Paris: une fausse laborantine fait payer 15 euros un test nasopharyngé

Le 18 mars, une laborantine improvisée a réalisé, dans la rue, le test nasopharyngé rapide d’un homme qui avait rendez-vous dans un laboratoire à Paris. Une enquête a été ouverte cette semaine par le commissariat central du 5e et du 6e arrondissement.

Un employé médical montre un écouvillon utilisé pour les tests antigéniques à l'hôpital Saint-Andre à Bordeaux, le 20 octobre 2020
La police a-t-elle affaire à une « serial laborantine improvisée »? Une enquête a été ouverte lundi au commissariat central du 5e et du 6e arrondissement de Paris pour « escroquerie liée à la pandémie au préjudice d’un laboratoire médical », rapporte Le Parisien ce samedi. En cause, une fausse infirmière laborantine qui a réalisé illégalement un test Covid nasopharyngé rapide.

Le 18 mars dernier, un homme a été abordé par une femme se faisant passer pour une laborantine, alors qu’il faisait la queue pour faire un test dans un laboratoire du réseau Cerballiance, rive gauche, où il avait rendez-vous. Le prélèvement a été réalisé dans une rue adjacente pour la somme de 15 euros en liquide. Le même jour, il a ensuite reçu par mail le résultat positif de son test, sur un papier à en-têté plagié du laboratoire officiel.
Le laboratoire, mis au courant de l’affaire, s’est alors rapproché de la police. Cette dernière continue ses investigations afin d’identifier la laborantine improvisée, qui a le bras tatoué.

BFM TV

Coronavirus : Xavier Bertrand accuse Macron de « ne rien apprendre de ses erreurs »

Le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle 2022, a accusé ce dimanche Emmanuel Macron de « ne rien apprendre de ses erreurs » sur la crise du Covid-19 et estimé qu’il n’aurait « jamais dû demander » à l’Europe de gérer les vaccins.

Xavier Bertrand a taclé la gestion sanitaire d'Emmanuel Macron

« Il y a pire que de ne pas vouloir reconnaître ses erreurs, c’est de ne rien apprendre de ses erreurs », a souligné Xavier Bertrand sur Europe 1/Cnews/Les Echos. « Comment voulez-vous qu’il y ait ensuite la confiance avec le peuple français ? », a-t-il demandé. « Regardez le contraste avec (la chancelière allemande) Angela Merkel qui est la référence de l’attitude des gouvernants par rapport à leur peuple », a-t-il poursuivi, alors que le chef de l’Etat a refusé tout mea culpa, notamment sur sa décision de ne pas reconfiner fin janvier.

Le bon moment de prendre des responsabilités

Sur la vaccination, « la stratégie du départ n’a pas été la bonne », a estimé Xavier Bertrand. D’abord parce qu’« on a rechigné à payer le prix fort pour les vaccins ». Ensuite parce que « Emmanuel Macron n’aurait jamais dû demander que ce soit l’Europe qui gère (la commande des vaccins) à la place des Etats ». Aurait-il fallu que les pays européens y aillent chacun pour soi ? « Bien sûr », a-t-il répondu.

Interrogé sur le timing de sa candidature à l’Elysée, officialisée ce mercredi, l’ex-ministre a estimé que c’était le bon moment de « prendre (s)es responsabilités ». Il a fait de sa réélection dans les Hauts-de-France lors des régionales prévues en juin une condition sine qua non de sa candidature. « Pourquoi cette élection régionale est importante pour moi ? Parce que c’est la légitimité. Si six millions de Français ne me faisaient pas confiance, il est impossible d’aller à la rencontre de 67 millions de Français », a-t-il dit.

Une pensée pour les Hauts-de-France quand même

« Les électeurs dans les Hauts-de-France ont bien compris que si on veut vraiment changer les choses, ça se passe au sommet de l’Etat », a-t-il ajouté. Alors que sa candidature ravive les crispations au sein d’une droite encore convalescente après deux échecs à la présidentielle, il s’est à nouveau dit opposé à la tenue d’une primaire, persuadé de « rassembler les uns et les autres » autour de son « projet », sachant que plusieurs autres acteurs comme Valérie Pécresse, Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez ou Michel Barnier, ont fait part de leur intérêt pour 2022.

