A quelques jours de leur départ: Les assurances et conseils du Dg Laurent Gangbes aux 21 jeunes sélectionnés pour la Chine

A quelques jours de leur départ pour la Chine, les 21 jeunes sélectionnés reçoivent de la vitamine courage de la part du Dg Apiex. A la faveur d’une séance de travail, qui a également connu la présence de Bohui Zhang, chef de la mission économique à l’Ambassade de Chine, Euloge Orou-Yerima, chef de la mission économique du Bénin en Chine, et d’autres responsables de l’Apiex, Laurent Gangbes a rappelé les objectifs de ce séminaire qui se tient du13 août au 02 septembre, sur le thème « attirer les investisseurs étrangers, accueil des industries et transfert de technologie », mais aussi et surtout motivé le moral des bénéficiaires…

Les 21 jeunes sélectionnés pour bénéficier d’un séminaire en Chine du 13 août au  02 septembre, sur le thème « attirer les investisseurs étrangers, accueil des industries et transfert de technologie » ont eu dans la soirée du mardi 30 juillet 2019 une rencontre d’échanges avec le directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex). Laurent Gangbes a saisi l’occasion pour prodiguer de précieux conseils aux « ambassadeurs de la promotion des investissements », mais également pour rassurer ces derniers des dispositions idoines prises pour faciliter leur séjour en Chine.

 Manassé AGBOSSAGA

A quelques jours de leur départ pour la Chine, les 21 jeunes sélectionnés reçoivent de la vitamine courage de la part du Dg Apiex. A la faveur d’une séance de travail,  qui a également connu la présence de Bohui Zhang, chef de la mission économique à l’Ambassade de Chine, Euloge Orou-Yerima, chef de la mission économique du Bénin en Chine,  et d’autres responsables de l’Apiex, Laurent Gangbes a rappelé les objectifs de ce séminaire qui se tient du13 août au  02 septembre, sur le thème « attirer les investisseurs étrangers, accueil des industries et transfert de technologie », mais aussi et surtout motivé le moral des bénéficiaires.

Après avoir félicité les uns et les autres,  le Dg Apiex a invité les 21 jeunes candidats sélectionnés à continuer à se faire confiance, à croire en leur capacité, à croire en leur dynamisme afin de saisir au mieux cette opportunité unique. « Ce projet est pour vous. Utilisez- le ! Libérez-vous !  Essayez d’en tirer le maximum !  Profitez au maximum de la chance que vous avez !  Le Bénin compte sur vous.  Vous n’allez pas en tourisme. Vous n’allez pas en vacances », a lancé le Dg Apiex.

Laurent Gangbes a expliqué aux 21 retenus sur les 1490 candidatures enregistrées qu’ils ont besoin de se mettre au maximum en confiance  pour   mieux être outillés et  devenir plus tard des cadres capables d’avoir une ouverture d’esprit pour comprendre les problématiques liées aux difficultés d’importation d’industrie dans notre pays.

 Le Dg Apiex a alors martelé qu’il s’agira pour eux d’être des ambassadeurs de la promotion des investissements  au Bénin capables  d’amener des entreprises chinoises ou des industries chinoises   au Bénin, soulignant au passage que cette formation est une étape d’un long processus.

Dans son développement, Laurent Gangbes  a également levé un coin de voile sur les dispositions prises pour faciliter leur séjour sur le sol chinois.

 Et au chef de mission économique à l’Ambassade de Chine de féliciter l’Apiex pour cette belle initiative.  Bohui Zhang a ensuite invité les bénéficiaires à saisir la perche en faisant preuve d’ingéniosité, de spontanéité, de pro activité lors du séminaire, qui a-t-il précisé est le fruit du partenariat bilatéral entre le Bénin et la Chine.

Tout comme Bohui Zhang,  Euloge Orou-Yerima, chef de la mission économique du Bénin en Chinea salué  le leadership et le dynamisme des responsables de l’Apiex.

La balle est donc dans le camp des 21 jeunes sélectionnés tous présents à la rencontre.

Liste des 21 candidats sélectionnés

Jica/Bénin: Les volontaires de l’Agence japonaise de coopération internationale exposent les activités menées en 2018

2018 aura été une année très chargée pour les volontaires de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica). En témoigne, l’élogieux rapport annuel présenté ce mardi 31 juillet 2019 à la salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères, en présence du ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, de l’Ambassadeur de Japon au Bénin, Kiyofumi Konishi, représentant résident de la Jica, Koichi Sasadate, des volontaires, des autorités à divers niveaux et autres.

2018 aura été une année très chargée pour les volontaires de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica). En témoigne, l’élogieux rapport annuel présenté ce mardi 31 juillet 2019 à la salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères, en présence du ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci, de l’Ambassadeur de Japon au Bénin, Kiyofumi Konishi,   représentant résident de la Jica,  Koichi Sasadate,  des volontaires, des autorités à divers niveaux et autres.

Manassé AGBOSSAGA

Le rapport présenté comporte les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’enseignement maternel et autres.  Ainsi,  Daichi Watanuki, de la cellule communale Atda de Covè,  a exposé  ses activités au plan agricole en 2018. Il a mis en avant l’appui aux populations dans le maraîchage, l’utilisation des engrais organique, l’utilisation des pesticides, les activités génératrices de revenu.

