Des sanctions annoncées contre des membres du parti Restaurer l’Espoir pour « comportement anti-militant »

Le parti Restaurer l’Espoir veut punir certains de ses membres. Selon le compte rendu de la séance du Bureau exécutif national, tenue le lundi dernier, et qui porte la signature de Félicité A AKUESON, Secrétaire générale adjointe, les militants qui ont eu un comportement rebelle vis-à-vis de la directive du 10 février dernier seront sanctionnés. Et ce avec l’accord de tous les membres du Bureau exécutif national.

Le parti Restaurer l’Espoir veut punir certains de ses membres. Selon le compte rendu de la séance du Bureau exécutif national, tenue le lundi dernier, et qui porte la signature  de Félicité A AKUESON,   Secrétaire générale adjointe, les militants qui ont eu un comportement rebelle vis-à-vis de  la directive du 10 février dernier seront sanctionnés. Et ce avec l’accord de tous les membres du Bureau exécutif national.

« La séance a approuvé la demande du Président du Parti, d’envisager contre le comportement anti-militant de certains membres du parti à l’occasion de la mise en œuvre des directives du 10 février 2020, des mesures disciplinaires conformément aux textes fondateurs du Parti », renseigne le communiqué.

Pour rappel, le parti de Candide Azannaaï avait appelé au boycott des communales.

Manassé AGBOSSAGA

Kpakpato Sans Payer : Hier, premiers défenseurs de Patrice Talon, Aujourd’hui, grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir

Journalistes, politiciens, simple citoyens, ils étaient avant 2016, les premiers défenseurs du candidat Patrice Talon. Mais puisqu’en politique, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, ces derniers sont aujourd’hui les plus grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir. Dans ce Kpakpato Sans Payer, nous revenons sur les cas Candide Azannaï, Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon, Déo Gracias Kindoho, et Benoît Illassa. Bien sûr, il s’agit d’une liste non exhaustive.

Journalistes, politiciens, simple citoyens,  ils étaient avant 2016,  les premiers défenseurs du candidat Patrice Talon. Mais puisqu’en politique, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, ces derniers sont aujourd’hui les plus grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir. Dans  ce Kpakpato Sans Payer, nous revenons sur les cas Candide Azannaï, Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon, Déo Gracias Kindoho, et Benoît Illassa. Bien sûr, il s’agit  d’une liste non exhaustive.

Par Manassé AGBOSSAGA

Azannaï-Mitokpè

Lors de la présidentielle de 2016, le candidat Patrice Talon n’avait pas bénéficié des soutiens de grands leaders politiques. Excepté Sacca Lafia, Joseph Djogbénou, Candide Azannaï,  beaucoup ont préféré apporter leur soutien à Sébastien Ajavon.

Candide Azannaï, à l’époque député et Guy Mitopkè, conseiller municipal  à Cotonou pouvaient donc se vanter d’être les plus grands soutiens politique du candidat Patrice Talon.

Et c’est avec cette casquette, que le président du parti Restaurer l’Espoir et son poulain vendaient leur candidat aux béninois.

Azannaï décrivait alors ce dernier comme une « un génie », un homme qui alliait  « compétence et audace ». Pour lui, Patrice Talon était incontestablement l’homme de la situation.

Quant à Guy Mitokpè, il mettait en avant la fortune de l’ex magnat du Coton, s’appuyant sur les propos de Boni Yayi. Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir a tellement mouillé le maillot pour son candidat, qu’il figurait parmi les meilleurs coordonnateurs de Patrice Talon.

Seulement voilà, Talon  au pouvoir, la lune de miel va vite se transformer en lune de fiel.   

En mars 2017, Candide Azannaï, ministre de la Défense annonce son départ du gouvernement. Son poulain le suit.

Le divorce est alors consommé entre Patrice Talon, Candide Azannaï et Guy Mitokpè.

Prince Sonon Aligbonon

Sans avoir la même carrure politique que Candide Azannaï et Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon a  réussi à peser  dans l’élection de Patrice Tallon.

A Bohicon, l’ex conseiller communal a bataillé fort pour imposer la candidature de Patrice Talon dans la ville carrefour, malgré la présence de la Renaissance du Bénin, et son ex-maire Luc Atrokpo qui militait pour le candidat du parti au pouvoir Lionel Zinsou, mais également l’un de ses frères journaliste et communicateur proche du pouvoir.

