Olivier Dansou, Architecte: «En Afrique, certaines villes et quartiers sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux»

Le Bénin a abrité du 17 au 21 juillet dernier, au siège de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin, la 60ème session du Conseil de l’Union des architectes d’Afrique (AUA). Présent à la rencontre et notamment à la cérémonie d’ouverture, Olivier Dansou a bien voulu partager avec nous, l’importance de cette assise. Il en a profité pour inviter les autorités à divers niveaux, les populations à accompagner l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin pour construire des villes sûres, car déplore t-il, « en Afrique, certaines villes et quartiers sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux ». Lisez plutôt !..

Le Bénin a abrité du 17 au 21 juillet dernier, au siège de l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin, la 60ème session du Conseil de l’Union des architectes d’Afrique (AUA). Présent à la rencontre et notamment à la cérémonie d’ouverture, Olivier Dansou a bien voulu partager avec nous, l’importance de cette assise. Il en a profité pour inviter les autorités à divers niveaux, les populations à accompagner  l’Ordre national des architectes et des urbanistes du Bénin pour construire des villes sûres, car déplore t-il, «  en Afrique, certaines villes et quartiers sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux ». Lisez plutôt !

Kpakpato Medias: L’Union des architectes d’Afrique (AUA) et l’Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin organisent du 17 au 21 juillet 2019, la 60è session du Conseil de l’AUA. Quelle importance revêt cette activité ?

Olivier Dansou: Chez nous en Afrique, certaines villes et quartiers de ville sont confrontés à des problèmes d’urbanisme et environnementaux. Il y a assez de désordres. Les gens construisent comme ils veulent. Les gens construisent sans autorisation, sans tenir compte des exigences réglementaires qu’il faut observer pour la sécurité des personnes et des biens. Il est donc nécessaire qu‘on réfléchisse beaucoup, que l’Etat, l’administration locale et les professionnels du cadre bâti s’entendent sur les démarches à adopter pour avoir des villes sûres, sereines, dans lesquelles chaque personne pourra se sentir à l’aise.

Le thème de cette première journée de travail s’intitule, «Construire la résilience des villes africaines, quels enjeux pour la planification de la gestion urbaine ». Pourquoi le choix de ce thème ?

Vous savez, il y a assez de villes en Afrique exposées à une mauvaise planification. On a assez de terres agricoles. Il est alors nécessaire pour l’expansion des villes, pour le développement des villes qu’on réfléchisse à comment les organiser afin que le transport public, l’habitation, les équipements de proximité et autres soient bien organisés afin d’éviter les désordres.

A titre d’exemple, quelle est la problématique qui se pose dans la ville de Cotonou?

La ville de Cotonou est au niveau de certains quartiers exposée à des problèmes environnementaux et d’urbanisme. Il y a un peu de désordre. Il y a des problèmes de pollution atmosphérique permanente à Xwlacodji. La cimenterie dérange beaucoup. Ce n’est pas bien. Normalement, si c’est bien planifié, bien réglementer, cette cimenterie doit être normalement déplacée. Par exemple, cette portion de la ville doit être réorganisée pour que les gens se sentent beaucoup plus en sécurité. Il y a l’avancée de la mer de l’autre côté à Akpakpa. Il y a des problèmes d’inondation qui découlent d’une mauvaise occupation de l’espace ou d’un défaut d’assainissement. Il y a donc beaucoup de solutions à rechercher aux problèmes qui se posent dans certains quartiers de la ville de Cotonou pour améliorer le cadre de vie de nos concitoyens. Les gouvernants, les populations attendent de vous des propositions dans ce sens. Peuvent- ils compter sur vous ? Absolument ! Mais c’est un travail collectif. Chacun doit jouer sa partition. C’est quand les autorités à divers niveaux et les habitants de nos villes vont se sentir impliqués et responsables que nous pouvons relever assez de défis.

Un mot pour conclure.

