(Tribune) : Simon Narcisse Tomèty : « La corruption et le mensonge sont devenus des divinités à adorer… »

« S’oublier pour mieux se réveiller

La corruption et le mensonge sont devenus des divinités à adorer au risque de perdre sa nationalité, paraît-il et curieux tout de même!

Quand la cupidité nous dicte ses extravagances, la soumission devient la mode pour ceux qui n’ont pas la crainte de la Nature et de l’Éternel.

Nous n’allons jamais capituler devant des gens qui n’ont aucun sens de l’honneur personnel et de l’amour pour la patrie.

Nous sommes devenus, hélas, une société de voleurs et de manipulateurs. Et c’est visible en tout, surtout les gavrocheries politiciennes où des imbéciles disent que tous les coups sont permis pourvu que le politicien et ses hypocrites acolytes y engrangent des rentes malhonnêtes.

Tout ce qui est pourri moralement est malsain en action et appauvri en symboles.

Je ne m’inclinerai jamais devant des imbécilités, car honorer les péchés de quelqu’un c’est partager l’horreur de ses inhumanités dans un état d’inconscience et d’incompétence morale. Je continue d’honorer ici la mémoire de Patrice Emery LUMUMBA et je le cite avec un grand respect pour le digne Africain qu’il fut, est et demeure : « ni sévices, ni tortures, ne m’ont jamais amené à demander la grâce… ». Le courage et la détermination pour le bien sont des vertus.

Quand on n’a pas eu la chance d’apprendre et d’internaliser le SCRUPULE comme une valeur pédagogique déterminante pour sa vie, on n’a plus de limites en rien, on fonce et on défonce tous les symboles de la sagesse au nom de l’argent-roi et des postures de pacotille qui nous autorisent tous les abus inimaginables alors que nous ne sommes rien devant la mort.

Il a suffi d’un petit microbe appelé Covid19 pour que la planète entière soit ébranlée faisant de tout le monde des prisonniers y compris ceux qui se bercent l’esprit par l’illusion de puissance parce qu’ils sont incapables d’interpréter le message divin qui les interpelle. Ils sont faussement puissants devant les hommes sauf devant leurs peuples quand l’heure de la lumière divine sonne.

Il faut un peu d’humilité et d’humanisme pour vivre son bonheur sur cette terre. Tout le reste n’est que futilité.

Quelle honte quand l’homme perd son système de freinage en faisant le choix d’écraser tout le monde croyant détenir le secret d’immortalité alors qu’il n’a que le secret d’immoralité qui finira par l’emporter lui-même et sa troupe de farfelus jouisseurs.

Prions pour l’Afrique afin qu’il y ait des dirigeants sages qui conduisent sa destinée.

Simon Narcisse Tomèty

« Les deux maux qui minent dangereusement le Bénin » selon Simon Narcisse Tomèty

Simon Narcisse Tomèty, directeur du Café africain des néo philosophes  évoque dans une tribune deux maux qui minent dangereusement le Bénin. De quoi sagit t-il ? Détails à travers lintégralité de son développement.

Simon Narcisse Tomèty

« Comment le pouvoir de l’argent et le régionalisme tuent l’esprit de défense de la patrie au Benin?

Les deux maux qui minent dangereusement le Bénin sont le pouvoir de l’argent par la corruption et le régionalisme insidieux par le clientélisme ethnique. Si, on n’y prend pas garde, ce pays perdra durablement sa démocratie et sa stabilité pour devenir une jungle.

Ces sales habitudes compromettent la paix et la cohésion nationale rendant le Bénin fragile sur le plan stratégico-territorial. Ces deux maux érodent le patriotisme en fortifiant l’attentisme d’indifférence. Et c’est par ce type d’attentisme que les États deviennent vulnérables et l’argent pour préserver et consolider la paix pour le bien-être des populations et la stabilité du pays sert à compromettre la paix et combattre sans fin les guerres asymétriques.

L’unité d’un peuple est une force durable pour combattre n’importe quel ennemi. Aucune force militaire ne peut combattre efficace et neutraliser l’ennemi sans le couplage ARMÉE-NATION. Et il n’y a de nation que de peuple souverain soudée et non que chaque régime et chaque parti politique fabrique son peuple.