Beaucoup d’observateurs de la vie politique n’ont pas manqué de louer le courage de Prince Aligbonon à l’époque et ont reconnu sa grande contribution dans la percée du candidat Patrice Talon à Bohicon.

 Nommé chargé de mission du préfet du Zou, après la victoire de Patrice Talon, il déposera quelques années plus tard le tablier.

Aujourd’hui,  c’est un homme qui se consacre à combattre le candidat qu’il a porté au pouvoir.

Benoît Illassa

Benoît Illassa, Boni Yayi n’oubliera pas ce nom. Tant cet homme originaire des départements du Collines a donné de l’insomnie au chef de l’Etat depuis l’étranger.

Rien qu’avec son blog, il se chargeait de dénoncer les dérives du régime de la Refondation.

Puis quand vint l’heure de la présidentielle de 2016, il va être l’un des  premiers à proposer à Patrice Talon d’être candidat. Quand ce dernier va accepter cette proposition, Benoît Illassa sera très tôt informé de la de la candidature de Talon à la présidentielle de 2016.

Sur les réseaux sociaux et via son blog, il se chargera donc de mettre en valeur son candidat.

Stratégie qui marchera. Talon est élu. Il est pressenti à l’Unesco avant  d’être finalement envoyé à l’OIF, suite aux manœuvres du ministre Aurélien Agbénonjci d’après ses propres aveux (Le périple de Benoit ILLASSA).

Ambassadeur auprès de l’OIF, ses relations difficiles avec le ministre des Affaires étrangères précipitent son divorce avec le régime de la rupture.

Récemment, il avait annoncé sa candidature à la présidentielle de 2021.

Preuve que son amitié avec le chef de l’Etat bat de l’aile.

Déo Gratias Kindoho

Il n’y a pas que les hommes politiques qui ont ouvertement porté la candidature de Patrice Talon. Il y a aussi des journalistes. Parmi ces derniers, il y a bel et bien Déo Gratias Kindoho, journaliste à la radio nationale.

S’il était difficile pour lui de défendre son candidat sur les antennes de la radio nationale, sous Boni Yayi, c’est sur sa page facebook, que l’homme va montrer sa préférence pour l’ex magnat du coton.

Qu’est ce Déo Gratias Kindoho n’a pas dit de Patron Talon pour montrer qu’il était l’homme idéal. ! Qu’est ce qu’il n’a pas dit pour justifier les premières actions du régime, comme quand le gouvernement décidait de la suspension unilatérale des contrats de presse !

Mais aujourd’hui, les temps ont changé. Lui qui fait les frais de sa contribution au régime. D’ailleurs, les auditeurs de la radio nationale se demandent s’il est toujours un employé de la 98.2.

Déo Gratias Kindoho, Benoît Illassa, Prince Sonon Aligbonon, Guy Mitokpè, Candide Azannaï,  hier,  premiers défenseurs de  Patrice Talon, Aujourd’hui, grands détracteurs  du candidat  qu’ils ont porté au pouvoir.

Ainsi va malheureusement la politique au 229 !!!

Présidentielles de 2021: Azannaï « exige la tenue sans délai d’un dialogue politique et social participatif et inclusif »

Le président du parti Restaurer l’Espoir a posé une condition avant la tenue de la présidentielle. A travers une déclaration ce 08 juillet, il a indiqué qu’il ne peut y avoir d’élection prochaine sans une assise nationale réunissant tous les acteurs…

Le président du parti Restaurer l’Espoir a posé une condition avant la tenue de la présidentielle. A travers une déclaration ce 08 juillet, il a indiqué qu’il ne peut y avoir d’élection prochaine sans une assise nationale réunissant tous les acteurs.

« La Résistance Nationale, en se référant aux actes de ses assises d’octobre 2019, exige la tenue sans délai d’un dialogue politique et social participatif et inclusif de l’ensemble de la classe politique et de la société civile, à l’effet de normaliser et de rétablir les standards démocratiques malencontreusement reniés, bafoués et ruinés … ». 

Candide Azannaï profite pour faire une précision et un rappel de taille. « Aucun ordre du jour de la Résistance Nationale n’a porté sur une quelconque participation à une quelconque parodie électorale en 2021 », rappelle t-il. 