Je vous remercie pour l’occasion que vous me donnez de m’exprimer. Nous allons prier pour que les autorités à divers niveaux comprennent et acceptent d’accompagner l’Ordre des Architectes et Urbanistes afin qu’ensemble nous puissions construire nos villes.Fin de la discussionÉcrivez un message…

Kpakpatotiquement parlant: 1er août ça là, laissons défilé militaire de côté, et faisons avec les chasseurs de Tchaourou, les Ecureuils et Souwi

Le jeudi 01 aout 2019, le Bénin commémorera le 59ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. Occasion, pour enfin offrir un spectacle inédit, une fête spéciale au peuple béninois. Car, de la matière il y en a « à gogo »…

Le jeudi 01 aout 2019, le Bénin commémorera le  59ème anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. Occasion, pour enfin offrir un spectacle inédit, une fête spéciale  au peuple béninois. Car, de la matière il y en a « à gogo ».

 Des chasseurs de Tchaourou, ou de Savè, aux Ecureuils du Bénin, en passant par  le grand honorable Souwi, il  y a de quoi offrir aux béninois un défilé historique, un défilé  XXL, et joli comme bébé nouveau né de Za-kpota.  Exceptionnellement,  il faut  alors laisser au repos les policiers, les douaniers, les agents des eaux et forêts, et autres forces paramilitaires. Surtout que si  les militaires défilent, les  kpakpato du 229 peuvent  identifier les agents qui ont tiré sur les civils le 02 mai à Cadjèhoun. On ne sait jamais oh. 

Pour ce 01 août,  il faut permettre aux béninois de voir en direct, pas en watsapp, le génie, la magie, les gris-gris des chasseurs de Tchaourou et de Savè. Eux qui ont amené les militaires à prendre la tangente  comme quand voleur fuit policier.

Juste après eux, il faut laisser nos héros défilés. Oui, les 23 écureuils qui étaient à la Can Egypte et qui ont accédé à l’étape des quarts de finale doivent aussi défiler. C’est vrai ‘’ Fô Vado’’ a organisé une cérémonie d’hommage, mais ça suffit pas. Surtout qu’ils sont restés dans le bus, comme si c’était leur bus, les béninois voulaient voir. Alors, permettre à Allagbé, Poté, d’Alméida de défiler dans leur splendide maillot griffé Umbro serait  l’occasion de corriger les imperfections de cette cérémonie.

Enfin,  il y a l’honorable Souwi.  Soit il défile devant les invités qui seront là,  soit il assure l’impresario. Hum, mais là, il y a un gros risque. Oui, il y a un risque qu’il  ramène à la vie Hubert Maga, le père de l’indépendance,  façon sa cœur ne sera pas gêné de parler gros français là.  Admettons donc, c’est mieux que le plus célèbre des politiciens béninois, aimé et adoré par tous,  défile simplement.

Kpakpatotiquemnt parlant, si ceux là ne défilent pas à l’étoile rouge, le jeudi prochain, l’édition 2019 aura à nouveau un goût du déjà vu.

Manassé AGBOSSAGA

Dieudonné Gbedjekan lors de l’installation de Patrice Hounyèva: « Nous avons un CA qui est plein d’ambition »

Le Conseiller local et président de la Fondation GBEDEJEKA est persuadé du décollage de Hêvié, sous l’emprise de Patrice Hounyèva. Présent à la cérémonie d’installation du nouveau chef d’arrondissement (CA) de Hêvié, tenue ce vendredi 19 juillet 2019, Dieudonné Gbedjekan a mis en avant les nobles ambitions de Patrice Hounyèva pour la localité…

Le Conseiller local et président de la Fondation GBEDEJEKA est persuadé du décollage de Hêvié, sous l’emprise de Patrice Hounyèva. Présent à la cérémonie d’installation du nouveau chef d’arrondissement (CA) de Hêvié, tenue ce vendredi 19 juillet 2019, Dieudonné Gbedjekan  a mis en avant les nobles ambitions de  Patrice Hounyèva pour la localité.

Manassé AGBOSSAGA

Hêvié a un chef d’arrondissement ambitieux. C’est du moins l’avis de Dieudonné Gbédjékann membre fondateur de l’Union Progressiste et Conseiller local. Interrogé en marge de l’installation du nouveau CA de Hêvié,  il a confié que Patrice Hounyèva nourrit assez d’ambitions pour sa localité. « Nous avons un chef d’arrondissement qui est plein d’ambitions »,  a rassuré Dieudonné Gbedjekan, avant d’ajouter « Hêvié va connaître de belles choses ».

