Loi interprétative et complétant le code électoral: La Cour Djogbénou donne son feu vert

La cour constitutionnelle vient de rendre son verdict par rapport à l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral…

La cour constitutionnelle vient de rendre son verdict par rapport à l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation  et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral. Des sources proches de l’ORTB, les  sept sages ont déclaré, ce jeudi 4 juin 2020,  conforme à la constitution la loi votée le 02 juin dernier par les députés.

Joseph Djogbénou

La balle est à présent dans le camp du président de la République. Ce dernier doit promulguer la loi.

Il y aura donc du mouvement dans les prochains jours au niveau des conseils communaux où l’élection du maire, de ses adjoints et chefs d’arrondissement n’a pas eu lieu.

Manassé AGBOSSAGA

Loi portant interprétation et complétant le code électoral: Talon surpris par le vote, selon un député

Le chef de l’Etat n’à rien avoir avec l’étude et l’examen en procédure d’urgence de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral. Il a donc été surpris par l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation et complétant le code électoral. Ce n’est pas un avis de kpakpatomedias.com, mais plutôt celui d’un député de la mouvance présidentielle…

Le chef de l’Etat n’à rien avoir avec  l’étude et l’examen en procédure d’urgence de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral. Il a donc été surpris par l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation  et complétant  le code électoral. Ce n’est pas un avis de kpakpatomedias.com, mais plutôt celui d’un député de la mouvance présidentielle.

Manassé AGBOSSAGA

Interrogé par la radio Frissons Fm, Robert Gbian a laissé entendre que le « chef de l’Etat a été surpris par le vote de la loi », intervenu le mardi 02 mai dernier.

Patrice Talon

D’ailleurs, le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale fait savoir que le président Talon était décidé à ne pas promulguer la loi après avis favorable de la Cour si les partis qui ont indirectement pris part au scrutin du 17 mai dernier  manifestaient leur désaccord.

Selon lui, le chef de l’Etat a fini par décider  de promulguer la loi, suite au consensus trouvé après son échange avec  les représentants des partis MPL, FCBD, UP, BR, Moele-Bénin, FcBe, PER, PRD et UDBN, ce mercredi 03 juin. « …Les neuf partis sont tous d’accord…sinon le chef de l’Etat ne voulait pas promulguer la loi… », indique t-il à nos confrères de Frissons Fm.

Min nan yi do mon !!!

Loi portant interprétation et complétant le code électoral: Yarou fait un reproche à Vlavonou

Le secrétaire exécutif national adjoint du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) fait un reproche au président de l’Assemblée nationale.

Théophile Yarou

Théophile Yarou a regretté que  Louis Vlavonou n’ait pas associé le parti FcBe,  à l’étude, l’examen et l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation  et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral.  « Nous avons regretté que nous n’ayons pas été consultés en amont par le président de l’Assemblée nationale », a déploré le secrétaire exécutif national adjoint du parti FcBe au micro de la radio Frissons.

Le président de l’Assemblée nationale en tiendra compte pour les prochaines fois.

Manassé AGBOSSAGA

Relecture du code électoral: Des internautes critiquent Louis Vlavonou

Des internautes n’ont pas loupé le président de l’Assemblée nationaleaprès l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai. En grande partie, ils ont ouvertement critiqué Louis Vlavonou après un post sur sa page facebook pour informer ses abonnés de la relecture du code électoral…

Des internautes n’ont pas loupé le président de l’Assemblée nationale après  l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation  et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai. En grande partie, ils ont ouvertement critiqué Louis Vlavonou après un post  sur sa page facebook pour informer ses abonnés de la relecture du code électoral.

 « Votre acte sera baptisé la honte du siècle. Même le bon sens et la logique ne sont plus au rendez-vous dans vos comportements. La rétribution est pour bientôt », a lancé Carmel Houdji.

Dans le même sens, Arcadius Bamigbotche a exprimé sa déception, indiquant que les élus de la 8ème législature finiront par être rattrapés par leur forfaiture. «C’est une déception  totale. Le vote des lois drones  finira par vous rattraper.  La 8ème législature n’est qu’un ralliement opportuniste du pouvoir en place. C’est bien dommage », a indiqué ce dernier.

Pour sa part, un autre internaute a dénoncé la modification des lois en fonction des intérêts personnels. « Vous modifiez les lois quand cela vous arrange…Ce que vous venez de poser comme acte à l’assemblée nationale est extrêmement grave. Donc le parlement peut changer à tout moment nos lois ? Je pleure même Monsieur le PAM. Mais l’oiseau qui appelle la pluie de tomber ne manquera pas d’être mouillé », s’indigne Narcisse Mikinhouesse.