Pour leur part, Sayaka Deno, et Marumi Watanabe, respectivement volontaire au Centre de santé de l’arrondissement de Pahou et au Centre de santé  de l’arrondissement de Tangbo-Djèvié ont expliqué qu’elles ont mené des activités de sensibilisation  sur le VIH/ Sida et les maladies infectieuses, de santé maternelle et infantile, la nutrition et l’hygiène.

Le trio Yuki Tabata, de la circonscription scolaire de la commune de Sèmè-Podji,  Akio Miyaoka, de la circonscription scolaire de la commune de Sakété et Shiori Toyoshi, de la circonscription scolaire de la commune de Savè et le trio Naoko Yamasaki, Saori Fukui et Sena Yamada ont fait le point de leurs activités menées respectivement dans les secteurs de l’enseignement et  de la   décentralisation.

Avant la présentation des activités menées, le représentant résident de la Jica,  Koichi Sasadate a fait savoir que ce programme  vise trois objectifs, à savoir  contribuer au développement socio-économique du pays ; renforcer l’amitié et la compréhension mutuelle entre les deux pays ;  cultiver les perspectives mondiales des jeunes japonais et de redonner à la société japonaise, les fruits de l’expérience bénévole. Et sur le dernier point, Koichi Sasadate rassure que le programme profite au Bénin, mais également au Japon.

« Les volontaires apprennent beaucoup de choses dans le milieu  telles que les mœurs, et les coutumes basés sur la culture qui est totalement différent de la leur. Ces expériences permettront également de renforcer davantage la capacité de chacun des volontaires », a renchéri l’Ambassadeur du Japon au Bénin.

Kiyofumi Konishi n’a pas manqué de féliciter tous les volontaires « pour leur esprit de volontariat à savoir la dédicace permanente à la cause commune et le souci constant d’accompagner l’autre dans un élan de solidarité vrai ».

Un avis partagé par Jean-Luc Lawson,  Directeur général  de l’Office béninois de service volontariat des jeunes, qui dit retenir de cette séance, que  le  volontariat reste au service du développement des communautés.

Pour sa part, Benoît Adékambi, conseiller technique s’est réjouit de constater que le activités menées s’arriment  aux différents documents de stratégies de développement du pays, Bénin ALAFIA 2025, plan ,national de développement 2018-2025, PC2D, PAG.

Fadil Gbangbadje, chargé de programme à la Jica,  a d’ailleurs mis un accent particulier sur les activités de la Jica, qui a en charge la mise en œuvre de l’aide publique au développement du Japon, mais également sur le programme des volontaires japonais, catégorisé dans la participation citoyenne. Il a rappelé que la Jica intervient dans les domaines des infrastructures routières et énergétiques, de la pêche, de l’agriculture, de l’eau, de l’éducation et de la santé,

Les nouveaux volontaires sont donc appelés à maintenir le cap.

Narcisse Tomèty:  » L’Afrique est à l’ère de la démesure, de la grandiloquence, de l’arrogance et du maquillage »

Les pays africains s’apprêtent à célébrer leurs indépendances. Occasion pour le Directeur du Café Africain des néo-philosophes de faire le point. Mais pour Simon Narcisse Tomèty, plus de cinq décennies après, l’Afrique est à la traîne, car martèle t-il  » l’Afrique est à l’ère de la démesure, de la grandiloquence, de l’arrogance et du maquillage ». La faute, selon lui, à des loups déguisés en des hommes normaux. Dégustation!!! ..

Les pays africains s’apprêtent à célébrer leurs indépendances. Occasion pour le Directeur du Café Africain des néo-philosophes de faire le point. Mais pour Simon Narcisse Tomèty, plus de cinq décennies après, l’Afrique est à la traîne, car martèle t-il  » l’Afrique est à l’ère de la démesure, de la grandiloquence, de l’arrogance et du maquillage ». La faute, selon lui, à des loups déguisés en des hommes normaux. Dégustation!!!

 » Les deux faces de la guerre : essai sur la force des idées

L’Etat de droit sans droiture est devenu un mode de gouvernance en Afrique et le terreau sur lequel pousse le terrorisme parce que nos territoires sont gravement malades. La politique se permet tout, les jeunes désespèrent et croient de moins en moins aux gouvernants et à leur avenir.

L’Afrique se meurt même si des gadgets d’infrastructures détournent le regard de la profondeur du malaise. Le mal-être est le mode de vie le plus partagé en Afrique, à l’exception de ceux qui ont trouvé des créneaux pour l’exploitation de l’homme par l’homme et qui ne sont plus les autres d’hier mais certains des nôtres.

Nous sommes dans un drame perpétuel et à une année des indépendances cueillies, on se demande si un mauvais sort est définitivement jeté sur certains Etats africains. Pendant que le nombre de gradués en droit ne cesse de croître, le nombre de cas d’injustice s’enfle de jour en jour. Notre malheur, c’est que de vrais sages sont en train de s’en aller laissant partout les citoyens dans les gueules des loups déguisés en des hommes normaux.