Sur son programme, Xavier Bertrand a insisté sur le « rétablissement de l’autorité » sans lequel « il n’y aura pas de sécurité », répété qu’il voulait abaisser à 15 ans l’âge de la majorité pénale et insisté que « l’identité nationale n’est pas négociable ». Il compte aussi avoir recours davantage au référendum et plaide pour un mandat présidentiel unique.

20 Minutes avec AFP

Consultations médicales gratuites, sensibilisation sur les mesures barrières contre le Covid,..: Vincent Adjomatin et l’Ong ‘‘Les Grâces de la Bonne Semence’’ soucieux du bien-être des populations de Zè

L’Organisation non gouvernementale (Ong) ‘‘Les Grâces de la Bonne Semence’’, présidée par l’Apôtre Fondateur Vincent Adjomatin  se préoccupe du bien-être des populations de Zè. Preuve, elle a initié une campagne de formation et de sensibilisation sur les mesures barrières contre le Covid- 19, des consultations médicales  gratuites à l’endroit des fidèles de l’Eglise évangélique de la bonne semence en christ (EBSC). C’était ce dimanche 21 mars 2021 dans le village d’Acadjamè.

Appendice de l’Eglise évangélique de la bonne semence en christ (EBSC), l’Ong ‘‘Les Grâces de la Bonne Semence’’ témoigne son attachement à la bonne santé de ses fidèles, mais aussi et surtout des populations de Zè.

A la quête de la « perfection », elle a organisé une campagne de sensibilisation sur les mesures barrières contre le covid 19, distribué gratuitement des masques de protection, et organisé des consultations médicales gratuites.

Evoquant la campagne de sensibilisation sur les mesures barrières et le don gratuit de cache nez, l’Apôtre fondateur Vincent Adjomatin a fait remarquer, que l’Ong vient accompagner les louables efforts du Gouvernement du président Patrice Talon pour enrayer la propagation de la pandémie du Covid 19 au Bénin.

Le président de l’Ong a profité pour féliciter le président Talon  qui a « renforcé les moyens et l’équipe d’intervention rapide aux côtés des personnes détectées positives  au Covid 19 ».

« Au nom de l’Association et en mon nom personnel, je transmets par ce canal, mes sincères remerciements à ce digne fils du Bénin, le président Patrice Talon, citoyen du monde entier pour sa magnanimité sans réserve aux côtés des populations », a reconnu le président de l’Ong ‘‘Les Grâces de la Bonne Semence’’.

Au sujet de les consultations !médicales, l’Apôtre Fondateur Vincent Adjomatin  a souligné qu’elles s’inscrivent dans la poursuite des actions entamées depuis plus d’une décennie pour l’éradication de certaines maladies susceptibles d’être maitrisées par l’éducation et la sensibilisation sur les mesures préventives comme l’hypertension le diabète, l’hépatite, …

Aussi a-t-il levé un coin de voile sur le soutien de l’ong pour l’accès à l’eau potable, le soutien aux femmes enceintes.

Avant ça, Roméo Magnidet, médecin généraliste a sensibilisé les fidèles de  l’EBSC sur l’état de santé, l’hygiène, l’alimentation, …

Heureux des enseignements reçus et de l’initiative, les fidèles ont témoigné leur gratitude à l’Apôtre Fondateur Vincent Adjomatin et à l’Ong  ‘‘Les Grâces de la Bonne Semence’’, tout en plaidant pour la continuité de tels actes.

 Enregistrée sous le n°2010/153/SG/STCCD/SA du 09 juillet 2020, l’Ong  ‘‘Les Grâces de la Bonne Semence’’ apporte son soutien aux couches défavorisées et intervient dans les domaines de l’éducation (assistance aux enfants orphelins et déshérités quant à leur orientation, alphabétisation, formation pour l’insertion des jeunes dans la vie active…), du genre et du développement (lutte contre le trafic et l’exploitation des enfants, prise en charge des personnes de 3ème âge, émergence économique et sociale de la femme,…),…

Manassé AGBOSSAGA

Des pharmacies sont prêtes à administrer des vaccins au Québec

Les pharmacies se disent prêtes à mettre l’épaule à la roue alors que la campagne de vaccination s’accélère au Québec. La Fédération des pharmaciens du Québec estime qu’elles auraient la capacité d’injecter 100 000 à 125 000 doses par semaine dans la province.Près d’un Canadien sur deux voudrait être vacciné dans une pharmacie, selon un sondage.© /iStock Près d’un Canadien sur deux voudrait être vacciné dans une pharmacie, selon un sondage.