Dans un pays où seule la corruption électorale prévaut sans aucune offre d’éducation à la citoyenneté pour produire les élus, ce pays ne peut qu’être gouverné par le pouvoir de l’argent qui se substitue au pouvoir d’État. Et seul le pouvoir militaire permet de simuler l’État mais il ne s’agit que d’un Etat des rapports de force. Ce faisant, dans cet Etat des frustrés, l’argent pour éduquer la jeunesse, faire des routes, produire des biens et services, cet argent finit par être un instrument de guerre.

Seul un peuple unifié autour des valeurs patriotiques peut faire front commun derrière leurs dirigeants pour combattre et vaincre l’ennemi. Mais lorsque le système de gouvernance est de type dictatorial, tout le monde fait semblant dans une hypocrisie généralisée ».

Tomèty rend hommage à Rawlings : « Il sert son peuple avant de se servir»

A travers une tribune, le directeur africain du café africain des néo-philosophes rend hommage à Jerry Rawlings, décédé le 12 novembre 2020 . Pour Simon Narcisse Tomèty, l’ancien président du Ghana a « servi son peuple avant de se servir »

Décès de Jerry Rawlings

« Adieu le grand baobab panafricaniste, Jerry Rawlings

Dieu ne regarde pas le visage des opulents puisqu’Il connaît mieux que quiconque la source de leur aisance et de leur flatulence.

« L’homme injuste est, semble-t-il, aussi bien celui qui agit contre la loi que celui qui veut posséder plus qu’il ne lui est dû, et même aux dépens d’autrui » extrait de : Aristote, Éthique de Nicomaque, V, la Justice, Paris, Garnier, Flammarion, 1965, p.124. Le Président Rawlings est un homme honnête et juste qui fait la différence avec ses pairs, chefs d’État africains.

Dieu demande de regarder dans le visage de ceux en détresse pour recevoir Son message.

Rawlings l’a intégré pour se révolter contre les exploiteurs du peuple ghanéen. Il n’a pas d’amis parmi les chefs d’État africains qui terrorisent leurs peuples et pillent le bien commun. C’est la classe politique qui est sa cible de combat. Pour son peuple, il reste l’éducateur en chef pendant et après le pouvoir. Probablement, c’est le militaire homme politique le plus respecté et adulé après Kwami Nkruma au Ghana.

Rawlings sert son peuple avant de se servir. Tellement, les jeunes sont fiers de lui que tous ces gradués des lycées et universités qui parcouraient les pays africains comme cireurs de chaussures sont retournés au Ghana pour être employés ou auto-employés.

Tout n’est pas rose mais Rawlings a été le moteur de la moralisation de la vie publique que l’histoire du Ghana a inscrit en lettres d’or dans le palmarès des grandes oeuvres. Après lui survit et survivra le Grand Ghana en attendant qu’un jour, surgit la grande Afrique de son rêve.

Rawlings est un parfait homme décomplexé et son style vestimentaire montre bien que cet homme vit sans masque. Quand, je le vois assurer la sécurité routière dans les bouchons d’Accra à la tombée de la nuit, c’est le témoignage patent que c’est le peuple ghanéen qui assure sa sécurité parce qu’il est aimé de la majorité de ses concitoyens civils, paramilitaires et militaires de toutes les classes d’âges, toutes les régions et des deux sexes. Le Ghana et l’Afrique ont perdu un chef d’État fédérateur.

C’est l’apothéose quand votre peuple vous hisse au sommet de la pyramide et il est resté sur la montagne de protection de tous les Ghanéens sans chuter jusqu’à regagner le sous-sol et le ciel. Que son Âme repose en paix.

C’est dire que personne n’est une île comme Thomas Merton l’a démontré en appelant tout être humain à la compassion et à la négation de l’orgueil et de l’égoïsme. J’adore le président Rawlings pour cette grande qualité humaine.

Si je pleure le président Rawlings, et nous sommes très nombreux en Afrique et dans la diaspora africaine dans ce souvenir avec nos larmes, c’est simplement que ce panafricaniste pratique ce que les psychiatres appellent l’équivalence mentale. Il a vécu sans orgueil, sans corruption, sans ruse… et surtout en homme simple, de droiture et citoyen au service de son peuple. Il n’a pas régné en mystificateur et en démagogue mais en pédagogue de développement. Les faits et le temps témoignent déjà en sa faveur.