Géraldo Houmenou fait pour sa part savoir que le code électoral n’avait pas besoin d’être retouché. « M.  le président de l’Assemblée nationale, je pense qu’il était inopportun de procéder à cette modification. Pour moi, la loi devrait s’appliquer avec les difficultés qu’elle a engendrées. Quitte aux élus de s’y adapter vaille que vaille  pour ne pas donner raison à vos détracteurs qui ont tout le temps désapprouvé cette réforme », avance t-il.

Un autre internaute s’est d’ailleurs interrogé sur le cas des conseils communaux installés et des maires élus avec l’ancien code. « Et la situation des maires élus monsieur le président », s’interroge Arnaud Xavier Avodagbe

Et à Axel Acacha d’inviter Louis Vlavonou et ses collègues à ne pas se comporter comme des marionnettes. «Pardon, surtout ne soyez pas des marionnettes», a-t-il exhorté.

Les concernés apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Joël Aïvo : «Quand la loi cesse d’être générale et impersonnelle, quand elle est instrumentalisée et manipulée, elle se dévalorise et devient une menace pour… »

L’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai 2020, n’est pas du goût de l’ancien doyen de la Faculté des droits et sciences politiques. A travers un post sur sa page facebook, intitulé « Le code électoral ou leur règlement intérieur ? », Joël Aïvo l’a fait savoir, critiquant au passage la démarche des députés de la 8ème législature…

L’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation  et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai 2020,  n’est pas du goût de l’ancien doyen de la Faculté des droits et sciences politiques. A travers un post sur sa page facebook, intitulé «  Le code électoral ou leur règlement intérieur ? »,  Joël Aïvo l’a fait savoir, critiquant au passage  la démarche des députés de la 8ème législature.

Il a notamment mis en avant les risques d’adopter une loi en tenant compte de ses seuls intérêts, mais aussi et surtout de modifier les règles du jeu en cours du jeu.

« Quand la loi cesse d’être générale et impersonnelle, quand elle est instrumentalisée et manipulée comme ça, elle se dévalorise et devient une menace pour nos droits et une source d’insécurité juridique et d’injustice pour les citoyens », a déploré le constitutionnaliste.

Il rappelle à ces derniers qu’une loi doit être la même  pour tous.

kpakpatomdeias.com  vous propose l’intégralité de sa publication.

Manassé AGBOSSAGA

« Le code électoral ou leur règlement intérieur ?

Si la loi est discréditée, si elle a perdu notre confiance, si nous ne croyons plus qu’elle est la Loi de la République, c’est bien parce qu’elle est désormais faite pour le bonheur des uns et utilisée pour crucifier les autres. Les uns subissent la rigueur, voire la vengeance de la loi ; au nom de la loi, certains sont exclus du jeu démocratique, d’autres sont contraints d’abandonner à ceux qu’ils ont battu dans les urnes, les sièges, les arrondissements et les mairies que les électeurs leur ont confiés. Dans le même temps, les autres échappent aux petites contraintes de la même loi grâce à une modification opportuniste des règles du jeu au cours du jeu. Devant nous, la Loi s’ajuste, se retourne, se conforme et s’adapte au millimètre près aux intérêts de ses auteurs. Ce n’est plus du prêt-à-porter, c’est du sur-mesure.

Quand la loi cesse d’être générale et impersonnelle, quand elle est instrumentalisée et manipulée comme ça, elle se dévalorise et devient une menace pour nos droits et une source d’insécurité juridique et d’injustice pour les citoyens.

La Loi est la Loi de la République, quand elle est la même pour tous ses enfants »

Frédéric Joël AÏVO

Adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation et complétant la loi n°2019-43 portant code électoral : «On n’a rien fait de mauvais », se défend Robert Gbian

Le député Robert Gbian a réagi à l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai 2020. Interrogé par nos confrères de Frissons Fm, le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale et membre du Bloc républicain a notamment indiqué que les députés de la 8ème législature n’ont commis aucun péché en adoptant cette nouvelle loi. « On n’a rien fait..

Le député Robert Gbian a réagi à l’adoption de la loi n° 2020-13 portant interprétation  et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral, intervenue ce mardi 02 mai 2020. Interrogé par nos confrères de Frissons Fm, le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale et membre du Bloc républicain a notamment indiqué que les députés de la 8ème  législature n’ont commis aucun péché en adoptant cette nouvelle loi. « On n’a rien fait de mauvais », se défend t-il.

