Joe Biden va offrir des drones et des systèmes anti-aériens à l’Ukraine pour lutter contre l’invasion russe

Joe Biden accentue la pression sur la Russie et vole à nouveau au secours de l’Ukraine. Ce  mercredi 16 mars 2022,  le président américain a annoncé le déblocage de 800 millions de dollars supplémentaires pour fournir une aide militaire à l’Ukraine.

Joe Biden accentue la pression sur la Russie et vole à nouveau au secours de l’Ukraine. Ce  mercredi 16 mars 2022,  le président américain a annoncé le déblocage de 800 millions de dollars supplémentaires pour fournir une aide militaire à l’Ukraine.

Cette aide militaire comporte notamment des drones et des systèmes de défense anti-aériens pour lutter contre l’invasion russe.

« Cela inclut 800 systèmes anti-aériens pour permettre à l’armée ukrainienne de continuer à arrêter les avions et les hélicoptères qui attaquent (l’Ukraine) », a  déclaré Joe Biden  pendant une allocution à la Maison blanche, d’après des propos rapportés par Reuters.

Joe Biden a précisé que ces systèmes de défense anti-aériens comporteraient des missiles à plus longue portée que ceux dont dispose actuellement l’armée ukrainienne.

Sur CNN,  Gregory Meeks, président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, a indiqué qu’il s’agit des « S-300 », des systèmes de missiles sol-air russes, qui pourraient être envoyés à l’Ukraine par d’autres pays membres de l’Otan..

Lors de son allocution à la maison Blanche, Joe Biden a,  à nouveau,  écarté la piste d’une fermeture de l’espace aérien ukrainien, comme le réclame  Volodymyr Zelensky.

Manassé AGBOSSAGA

Naomi Campbell devient maman pour la première fois à l’âge de 50 ans

C’est la grande nouvelle du jour et elle est assez inattendue ! Ce mardi 18 mai, Naomi Campbell a annoncé qu’elle avait accueilli son premier enfant sur les réseaux sociaux. Le supermodel est devenu maman pour la première fois à l’âge de 50 ans. Et il s’agit d’une petite fille. Une nouvelle arrivée qu’elle a décrit comme « une petite bénédiction » et un « ange ». Comme elle l’a dit à sa communauté : « Il n’y a pas de plus grand amour »…

C’est la grande nouvelle du jour et elle est assez inattendue ! Ce mardi 18 mai, Naomi Campbell a annoncé qu’elle avait accueilli son premier enfant sur les réseaux sociaux. Le supermodel est devenu maman pour la première fois à l’âge de 50 ans. Et il s’agit d’une petite fille. Une nouvelle arrivée qu’elle a décrit comme « une petite bénédiction » et un « ange ». Comme elle l’a dit à sa communauté : « Il n’y a pas de plus grand amour ».

Sur la photo affichée, le bébé apparait dans une couverture en soie rose brodée de fleurs tandis que ses pieds se trouvaient dans la paume de sa main. « Tellement honoré d’avoir cette douce âme dans ma vie, il n’y a pas de mots pour décrire le lien de toute une vie que je partage maintenant avec toi mon ange ».

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Naomi n’avait pas annoncé qu’elle attendait un bébé et n’a révélé la nouvelle qu’après la naissance de sa petite fille. La star, qui fêtera son 51ème anniversaire le 22 mai, est connue garder sa vie sentimentale très privée. « Pour moi, la vie privée est importante pour se connaître, et je crains toujours que mon travail ne le permette pas. Mais j’ai des moyens. J’ai appris cela par Robert De Niro. Être seul ne signifie pas que vous êtes seul. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer, et je n’ai pas le temps d’être seule », confiait-elle en 2019.
Elle n’a pas déclaré si elle est actuellement en couple ou non, ni qui est le père du bébé. Mais cette annonce est la concrétisation d’un rêve. Par le passé, elle a fait part de son envie de fonder une famille à plusieurs reprises comme par exemple en 2018, au magazine Vogue Arabia : « J’adorerais avoir des enfants. Je ne néglige rien dans la vie. J’adore les enfants (…) Quand je suis avec des enfants, je deviens moi-même une enfant. C’est la petite fille en moi que je ne voudrais jamais perdre. »
 
Et en 2017, Naomi avait parlé de la possibilité d’adopter sauf, qu’à ce moment-là, elle voulait être dans une relation stable pour que l’enfant ait une figure paternelle.