Dans ce sens, il a pris l’engagement d’apporter tout son soutien au CA.

Dieudonne Gbédjékan a également saisi la perche pour rappeler au nouveau CA que la question du lotissement de Hêvié reste la priorité des priorités.

En attendant, Dieudonné Gbédjékan a remercié le chef de l’Etat, le maire Georges Bada, les conseillers communaux  pour les nombreuses actions à l’endroit de Hêvié.

Existence juridique: Le niet du parti FcBe à deux exigences de Sacca Lafia

Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) était face à la presse ce dimanche 21 juillet 2019, à son siège à Cotonou. A l’occasion, le parti a, par la voix de son porte-parole, Nourénou Atchadé opposé un refus catégorique à deux exigences du ministre Sacca Lafia pour l’obtention de l’existence juridique…

Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) était face à la presse ce dimanche 21 juillet 2019, à son siège à Cotonou. A l’occasion, le parti a, par la voix de son porte-parole, Nourénou Atchadé opposé un refus catégorique à deux exigences du ministre Sacca Lafia pour l’obtention de l’existence juridique.

Manassé AGBOSSAGA

La première est relative aux responsables du parti qui ont maille à partir avec la justice. Pour le parti, cette demande du ministre de l’intérieur de retirer du bureau exécutif toute personne qui a des soucis avec la justice est illégale, et arbitraire.

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Selon les cauris, il s’agit d’une tendance à « considérer les désidératas du président Patrice Talon,  comme lois de la République ».

Face  à cela, la réponse du parti FcBe est sans équivoque. «  Le parti FCBE garde intacte la composition de son bureau exécutif élu au congrès des 10 et 11 février 2018 à Parakou, et reconduit au congrès de mise en conformité aux nouvelles dispositions de la charte des partis politiques, tenu à Abomey-Calavi le samedi 29 décembre 2018 », martèle Nourénou Atchadé.

Quant à la seconde exigence, elle est relative à l’organisation d’un nouveau congrès constitutif.  Pour le parti, demander aux FcBe de retourner à un autre congrès est une « chicane de trop ». Les responsables du parti FcBe écartent alors  toute idée de reprise de congrès et mettent en avant l’article 22 de la charte des partis politiques (Ndlr : « Si à l’expiration d’un délai de deux (02) mois après le dépôt de la déclaration, aucune notification de conformité ou de non-conformité n’est parvenue au parti politique concerné, le dossier de déclaration administrative de constitution est réputée conforme à la loi »).

Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration lue par Nourénou Atchadé

 »Mesdames et Messieurs de la presse

Militants et Sympathisants du Parti

Chers compatriotes,

Bienvenue et merci d’avoir répondu une fois encore à notre appel. Nous ne cesserons jamais de recourir à vous, chaque fois que le besoin se fera sentir.

Aujourd’hui, il sera question d’éclairer la lanterne de chacun sur la position de notre parti dans le débat politique en cours dans notre pays.

Mais avant d’aborder en long et en large le sujet à l’ordre du jour, le parti FCBE, par ma voix, tient à remercier et à féliciter ses militants et sympathisants pour leur soutien jamais marchandé, et pour le sérieux et la bravoure qui les ont toujours caractérisés quand il s’agit de défendre la démocratie et la cause du parti.

Aussi, le bureau exécutif salue-t-il le peuple béninois pour son attachement au parti FCBE, à l’Etat de droit et à la démocratie par laquelle jadis, il exerçait sans entrave sa souveraineté.

Mesdames et Messieurs,

Le parti FCBE n’est pas insensible au cri de cœur des populations. Vous savez tous comme moi que le militantisme est une forme d’engagement actif à une cause de nature politique défendant une idéologie. Le but de cet engagement étant de faire valoir le soutien du peuple à une plus grande échelle, le parti ne saurait pour quelque raison que ce soit, ignorer la volonté de la base.

Vous n’êtes pas sans savoir que le parti FCBE constitue l’opposition naturelle au régime dit de la rupture. Je ne vous apprends rien en vous disant que dans toute démocratie le parti qui perd les élections présidentielles est condamné à l’opposition au régime investi du pouvoir d’Etat. Cela participe à la vivification de la démocratie.