Manassé AGBOSSAGA

Probable relecture du code électoral pour sauter le verrou du parrainage: Azannaï dénonce une œuvre de trois types de « farceurs »

A travers une déclaration, le président du parti Restaurer l’Espoir s’est prononcé ce mercredi 08 juillet sur la présidentielle de 2021. Candide AzannaÏ a réagi à la probable relecture du code électoral pour particulièrement sauter le verrou du parrainage…

A travers une déclaration, le président du parti Restaurer l’Espoir s’est prononcé ce mercredi 08 juillet sur la présidentielle de 2021. Candide Azannaï a réagi à la probable  relecture du code électoral pour particulièrement sauter le verrou du parrainage.

Candide Azannaï

Pour l’homme, il s’agit d’une simple ruse du pouvoir pour distraire l’opinion. Le président du parti Restaurer l’Espoir va plus loin et confie que ces agitations sont, en réalité, l’œuvre de « farceurs ».

Il en définit de trois types, «  Les illusionnistes de l’égo des logos de partis politiques nostalgiques des épopées perdues ;  Les naïfs de l’égo des ambitions présidentielles solitaires pour amuser la galerie; les maîtres charmeurs en missions commandées. »

Face à cela , il appelle  à « la lucidité politique des uns et des autres pour mettre fin à la tragi-comédie en cours ».

Les concernés apprécieront !

Kpakpato Sans Payer: Guy Mitokpè n’a jamais rêvé d’une carrière politique, voici pourquoi il a finalement revu sa position

L’ex député Guy Dossou Mitokpè a partagé une confidence à ses internautes au sujet de son engagement politique. Le secrétaire général du parti Restaurer l’espoir a confié qu’il n’a jamais rêvé d’une carrière politique.

L’ex député Guy Dossou Mitokpè a partagé une confidence à ses internautes au sujet de son engagement politique. Le secrétaire général du parti Restaurer l’espoir a confié qu’il n’a jamais rêvé d’une carrière politique.

« En vérité, je n’avais aucune intention d’entrer en politique », a révélé l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (FneB), sur sa page facebook.

Toutefois, l’ancien conseiller municipal de Cotonou et député à l’Assemblée nationale a fait savoir que deux facteurs l’ont amené à revoir sa position et à devenir un acteur politique.

«C’est ma soif de justice et de développement qui m’ont poussée à entrer en politique », a-t-il révélé avant d’ajouter « Ne l’oubliez jamais, c’est pour vous que je suis entré en politique ».

En tout cas, nous autres, on rêvait de devenir Kpakpato, seulement on ne savait pas que ça pouvait devenir Sans Payer.

 Manassé AGBOSSAGA

Démenti de l’implication de l’ancien président dans la création d’un parti de l’opposition: Azannaï félicite le service medias de Soglo

Le service médias de Nicéphore Soglo a réagi ce mardi 09 juin à l’information relative à l’implication de l’ancien président dans la création d’un grand parti de l’opposition….

Le service médias de Nicéphore Soglo a réagi ce mardi 09 juin à l’information relative à l’implication de l’ancien président dans la création d’un grand parti de l’opposition.

Via un communiqué le service médias a qualifié l’information de « grotesques mensonges ».

De quoi rendre heureux le président du parti Restaurer l’Espoir. Dans un post lapidaire, Candide AzannaÏ a félicité l’équipe presse de Nicéphore Soglo après la publication du communiqué.

« J’adresse mes vives félicitations à toute l’équipe du service médias du président Nicéphore Soglo », a-t-il écrit, au bas du communiqué du service médias de l’ancien président du Bénin, publié sur sa page officielle.

Manassé AGBOSSAGA

Politique : L’Opposition prend de gros risques à écarter Azannaï

Tout semble être fait pour exclure le parti « Restaurer l’Espoir » de la probable liste unique de l’Opposition aux législatives de 2019. Des textes, des audios, des visuels, bref des montages sont orchestrés pour présenter Candide Azannaï comme une tope ou un partenaire à éviter. Les auteurs de cette sale besogne pensent ainsi faire du mal au président du parti « Restaurer l’Espoir ». Certains prédisent déjà la « mort politique » de ‘‘l’enfant chéri de Joncquet’’. Mais, c’est mal connaître, l’homme. Car, Candide Azannaï ne coulera pas. Et si par miracle, il devait couler, il coulera avec tous les partis de l’opposition…

Les partis de l’Opposition œuvrent pour présenter une liste unique aux législatives du 28 avril 2019. Toutefois, des leaders de l’opposition ne souhaitent pas voir le parti Restaurer l’Espoir dans l’écurie. Ce jeu d’exclusion pourrait coûter cher à l’Opposition.