Peut-on permettre de saluer ce qu’en dit Platon : « La justice de l’intelligence est la sagesse. Le sage n’est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure. » L’Afrique est à l’ère de la démesure, de la grandiloquence, de l’arrogance et du maquillage. Elle ne parvient pas à s’échapper des ténèbres. Donnons simplement raison à Confucius quand il considère que « la conscience est la lumière de l’intelligence pour distinguer le bien du mal. »

L’Afrique mérite-t-elle d’être un champ de ruine ? Elle a résisté à la traite négrière, à la colonisation et ses travaux forcés, à post-colonisation et au pillage de ses matières sur un marché dit mondial qui la mondialise dans les assiettes, les pharmacies, les habillements, les habitats, les équipements militaires, l’éducation nationale… Les gouvernants africains ont intégré la mondialisation comme une stratégie de renforcement de la recolonisation avec des intérêts acquis pour certains des dirigeants qui se fichent pas mal de la misère de leurs peuples.

La volonté de changer l’image de l’Afrique dans le monde est un leurre assez lisible dans chacun de nos Etats. Plus grave dans certains pays, les peuples sont dressés comme des chiots surveillés par des chiens de garde. Une volonté d’émancipation trompeuse à travers une modernité de façade avec des lois arbitraires qui ne protègent principalement que les forts.

Mais qu’est-ce que la volonté ?

La volonté de l’homme est dans son surpassement et sa foi. C’est ce qui élève l’homme comme le levain qui active la pâte pour le pain. Il n’y a de volonté que de capacité à défier son destin en lui prescrivant le salut quotidien d’où surgira la concrétisation de son rêve par le combat quotidien.

Notre seul rêve après six décennies c’est malheureusement la quête de la LIBERTE et de la PAIX dont nous sommes toujours privés par les dictatures africaines. Simplement parce que la volonté de ces dictateurs de faire la guerre à leurs compatriotes est devenue la première fonction de célébrité et de puissance tutélaire. Pour eux, faire la guerre à leurs peuples, c’est simplement faire du BUSINESS. La paix les dérange et les trouble.

J’emprunte à Victor Hugo cette sagesse que j’invite tous les Africains à méditer. « La guerre, c’est la guerre des hommes. La paix, c’est la guerre des idées. »

La guerre des hommes est la poursuite d’intérêts égoïstes de positionnement et d’accumulation du bien commun en détruisant tous les obstacles permettant l’accaparement et l’impunité des princes. Ils sont au-dessus des lois et c’est les seuls qui sont véritablement protégés. Et comme approche d’illusion d’invulnérabilité, ils ont recours au militarisme pour organiser des exclusions de leurs compatriotes influents. La force brutale est utilisée pour neutraliser toutes les résistances intérieures et tout ce qui bouge comme vie humaine. On en est là, hélas! Voilà le visage des Etats de droit sans droiture en Afrique, 60 ans après.

La guerre des idées vaut plus que tout parce qu’elle traduit une volonté de recherche et de reconnaissance de la VERITE par le DIALOGUE et le COMPROMIS au bénéfice du VIVRE ENSEMBLE par l’inclusion et l’interaction positive. En somme, seul le pardon est bénéfique et sain pour l’homme et la communauté.

Le pardon est une danse d’amour qui consacre le deuil de la guerre des hommes pour célébrer la paix, le seul bébé commun, fruit de la guerre des idées. Sans une confiance retrouvée issue d’un dialogue sincère et décomplexé, la paix sera une peine perdue, la bonne foi un leurre. Selon Baruch Spinoza, « la Paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

La paix est la lumière des sages, la guerre est l’astuce échappatoire des hommes qui s’égarent et n’ont plus de repères pour rétablir ce qu’il y a de vital dans l’existence humaine.

J’invite chaque Africain à faire de la néo-philosophie africaine le chemin de la conquête de l’Afrique pacifiée offrant un destin commun à tous les peuples africains par-delà la diversité des nationalités et des aires sociolinguistiques. La philosophie est un gouvernail d’ordre spirituel, un outil extraordinaire de navigation à l’intérieur de soi, sur la terre, les airs et les mers et qui oriente sur l’état du monde et les causes profondes de ses perturbations. La philosophie est la vitrine de l’insatisfaction et des peurs des peuples, le reflet de ce que vaut la gouvernance de chaque pays au-delà de ces faux indicateurs économiques qui mesurent la souffrance et incapables d’appréhender la valeur humaine.

Une autre Afrique est encore possible. Il faut agir vite et maintenant. Telle est ma conviction.

Simon Narcisse Tomèty

Olivier Dansou, Architecte: «En Afrique, certaines villes et quartiers sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux»

Le Bénin a abrité du 17 au 21 juillet dernier, au siège de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin, la 60ème session du Conseil de l’Union des architectes d’Afrique (AUA). Présent à la rencontre et notamment à la cérémonie d’ouverture, Olivier Dansou a bien voulu partager avec nous, l’importance de cette assise. Il en a profité pour inviter les autorités à divers niveaux, les populations à accompagner l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin pour construire des villes sûres, car déplore t-il, « en Afrique, certaines villes et quartiers sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux ». Lisez plutôt !..