Ainsi, depuis l’avènement du pouvoir TALON jusqu’à ce jour, le parti FCBE est et demeure opposé à la gouvernance actuelle de notre pays. Le parti a donc pris une part active dans le combat pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit. C’est la raison pour laquelle, à ce jour, il en paie le lourd tribut. Nous ne reviendrons pas sur les assassinats et enlèvements au quotidien de ses militants partout sur l’étendue du territoire national dont les plus en vue restent ceux de Cotonou, Kandi, Tchaourou, Savè, ces compatriotes qui ne réclament que le respect de leurs droits constitutionnellement reconnus.

Mesdames et Messieurs,

Le parti FCBE fera bientôt les formalités devant qui le Ministère de l’Intérieur, pour son enregistrement officiel en tant que parti d’opposition.

Pour ce quiconcerne les observations du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique au parti FCBE, la position du parti est sans ambages et se décline en deux (02) points majeurs :

  1. Les camarades qui ont maille à partir avec la justice

La demande du Ministre SACCA Lafia, en plus d’être illégal et arbitraire, est une injure faite au parti.

Aucune loi de la République n’empêche tout fils ou toute fille de ce pays qui ne fait l’objet d’aucune condamnation par la justice, d’être membre d’un organe dirigeant d’un parti politique.

Accéder à cette exigence revient à renoncer à la présomption d’innocence, principe selon lequel toute personne, qui se voit reprocher une infraction, est réputée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement démontrée. Accéder à cette exigence revient également à donner le pouvoir au Ministre SACCA Lafia, de désigner qui peut être ou non, dirigeant du parti FCBE.

Le parti s’insurge contre cette énième violation de notre constitution du 11 décembre 1990 et des textes qui régissent la République.

Le parti condamne cette tendance à considérer les désidératas du Président Patrice TALON, comme lois de la République.

En conséquence, le parti FCBE garde intacte la composition de son bureau exécutif élu au congrès des 10 et 11 février 2018 à Parakou, et reconduit au congrès de mise en conformité aux nouvelles dispositions de la charte des partis politiques, tenu à Abomey-Calavi le samedi 29 décembre 2018.

  • L’organisation d’un nouveau congrès constitutif

Pour rappel, le 22 février 2019, à la suite de la notification de sa non-conformité au parti FCBE, nous avons, tous travaux cessant, organisé un congrès extraordinaire pour lever les observations faites par le Ministère de l’Intérieur. Et soixante-douze (72) heures plus tard, c’est-à-dire le 25 février, au cours de l’audience accordée à l’opposition, le Président Patrice TALON a, lui-même reconnu l’effort ô combien salutaire fourni par le parti FCBE en organisant en un temps record, un congrès extraordinaire aux fins de se plier aux injonctions du Ministère de l’Intérieur.

Malgré cette reconnaissance publique et malgré toutes les autres diligences accomplies par notre parti, le pouvoir du Président Patrice TALON s’est refusé de reconnaître à la FCBE, son existence juridique. Exiger aujourd’hui à ce même parti de retourner à un autre congrès pour je ne sais quelle raison, est une chicane de trop.

Mesdames et Messieurs,

Le parti FCBE n’ira pas au congrès et attend que conformément à l’article 22 de la charte des partis politiques en vigueur en République du Bénin qui dispose :

« Si à l’expiration d’un délai de deux (02) mois après le dépôt de la déclaration, aucune notification de conformité ou de non-conformité n’est parvenue au parti politique concerné, le dossier de déclaration administrative de constitution est réputée conforme à la loi »

le parti FCBE, disais-je, attend que le gouvernement respecte pour une fois, les textes de la République et atteste enfin que le parti est conforme aux nouveaux textes en vigueur.

         Mesdames et Messieurs,

Pour finir, je vous donne lecture de la déclaration du parti FCBE devant le Président Patrice TALON, au cours de la rencontre du 15 juillet dernier au Palais de la Marina en ce qui concerne les conditions préalables à la participation du parti à tout dialogue politique.