public.fr

Coronavirus: Les USA autorisent l’utilisation du vaccin Pfizer chez les 12-15 ans

 Les régulateurs américains ont autorisé lundi le vaccin contre le COVID-19 de Pfizer et BioNTech à être utilisé chez les enfants dès 12 ans, élargissant ainsi les critères d’éligibilité pour se faire vacciner alors que les taux de vaccination ont considérablement ralenti…

 Les régulateurs américains ont autorisé lundi le vaccin contre le COVID-19 de Pfizer et BioNTech à être utilisé chez les enfants dès 12 ans, élargissant ainsi les critères d’éligibilité pour se faire vacciner alors que les taux de vaccination ont considérablement ralenti.

Le vaccin était disponible dans le cadre d’une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) pour des personnes d’au moins 16 ans aux États-Unis. Les fabricants du vaccin ont déclaré avoir entamé la semaine dernière la procédure d’autorisation complète pour cette tranche d’âge.

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La Food and Drug Administration américaine (FDA) a déclaré qu’elle modifiait l’EUA pour inclure les enfants âgés de 12 à 15 ans.

Il s’agit du premier vaccin contre le COVID-19 à être autorisé aux États-Unis pour cette tranche d’âge, ce qui est considéré comme une étape importante pour que les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité. Le président américain Joe Biden a demandé aux États de mettre immédiatement le vaccin à la disposition des jeunes adolescents. « L’action d’aujourd’hui permet à une population plus jeune d’être protégée contre le COVID-19, ce qui nous rapproche d’un retour à la normale et de la fin de la pandémie », a déclaré Janet Woodcock, commissaire par intérim de l’autorité de santé, dans un communiqué.

La plupart des enfants atteints du COVID-19 ne développent que des symptômes légers, voire aucun symptôme. Cependant, les enfants ne sont pas à l’abri d’une maladie grave et ils peuvent toujours propager le virus.

REUTERS

Joe Biden devient le premier président américain à reconnaître le génocide arménien

« Les Américains honorent tous les Arméniens qui ont péri dans le génocide qui commençait il y a 106 ans aujourd’hui », a expliqué Joe Biden dans une déclaration officielle. 

Le président américain, Joe Biden, à Washington (Etats-Unis), le 22 avril 2021.  (POOL / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Joe Biden a reconnu, samedi 24 avril, le génocide arménien, devenant le premier président des Etats-Unis à qualifier ainsi la mort d’un million et demi d’Arméniens massacrés par l’Empire ottoman en 1915. La déclaration traditionnelle de la Maison Blanche à l’occasion de la journée de commémoration, le 24 avril, mentionne pour la première fois le mot « génocide ».

« Les Américains honorent tous les Arméniens qui ont péri dans le génocide qui commençait il y a 106 ans aujourd’hui », a ainsi écrit le président américain. « Nous affirmons l’histoire. Nous ne faisons pas cela pour accabler quiconque mais pour nous assurer que ce qui s’est passé ne se répète jamais », a-t-il ajouté.

Erdogan dénonce une « politisation par des tiers » 

Immédiatement après la diffusion du communiqué, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a dénoncé « la politisation par des tiers » du débat autour de cette époque de l’histoire. Le génocide arménien est reconnu par plus d’une vingtaine de pays et de nombreux historiens, mais il est vigoureusement contesté par la Turquie.

Joe Biden, qui avait promis durant sa campagne électorale de prendre l’initiative sur ce dossier, a informé vendredi de sa décision son homologue turc lors d’une conversation téléphonique. Les deux dirigeants ont convenu de se rencontrer en juin en marge du sommet de l’Otan à Bruxelles.

L’annonce de Joe Biden n’aura pas de portée légale, mais elle ne peut qu’aggraver les tensions avec une Turquie que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a qualifiée de « soi-disant partenaire stratégique » qui « par de nombreux aspects ne se comporte pas comme une alliée ».

Arrestations des opposants: L’USA s’inquiète et dit suivre de « près les actions du Gouvernement du Bénin »

L’USA réagit aux arrestations tout azimut des leaders de l’opposition au Bénin. A travers une déclaration en date du  23 avril et signée de Ned Price, porte –parole du bureau du département d’Etat des Etats-Unis, le ‘‘pays de l’Oncle Sam’’ fait part  de ses inquiétudes au sujet des arrestations des opposants.