Le Bénin a abrité du 17 au 21 juillet dernier, au siège de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin, la 60ème session du Conseil de l’Union des architectes d’Afrique (AUA). Présent à la rencontre et notamment à la cérémonie d’ouverture, Olivier Dansou a bien voulu partager avec nous, l’importance de cette assise. Il en a profité pour inviter les autorités à divers niveaux, les populations à accompagner  l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin pour construire des villes sûres, car déplore t-il, «  en Afrique, certaines villes et quartiers sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux ». Lisez plutôt !

Kpakpato Medias: L’Union des architectes d’Afrique (AUA) et l’Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin organisent du 17 au 21 juillet 2019, la 60è session du Conseil de l’AUA. Quelle importance revêt cette activité ?

Olivier Dansou: Chez nous en Afrique, certaines villes et quartiers de ville sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux. Il y a assez de désordres. Les gens construisent comme ils veulent. Les gens construisent sans autorisation, sans tenir compte des exigences réglementaires qu’il faut observer pour la sécurité des personnes et des biens. Il est donc nécessaire qu‘on réfléchisse beaucoup, que l’Etat, l’administration locale et les professionnels du cadre bâti s’entendent sur les démarches à adopter pour avoir des villes sûres, sereines, dans lesquelles chaque personne pourra se sentir à l’aise.

Le thème de cette première journée de travail s’intitule, «Construire la résilience des villes africaines, quels enjeux pour la planification de la gestion urbaine ». Pourquoi le choix de ce thème ?

Vous savez, il y a assez de villes en Afrique exposées à une mauvaise planification. On a assez de terres agricoles. Il est alors nécessaire pour l’expansion des villes, pour le développement des villes qu’on réfléchisse à comment les organiser afin que le transport public, l’habitation, les équipements de proximité et autres soient bien organisés afin d’éviter les désordres.

A titre d’exemple, quelle est la problématique qui se pose dans la ville de Cotonou?

La ville de Cotonou est au niveau de certains quartiers exposée à des problèmes environnementaux et d’urbanisme. Il y a un peu de désordre. Il y a des problèmes de pollution atmosphérique permanente à Xwlacodji. La cimenterie dérange beaucoup. Ce n’est pas bien. Normalement, si c’est bien planifié, bien réglementer, cette cimenterie doit être normalement déplacée. Par exemple, cette portion de la ville doit être réorganisée pour que les gens se sentent beaucoup plus en sécurité. Il y a l’avancée de la mer de l’autre côté à Akpakpa. Il y a des problèmes d’inondation qui découlent d’une mauvaise occupation de l’espace ou d’un défaut d’assainissement. Il y a donc beaucoup de solutions à rechercher aux problèmes qui se posent dans certains quartiers de la ville de Cotonou pour améliorer le cadre de vie de nos concitoyens. Les gouvernants, les populations attendent de vous des propositions dans ce sens. Peuvent- ils compter sur vous ? Absolument ! Mais c’est un travail collectif. Chacun doit jouer sa partition. C’est quand les autorités à divers niveaux et les habitants de nos villes vont se sentir impliqués et responsables que nous pouvons relever assez de défis.

Un mot pour conclure.

Je vous remercie pour l’occasion que vous me donnez de m’exprimer. Nous allons prier pour que les autorités à divers niveaux comprennent et acceptent d’accompagner l’Ordre des Architectes et Urbanistes afin qu’ensemble nous puissions construire nos villes.Fin de la discussionÉcrivez un message…

Kpakpatotiquement parlant: 1er août ça là, laissons défilé militaire de côté, et faisons avec les chasseurs de Tchaourou, les Ecureuils et Souwi

Le jeudi 01 aout 2019, le Bénin commémorera le 59ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. Occasion, pour enfin offrir un spectacle inédit, une fête spéciale au peuple béninois. Car, de la matière il y en a « à gogo »…

Le jeudi 01 aout 2019, le Bénin commémorera le  59ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. Occasion, pour enfin offrir un spectacle inédit, une fête spéciale  au peuple béninois. Car, de la matière il y en a « à gogo ».

 Des chasseurs de Tchaourou, ou de Savè, aux Ecureuils du Bénin, en passant par  le grand honorable Souwi, il  y a de quoi offrir aux béninois un défilé historique, un défilé  XXL, et joli comme bébé nouveau né de Za-kpota.  Exceptionnellement,  il faut  alors laisser au repos les policiers, les douaniers, les agents des eaux et forêts, et autres forces paramilitaires. Surtout que si  les militaires défilent, les  kpakpato du 229 peuvent  identifier les agents qui ont tiré sur les civils le 02 mai à Cadjèhoun. On ne sait jamais oh. 

Pour ce 01 août,  il faut permettre aux béninois de voir en direct, pas en watsapp, le génie, la magie, les gris-gris des chasseurs de Tchaourou et de Savè. Eux qui ont amené les militaires à prendre la tangente  comme quand voleur fuit policier.

Juste après eux, il faut laisser nos héros défilés. Oui, les 23 écureuils qui étaient à la Can Egypte et qui ont accédé à l’étape des quarts de finale doivent aussi défiler. C’est vrai ‘’ Fô Vado’’ a organisé une cérémonie d’hommage, mais ça suffit pas. Surtout qu’ils sont restés dans le bus, comme si c’était leur bus, les béninois voulaient voir. Alors, permettre à Allagbé, Poté, d’Alméida de défiler dans leur splendide maillot griffé Umbro serait  l’occasion de corriger les imperfections de cette cérémonie.