«Le gouvernement vise une couverture vaccinale de 70 %, donc avec l’apport des pharmacies, ça va pouvoir atteindre à ce niveau-là», croit sa présidente, Thina Nguyen.

Sa pharmacie est prête depuis des semaines à vacciner des clients contre la COVID-19. Quelque 1500 autres pharmacies de la province ont elles aussi levé la main pour contribuer à l’effort de vaccination.

Et l’intérêt des clients est bien réel, selon la pharmacienne, dont le téléphone ne dérougit pas depuis janvier. «Les personnes âgées ont vraiment hâte qu’on puisse leur administrer [le vaccin]. Les gens demandent toujours : « Quand est-ce que ce sera possible? » Nous on est disponibles, on attend juste les vaccins!»

En janvier déjà, des pharmaciens du pays entier déploraient que les gouvernements provinciaux les ignorent malgré leur capacité à vacciner jusqu’à 3 millions de Canadiens.

«On est très proches de nos patients»

L’opinion publique est d’ailleurs assez favorable à cette idée : 43 % des Canadiens ont choisi les pharmacies comme l’endroit privilégié pour recevoir leur vaccin contre la COVID-19, selon un sondage de l’Association des pharmaciens du Canada.

Une proportion similaire des répondants (42 %) a dit préférer le cabinet de médecin comme lieu d’administration du vaccin et 14 %, une clinique de santé publique.

La pharmacienne Nirvishi Jawaheer juge qu’avec le nombre et la répartition des pharmacies dans la province, la campagne de vaccination serait beaucoup plus accessible à la population.

Ailleurs au pays et dans le monde

L’Alberta a annoncé cette semaine que les citoyens pourront se faire vacciner en pharmacie dès le début du mois de mars. En Saskatchewan, les pharmaciens seront autorisés à administrer des doses lors de la phase 2 du plan de vaccination. L’Ontario et le Québec comptent le permettre à compter du mois d’avril.

Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a fait appel à Walgreen’s, l’une des plus grandes chaînes de pharmacies du pays, dès l’automne pour vacciner les résidents des établissements de soins de longue durée et à son principal concurrent, CVS, pour la vaccination dans les maisons de retraite. Ces opérations ont débuté en janvier.

En Grande-Bretagne, les autorités ont commencé à identifier les pharmacies en novembre comme des centres de vaccination appropriés. Plus de 11 500 sites de ce type ont été choisis jusqu’à présent pour aider à l’administration des vaccins au cours de l’année 2021. Et déjà en janvier, 200 pharmacies administraient le vaccin aux résidents britanniques.

CBC/Radio-Canada

Pérou: une ministre démissionne en raison d’un scandale de vaccination secrète

LIMA — Une ministre péruvienne a démissionné dimanche au milieu d’un tollé entourant la vaccination secrète de responsables gouvernementaux contre la COVID-19 avant que le pays ne reçoive récemment 1 million de doses pour les travailleurs de la santé.© Fournis par La Presse Canadienne

La démission d’Elizabeth Astete, ministre des Affaires étrangères, a été confirmée par le président Francisco Sagasti.

Ce départ suit celui de la ministre de la Santé Pilar Mazzetti, vendredi, après que les législateurs l’ont accusée d’avoir dissimulé des informations.

Le scandale a éclaté jeudi lorsque l’ancien président Martín Vizcarra, limogé par le Congrès le 9 novembre pour une allégation de corruption, a confirmé un article de journal selon lequel lui et sa femme avaient secrètement reçu des injections d’un vaccin de la société pharmaceutique d’État chinoise Sinopharm en octobre.

Sur Twitter, M. Sagasti a relaté que pendant l’administration de Vizcarra, 2000 doses supplémentaires du vaccin avaient été reçues de Sinopharm et «certains hauts fonctionnaires avaient été vaccinés».