« Les États-Unis notent avec inquiétude les nombreuses arrestations de dirigeants politiques de l’opposition liées aux élections présidentielles du 11 avril », souligne le communiqué.

Pour les Etats-Unis, la présomption d’innocence, la liberté d’expression, l’indépendance de la justice, …  sont des bases de toute démocratie.

« Parmi les principes démocratiques que partagent nos deux pays figure la présomption d’innocence jusqu’à ce que la culpabilité soit prouvée par un processus de justice pénale rapide, équitable, transparent et apolitique. Ce principe, ainsi que la liberté d’expression et de réunion, est inscrit dans les constitutions du Bénin et des États-Unis… Le respect et la protection des libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression, de réunion pacifique et l’indépendance de la justice, sont essentiels à toute démocratie. Les pays qui protègent les droits de l’homme permettent une plus grande prospérité et sécurité pour tous », rappelle le Département d’État des États-Unis.

Face à cela, l’USA dit ouvertement suivre de près la situation et invite les autorités béninoises à informer les béninois face à la gravité des  faits reprochés aux personnes arrêtées.

« Nous suivons de près les actions du gouvernement du Bénin. Si nous prenons au sérieux les allégations de terrorisme et d’incitation à la violence, le peuple béninois mérite d’être régulièrement informé de l’état d’avancement de ces affaires », indique le communiqué.

Soulagement donc pour Madougou, Aïvo, Hountondji, Tamègnon, et autres leaders et activistes de l’opposition arrêtés.

Manassé AGBOSSAGA

Département d’État des États-Unis
Bureau du porte-parole
Déclaration de Ned Price, porte-parole
Le 23 avril 2021

Les États-Unis notent avec inquiétude les nombreuses arrestations de dirigeants politiques de l’opposition liées aux élections présidentielles du 11 avril. Parmi les principes démocratiques que partagent nos deux pays figure la présomption d’innocence jusqu’à ce que la culpabilité soit prouvée par un processus de justice pénale rapide, équitable, transparent et apolitique. Ce principe, ainsi que la liberté d’expression et de réunion, est inscrit dans les constitutions du Bénin et des États-Unis.

Nous suivons de près les actions du gouvernement du Bénin. Si nous prenons au sérieux les allégations de terrorisme et d’incitation à la violence, le peuple béninois mérite d’être régulièrement informé de l’état d’avancement de ces affaires. Nos partenariats mondiaux en matière de sécurité dépendent du respect par les pays partenaires de leurs obligations et engagements en matière de droits de l’homme ainsi que de la garantie que les forces de sécurité et le système judiciaire ne sont pas utilisés à des fins politiques.

Le respect et la protection des libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression, de réunion pacifique et l’indépendance de la justice, sont essentiels à toute démocratie. Les pays qui protègent les droits de l’homme permettent une plus grande prospérité et sécurité pour tous.


Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/arrests-of-opposition-figures-in-benin/

USA: Biden trébuche sur les marches d’Air Force One

 Le président américain Joe Biden a trébuché à plusieurs reprises sur l’escalier menant à bord d’Air Force One vendredi, mais il se porte bien, a assuré la Maison blanche.

BIDEN TRÉBUCHE SUR LES MARCHES D'AIR FORCE ONE

« Il y avait beaucoup de vent », a déclaré la porte-parole de la présidence Karine Jean-Pierre. « Il va à 100% bien. »

Alors qu’il embarquait dans l’avion présidentiel posé sur la base aérienne Andrews, près de Washington, pour se rendre en Géorgie, le président américain a trébuché à deux reprises, s’est frotté le genou gauche en se relevant, achevant plus lentement son ascension.

Fin novembre, Joe Biden s’était légèrement fracturé un pied alors qu’il jouait avec un de ses chiens.

Agé de 78 ans, il est le président le plus âgé de l’histoire des Etats-Unis.

REUTERS

Trois fusillades meurtrières dans des salons de massage près d’Atlanta

Un homme est en garde à vue après trois fusillades distinctes ayant fait au moins huit morts, dont six femmes d’origine asiatique, dans la banlieue d’Atlanta, mardi. La police ne connaît pas encore le mobile du crime mais ces fusillades surviennent dans un contexte de recrudescence des attaques contre des Américains d’origine asiatique. 

Les forces de l'ordre près d'un salon de massage de la région d'Atlanta, le 16 mars 2021.