Si chaque pays africain pouvait avoir son RAWLINGS, l’Afrique sera sauvé. Il y a trop d’hommes et de femmes roublards en politique en Afrique. C’est désespérant; cependant tout n’est pas perdu, et le chemin pour restaurer l’intérêt général dans la conscience africaine sera long mais pas impossible. Il y a trop de voleurs dans les rouages des appareils d’État en Afrique.

Ne baissons pas les bras et poursuivons le chemin de la compassion avec plus d’engagement pour que la solidarité ne soit pas les restes de nourritures que nous projettent les riches de nos misères.

Que Jerry Rawlings soit par la grâce divine l’une de ces rares lumières étincelantes qui éclairent le cœur des dirigeants africains d’aujourd’hui et de demain.

S’en est allé un homme fier de son africanité que les Africains assimilent à un arbre producteur de bonnes semences et une école de la vertu. Rawlings est un homme de principe qui ne tolère pas les compromissions affairistes et clientélistes. Il fait de la méritocratie, son cheval de bataille et en bon militaire bien formé, il sait se faire obéir dans la discipline et non dans l’hypocrisie. C’est un artiste de la fermeté et de la droiture qui sait mettre de l’ordre dans les cercles de magouilles comme la classe politique et le milieu des hommes d’affaires. Grand homme, que la grâce divine vous comble à l’au-delà pour le repos éternel. Le Café africain des néo-philosophes vous dit un grand merci pour tout votre combat terrestre. Votre exemplarité est indélébile et constitue une source d’inspiration pour nous qui croyons en vos valeurs.

Après la déclaration de candidature de Talon : Tomèty s’adresse à l’Opposition et lance : « Le peuple silencieux mais souverain avisera »

Simon Narcisse Tomèty n’a pas tardé à réagir à la déclaration de candidature de Patrice Talon à la présidentielle de 2021. Dans un texte intitulé,  « La conquête du pouvoir d’État au Bénin : essai sur les fausses énigmes,  Ce qui relevait de l’énigme a fini par jeter le masque. Adjohoun a tout révélé déjà! », l’Institutionnaliste de reformes publiques ne se dit pas dit surpris, par cette annonce intervenue ce vendredi 15 janvier 2021.

« De la reddition de comptes à l’annonce d’une candidature à l’élection présidentielle pour un second mandat, il fallait s’y attendre », lance t-il pour planter le décor.

Simon Narcisse Tomèty

Toutefois, Simon Narcisse Tomèty fait remarquer que c’est désormais au peuple d’« aviser » face à un candidat et président qui n’a pas respecté sa promesse de mandat unique.

« Le peuple silencieux mais souverain avisera même face à l’ingénierie de la triche électronique », rassure t-il.

Puis de lancer un appel aux forces et leaders de l’opposition :« C’est maintenant que l’opposition doit prouver que sa ligne de défense est vraiment la démocratie et non l’argent facile, le pouvoir dans l’opulence, la marche en rangs dispersés et les conflits de leadership. Un peuple ne suit que de vrais leaders. Si vous l’êtes, prouvez-le et vous serez surpris de voir un peuple qui sort de sa somnolence pour être debout afin d’exercer ses droits à la liberté et à la dignité. Ce peuple n’aura même pas besoin d’une quelconque rente de corruption pour se battre pour son avenir, le bien commun étant sacré et inviolable ».

Houndété, Aïvo, Ajavon, Yayi et consorts doivent donc en tenir compte.

Manassé AGBOSSAGA

Centrafrique: Faustin Archange Touadéra remporte la présidentielle au premier tour

Le verdict de la présidentielle du 27 décembre dernier en Centrafrique est connu. Selon l’ANE, le président sortant et candidat à sa propre succession remporte le scrutin. Selon les chiffres publiés,  Faustin Archange Touadéra a été réélu avec 53.92% de voix au 1er tour.