Manassé AGBOSSAGA

Tout semble être fait pour exclure le parti « Restaurer l’Espoir » de la probable liste unique de l’Opposition aux législatives de 2019. Des textes, des audios, des visuels, bref des montages sont orchestrés pour présenter Candide Azannaï comme une tope ou un partenaire à éviter. Les auteurs de cette sale besogne pensent ainsi faire du mal au président du parti « Restaurer l’Espoir ». Certains prédisent déjà la « mort politique » de ‘‘l’enfant chéri de Joncquet’’. Mais, c’est mal connaître, l’homme. Car, Candide Azannaï ne coulera pas. Et si par miracle, il devait couler, il coulera avec tous les partis de l’opposition.

L’Opposition veut se priver d’un fin stratège

« Même si tu n’aimes pas le lièvre, reconnais au moins sa vitesse », dit un adage burkinabais. En effet, des gens  peuvent ne pas aimer Candide Azannaï, mais ils se doivent de reconnaître ses qualités de fin stratège. Le président du parti Restaurer l’Espoir reste unique en son genre. Il agit avec méthode et stratégie. Candide Azannaï  ne réagit pas au calendrier ou au rythme des autres. L’homme a aussi une faculté d’adaptation facile. En clash avec Boni Yayi, il a su répondre du tac au tac. A cette époque, Candide Azannaï a prouvé qu’il savait donner des coups, avec des mots forts.

Sous Patrice Talon, l’homme a surpris plus d’un en acceptant le poste de ministre de la Défense. Il s’est facilement adapté à la discipline de la grande muette.

Il a l’art de peaufiner avec soin les stratégies, les concepts  à mettre en œuvre pour vendre un candidat, même dans les moments les plus difficiles. Le slogan ‘‘Edjin ko nin’’ sorti de son laboratoire en 2011 pour faire réélire Boni Yayi, au premier tour, ou encore la campagne menée minutieusement pour conduire Patrice Talon au palais de la marina sont illustratifs.

Candide Azannaï, c’est aussi cet acteur politique qui sait aussi se vendre et vendre ses partenaires. En 2015 par exemple, il a réussi à jouer sur le groupe de mot « révision de la constitution » agité à l’époque par les partis du pouvoir pour arracher trois sièges dans la 16è circonscription électorale. Joseph Djogbénou et Patrice Nobimè, élus à l’époque sous la liste UN, conduite par Candide Azannaï ont ainsi profité des qualités de l’homme.

Ces résultats obtenus ne sont pas forcément offerts par ses adversaires.  Candide Azannaï est allé chercher ses victoires sur ces différents terrains de guerre.

L’autre force de Candide Azannaï, c’est qu’il est difficile de tricher contre lui ou de lui voler sa victoire. Lui-même n’hésite pas à avouer qu’il est un spécialiste de la fraude. Si l’Opposition ne veut se voir voler sa victoire ou mettre en place un véritable plan anti-fraude, Candide Azannaï pourrait être la personne la mieux indiquée.

Maîtrise des acteurs du moment

Pour venir à bout d’un adversaire, il est important de le connaître dans les moindres détails. Candide Azannaï est dans cette posture. Il a cet avantage de connaître Patrice Talon. Pour l’avoir beaucoup côtoyé, notamment lors de la présidentielle de 2016,  il doit beaucoup connaître les faiblesses et forces de Patrice Talon.

Le président du parti « Restaurer l’Espoir » peut être en mesure d’édifier ses alliés sur le mode opératoire de Patrice Talon, grand guide des différents blocs de la mouvance. D’ailleurs, après sa démission en mars 2017, Candide Azannaï a, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux aux militants de son parti, défini Patrice Talon, comme un chef qui reste dans l’ombre et agit par procuration.

L’ancien ministre délégué de la Défense connait alors les points et faiblesses de son ‘‘ex patron’’.

A cela, il connaît les lieutenants de Patrice Talon, à l’instar de Joseph Djogbénou, actuel président de la Cour constitutionnelle.

Un leader qui draine toujours du monde

Candide Azannaï, c’est indéniablement le « Messi » ou le « Christiano » béninois en politique. Il est aimé. Il est adulé. Ils sont nombreux et nombreuses ces béninois qui à l’annonce d’un meeting politique de l’homme effectuent, à leur propre frais, le déplacement, ne serait-ce que pour l’écouter.