Enfin,  il y a l’honorable Souwi.  Soit il défile devant les invités qui seront là,  soit il assure l’impresario. Hum, mais là, il y a un gros risque. Oui, il y a un risque qu’il  ramène à la vie Hubert Maga, le père de l’indépendance,  façon sa cœur ne sera pas gêné de parler gros français là.  Admettons donc, c’est mieux que le plus célèbre des politiciens béninois, aimé et adoré par tous,  défile simplement.

Kpakpatotiquemnt parlant, si ceux là ne défilent pas à l’étoile rouge, le jeudi prochain, l’édition 2019 aura à nouveau un goût du déjà vu.

Manassé AGBOSSAGA

Ouverture de la FIB: Plus de 350 exposants repartis sur 400 stands, l’Apiex offre une tribune dé découverte des produits locaux

Ça y est ! La Foire de l’indépendance du Bénin (FIB) a été officiellement lancée, ce mardi 23 juillet au stade de l’amitié général Mathieu Kérékou, en présence des ministres de l’Industrie, Serge Ahissou, des petites et moyennes entreprises, Modeste Kérékou, et de la famille, Adam Bintou Chabi, mais également du directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex), Laurent Gangbes. Il s’agit pour l’Apiex de révéler aux béninois et au monde entier les produits locaux de qualité…

Ça y est ! La Foire de l’indépendance du Bénin (FIB) a été officiellement lancée, ce mardi 23 juillet au stade de l’amitié général Mathieu Kérékou, en présence des ministres de l’Industrie, Serge Ahissou, des petites et moyennes entreprises, Modeste Kérékou, et de la famille, Adam Bintou Chabi, mais également du directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex), Laurent Gangbes.  Il s’agit pour l’Apiex de révéler aux béninois et au monde entier les produits locaux de qualité.

Manassé AGBOSSAGA

Creuset d’échanges, d’opportunités d’affaires, d’investissements, d’établissement de contact commerciaux, de partage d’expérience et de connaissances entre les opérateurs économiques nationaux et étrangers, la Foire de l’indépendance du Bénin, édition 2019  a officiellement ouvert ses portes ce mardi 23 juillet.  A l’occasion, le directeur général de l’Apiex a indiqué que cet évènement s’inscrit dans la droite ligne des objectifs du gouvernement de renforcer la croissance économique et d’améliorer la capacité d’exportation.

Laurent Gangbes  a ensuite souligné que l’organisation 2019 de la FIb permet de faire découvrir les produits locaux. « Cette manifestation participe de la promotion des exportations et  investissements,   de la dynamisation des échanges commerciaux,  du renforcement de l’intégration commerciale  régionale et internationale », a ajouté le Dg de l’Apiex.

 Invitant les uns et les autres à saisir cette occasion pour mieux faire connaître leurs produits  et services, pour réaliser des partenariats d’affaires fructueux et pour nouer de nouvelles relations d’affaires, Laurent Gangbes a promis une FIB 2020 grandiose. « Nous allons sensiblement, mais  radicalement  changer la FIB. Nous allons la mettre à un niveau qui n’a jamais été égalé », a-t-il confié.

Le Dg Apiex aux côtés du ministre des petites et moyennes entreprises

En attendant, la représentante du maire de Cotonou a souligné que cet évènement constitue un creuset de brassage économique, mais également revêt un aspect culturel et festif.

Procédant au lancement officiel de la Foire, le ministre de l’industrie et du commerce a ajouté que l’objectif est de contribuer à la croissance économique du Bénin par l’amélioration du climat des affaires qui constitue l’un des piliers fondamentaux du programme d’actions du gouvernement.

Pour mémoire,  la Foire de l’indépendance du Bénin, c’est du 19 juillet au 04 août, de 10h à 22h, avec  plus de 350 exposants nationaux et étrangers repartis sur 400 stands et proposant des produits dans les secteurs de l’agriculture de l’agroalimentaire, du textile, du BTP, de la pharmacopée, et autres.

Tenue de la 60è session du Conseil de l’AUA au siège de l’ANAUB: Erichk Mauro félicite ses confrères du Bénin et plaide pour des villes africaines intelligentes

Présent sur le sol béninois dans le cadre de la 60è session du Conseil de l’Union des architectes d’Afrique (AUA), le très célèbre architecte gabonais Erichk Mauro a adressé ses félicitations à ses collègues de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin. Erichk Mauro s’est réjouit de voir la 60è session du Conseil de l’Union des architectes d’Afrique (AUA) se tenir au siège de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin. ..

Le Bénin a abrité du 17 au 21 juillet dernier,  la 60è session du Conseil  de l’Union des architectes d’Afrique (AUA). A l’occasion, l’éminent architecte gabonais, Erichk Mauro a salué la tenue de cet évènement dans les locaux de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin et souligner la nécessité de construire des villes africaines intelligentes.

Manassé AGBOSSAGA

Présent sur le sol béninois dans le cadre de la  60è session du Conseil  de l’Union des architectes d’Afrique (AUA), le très célèbre architecte gabonais Erichk Mauro a adressé ses félicitations à ses collègues de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin. Erichk Mauro s’est réjouit de voir la 60è session du Conseil  de l’Union des architectes d’Afrique (AUA) se tenir au siège  de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin.