Huit personnes, parmi lesquelles six femmes d’origine asiatique, ont été tuées par balle mardi 16 mars dans trois salons de massage autour d’Atlanta.

Une première fusillade faisant quatre morts et deux blessés a eu lieu mardi aux environs de 17 h locales dans un salon de massage à près de 50 km d’Atlanta, plus grande ville de l’État de Géorgie, dans le sud-est des États-Unis, a indiqué un porte-parole de la police du comté, cité par le quotidien Atlanta Journal-Constitution. Plus tard dans l’après-midi, deux nouvelles fusillades ont fait quatre morts dans deux salons de massage voisins à Atlanta, a annoncé la police de la ville.

« À leur arrivée, les policiers ont retrouvé trois femmes décédées à l’intérieur, de blessures par balle visibles. Toujours sur place, les policiers ont reçu l’annonce de tirs effectués de l’autre côté de la rue », où ils ont retrouvé une autre femme décédée, précise le communiqué.

Plusieurs victimes asiatiques

Un suspect est en garde à vue depuis mardi soir, a annoncé la police du comté de Cherokee dans une publication Facebook. Robert Aaron Long, âgé de 21 ans, serait impliqué dans les trois évènements après examen des images de vidéosurveillance, a affirmé un porte-parole de la police du comté à l’Atlanta Journal-Constitution. Il aurait été arrêté à plus de 240 km au sud d’Atlanta.

Le quotidien rapporte également que la première fusillade a eu lieu dans un salon de massage asiatique, où deux femmes d’origine asiatique, une femme blanche, et un homme blanc sont décédés. En outre, les quatre victimes des deux autres fusillades sont elles-mêmes d’origine asiatique toujours selon l’Atlanta Journal-Constitution.

On ne sait pas encore si ces fusillades visaient en particulier la communauté asiatique. Elles interviennent dans un contexte de recrudescence des attaques recensées ces derniers mois contre des Américains d’origine asiatique.

Plus de 2 800 actes racistes et discriminatoires, parfois non-physiques, visant des Américains d’origine asiatique ont été dénoncés en ligne à travers les Etats-Unis entre mars et décembre, d’après l’association Stop AAPI Hate.

Avec AFP

USA: Les chiens de Joe et Jill Biden renvoyés dans le Delaware après une morsure

Major et Champ, les deux bergers allemands de Joe et Jill Biden, ont quitté la Maison-Blanche après qu’un des chiens a mordu un officier de sécurité.

Retour dans le Delaware pour les chiens présidentiels. Major et Champ, les deux bergers allemands de Joe et Jill Biden, ont quitté la Maison-Blanche la semaine dernière après que Major, le plus jeune des deux chiens, a mordu un membre de l’équipe de sécurité de la résidence présidentielle, rapporte CNN. On ignore la sévérité des blessures subies par l’officier de sécurité, mais l’incident a été jugé assez grave pour que les deux chiens soient renvoyés à Wilmington, où vivaient les Biden avant l’élection du démocrate et où ils sont envoyés lorsque Jill Biden est en déplacement hors de Washington -elle se trouve actuellement sur la côte ouest du pays, où elle doit s’entretenir avec des familles de militaires. C’est en jouant avec Major que Joe Biden avait trébuché, fin novembre, et s’était légèrement fracturé le pied.

Major et Champ, les chiens de Joe et Jill Biden, sur la pelouse de la Maison-Blanche, le 16 février 2021.

Major, un peu plus de 2 ans, a été adopté en novembre 2018 par le couple Biden, qui avait initialement accueilli le chiot en tant que famille provisoire en attendant une adoption depuis le refuge où il avait été recueilli avec sa portée. Major, âgé de 14 ans, a rejoint le couple en 2009, peu après que Joe Biden est devenu vice-président de Barack Obama. Le retour de chiens à la Maison-Blanche -Donald Trump, peu friand d’animaux de compagnie, n’en avait pas- avait été un point sur lequel la campagne Biden avait joué sur les réseaux sociaux. Et l’adaptation de Major et Champ dans cette résidence historique était un sujet d’inquiétude pour Jill Biden, comme elle l’avait expliqué en février dans le «Kelly Clarkson Show» : «J’ai été obsédée à l’idée que nos chiens soient bien installés car nous avons un vieux chien et un très jeune. Ils doivent prendre l’ascenseur, ce dont ils n’ont pas l’habitude, ils doivent aller sur la Pelouse sud avec beaucoup de gens qui les observent. C’est ce qui m’a préoccupée, que tout le monde soit installé et calme.»