Elizabeth Astete, qui a dirigé les négociations péruviennes pour acheter les 1 million de doses du vaccin chinois, a indiqué dimanche dans une lettre qu’elle avait reçu une première dose le 22 janvier.

«Je suis conscient de la grave erreur que j’ai commise. C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas recevoir la deuxième dose.»

Selon le nouveau ministre de la Santé, Oscar Ugarte, le président a ordonné la démission de tous les responsables qui avaient secrètement reçu le vaccin chinois. M. Ugarte a précisé qu’une enquête est en cours pour identifier les responsables qui ont été secrètement vaccinés en septembre.

Le Pérou a acheté les vaccins début janvier à un prix qui est tenu secret en vertu du contrat. Les médecins et les infirmières ont protesté, car ils n’étaient pas inclus dans les listes des premières personnes à être vaccinées avec les doses reçues de Sinopharm.

La pandémie a causé la mort de 306 médecins et 125 infirmières, et plus de 20 000 médecins et infirmières ont été infectés. Le Pérou a enregistré plus de 1,2 million de cas d’infections au coronavirus avec 43 491 décès liés au COVID-19, selon le décompte des cas de l’Université Johns Hopkins dans le monde.

LA PRESSE CANADIENNE

La lumière artificielle de nuit augmente le risque de cancer de la thyroïde

Dans une récente étude, des chercheurs affirment qu’une exposition importante à l’éclairage nocturne favorise l’apparition d’une forme de cancer de la thyroïde parmi les plus fréquentes. Ces résultats doivent être confirmés, mais semblent confirmer l’impact néfaste de la lumière artificielle sur l’organisme.

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Outre la pollution atmosphérique, les citadins s’exposent aussi à la pollution lumineuse provoquée par un excès d’éclairage artificiel. Or, ses conséquences ne se limitent pas à la privation de l’observation du ciel étoilé : elle représente une source de perturbations pour la biodiversité mais aussi un danger pour la santé. Selon l’Adème, la lumière a un effet inhibiteur sur la sécrétion de mélatonine, ce qui perturbe les rythmes de l’organisme et toutes les fonctions liées, provoquant par exemple des troubles du sommeil. De même, de plus en plus d’études récentes montrent des liens entre l’éclairage artificiel nocturne et des troubles de la santé, comme une dépression ou une prise de poids.

Une nouvelle étude publiée dans la revue Cancer alerte sur le fait que les personnes vivant dans des régions avec des niveaux élevés de lumière artificielle extérieure la nuit peuvent faire face à un risque plus élevé de développer un cancer de la thyroïde. Les chercheurs du Centre des sciences de la santé de l’Université du Texas à la Houston School of Public Health sont partis du constat que de précédentes études ont mis en avant une association entre des niveaux importants de lumière nocturne mesurés par satellite et un risque plus élevé cancer du sein. Or, « certains cancers du sein peuvent partager une base hormonodépendante commune avec le cancer de la thyroïde. », expliquent-ils.

Une risque deux fois plus élevé en cas de forte exposition

Ces derniers ont donc recherché une association entre la lumière artificielle nocturne et un risque ultérieur de cancer de la thyroïde chez les participants d’une étude appelée « NIH-AARP Diet and Health », qui a recruté des adultes américains âgés de 50 à 71 ans en 1995-1996. Les enquêteurs ont analysé les données d’imagerie satellitaire pour estimer les niveaux d’éclairage nocturne aux adresses résidentielles des participants, avant d’examiner les bases de données du registre national du cancer pour identifier les diagnostics de cancer de la thyroïde jusqu’en 2011. Parmi 464 371 participants suivis pendant en moyenne 12,8 ans, 856 cas de cancer de la thyroïde ont été diagnostiqués.