Pour lui, c’est très important que cette assise se tienne dans les locaux de  l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin. « Je félicite l’Ordre national des architectes du Bénin qui nous accueille ici… Nous sommes propres et heureux chez nous dans la maison de l’architecte. C’est  quelque chose d’important d’avoir un  siège,  un site dans lequel les activités scientifiques puissent se mener  pour le développement du Bénin », a-t-il fait savoir.

Il a ajouté que cette belle expérience du Bénin sera partagée dans son pays, le Gabon, où l’Ordre des architectes ne dispose pas encore de son siège.

Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Erichk Mauro est également revenu sur l’importance d’avoir des villes intelligentes. A en croire ses propos, il faut alors mieux bâtir, structurer les villes africaines. Erichk Mauro a d’ailleurs indiqué que la 60è session du Conseil de l’AUA donne l’occasion d’apporter des réponses aux typologies des   villes africaines. Il a,  dans ce sens, plaidé pour une synergie d’actions entre les gouvernants, les populations, les architectes, les décideurs publics, et autres.

Pourvu que son message soit entendu !

Dieudonné Gbedjekan lors de l’installation de Patrice Hounyèva: « Nous avons un CA qui est plein d’ambition »

Le Conseiller local et président de la Fondation GBEDEJEKA est persuadé du décollage de Hêvié, sous l’emprise de Patrice Hounyèva. Présent à la cérémonie d’installation du nouveau chef d’arrondissement (CA) de Hêvié, tenue ce vendredi 19 juillet 2019, Dieudonné Gbedjekan a mis en avant les nobles ambitions de Patrice Hounyèva pour la localité…

Le Conseiller local et président de la Fondation GBEDEJEKA est persuadé du décollage de Hêvié, sous l’emprise de Patrice Hounyèva. Présent à la cérémonie d’installation du nouveau chef d’arrondissement (CA) de Hêvié, tenue ce vendredi 19 juillet 2019, Dieudonné Gbedjekan  a mis en avant les nobles ambitions de  Patrice Hounyèva pour la localité.

Manassé AGBOSSAGA

Hêvié a un chef d’arrondissement ambitieux. C’est du moins l’avis de Dieudonné Gbédjékann membre fondateur de l’Union Progressiste et Conseiller local. Interrogé en marge de l’installation du nouveau CA de Hêvié,  il a confié que Patrice Hounyèva nourrit assez d’ambitions pour sa localité. « Nous avons un chef d’arrondissement qui est plein d’ambitions »,  a rassuré Dieudonné Gbedjekan, avant d’ajouter « Hêvié va connaître de belles choses ».

Dans ce sens, il a pris l’engagement d’apporter tout son soutien au CA.

Dieudonne Gbédjékan a également saisi la perche pour rappeler au nouveau CA que la question du lotissement de Hêvié reste la priorité des priorités.

En attendant, Dieudonné Gbédjékan a remercié le chef de l’Etat, le maire Georges Bada, les conseillers communaux  pour les nombreuses actions à l’endroit de Hêvié.

Colloque régional de la météorologie: La présentation des dernières solutions et avancées en météorologie au cœur des échanges

L’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou abrite depuis ce lundi 22 juillet 2019, et ce pendant deux jours, un colloque régional de la météorologie. Organisé par ‘‘DEGREANE Horizon’’, avec le soutien des autorités béninoises, ce colloque qui regroupe huit pays d’Afrique vise à présenter les dernières solutions et avancées en matière météorologie…

L’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou abrite depuis ce lundi 22 juillet 2019, et ce pendant deux jours,  un colloque régional de la météorologie. Organisé par  ‘‘DEGREANE Horizon’’, avec le soutien des autorités béninoises, ce colloque qui regroupe huit pays d’Afrique vise à présenter les dernières solutions et avancées en matière météorologie.

Manassé AGBOSSAGA

C’est le directeur de cabinet du ministre des transports qui a ouvert les travaux. A l’occasion, Joseph Ahissou a remercié les responsables de ‘DEGREANE Horizon’’ pour le choix porté sur le Bénin.

Il a ensuite félicité la société ‘DEGREANE Horizon’’ qui à travers ce colloque prend les devants de la lutte contre le déficit technologique. Joseph Ahissou a alors invité les participants à profiter de cette assise,  pas en tant que acheteurs de technologies,  mais en tant que,  partenaires afin d’être    au parfum des dernières technologies dans le domaine de la météorologie.

Le directeur de cabinet du ministre des Transports a également invité les responsables  de la météorologie et de l’Asecna, du  Tchad, du  Niger, du Mali, du Burkina-Faso, de la  Côte d’Ivoire, du Togo, du Cameroun et du Bénin,  présents à ce colloque,  à réfléchir sur les voies et moyens pour nouer des partenariats.

Avant cet appel, Yam Sultan, Responsable de l’activité météorologie à  ‘DEGREANE Horizon’’ a fait savoir que ce colloque a pour objectif de présenter les dernières solutions et avancées en matière de météorologie,  dans le but de proposer des équipements  pour les réseaux secondaires et des services météos.

Un programme alléchant composé, entre autres de ‘‘be to be’’, de visite, a donc été défini pour l’atteinte de cet objectif.