«Ils n’ont pas vraiment de règles, ce sont de très bons chiens. Nous les avons dressés dès le début», avait assuré à «People» Joe Biden. «Champ est vieux, il a 14 ans et il a été extrêmement bien entraîné par le Canine Corps et il pense qu’il fait partie du Secret Service. Mais Major, qui est un chien jeune et grand, n’a qu’une règle de la part de Jill et il la suit : ne pas grimper sur les meubles.» Seule exception à la règle : lorsque leurs petites-filles restaient dormir chez eux. «Major se faufile et grimpe sur le lit avec elles», s’était amusé le président américain.

Paris Match

Coronavirus/USA: Le Texas lève l’obligation du port du masque

CORONAVIRUS/USA: LE TEXAS LÈVE L'OBLIGATION DU PORT DU MASQUE© Reuters/LUCAS JACKSON CORONAVIRUS/USA: LE TEXAS LÈVE L’OBLIGATION DU PORT DU MASQUE

Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a publié mardi un décret levant l’obligation du port du masque et les restrictions imposées aux commerces dans l’Etat américain, le plus important assouplissement des mesures sanitaires à l’heure actuelle dans le pays, le plus touché au monde par la pandémie de coronavirus.

La décision d’autoriser la plupart des commerces texans à rouvrir la semaine prochaine intervient alors que de nombreux Etats américains et les principales villes du pays ont constaté un déclin du nombre des nouvelles contaminations quotidiennes et des hospitalisations.

Plusieurs entreprises, dont les constructeurs automobiles General Motors et Toyota et les magasins Target et Macy’s, ont indiqué que leurs employés au Texas continueront de porter un masque sur leur lieu de travail.

« Il est désormais temps d’ouvrir le Texas à 100% », a dit le gouverneur républicain, dont c’est le premier mandat, au cours d’une conférence de presse. Il a précisé que le décret entrerait pleinement en vigueur le 10 mars.

Le texte lève dans tout l’Etat l’obligation du port du masque et interdit aux autorités locales de pénaliser des habitants ne portant pas une protection au visage. Les commerces sont autorisés à rouvrir dans les comtés où le nombre d’hospitalisations est faible.

Greg Abbott a dit être en mesure d’alléger les restrictions sanitaires parce que le Texas, troisième Etat américain le plus peuplé avec 29 millions d’habitants, avait administré près de 5,7 millions de doses de vaccin contre le coronavirus.

Cette décision va à l’encontre de la position du président démocrate Joe Biden, qui a exhorté les Américains à continuer de respecter des précautions sanitaires, dont le port du masque, jusqu’à ce que la campagne de vaccination permette d’enrayer l’épidémie.

Le Texas se remet des effets désastreux d’une vague de froid historique le mois dernier qui a provoqué d’importantes coupures de courant à travers l’Etat.

REUTERS

Sport et politique: LeBron James répond au tacle de Zlatan Ibrahimovic

Polémique entre les deux stars du football et du basket-ball. Zlatan Ibrahimovic a égratigné LeBron James à propos de son engagement en dehors du sport, notamment sur le plan politique. Selon le Suédois, les sportifs ne devraient pas prendre position et se cantonner à leur rôle. Le basketteur américain, lui, n’est pas du tout de cet avis. Et il le fait savoir.

Les sportifs les plus renommés doivent-ils ne rester que des sportifs et ne pas s’engager sur le plan social et politique ? Ou bien, peuvent-ils user de leur notoriété pour prendre position sur les sujets extrasportifs qu’ils estiment importants ? Ce vieux débat, très en vogue ces derniers mois aux États-Unis avec en toile de fond la présidentielle de 2020, est revenu en lumière cette semaine. Et c’est l’un des plus célèbres footballeurs d’Europe qui a allumé l’étincelle, bien que les échanges par médias interposés restent encore cordiaux entre lui et l’icône du sport américain qu’il a critiqué.

« Reste dans ton domaine »

Zlatan Ibrahimovic, réputé pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, a ouvert le sujet jeudi 25 février. L’attaquant de l’AC Milan s’est exprimé dans une interview à l’UEFA pour la chaîne Discovery +, en Suède. Le buteur de 39 ans estime que les sportifs célèbres font « une erreur » en s’engageant sur le plan politique. « Abstenez-vous. Faites des choses là où vous êtes bons », a-t-il déclaré.