Selon lui, les députés de la 8ème  législature ont adopté  cette démarche pour apporter plus de clarté au texte.  Dans ce sens, il explique que la nouvelle loi facilite l’élection du maire, de ses adjoints et chefs d’arrondissement, sans toutefois remettre en cause le scrutin du 17 mai dernier. « Il y a plutôt mauvaise interprétation sur les articles.  C’est pour cela que nous avons voulu sortir cette loi, qui explique, qui interprète et complète … Cette loi qu’on vient d’adopter,  elle ne remet pas en cause les résultats des élections. Bien au contraire,  elle facilite l’installation des conseils communaux par les partis qui ont la majorité … Cette loi clarifie les choses  …On a rien modifié…On a simplifié le fonctionnement des partis qui ont la majorité », avance t-il.

Toutefois, le 2ème vice-président reconnait qu’il a fallu l’application du code électoral voté seulement en novembre 2019 pour constater en plein processus électoral certaines failles. « C’est en application sur le terrain,  qu’on se rend compte des choses …qu’on n’aurait dû ajouter et qu’on a pas pu ajouter », confesse Robert Gbian.

No comment !

Manassé AGBOSSAGA

Installation des conseillers et élection manquée du maire de Cotonou: Le conseiller Valère Houndjènoukon fait le point et lance un appel aux responsables de l’UP

Interrogé par kpakpatomedias.com à la fin de la séance, il a, en témoin privilégié, fait le point de la cérémonie. Selon ses propos, la séance a démarré avec la mise en place des conseillers, l’arrivée et l’installation du préfet…

Le conseiller municipal Sèssinou Valère Houndjènoukon a répondu à l’appel du préfet Jean-Claude Codja. Ce lundi 1er juin 2020, il était présent  à l’hôtel de ville de Cotonou pour l’installation des conseillers municipaux et l’élection des maires, adjoints au maire et chefs d’arrondissement.

Interrogé par kpakpatomedias.com à la fin de la séance,  il a, en témoin privilégié,  fait le point de la cérémonie. Selon ses propos, la séance a  démarré avec la mise en place des conseillers, l’arrivée et l’installation du préfet.

Les conseillers et le préfet installés, il a été procédé au contrôle de l’identité des 49 conseillers municipaux,  la lecture du code électoral, et  l’allocution du préfet, Jean-Claude Codja, a poursuivi  le conseiller municipal Sèssinou Valère Houndjènoukon.

Ce n’est qu’après ces différentes étapes que le préfet a suspendu la séance, a-t-il précisé. «  Le préfet  nous a informé qu’il n’avait pas à sa disposition la liste électorale du parti majoritaire. Par conséquent,  la séance ne peut que s’arrêter. Il a suspendu et a ordonné au maire Gnonlonfou  d’assurer l’intérim », raconte    le conseiller municipal Sèssinou Valère Houndjènoukon.

Réagissant à ce report, le conseiller municipal a félicité le préfet pour le respect strict des textes. Il a toutefois invité les instances du parti Union progressiste à faire diligence pour décamper la situation et faciliter l’élection du  maire, de ses adjoints et des chefs arrondissement.

Bruno Amoussou, patron de l’Up est donc interpellé.

Manassé AGBOSSAGA

Installation des conseils communaux et élections des maires: L’Union progressiste a présenté trois visages

L’installation des conseils communaux et l’élection des maires, adjoints au maire et chefs d’arrondissement est effective depuis le jeudi 28 mai dernier. A l’occasion, le parti Union progressiste, sorti vainqueur des communales avec ses 820 sièges obtenus a présenté trois visages. Détails…..

L’installation des conseils communaux et l’élection des maires, adjoints au maire et chefs d’arrondissement est effective depuis le jeudi 28 mai dernier. A l’occasion, le parti Union progressiste, sorti vainqueur des communales  avec  ses     820 sièges obtenus a présenté trois visages. Détails…

Manassé AGBOSSAGA

On se demandait comment allait se comporter le plus grand parti politique du Bénin en termes d’élus à l’occasion de l’installation des conseils communaux et l’élection des maires, adjoints au maire et chefs d’arrondissement. Et bien, difficile de répondre. Tant, le « baobab » a pris plusieurs aspects. Du moins, pour le compte du bilan à mi-parcours de  l’installation des conseils communaux et l’élection des maires, adjoints au maire et chefs d’arrondissement, 4ème mandature.