Ils sont nombreux ces béninois et béninoises à demander les audios ou vidéos de Candide Azannaï lorsqu’ils ont appris que l’homme a effectué une sortie politique. Cette popularité, Candide Azannaï ne l’a pas volé. Il ne l’a pas acquis aux prix d’un poste de député, ou de ministre.

Son éloquence, son art oratoire, sa sincérité, sa conviction, sa connaissance des grands penseurs ou philosophes, sa culture générale, son militantisme et autres  ont fait de lui une « icone » de la politique béninoise, que les béninois ne sont jamais ennuyés à écouter.

Prix de sa conviction

L’instabilité politique de Candide Azannaï agitée par ses détracteurs n’est pas fondée. Le président du parti « Restaurer l’Espoir » paie en réalité  le prix de sa conviction politique et de son engagement au service de l’intérêt général.

Audacieux, il n’a pas eu peur à prendre ses distances de Boni Yayi quand le régime de la Refondation allait à la dérive.

Face à certains abus du régime de la rupture, il a ensuite renoncé aux avantages et privilèges que lui procure son poste de ministre délégué chargé de la Défense nationale. A l’Assemblée nationale, il n’a jamais couru derrière un poste.

Qu’il soit nominatif ou électif, Candide Azannaï n’est pas accroché à un poste. Retourner à l’hémicycle n‘est donc pas une obsession pour lui.

C’est un message que doit comprendre certains leaders de l’opposition qui prient et œuvrent pour « la mort politique » de Candide Azannaï.

Lors du Conseil national du parti Restaurer l’Espoir: Les propos chocs de Candide Azannaï

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Candide Azannaï, c’est avant tout une force de frappe dans les interventions. Et dans son adresse au Conseil national du parti Restaurer l’Espoir le samedi 7 octobre dernier, le président du parti Restaurer l’Espoir l’a démontré. Se référant à des célèbres auteurs  (Hégel, John Rawls, Léonce Paquet), Candide Azannaï a, par des jeux de mots, réussi à aborder tous les volets de l’actualité nationale.

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Candide Azannaï, c’est avant tout une force de frappe dans les interventions. Et dans son adresse au Conseil national du parti Restaurer l’Espoir le samedi 7 octobre dernier, le président du parti Restaurer l’Espoir l’a démontré. Se référant à des célèbres auteurs  (Hégel, John Rawls, Léonce Paquet), Candide Azannaï a, par des jeux de mots, réussi à aborder tous les volets de l’actualité nationale. Raison du divorce avec le régime du Nouveau départ, déguerpissement, privatisation, privatisation et licenciement, conflits d’intérêt au sommet de l’Etat, ruée des acteurs politiques vers la marmite du Nouveau départ, Candide Azannaï a eu la transition facile pour brosser ces sujets. Morceaux choisis par Kpakpatomédias:

 

« Le dérèglement a atteint l’âme spirituelle de la Nation, les bases de notre tradition morale, menace les fondements institutionnels de la République, les secteurs vitaux de l’économie, déstabilise la sécurité financière du pays, violente la gestion des solidarités, et jette de lourdes hypothèques sur l’essence même de notre expérience démocratique »…

« Le diagnostic posé à l’issue de ce congrès concluait à un dérèglement du Bénin visiblement préjudiciable aux populations actuelles »…

« Mieux secourir les populations  plaintives sous les dégâts qu’exercent sur elles,  le Bénin déréglé par les incohérences perverses du Bénin dit Révélé »…

« Ces assises sont dédiées à la définition d’une thérapie politique en vue de permettre à notre parti d’assumer sans complaisance sa vocation de positionnement au sein des larges masses laborieuses de nos villes et de nos campagnes et sa vocation d’instrument au service de nos populations »…

Se positionner, c’est se clarifier.  C’est  se rendre lisible. Il n’y a pas de crédibilité en politique sans lisibilité »…

 

« L’Etat ne peut être réduit à une association d’individus ayant à cœur le règlement de leurs intérêts particuliers »…

« Il est honteux que l’homme politique soit un Euripide, pour qui c’est la bouche qui promets et non le cœur. C’est honteux »…

« Les pauvres de notre pays sont des résistants sociaux qui subissent presque sans secours les effets dévastateurs des complicités entre la mauvaise gouvernance et les sur-corrompus »…

« Il me parait un acte criminel d’épargner la pauvreté et de meurtrir le pauvre »…