Centrafrique : Faustin Archange Touadéra remporte la présidentielle au premier tour avec

L’opposition de son côté conteste déjà ses résultats. Lors d’une sortie, Nicolas Tiangaye, porte-parole de l’opposition et candidat à la présidentielle avait indiqué qu’un   tiers des électeurs n’ont pu participer au scrutin, compte tenu des violences dans le pays. Il a  affirmé que le vote n’a pas eu lieu dans plus de 2100 bureaux de vote, ce qui représente plus de 621 000 électeurs.

La coalition des candidats de l’opposition a d’ailleurs  qualifié le vote de « mascarade » et  appelé à la tenue de nouveaux scrutins.

Manassé AGBOSSAGA

Aïvo et Mètognon distingués « meilleurs combattants des libertés politiques et économiques au Benin de 2016 à 2020 »

Distinctions pour  Joël Aïvo et Laurent Mètognon ! Ils viennent de décrocher le prix   de « meilleurs combattants des libertés politiques et économiques au Benin de 2016 à 2020 ». A titre symbolique, l’un, ancien doyen de la Faculté des droits et sciences politiques et engagés pour la restauration de la démocratie, et l’autre syndicaliste et en prison depuis plusieurs années se sont vu décernés la « PALME PATRIOTIQUE AFRICAINE » par le  Café Africain des Neo Philosophes.

Laurent Mètognon
Laurent Mètognon, syndicaliste et en prison depuis plusieurs années

« Laurent METOGNON est l’homme courageux de ce quinquennat de dictature. Il est talonné par Frédéric JOËL AIVO. Le premier est un ardent défenseur des deniers publics et le second s’est révélé comme un intrépide défenseur de la constitution et de la démocratie. METOGNON et AIVO sont les premiers grands amoureux des libertés politiques et économiques, de valeureux combattants pour la justice sociale et la dignité humaine. Les deux sont d’honnêtes hommes très attachés à l’État digne et non à l’État sauvage. Les deux personnalités se démarquent des voleurs et des démagogues.

Les Béninois sérieux et dignes, soucieux de la cohésion nationale, reconnaissent la nécessité d’encourager et de féliciter par la PALME PATRIOTIQUE ces deux Béninois qui ont refusé de capituler face à la dictature en cours depuis 2016 et ont accepté d’affronter des gens violents qui ont beaucoup de choses sur leurs consciences.

Je tiens en ma qualité d’éducateur en citoyenneté et développement à décerner aux deux vaillants compatriotes, et au nom du Café Africain des Neo Philosophes, la PALME PATRIOTIQUE AFRICAINE », a expliqué Simon Narcisse Tomèty.

Manassé AGBOSSAGA

Tomèty à Talon : « L’État que vous aurez à laisser sera merveilleusement asphalté mais très endetté avec un système économique fait de monopoles privés »

Encore quelques mois, et le quinquennat (2016-2021) du président Talon sera conjugué au passé. Occasion pour le professeur Simon Narcisse Tomèty de jeter un regard critique sur le travail accompli par le régime de la rupture.

Encore quelques mois, et le quinquennat (2016-2021) du président Talon sera conjugué au passé. Occasion pour le professeur Simon Narcisse Tomèty de jeter un regard critique sur le travail accompli par le régime de la rupture.

S’adonnant à ce petit jeu, l’Institutionnaliste des reformes publiques juge négatif le bilan de Patrice Talon.

Par exemple, au plan des infrastructures, s’il reconnait qu’un travail remarquable a été fait avec l’asphaltage, il dénonce toutefois un endettement avec  un système économique fait de monopoles privés.

« L’État que vous aurez à laisser sera merveilleusement un Etat asphalté mais très endetté avec un système économique fait de monopoles privés supprimant les concurrences sur les marchés publics. Et cet Etat fait plus confiance aux non-Béninois pour la gestion des entreprises publiques qu’aux Béninois avec des licenciements massifs », fustige le directeur du Café africain des néo-philosophes.

Simon Narcisse Tomèty fait également ce triste constat dans les secteurs de la démocratie, de l’économie, …

Il reste persuadé que le Bénin tournera cette triste page et « triomphera ».

Manassé AGBOSSAGA

Simon Narcisse Tomèty

« Des discours de flatterie avec des mots choisis pour la danse du ventre.