Existence juridique: Le niet du parti FcBe à deux exigences de Sacca Lafia

Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) était face à la presse ce dimanche 21 juillet 2019, à son siège à Cotonou. A l’occasion, le parti a, par la voix de son porte-parole, Nourénou Atchadé opposé un refus catégorique à deux exigences du ministre Sacca Lafia pour l’obtention de l’existence juridique…

Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) était face à la presse ce dimanche 21 juillet 2019, à son siège à Cotonou. A l’occasion, le parti a, par la voix de son porte-parole, Nourénou Atchadé opposé un refus catégorique à deux exigences du ministre Sacca Lafia pour l’obtention de l’existence juridique.

Manassé AGBOSSAGA

La première est relative aux responsables du parti qui ont maille à partir avec la justice. Pour le parti, cette demande du ministre de l’intérieur de retirer du bureau exécutif toute personne qui a des soucis avec la justice est illégale, et arbitraire.

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Selon les cauris, il s’agit d’une tendance à « considérer les désidératas du président Patrice Talon,  comme lois de la République ».

Face  à cela, la réponse du parti FcBe est sans équivoque. «  Le parti FCBE garde intacte la composition de son bureau exécutif élu au congrès des 10 et 11 février 2018 à Parakou, et reconduit au congrès de mise en conformité aux nouvelles dispositions de la charte des partis politiques, tenu à Abomey-Calavi le samedi 29 décembre 2018 », martèle Nourénou Atchadé.

Quant à la seconde exigence, elle est relative à l’organisation d’un nouveau congrès constitutif.  Pour le parti, demander aux FcBe de retourner à un autre congrès est une « chicane de trop ». Les responsables du parti FcBe écartent alors  toute idée de reprise de congrès et mettent en avant l’article 22 de la charte des partis politiques (Ndlr : « Si à l’expiration d’un délai de deux (02) mois après le dépôt de la déclaration, aucune notification de conformité ou de non-conformité n’est parvenue au parti politique concerné, le dossier de déclaration administrative de constitution est réputée conforme à la loi »).

Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration lue par Nourénou Atchadé

 »Mesdames et Messieurs de la presse

Militants et Sympathisants du Parti

Chers compatriotes,

Bienvenue et merci d’avoir répondu une fois encore à notre appel. Nous ne cesserons jamais de recourir à vous, chaque fois que le besoin se fera sentir.

Aujourd’hui, il sera question d’éclairer la lanterne de chacun sur la position de notre parti dans le débat politique en cours dans notre pays.

Mais avant d’aborder en long et en large le sujet à l’ordre du jour, le parti FCBE, par ma voix, tient à remercier et à féliciter ses militants et sympathisants pour leur soutien jamais marchandé, et pour le sérieux et la bravoure qui les ont toujours caractérisés quand il s’agit de défendre la démocratie et la cause du parti.

Aussi, le bureau exécutif salue-t-il le peuple béninois pour son attachement au parti FCBE, à l’Etat de droit et à la démocratie par laquelle jadis, il exerçait sans entrave sa souveraineté.

Mesdames et Messieurs,

Le parti FCBE n’est pas insensible au cri de cœur des populations. Vous savez tous comme moi que le militantisme est une forme d’engagement actif à une cause de nature politique défendant une idéologie. Le but de cet engagement étant de faire valoir le soutien du peuple à une plus grande échelle, le parti ne saurait pour quelque raison que ce soit, ignorer la volonté de la base.

Vous n’êtes pas sans savoir que le parti FCBE constitue l’opposition naturelle au régime dit de la rupture. Je ne vous apprends rien en vous disant que dans toute démocratie le parti qui perd les élections présidentielles est condamné à l’opposition au régime investi du pouvoir d’Etat. Cela participe à la vivification de la démocratie.

Ainsi, depuis l’avènement du pouvoir TALON jusqu’à ce jour, le parti FCBE est et demeure opposé à la gouvernance actuelle de notre pays. Le parti a donc pris une part active dans le combat pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit. C’est la raison pour laquelle, à ce jour, il en paie le lourd tribut. Nous ne reviendrons pas sur les assassinats et enlèvements au quotidien de ses militants partout sur l’étendue du territoire national dont les plus en vue restent ceux de Cotonou, Kandi, Tchaourou, Savè, ces compatriotes qui ne réclament que le respect de leurs droits constitutionnellement reconnus.

Mesdames et Messieurs,

Le parti FCBE fera bientôt les formalités devant qui le Ministère de l’Intérieur, pour son enregistrement officiel en tant que parti d’opposition.

Pour ce quiconcerne les observations du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique au parti FCBE, la position du parti est sans ambages et se décline en deux (02) points majeurs :

  1. Les camarades qui ont maille à partir avec la justice

La demande du Ministre SACCA Lafia, en plus d’être illégal et arbitraire, est une injure faite au parti.

Aucune loi de la République n’empêche tout fils ou toute fille de ce pays qui ne fait l’objet d’aucune condamnation par la justice, d’être membre d’un organe dirigeant d’un parti politique.

Accéder à cette exigence revient à renoncer à la présomption d’innocence, principe selon lequel toute personne, qui se voit reprocher une infraction, est réputée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement démontrée. Accéder à cette exigence revient également à donner le pouvoir au Ministre SACCA Lafia, de désigner qui peut être ou non, dirigeant du parti FCBE.