« Il n’est pas humain de renforcer la pauvreté de la fortifier par des suppressions massives et revanchardes d’emplois  et de déclencher dans le même temps des  sévices injustifiés contre les pauvres, les marginalisés, les vulnérables. Ce n’est pas bon »…

« Les pauvres n’ont commis aucun crime en élisant l’actuel président »…

« Le Bénin n’est pas une terre de guerre. Le Bénin n’est pas une terre de brutalité. Le Bénin n’est pas une terre de génocide »…

« Grave est cette ruée de toutes les espèces politiques hétéroclites  vers une gouvernance imprévoyante, malicieusement accapareuse des sources vitales de notre pays, des ressources du pays, filoute, gloutonne des marchés publics. Comment expliquer une ruée hétéroclite politique vers la mal gouvernance des sources vitales de l’économie ? »…

« Il est nécessaire que nous nous démarquions de la tragi-comédie politique qui se déroule honteusement actuellement. C’est une tragi-comédie politique »…

 

« Si le congrès  a décidé de suspendre toue relation avec la gouvernance sur-pillage et perverse qui exhibe comme leurre la rupture et comme épouvantail la rage, la haine et la vengeance, il est une conséquence des plus logiquement lucide, que notre parti prenne comme vous venez de décider l’engagement d’une opposition pure et nette. Une opposition pure et nette si nous mesurons à sa juste valeur le sacrifice qui a été les nôtres dans l’alternance intervenue le 6 avril 2016. Une opposition pure et nette, si nous avons le souci minima de limiter pour nos populations et notre pays les effets néfastes d’une dérive pathologique actuelle au sommet de l’Etat. Une telle opposition virile est la voie royale pour l’intérêt général pour notre parti l’opposition. C’est ce que le peuple attend de nous.  Et nous devons écouter ce peuple meurtri qui nous appelle au secours »…

« L’Adn de notre parti est celui d’un genre brave. Nous devons nous référer à cet Adn »…

« Des rapports qui nous sont présentés par Dr Hounsa sur la rupture et l’Etat de notre pays et par l’inspecteur Sabadagbo sur l’évaluation de nos relations politiques avec le nouveau départ, le Conseil national a purgé la position de notre parti de toute ambigüité, de toute manipulation polysémique. il est clair qu’en sortant de cette salle, il n’y aura pas de déchets dans notre positionnement. Notre positionnement est sans déchet.  C’est une position claire et nette. Il n’y a  pas d’angle d’interprétation. L’ange de polémique est à 0 degré »…

« Nous avons les capacités de cette opposition. Nous avons les capacités intellectuelles. Nous avons les réseaux. Nous avons les ressources. Nous avons l’expérience. Nous avons l’ancienneté »…

« Nous devons adopter un protocole organisationnel interne idoine »…

Manassé AGBOSSAGA

A l’issue de son conseil, national tenu le 7 octobre à Abomey: Lune de fiel consommée, Restaurer l’Espoir opposant à Talon (Le député Patrice Nobimè exclu du parti)

La lune de fiel entre le parti Restaurer l’Espoir et le régime du Nouveau départ est consommée. Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, le 27 mars 2017, puis la suspension des relations avec le régime de la Rupture, prise le 3 juin à l’issue du congrès ordinaire, le  parti Restaurer l’Espoir se …

Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, puis la suspension des relations du parti avec le régime de la Rupture, Restaurer l’Espoir s’engage dans l’opposition. La décision a été prise à l’issue du Conseil national du parti qui a eu lieu à Bis hôtel d’Abomey ce samedi 7 octobre 2017, sous le thème « Mieux s’organiser pour mieux défendre les populations ».

Manassé AGBOSSAGA

La lune de fiel entre le parti Restaurer l’Espoir et le régime du Nouveau départ est consommée. Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, le 27 mars 2017, puis la suspension des relations avec le régime de la Rupture, prise le 3 juin à l’issue du congrès ordinaire, le  parti Restaurer l’Espoir se déclare opposant  au régime de la rupture, dont il a énormément contribué à l’avènement.  A l’issue de son Conseil national tenu le samedi dernier dans la citée d’Abomey, le parti Restaurer l’Espoir s’est officiellement engagé dans l’opposition. Ceci  après une évaluation de la qualité des relations  entre le Nouveau départ et Restaurer l’Espoir, d’une part, et l’évaluation de  l’impact de la rupture sur l’Etat de la Nation, d’autre part.