L’État que vous laisserez le 05 avril 2021 à minuit sera un Etat dictatorial, de deux poids et deux mesures où seuls les dirigeants et leur cercle de profiteurs agréés ont su jouir des rentes de marchés publics et des prestiges de la république.

L’État que vous laisserez est un État de haine et d’un peuple appauvri avec des institutions publiques vidées de leur substance symbolique.

LEtat que vous laisserez est comparable à un roseau tordu et malformé qui ne peut plus mettre en évidence sa souplesse.

Un Etat où les roseaux sont en train de se briser parce que fragilisés puis brisés par le goût démesuré pour le pouvoir avec une idéologie de l’idolâtrie de la ruse et de la rage.

L’État que vous aurez à léguer est un État qui ne respecte pas le droit international. L’État que vous laisserez à la postérité est un Etat de production d’exilés et de détenus d’opinions au mépris des droits de l’homme et des libertés démocratiques.

L’État que vous aurez à laisser sera merveilleusement un Etat asphalté mais très endetté avec un système économique fait de monopoles privés supprimant les concurrences sur les marchés publics. Et cet Etat fait plus confiance aux non-Béninois pour la gestion des entreprises publiques qu’aux Béninois avec des licenciements massifs. Cet Etat n’aura pas réussi à instaurer l’égalité des chances avec les concours frauduleux.

L’État que vous avez dirigé de mains de fer et militairement banalise et humilie des intellectuels que vous méprisez sans arrêt. Cet Etat est resté toujours un désert de compétences avec des intellectuels bavards qui ne produisent que des bons à rien vous obligeant à importer de la main-d’œuvre qualifiés et même des pierres.

Vous aurez légué à vos successeurs un État qui a fortement enrichi une minorité de gens par un système monopolistique.

Bonne chance pour la nouvelle année dans une conscience nouvelle non trompeuse. Le Bénin triomphera ».

Très admiratif de Aïvo : Tomèty dit ce qui le différencie des autres hommes de Droit et pourquoi il sera un bon Président

Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, avant de jeter son dévolu sur Joël Aïvo, Simon Narcisse Tomèty est définitivement sous le charme du Constitutionnaliste. Dans une tribune intitulée, « Frédéric Joël AIVO, l’homme de l’audace et de l’espérance pour le Bénin », l’Institutionnaliste de reformes publiques a exprimé toute son admiration pour l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques.

Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, avant de jeter son dévolu sur Joël Aïvo, Simon Narcisse Tomèty est définitivement sous le charme du Constitutionnaliste. Dans une tribune intitulée, « Frédéric Joël AIVO, l’homme de l’audace et de l’espérance pour le Bénin », l’Institutionnaliste de reformes publiques a exprimé toute son admiration pour l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques.

Morceaux choisis :« Tu as surpris plus d’un par ta méthode scientifique d’approche du territoire et ta pédagogie de communication politique et sociale… J’ai fortement admiré ta capacité d’écoute des populations que tu imprimes à ton dialogue itinérant inédit. Une réelle humilité de l’homme au coeur apprenant se dégage de ton être…Je constate que ton orientation idéologique est de rendre le peuple béninois digne, les institutions de la république fortes et résolument tournées vers l’intérêt général afin que le Bénin redevienne un Etat fréquentable qui est respecté sur l’échiquier international… Une chose qui me plaît en toi, c’est que tu n’es ni un homme complexé ni un homme qui fond comme la graisse du canard devant les valisettes d’argent que les gens trimballent pour mochement mobiliser les populations partout dans le pays. La différence de qualité fait la moralité de l’homme…. C’est la preuve d’un homme organisé qui a appris le droit pour rester dans la vertu et non pour la clochardisation de son esprit et de sa profession pour devenir un homme vulgaire. Homme de principe, je ne t’ai jamais vu te comporter comme un griot bas de gamme qui utilise la science juridique pour torpiller ton peuple en vue de rendre service à des individus. C’est cette attitude digne de respect que je tiens à saluer… »

Puis d’insister sur ce qui le différencie des autres hommes de droit : « Tu n’es pas un homme de droit manipulateur et là aussi c’est toute notre fierté pour dire que tu mérites vraiment ton titre de professeur titulaire de droit public, expert constitutionnaliste d’excellence… ».