Le parti s’insurge contre cette énième violation de notre constitution du 11 décembre 1990 et des textes qui régissent la République.

Le parti condamne cette tendance à considérer les désidératas du Président Patrice TALON, comme lois de la République.

En conséquence, le parti FCBE garde intacte la composition de son bureau exécutif élu au congrès des 10 et 11 février 2018 à Parakou, et reconduit au congrès de mise en conformité aux nouvelles dispositions de la charte des partis politiques, tenu à Abomey-Calavi le samedi 29 décembre 2018.

  • L’organisation d’un nouveau congrès constitutif

Pour rappel, le 22 février 2019, à la suite de la notification de sa non-conformité au parti FCBE, nous avons, tous travaux cessant, organisé un congrès extraordinaire pour lever les observations faites par le Ministère de l’Intérieur. Et soixante-douze (72) heures plus tard, c’est-à-dire le 25 février, au cours de l’audience accordée à l’opposition, le Président Patrice TALON a, lui-même reconnu l’effort ô combien salutaire fourni par le parti FCBE en organisant en un temps record, un congrès extraordinaire aux fins de se plier aux injonctions du Ministère de l’Intérieur.

Malgré cette reconnaissance publique et malgré toutes les autres diligences accomplies par notre parti, le pouvoir du Président Patrice TALON s’est refusé de reconnaître à la FCBE, son existence juridique. Exiger aujourd’hui à ce même parti de retourner à un autre congrès pour je ne sais quelle raison, est une chicane de trop.

Mesdames et Messieurs,

Le parti FCBE n’ira pas au congrès et attend que conformément à l’article 22 de la charte des partis politiques en vigueur en République du Bénin qui dispose :

« Si à l’expiration d’un délai de deux (02) mois après le dépôt de la déclaration, aucune notification de conformité ou de non-conformité n’est parvenue au parti politique concerné, le dossier de déclaration administrative de constitution est réputée conforme à la loi »

le parti FCBE, disais-je, attend que le gouvernement respecte pour une fois, les textes de la République et atteste enfin que le parti est conforme aux nouveaux textes en vigueur.

         Mesdames et Messieurs,

Pour finir, je vous donne lecture de la déclaration du parti FCBE devant le Président Patrice TALON, au cours de la rencontre du 15 juillet dernier au Palais de la Marina en ce qui concerne les conditions préalables à la participation du parti à tout dialogue politique.

LES PREREQUIS D’UN DIALOGUE INCLUSIF ET FRUCTUEUX

Excellence Monsieur le Président de la République,

Dans votre adresse à la Nation en date du 20 mai de cette année, vous disiez ceci :

« Conscient que nul ne devra manquer au chantier de construction de notre pays, j’inviterai très prochainement la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin. »

         Excellence Monsieur le Président de la République,

Pour un tel dialogue, le parti FCBE estime que certaines conditions devraient être préalablement remplies :

  1. le retour de tous les fils et de toutes les filles du Bénin contraints à l’exil depuis votre arrivée au pouvoir et la mise en liberté des prisonniers politiques, afin qu’ils retrouvent leurs familles respectives et qu’ils participent à l’œuvre de construction du pays ;
  2. la remise à leurs familles respectives des corps des compatriotes abattus et emportés par l’armée lors des événements pré et post-électoraux.

Monsieur le Président de la République,

Comme vous-même l’avez clamé, le 06 mars 2019, au cours d’une rencontre avec les partis politiques, vous voudriez des élections législatives consensuelles, « des élections qui soient de même nature, de même qualité, de même convivialité que ce qu’on a connu jusque-là », certainement tel que toutes celles auxquelles le peuple béninois était habitué depuis l’avènement du renouveau démocratique.

Les élections du 28 avril 2019 sont loin de répondre à ces exigences. Pire, elles ont été soldées par un taux d’abstention jamais connu dans notre pays depuis près de trois décennies. Ceci est l’expression du rejet par le peuple d’une élection exclusive.

C’est donc la raison pour laquelle, en sus de nos deux points précédents, nous demandons l’organisation d’une élection législative inclusive, transparente pour la désignation par le peuple souverain, des hommes et femmes devant composer la 8ème Législature de notre Assemblée Nationale. Car après tout, un député est un représentant du peuple et non le contraire.

Enfin, le parti FCBE est préoccupé par la situation que vit aujourd’hui le Dr Boni YAYI, qui a présidé aux destinées de notre pays, dix années durant. Il subit des persécutions avec sa famille, ses parents, ses proches collaborateurs qui sont, soit en prison, en exil ou dans la clandestinité. Notre peuple s’en préoccupe également lorsqu’on sait que la cause première de cette crise est le processus électoral non inclusif et non ses conséquences. Il ne peut donc pas être tenu pour responsable de ses événements pour lesquels il paie chèrement pour sa vie. Il en est de même de la population dont certaines personnes ont perdu la vie d’autres en détention, en clandestinité ou en exil.

En conclusion, le parti FCBE souhaite encore aujourd’hui plus qu’hier, la tenue d’un dialogue national pour réconcilier le peuple béninois avec lui-même.

Merci pour votre attention. »