Il est ensuite revenu à Guy Mitokpè, reconduit dans ses fonctions de secrétaire général du parti de prononcer la sentence « Le conseil national  félicite la décision de suspension de toutes relations du parti avec le régime de la Rupture prise au cours du 3è congrès ordinaire. Après examen des rapports des deux commissions d’experts du parti instruit par le congrès, sur l’impact des actions du régime dit de la Rupture sur les populations, dans un premier temps, et dans un second temps sur la qualité des relations entre notre parti et le régime actuel jusqu’au 27 mars 2017, le Conseil national décide que le parti se positionne du côté des populations qui subissent les errements du régime et recommande au parti d’animer une opposition pure, nette et constructive à ce régime ».

« Si le congrès  a décidé de suspendre toue relation avec la gouvernance sur-pillage et perverse qui exhibe comme leurre la rupture et comme épouvantail la rage, la haine et la vengeance, il est une conséquence des plus logiquement lucide, que notre parti prenne comme vous venez de décider l’engagement d’une opposition pure et nette. Une opposition pure et nette si nous mesurons à sa juste valeur le sacrifice qui a été les nôtres dans l’alternance intervenue le 6 avril 2016. Une opposition pure et nette, si nous avons le souci minima de limiter pour nos populations et notre pays les effets néfastes d’une dérive pathologique actuelle au sommet de l’Etat. Une telle opposition virile est la voie royale pour l’intérêt général pour notre parti l’opposition. C’est ce que le peuple attend de nous.  Et nous devons écouter ce peuple meurtri qui nous appelle au secours », renchérit pour sa part Candide Azannaï avant d’ajouter « le Conseil national a purgé la position de notre parti de toute ambigüité, de toute manipulation polysémique. Il est clair qu’en sortant de cette salle, il n’y aura pas de déchets dans notre positionnement. Notre positionnement est sans déchet.  C’est une position claire et nette. Il n’y a  pas d’angle d’interprétation. L’ange de polémique est à 0 degré ».

Moyens pour animer l’opposition

Ce nouveau positionnement politique du parti ne fait pas peur à  Candide Azannaï. Dans son discours programme.  Il a rassuré les uns et les autres sur la capacité du parti et de ses membres à contrer  le régime du Nouveau départ dans son « dérèglement brutal qui a atteint l’âme spirituelle de la nation, les bases de notre tradition morale, et qui  menace les fondements institutionnels de la République, les secteurs vitaux de l’économie, déstabilise la sécurité financière du pays, violente la gestion des solidarités, et jette de lourdes hypothèques sur l’essence même de notre expérience démocratique ».

« Nous avons les capacités de cette opposition. Nous avons les capacités intellectuelles. Nous avons les réseaux. Nous avons les ressources. Nous avons l’expérience. Nous avons l’ancienneté », rassure l’ancien ministre de la défense.

Exclusion de l’honorable Nobimè

L’autre décision forte issue du Conseil national reste l’exclusion de l’honorable Nobimè de l’écurie du parti Restaurer l’Espoir. Ici encore, c’est le secrétaire général du parti qui a prononcé la sentence.

« Le Conseil national  après analyse des dernières prises de position au sein de l’hémicycle de l’honorable député Patrice Nobimè  et de ses prises de parole contraire à la ligne idéologique et politique du parti sur les questions d’intérêts national,  après de multiples interpellations et de moments d’échanges sans succès, le Conseil national  décide de son exclusion de toutes les instances du parti », prononce l’honorable Mitokpè.

Pour l’avenir, le parti Restaurer l’Espoir compte s’appuyer sur les 17 membres du  bureau exécutif national, les membres  cabinet, les membres structures décentralisées du parti désignés à l’issue du Conseil national.

A ces derniers, le président Azannaï lance «    Nous devons adopter un protocole organisationnel interne idoine ».

Pourvu  que le message soit reçu !

A l’issue de son conseil, national tenu le 7 octobre à Abomey:Lune de fiel consommée, Restaurer l’Espoir opposant à Talon

Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, puis la suspension des relations du parti avec le régime de la Rupture, Restaurer l’Espoir s’engage dans l’opposition. La décision a été prise à l’issue du Conseil national du parti qui a eu lieu à Bis hôtel d’Abomey ce samedi 7 octobre 2017, sous le thème « Mieux s’organiser pour mieux défendre les populations ».
Manassé AGBOSSAGA
La lune de fiel entre le parti Restaurer l’Espoir et le régime du Nouveau départ est consommée. Après la démission du président du parti, Candide Azannaï du gouvernement, le 27 mars 2017, puis la suspension des relations avec le régime de la Rupture, prise le 3 juin à l’issue du congrès ordinaire, le parti Restaurer l’Espoir se déclare opposant au régime de la rupture, dont il a énormément contribué à l’avènement. En à l’issue de son Conseil national tenu le samedi dernier dans la citée d’Abomey, le parti Restaurer l’Espoir s’est officiellement engagé dans l’opposition. Ceci après une évaluation de la qualité des relations entre le Nouveau départ et Restaurer l’Espoir, d’une part, et l’évaluation de l’impact de la rupture sur l’Etat de la Nation, d’autre part.
Il est ensuite revenu à Guy Mitokp, reconduit dans ses fonctions de secrétaire général du parti de prononcer la sentence « Le conseil national félicite la décision de suspension de toutes relations du parti avec le régime de la Rupture prise au cours du 3è congrès ordinaire. Après examen des rapports des deux commissions d’experts du parti instruit par le congrès, sur l’impact des actions du régime dit de la Rupture sur les populations, dans un premier temps, et dans un second temps sur la qualité des relations entre notre parti et le régime actuel jusqu’au 27 mars 2017, le Conseil national décide que le parti se positionne du côté des populations qui subissent les errements du régime et recommande au parti d’animer une opposition pure, nette et constructive à ce régime ».
« Si le congrès a décidé de suspendre toue relation avec la gouvernance sur-pillage et perverse qui exhibe comme leurre la rupture et comme épouvantail la rage, la haine et la vengeance, il est une conséquence des plus logiquement lucide, que notre parti prenne comme vous venez de décider l’engagement d’une opposition pure et nette. Une opposition pure et nette si nous mesurons à sa juste valeur le sacrifice qui a été les nôtres dans l’alternance intervenue le 6 avril 2016. Une opposition pure et nette, si nous avons le souci minima de limiter pour nos populations et notre pays les effets néfastes d’une dérive pathologique actuelle au sommet de l’Etat. Une telle opposition virile est la voie royale pour l’intérêt général pour notre parti l’opposition. C’est ce que le peuple attend de nous. Et nous devons écouter ce peuple meurtri qui nous appelle au secours », renchérit pour sa part Candide Azannaï avant d’ajouter « le Conseil national a purgé la position de notre parti de toute ambigüité, de toute manipulation polysémique. Il est clair qu’en sortant de cette salle, il n’y aura pas de déchets dans notre positionnement. Notre positionnement est sans déchet. C’est une position claire et nette. Il n’y a pas d’angle d’interprétation. L’ange de polémique est à 0 degré ».
Moyens pour animer l’opposition
Ce nouveau positionnement politique du parti ne fait pas peur à Candide Azannaï. Dans son discours programme. Il a rassuré les uns et les autres sur la capacité du parti et de ses membres à contrer le régime du Nouveau départ dans son « dérèglement brutal qui a atteint l’âme spirituelle de la nation, les bases de notre tradition morale, et qui menace les fondements institutionnels de la République, les secteurs vitaux de l’économie, déstabilise la sécurité financière du pays, violente la gestion des solidarités, et jette de lourdes hypothèques sur l’essence même de notre expérience démocratique ».
« Nous avons les capacités de cette opposition. Nous avons les capacités intellectuelles. Nous avons les réseaux. Nous avons les ressources. Nous avons l’expérience. Nous avons l’ancienneté », rassure l’ancien ministre de la défense.
Exclusion de l’honorable Nobimè
L’autre décision forte issue du Conseil national reste l’exclusion de l’honorable Nobimè de l’écurie du parti Restaurer l’Espoir. Ici encore, c’est le secrétaire général du parti qui a prononcé la sentence.
« Le Conseil national après analyse des dernières prises de position au sein de l’hémicycle de l’honorable député Patrice Nobimè et de ses prises de parole contraire à la ligne idéologique et politique du parti sur les questions d’intérêts national, après de multiples interpellations et de moments d’échanges sans succès, le Conseil national décide de son exclusion de toutes les instances du parti », prononce l’honorable Mitokpè.
Pour l’avenir, le parti Restaurer l’Espoir compte s’appuyer sur les 17 membres du bureau exécutif national, les membres cabinet, les membres structures décentralisées du parti désignés à l’issue du Conseil national.
A ces derniers, le président Azannaï lance « Nous devons adopter un protocole organisationnel interne idoine ».
Pourvu que le message soit reçu !