Division, pas de promotion du genre, …

Contrairement au nom porté, l’UP a affiché l’image d’un parti désuni. L’Union n’a pas régné entre les conseillers élus dans plusieurs communes.

Ainsi, faute de consensus, le parti Up, majoritaire n’a pu élire son maire.

A Ifangni, Adjarra, Sakété,   Agbangnizoun, Lalo, Cobly et dans plusieurs communes, les conseillers communaux Up ont étalé au grand jour leur désaccord.

En outre, l’Up a également affiché son manque d’attachement au genre. Avec moins d’une vingtaine de maire élus, l’Up n’a pensé guerre à proposer le fauteuil de maire à une femme.

Rien que des hommes ont été proposés pour conduire les mairies.

Même Célestine Adjanahoun, l’une des rares femmes maires du parti n’a pas été reconduite. C’est un homme qui la succède.

Soit à l’Up, l’on ne croit pas aux capacités des femmes, soit l’on préfère donner les derniers rôles à ces dernières.

Enfin, et sans doute la bonne image. L’Up a présenté son attachement à la promotion des jeunes. A Kalalé et à Klouékanmè, le parti a fait l’option de confier la destinée des communes à de jeunes maires.

Par exemple, à Kalalé, Tidjani Bani Chabi  maire élu n’est âgé que de 28 ans. L’Up peut se targuer d’avoir le plus jeune maire élu.

C’est sans doute cette image que les béninois et béninoises attendent de l’Up.

 Bruno Amoussou, chef d’orchestre de l’Up est donc interpellé.

Bruno Amoussou

Exil de l’ancien député FcBe: Tomèty révèle pourquoi le régime de la Rupture « a tout fait pour isoler » Djènontin

Silmon Narcisse Tomèty fait des révélations sur l’exil forcé de Valentin Djènontin. Dans un texte  intitulé, « TALON et DJENONTIN sont-ils dans la haine réciproque? », il démontre notamment pourquoi  le régime de la rupture a tout mis en œuvre pour contraindre l’ancien ministre de la justice de Boni Yayi à l’exil. Kpakpatomedias.com vous propose l’intégralité de son développement.

« 

TALON et DJENONTIN sont-ils dans la haine réciproque?

Honorable DJENONTIN est le meilleur vrai conseiller politique du Président TALON.

Je comprends davantage pourquoi le régime a peur des capacités de raisonnement et d’argumentation de l’honorable Valentin DJENONTIN.

Sa culture politique, son sens d’engagement citoyen et ses références spirituelles ne peuvent que déranger une société des ténèbres.

Je respecte bien évidemment ce monsieur pour son courage et ses analyses pointues sur la gouvernance publique. Il connaît son pays et le fonctionnement de ses institutions. Bravo!

Puisqu’il est très dérangeant pour le quinquennat du 06 avril 2016 au 05 avril 2021, on a tout fait pour l’isoler et semble-t-il, c’est une manière élégante de diriger un pays avec l’interdiction insidieuse et honteuse d’avoir une opposition politique de gens éveillés.

Demain, vous vous rendrez compte de vos grosses erreurs, fautes et entêtements puisque la loi ne peut vous arrêter, le contrôle constitutionnel et parlementaire non plus, et la société civile qui n’est qu’une chiffonnerie sans même de visibilité. Cette société dite civile non civilisée est agonisante et il n’y a même plus de respirateur pour la réanimer. Elle a sérieusement faim et souffre d’une pathologie dangereuse proche du syndrome de Stockholm.

Les intellectuels et surtout nos sacrés universitaires séduits par la fourniture d’eau, la régularité de l’énergie électrique et de quelques kilomètres de voies asphaltées sont éblouis. Comme le reflet du soleil sur un toit en tôle empêchant de voir, on se demande si l’esprit critique et la fermeté scientifique fonctionnent encore au Bénin.

Les meilleurs intellectuels sont devenus des griots baratineurs qui sautillent comme des sauterelles et des criquets un peu comme si la fonction de l’intellectuel est d’encenser ou de se taire pour admirer en silence avec les yeux masqués et ne pas voir la réalité. La myopie intellectuelle est la pire des choses qui puisse arriver à un pays, jadis, quartier latin de haine.

Au-delà de quelques réalisations physiques et l’autoritarisme qui caractérisent les « réformes publiques » au Bénin, QUEL EST L’ÉTAT D’ESPRIT DES BÉNINOIS AU COURS DE CE QUINQUENNAT qui s’achève dans quelques mois?