Les chercheurs ont constaté que par rapport aux participants membres du groupe au quintile de lumière le plus bas la nuit, ceux appartenant au groupe où le quintile est le plus élevé présentaient un risque 55% plus élevé de développer un cancer de la thyroïde. L’association était principalement liée à la forme la plus courante de cancer de la thyroïde, appelée cancer papillaire de la thyroïde, et était plus forte chez les femmes. Comme l’explique l’Institut National contre le Cancer, « dans plus de 90 % des cas, le cancer de la thyroïde se développe à partir des cellules folliculaires. On parle de cancer différencié de la thyroïde de souche folliculaire qui comporte deux formes : papillaire ou vésiculaire. »

La lumière nocturne perturbe l’horloge interne

L’équipe scientifique a également découvert que chez les femmes, l’association était plus forte pour le cancer localisé sans signe de propagation à d’autres parties du corps, tandis que chez les hommes, l’association était plus forte pour les stades plus avancés du cancer. Mais celle-ci fait savoir que d’autres études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer leurs résultats. « Si c’est confirmé, il sera important de comprendre les mécanismes sous-jacents à la relation entre la lumière nocturne et le cancer de la thyroïde. », estiment les auteurs. La principale hypothèse évoquée est une perturbation de l’horloge interne du corps (rythmes circadiens), un facteur de risque pour divers types de cancer.

Une autre hypothèse concerne le fait que la lumière artificielle nocturne supprime la mélatonine, considérée comme un modulateur de l’activité d’autres hormones, les œstrogènes, qui peuvent avoir d’importants effets anti-tumoraux. « Notre étude n’est pas conçue pour établir un lien de causalité. Par conséquent, nous ne savons pas si un niveau plus élevé de lumière extérieure la nuit entraîne un risque élevé de cancer de la thyroïde. Cependant, étant donné les preuves qui soutiennent le rôle de l’exposition à la lumière la nuit et de la perturbation du rythme circadien, nous espérons qu’elle motivera à examiner plus avant la relation entre la lumière la nuit et le cancer, et d’autres maladies. », notent les chercheurs.

Ces derniers concluent sur le fait que, récemment, des efforts ont été déployés dans certaines villes pour réduire la pollution lumineuse. Il sera alors important de mener d’autres études dans ces lieux pour évaluer si et dans quelle mesure ces efforts ont eu un impact sur la santé humaine. A noter que selon la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer,les cancers de la thyroïde sont rares : ils ne représentent que 2 % de l’ensemble des cancers diagnostiqués chaque année en France, soit un peu plus de 8 000 nouveaux cas par an. Cependant, c’est une maladie en constante augmentation, un phénomène qui serait essentiellement lié aux techniques de diagnostic plus fréquemment utilisées et plus précises.

Santé Magazine

Justin Trudeau fait le point sur l’évolution de la COVID-19 au Canada

Le premier ministre canadien Justin Trudeau fera le point sur l’évolution de la COVID-19 au pays à 11 h 15 mardi devant sa résidence officielle de Rideau Cottage.Justin Trudeau a trouvé de nouveaux titulaires pour trois ministères, mardi.© Justin Tang/La Presse canadienne Justin Trudeau a trouvé de nouveaux titulaires pour trois ministères, mardi.

Les soubresauts de la campagne de vaccination, engendrés par des retards de livraison annoncés par Pfizer, devraient retenir l’attention, tout comme la surveillance des voyageurs qui entrent au pays.

Ottawa ne recevra que la moitié des doses du vaccin de Pfizer-BioNTech qu’il s’attendait à recevoir d’ici un mois, en raison de travaux que Pfizer doit effectuer à son usine de Puurs, en Belgique. Ces délais ralentissent les campagnes de vaccination des provinces et repoussent conséquemment l’espoir d’un retour progressif vers une situation un peu plus normale partout au pays.

L’affaire soulève des questions dans la mesure où Pfizer a confirmé vendredi dernier que les livraisons de son vaccin au pays de l’Union européenne ne diminueraient que cette semaine, plutôt qu’à la mi-février.

Dans un communiqué publié mardi, Pfizer Canada a d’ailleurs réitéré qu’elle prévoit «une incidence temporaire sur certains envois jusqu’à la mi-février afin de pouvoir accroître rapidement le volume de production par la suite ».

L’enjeu du nombre croissant de voyageurs qui pourraient avoir été exposés au coronavirus à bord de vols en provenance d’Haïti, du Mexique, de Cuba, des États-Unis et de France pourrait aussi être abordé.

Justin Trudeau aura aussi une première occasion de commenter l’avenir de l’oléoduc Keystone XL. Selon nos informations, sa construction sera bientôt interrompue par le nouveau président américain Joe Biden.

 CBC/Radio-Canada