Pour l’ancien directeur de l’Ecole de la Nouvelle conscience, le Bénin a besoin de ce profil de dirigeant.  Simon Narcisse Tomèty reste d’ailleurs persuadé que Joël Aïvo, qui n’a toujours pas déclaré sa candidature fera un excellent président : «   Demain, dans ta pédagogie de chef de bataillon pour libérer notre peuple, tu sauras marquer la différence en respectant et en valorisant l’intellectuel béninois… Demain avec toi, la gouvernance participative sera possible dans tous les secteurs ».

No comment !!!

Manassé AGBOSSAGA

Simon Narcisse Tomèty

Frédéric Joël AIVO, l’homme de l’audace et de l’espérance pour le Bénin

Je t’adresse cette mélodie poétique de René CHAR :

« Impose ta chance

Sers ton bonheur

Vas vers ton risque

A te regarder

Ils s’habitueront »

Tu as surpris plus d’un par ta méthode scientifique d’approche du territoire et ta pédagogie de communication politique et sociale. Ce n’est plus de la blague mais du scientifiquement sérieux sans bruitage, sans démagogie, sans corruption, sans peur et arrogance. J’ai fortement admiré ta capacité d’écoute des populations que tu imprimes à ton dialogue itinérant inédit. Une réelle humilité de l’homme au coeur apprenant se dégage de ton être. Je l’affirme!

Oui, beaucoup te sous-estimaient parce que tu ne viens pas à la cheville de nos milliardaires mais chemin faisant, tout le monde découvre sur le parcours de la méthode, que tu surpasses de très loin ceux-là par ton intelligence situationnelle et prospective. Je constate que ton orientation idéologique est de rendre le peuple béninois digne, les institutions de la république fortes et résolument tournées vers l’intérêt général afin que le Bénin redevienne un Etat fréquentable qui est respecté sur l’échiquier international.

Une chose qui me plaît en toi, c’est que tu n’es ni un homme complexé ni un homme qui fond comme la graisse du canard devant les valisettes d’argent que les gens trimballent pour mochement mobiliser les populations partout dans le pays. La différence de qualité fait la moralité de l’homme. C’est la preuve d’un homme organisé qui a appris le droit pour rester dans la vertu et non pour la clochardisation de son esprit et de sa profession pour devenir un homme vulgaire. Homme de principe, je ne t’ai jamais vu te comporter comme un griot bas de gamme qui utilise la science juridique pour torpiller ton peuple en vue de rendre service à des individus. C’est cette attitude digne de respect que je tiens à saluer.

Tu n’es pas un homme de droit manipulateur et là aussi c’est toute notre fierté pour dire que tu mérites vraiment ton titre de professeur titulaire de droit public, expert constitutionnaliste d’excellence. J’étais très fier des témoignages émouvants d’un écrivain nigérien qui fut ton étudiant à Ouagadougou. Ce jeune talentueux à la plume facile et intelligente saluait la qualité des cours de son professeur Aivo et la manière de faire en sorte que chaque étudiant soit un partenaire de coconstruction de la réflexion avec lui. Cet esprit pédagogique libère les ingéniosités et fait grandir l’homme au lieu de l’abaisser par l’humiliation. Demain, dans ta pédagogie de chef de bataillon pour libérer notre peuple, tu sauras marquer la différence en respectant et en valorisant l’intellectuel béninois.

Tu es une lumière qui éclaire déjà le Bénin du Nord au Sud et heureusement pour notre pays qui doit mettre fin à des mythes qui détournent les citoyens d’un rêve partagé. Demain avec toi, la gouvernance participative sera possible dans tous les secteurs.

Le peuple souverain du Bénin ne veut plus vivre dans un État voyou, dans un système oppresseur et d’immoralité institutionnelle. Et pour cela, il a besoin d’un chef serviteur car la grandeur d’une nation est dans le sacrifice proportionnel de ses filles et fils, le travail acharné, la solidarité, la discipline collective sans animosité et  la propagation de la paix.