Chaque fin de règne prévaut le stress du souverain. On le sait déjà. Lorsque le bilan est assez propre, les erreurs se pardonnent mais pas les fautes graves qu’on ne peut maquiller en fautes mineures quand les politiciens aux affaires choisissent de tricher.

J’ai personnellement passé ce quinquennat dans mes pertes et profits. J’aimerais bien avoir tort à l’heure du bilan. Et pourquoi?

Un quinquennat de GÂCHIS DE LA QUALITÉ DES VALEURS HUMAINES ET DES RESSOURCES HUMAINES. Tous ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous dit un adage. C’est absurde de cliver un peuple souverain à ce point. On est démocrate ou autocrate mais jamais les deux. La démocratie célèbre l’intelligence collective parce qu’elle repose sur la FERTILISATION CROISÉE : concertation, dialogue et coconstruction. L’époque des génies solitaires est terminée. Le pouvoir concentrationnaire est une faiblesse institutionnelle qui n’assure aucune garantie de sureté à qui s’en prévaut pour diminuer, dominer et écraser les autres. L’adversité politique qui n’est pas basée sur la dignité humaine c’est méconnaître ce qu’est la vertu pour la politicité : polir la cité par les valeurs, n’est-ce pas là la vraie définition de la politique?

Qu’on parle de RUSE en politique parce que toute stratégie a une dimension manipulatrice, cela s’entend dans tous les domaines de la vie. Mais quand la RAGE intègre la politique comme une stratégie opératoire, on est plus en politique mais dans le terrorisme d’État. Malheureusement, on est obligé de questionner la rage combinée à la ruse pour faire le bilan du quinquennat. Pourquoi des députés sont-ils nommés et siègent au même titre que les élus? Pourquoi le sang a-t-il coulé et des citoyens tués sur ordre pour pouvoir mettre en place un parlement qui deviendrait un bras opérationnel du gouvernement et uniquement constitué de gens choisis par le président de la république? Est-il fier de son bilan de réforme du système partisan? Moi pas!

On fait semblant de redresser les BÉNINOIS par la force des lois mais avec un ordonnancement juridique sans éthique dans leur conception.

Où est l’exemple quand après une « refondation » dans la fausseté du système partisan, on traine encore tant d’immoralités avec la corruption électorale et l’exclusion organisée des femmes; c’est de la foutaise organisée et une duperie démocratique. Et tout le monde le sait.

Le Bénin d’aujourd’hui est réduit aux apparences des choses et demain la NATURE nous livrera la vraie réalité pour nous révéler les vraies visages de cette rupture sur les plans de la gouvernance politique, de la gouvernance administrative, de la gouvernance économique, de la gouvernance financière, de la gouvernance juridique, de la gouvernance diplomatique et de la gouvernance sociale.

On ne fait pas un bilan uniquement avec des réalisations physiques et des griots profiteurs. On a eu droit à une saleté électorale avec les municipales et communales du 17 mai 2020 sans présentation au peuple souverain des rapports d’audit des maires sortants et des maires qui rempilent.

Pour l’élection présidentielle de 2021, le peuple a droit à une évaluation d’impacts des réformes suivantes avec rigueur :

1/ bilan de la qualité et de l’application des lois

2/ bilan de l’opérationnalisation de la devise nationale: fraternité, justice, travail

3/ bilan de la morale, de l’éthique et de la transparence dans la gouvernance publique

4/ bilan de la qualité de l’offre de soins en médecine générale et en médecine de spécialité

5/ bilan de la misère et de l’accès à l’alimentation de qualité

6/ bilan de l’offre des résultats des réformes et des réalisations dans le secteur de l’éducation nationale

7/ bilan de la qualité du portefeuille d’endettement du Bénin

8/ bilan de la gouvernance diplomatique du Bénin et ses relations avec les pays limitrophes

9/ bilan de l’efficience en terme de rapport coût/réalisation/valorisation des infrastructures routières

10/ bilan des actions de développement du tissu industriel et de la domestication des chaînes de valeur.

11/ bilan de la transparence des marchés publics

12 / bilan des droits de l’homme, des incarcérations arbitraires, des exilés politiques et de la liberté de presse.

Nous attendons de ceux qui ont géré pour le compte du peuple des réponses précises.

Nous n’accepterons pas qu’on écarquille les yeux sur nous avec arrogance et militarisme pour nous faire peur.

