qu’aggraver l’image désastreuse de notre pays présenté comme ne respectant plus les principes des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Enfin, l’USL saisit cette malheureuse occasion pour rappeler sa proposition de sortie de crise qui ne passe que par l’application des décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et l’organisation d’une transition politique.

Vive la #Démocratie!

Vive l’

Union Sociale Libérale