Et le Milanais a cité l’exemple de la star américaine du basket. « J’adore LeBron James, il est phénoménal dans ce qu’il fait », a-t-il d’abord indiqué, avant de poursuivre : « Mais je n’aime pas quand des gens avec un certain statut s’impliquent en politique. Reste dans ton domaine. »

Les mots du géant suédois ont traversé l’Atlantique pour parvenir jusqu’aux oreilles de « King James ». Et après la victoire des Los Angeles Lakers face au Portland Trail Blazers, vendredi 26 février, l’ailier quadruple champion NBA a répondu à Zlatan Ibrahimovic en conférence de presse.

« Je ne me tairai jamais sur les choses qui ne vont pas »

Très engagé dans la lutte contre le racisme et pour l’éducation des jeunes, le basketteur a été l’un des leaders du mouvement imprimé en NBA l’été dernier pour plus d’égalité et pour dénoncer les violences policières aux États-Unis. Farouchement opposé à Donald Trump, il a aussi supporté Joe Biden durant la dernière présidentielle. Alors, invité à s’exprimer sur les critiques d’Ibrahimovic, James a contre-attaqué : « Je ne suis pas vraiment le genre de gars qu’il faut venir attaquer, car je fais ce qu’il faut. »

Non, le natif d’Akron dans l’Ohio n’a pas l’intention de se cantonner à jouer au basket : « Je ne me tairai jamais sur les choses qui ne vont pas. Je m’engage en faveur de mon peuple, pour l’égalité, pour l’égalité aussi en matière d’accès au vote, je m’engage contre l’injustice sociale et le racisme. Il n’est pas question que je me contente de faire du sport. Je sais à quel point ma voix est puissante. »

LeBron James et Anthony Davis, leaders des Lakers de Los Angeles, posant un genou à terre en soutien au mouvement Black Lives Matter aux côtés de coéquipiers et de rivaux des Clippers, le 30 juillet 2020 à Lake Buena Vista, Floride.
LeBron James et Anthony Davis, leaders des Lakers de Los Angeles, posant un genou à terre en soutien au mouvement Black Lives Matter aux côtés de coéquipiers et de rivaux des Clippers, le 30 juillet 2020 à Lake Buena Vista, Floride. Mike Ehrmann GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives

LBJ surpris par le discours d’Ibra, lui-même victime de racisme en Suède

Soutien du mouvement Black Lives Matter, LeBron James assume sa parole, même si celle-ci divise : « Pendant longtemps, on s’est entendu dire qu’en tant que sportifs, on devait être reconnaissants de pouvoir lancer une balle, dribbler avec un ballon, frapper avec une batte de baseball. On nous disait qu’on n’était pas capable ni autorisé à parler d’autre chose. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et ce ne sera plus le cas pendant un long moment. »

Et le basketteur a rajouté à propos de Zlatan Ibrahimovic : « C’est marrant qu’il dise ça, parce que je me souviens qu’en 2018, c’était le même gars qui disait que lorsqu’il était en Suède, il parlait de ces mêmes sujets. Parce que son nom de famille n’était pas commun, et qu’il ressentait parfois le racisme quand il était sur le terrain. »

🗨️ @Ibra_official : « Que font les médias suédois ? Ils me défendent ou ils m’attaquent ? (…) Si je m’appelais Andersson ou Svensson, ils me défendraient même si braquais une banque » #MaPartDOmbre pic.twitter.com/Yw57jPeoXx— Canal Football Club (@CanalFootClub) January 7, 2018

Dans le documentaire « Ma part d’ombre » diffusé en janvier 2018 sur la chaîne française Canal+, Zlatan Ibrahimovic, né en 1981 à Malmö d’un père bosnien et d’une mère croate, avait expliqué le racisme « latent » dont il est victime en Suède. « Si un autre joueur suédois faisait les mêmes erreurs que moi, ils (les médias) le défendraient. Quand c’est moi, ils ne me défendent pas. (…) C’est une histoire de racisme. Je ne dis pas que c’est du racisme affirmé, mais du racisme latent. (…) Parce que je ne m’appelle pas Andersson ou Svensson. »

En désaccord sur l’engagement des sportifs les plus connus, LeBron James et Zlatan Ibrahimovic ont au moins un point commun : leur liberté de ton. Le débat qu’ils ont rouvert en est la preuve.

Par Rfi