L’élection présidentielle est un moment solennel de bilan et de communion et non de corruption et de brutalité.

Nous voulons la reddition de comptes cette fois-ci, non plus en termes de BILANS DE FONCTIONS (ressources/emplois), mais de BILANS D’IMPACTS puisque la promesse du président de la république se situe au niveau de son slogan sur la RUPTURE et le NOUVEAU DÉPART.

Nous ne sommes pas dans l’intellectualisme de farces et de façades mais dans un cheminement citoyen d’exercice de la souveraineté du peuple.

Le peuple doit sortir du sentimentalisme corrompu et aveuglant pour exiger ce BILAN D’IMPACTS et 2020 c’est l’année des bilans, non plus de gouvernement, mais du PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

C’est lui que nous avons hissé au sommet du toit du Bénin et c’est à lui que le peuple demande des comptes.

C’est déjà le cahier des charges de ma demande de redevabilité que je lui adresse ainsi.

Dès le mois de septembre 2020 après la fête du 1er août pour voir le défilé du corps médical civil et militaire, sans le défilé des engins de guerre et les troupes, nous souhaiterons recevoir tous les bilans pour examen populaire.

Pour ce bilan systémique d’impacts c’est de la compétence du président de la république et non d’un ballet de ministres.

La délégation de pouvoir est une responsabilité non détachable des prérogatives du déléguant. Nous n’avons confié le Bénin à aucun ministre. Le président a de comptes à rendre à qui l’a élu.

C’est le peuple qui a donné tous ses pouvoirs au président; il doit retourner humblement dans le peuple en tenue locale et non devant le peuple en costume pour lui rendre compte de ce qu’il a fait de son mandat et ce, dans un jeu de miroir ou de face à face en écartant les griots démarcheurs.

C’est ainsi le top qui est donné pour l’ouverture du bilan du quinquennat. C’est un examen assez difficile car seul face à 11 millions, ce n’est jamais gagné d’avance. Le peuple s’apprête à jouer sa partition de jury populaire. C’est une image qui sera fortifiée ou affaiblie dans ce bilan. Ceux qui pensent que le jeu est plié déjà et la conservation du pouvoir programmée même au-delà de 2026 sont dans l’euphorie de la jouissance des délices du pouvoir et ils peuvent toujours délirer en attendant le verdict du peuple souverain ».

Ouidah, Glazoué, Natitingou, ..: Ce qui s’est passé pour l’élection des maires en cette matinée du samedi

Poursuite du processus d’installation des conseils communaux et l’élection des maires, adjoints au maire et chefs d’arrondissement, 4ème mandature. Dans la matinée de ce samedi 30 mai 2020, les conseillers communaux élus à Ouidah, Glazoué et Natitingou ont été convoqués, conformément au chronogramme établi.

Poursuite du processus d’installation des conseils communaux et l’élection des maires, adjoints au maire et chefs d’arrondissement, 4ème mandature. Dans la matinée de ce samedi 30 mai 2020, les conseillers communaux élus à Ouidah, Glazoué et Natitingou ont été convoqués, conformément au chronogramme établi.

Manassé AGBOSSAGA

A Ouidah, en présence du préfet Jean-Claude Codja, le nouveau maire a été élu. Il s’agit de Christian Houétchénou  de l’Union progressiste. Ce dernier succède ainsi à Célestine Adjanahoun,  qui à la surprise générale ne s’est plus portée candidate.

Christian Houétchénou, nouveau maire de Ouidah

Cadre du ministère de l’économie et des finances, le nouveau maire de Ouidah sera assisté par René Gnida, élu au poste de premier adjoint au maire et  Sabine Fourn, élue au poste de  deuxième adjoint au maire.

A Glazoué, dans les Collines, l’élection du maire s’est également faite sans anicroche. Le consensus s’est fait autour de Giles Houndolo, du parti Bloc Républicain.  Comptable de formation, ce dernier  prend les rênes de la commune de Glazoué, avec à ses côtés Dieudonné Agbara, comme  1er adjoint au maire et Elie Tokou, comme 2ème   adjoint au maire.

Giles Houndolo, maire de Glazoué

Par contre à Natitingou, dans l’Atacora,  un blocus a été observé.

Le candidat Taté Ouindeyama du parti Bloc républicain, sorti majoritaire a obtenu 11 voix pour et 13 contre. Il faudra donc un deuxième rendez-vous pour élire le maire de Natitingou.

Affaire à suivre donc…