Ensemble, nous allons libérer le Bénin et nous sommes sur le chemin de non retour et notre commune patrie sera bientôt une cité des femmes et des hommes libres. Ce parcours de restauration de la constitution de 11 décembre 1990 et de notre processus démocratique n’est plus négocié. Le peuple Béninois va récupérer bientôt la plénitude de sa souveraineté pour une nouvelle ère d’État de droit. Avec tous mes encouragements et prières pour toi et ta famille, cher frère. Nous vaincrons! »

Apparition d’une chenille qui risque de causer la famine au Bénin et en Afrique : Un enseignant-chercheur tire la sornette d’alarme, Dossouhoui interpellé

Attention danger !!! Une grosse menace pèse sur la sécurité alimentaire au Bénin et en Afrique de l’ouest. Du moins,  à en croire, l’alerte donnée ce vendredi 18 décembre 2020 par Thierry Alavo, Professeur titulaire, Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme, à l’Universite D’Abomey-Calavi.

En effet à travers un message, il a tiré la sonnerte d’alarme sur la chenille qui risque de causer la famine, les années à venir, en Afrique de l’ouest.

Selon lui, la chenille « légionnaire » de son vrai nom,  est la « larve du papillon Spodoptera frugiperda »

Chenille

« Il s’agit d’un ravageur vorace qui mange gloutonnement les feuilles de maïs et tue la plante. C’est un redoutable ravageur qui s’est introduit en Afrique de l’ouest il y a quelques années, et son incidence augmente d’année en année », explique t-il.

Aux septiques, Thierry Alavo confie que la chenille « légionnaire »  vient d’envahir ses plants de maïs qu’il  cultive « pour les enseignements pratiques en Entomologie agricole ».

Apparition d’une chenille qui risque de causer la famine au Bénin et en Afrique : Un enseignant-chercheur tire la sornette d’alarme, Dossouhoui interpelé

Spécialiste en Agronomie et  lutte biologique contre les insectes, il sollicite le soutien des autorités à divers niveaux pour éviter la catastrophe.

« La lutte raisonnée contre les insectes nuisibles, c’est ce que je sais faire le mieux. Si on me donne les moyens, je conduirai le programme de recherche contre ce ravageur et je mettrai au point une stratégie de lutte efficace et respectueuse de l’environnement », lance t-il.

Le ministre de l’agriculture Gaston Dossouhoui est donc interpellé !!!

Manassé AGBOSSAGA

 

Les quatre vérités de Simon Narcisse Tomèty aux intellectuels béninois: « Ce sont eux qui tuent ce pays »

Simon Narcisse Tomèty dit ses quatre vérités aux intellectuels béninois. Connu pour son franc parlé, l’Institutionnaliste a mis en avant la responsabilité de ces derniers dans la situation actuelle que traverse le pays.

Entre les changements de discours en fonction de leurs positions, Simon Narcisse Tomèty dénonce des cadres qui ne se soucient guère  de l’intérêt général.

« Je suis obligé de reconnaître que ce sont les intellectuels qui tuent ce pays pour assouvir sans scrupule leur épanouissement personnel et tant pis pour le peuple », se désole le directeur du Café africain des néo-philosophes.

Toutefois, il relativise et fait remarquer que le Bénin regorge encore  « des cadres dignes ».

Simon Narcisse Tomèty appelle au « sursaut de ces cadres patriotes  pour enfin se démarquer des cadres qui confisquent le pouvoir d’État pour soumettre tout le monde ».

Son appel sera-t-il entendu ?

Wait and See !

Manassé AGBOSSAGA

Simon Narcisse Tomèty

EXTRAIT DE SON TEXTE

« Ça suffit, nous exigeons notre processus démocratique

Hier, dans leurs positions d’opposants comploteurs pour l’avènement de la dictature, ils étaient juristes défenseurs de l’inclusion politique et électorale. Une fois au pouvoir, ils sont devenus experts juristes d’exclusion politique et électorale avec une chasse à l’homme pour asseoir leurs stratégies d’accaparement du pouvoir d’État sur un demi-siècle siècle(…)

 La vraie rupture au Bénin c’est la RUPTURE DE LA CONFIANCE ENTRE LE RÉGIME DU PRÉSIDENT TALON ET LE PEUPLE QUI N’EXISTE PAS POUR LUI DANS SA CHAÎNE DÉCISIONNELLE.

Le pouvoir d’État au Bénin est devenu une affaire de club. Sinon, comment un président de la république peut être propriétaire de parti faussement de gauche, de parti faussement de droite et de parti faussement du centre. A trois mois des élections, aucun de ses partis n’est capable de présenter individuellement un candidat. Monsieur Talon détestant la compétition, l’élection présidentielle sera organisée pour lui seul. Cet ancrage dans l’autocratie est extrêmement dangereux. Toutes nos démarches pour l’organisation d’une assise nationale en 2017 furent vaines. Monsieur Djogbenou, ministre de la justice s’en souvient peut-être sur le registre de ses épiphénomènes.

Voilà aussi cette catégorie d’intellectuels que le peuple souverain du Bénin doit éviter à tout jamais.

Quand au second tour des élections de 2016, on battait campagne pour l’élection du candidat Talon, notre naïveté collective ne pouvait pas savoir que ces intellectuels et leurs alliés complotaient contre notre constitution, notre démocratie et notre bien commun préparant un coup de force contre le peuple. Lorsqu’un président face aux évêques affirment sans état qu’il va COMPROMETTRE LA PAIX POUR UN TEMPS, aucune autorité morale ne pouvait le freiner dans ce plaisir de nuire à ce peuple qui l’a couronné. Il l’a dit et il l’a fait. Et la suite?

Ils ont poussé à l’exil tous ceux qui pouvaient les affronter dans une compétition électorale sans compter avec le peuple souverain du Bénin qui jettera à la poubelle de l’histoire ce machin de parrainage qui n’a aucun sens avec un parlement nommé et des maires nommés.

Des présidentiables talentueux, le Bénin en regorgent. Ne vous en faites pas.

Le pouvoir juteux c’est pour un temps. Les Béninois vous mettront des barrières sur le boulevard de vos complots de privatisation de l’État.

Nous ne sommes pas du tout fiers de vous. Sachez-le!

En définitive, je suis obligé de reconnaître que ce sont les intellectuels qui tuent ce pays pour assouvir sans scrupule leur épanouissement personnel et tant pis pour le peuple. Je comprends, bien que j’avais une expérience professionnelle dans les zones de conflits, les raisons profondes de la radicalisation de la jeunesse africaine. Le Bénin est en train d’emprunter une voie très dangereuse et les intellectuels endosseraient une lourde responsabilité si notre pays bascule. Les signes avant-coureurs sont déjà là. Bien évidemment et heureusement, nous avons encore des cadres dignes sur qui le pays peut compter.

Un sursaut de ces cadres patriotes est urgent pour enfin se démarquer des cadres qui confisquent le pouvoir d’État pour soumettre tout le monde. Notre opposition en tant qu’intellectuels doit être radicale et il est temps de changer de direction à la peur.

Quelle honte pour ces intellectuels qui torturent le peuple et méprisent leur pays? Vous qui nous dirigez, vous êtes sûrs que vous n’avez aucun défaut? Que chacun se mire! On peut mentir aux autres mais on est obligé de dire à soi-même la vérité.

Oui aujourd’hui vous très forts pour écraser tout le monde parce que l’Armée, la Police, la Justice, les Finances publiques et toutes les institutions publiques vous appartiennent. Vous êtes sûrs avec vos réformes politiques de duperies que les Béninois vous laisseront opérer la confiscation du pouvoir sur un demi-siècle? Nous sommes et nous resterons une république et jamais une dynastie. Le peuple fera bientôt échouer votre projet politique monopolistique et cette page de ruse et de rage sera à jamais tournée.

Que vais-je dire aux étudiants en éducation à la citoyenneté quand ils vont visionner cette vidéo? Je leur dirai de transformer le contenu de cette vidéo en scène de théâtre tout simplement puis leur demander de ne jamais reproduire dans leurs vies personnelles les personnages concernés. Ensuite, je leur demanderai de prier pour le Bénin afin que ce pays soit désormais dirigé par des intellectuels qui pensent aux intérêts du peuple avant de penser à eux-mêmes.

En dépit de tout, mon pays n’est un désert de compétences et nous savons désormais à quel niveau se situent les oasis de désamour pour le Bénin.

Notre pays sera libéré de l’emprise de tous les tortionnaires visibles et invisibles qui l’étouffent. Ainsi soit-il! »