LES PREREQUIS D’UN DIALOGUE INCLUSIF ET FRUCTUEUX

Excellence Monsieur le Président de la République,

Dans votre adresse à la Nation en date du 20 mai de cette année, vous disiez ceci :

« Conscient que nul ne devra manquer au chantier de construction de notre pays, j’inviterai très prochainement la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin. »

         Excellence Monsieur le Président de la République,

Pour un tel dialogue, le parti FCBE estime que certaines conditions devraient être préalablement remplies :

  1. le retour de tous les fils et de toutes les filles du Bénin contraints à l’exil depuis votre arrivée au pouvoir et la mise en liberté des prisonniers politiques, afin qu’ils retrouvent leurs familles respectives et qu’ils participent à l’œuvre de construction du pays ;
  2. la remise à leurs familles respectives des corps des compatriotes abattus et emportés par l’armée lors des événements pré et post-électoraux.

Monsieur le Président de la République,

Comme vous-même l’avez clamé, le 06 mars 2019, au cours d’une rencontre avec les partis politiques, vous voudriez des élections législatives consensuelles, « des élections qui soient de même nature, de même qualité, de même convivialité que ce qu’on a connu jusque-là », certainement tel que toutes celles auxquelles le peuple béninois était habitué depuis l’avènement du renouveau démocratique.

Les élections du 28 avril 2019 sont loin de répondre à ces exigences. Pire, elles ont été soldées par un taux d’abstention jamais connu dans notre pays depuis près de trois décennies. Ceci est l’expression du rejet par le peuple d’une élection exclusive.

C’est donc la raison pour laquelle, en sus de nos deux points précédents, nous demandons l’organisation d’une élection législative inclusive, transparente pour la désignation par le peuple souverain, des hommes et femmes devant composer la 8ème Législature de notre Assemblée Nationale. Car après tout, un député est un représentant du peuple et non le contraire.

Enfin, le parti FCBE est préoccupé par la situation que vit aujourd’hui le Dr Boni YAYI, qui a présidé aux destinées de notre pays, dix années durant. Il subit des persécutions avec sa famille, ses parents, ses proches collaborateurs qui sont, soit en prison, en exil ou dans la clandestinité. Notre peuple s’en préoccupe également lorsqu’on sait que la cause première de cette crise est le processus électoral non inclusif et non ses conséquences. Il ne peut donc pas être tenu pour responsable de ses événements pour lesquels il paie chèrement pour sa vie. Il en est de même de la population dont certaines personnes ont perdu la vie d’autres en détention, en clandestinité ou en exil.

En conclusion, le parti FCBE souhaite encore aujourd’hui plus qu’hier, la tenue d’un dialogue national pour réconcilier le peuple béninois avec lui-même.

Merci pour votre attention. »

Arrondissement de Hêvié: Patrice Hounyèva prend les commandes et affiche ses priorités

C’est fait ! Elu le 13 juin dernier par 35 voix sur 36, Patrice Hounyèva a été investi dans ses nouvelles fonctions de chef d’arrondissement de Hêvié, ce vendredi 19 juillet 2019, à la faveur d’une cérémonie tenue en présence du maire Georges Bada, des conseillers communaux de la commune d’Abomey-Calavi, des chefs villages, des populations, des amis, parents et proches. A l’occasion, le nouveau chef d’arrondissement de Hêvié a rappelé ses priorités…

C’est fait ! Elu le 13 juin dernier par 35 voix sur 36, Patrice Hounyèva a été investi dans ses nouvelles fonctions de chef d’arrondissement de Hêvié, ce vendredi 19 juillet 2019, à la faveur d’une cérémonie tenue en présence du maire Georges Bada, des conseillers communaux de la commune d’Abomey-Calavi, des chefs villages, des populations, des amis, parents et proches. A l’occasion, le nouveau chef d’arrondissement de Hêvié  a rappelé ses priorités.

Manassé AGBOSSAGA

Changement d’homme à la tête de Hêvié ! Patrice Hounyèva a pris ce vendredi 19 juillet, les clés du navire Hêvié en remplacement de Nathanaël Sokpoékpé, désormais député. En présence du maire  Georges Bada, des conseillers communaux de la commune d’Abomey-Calavi, des chefs villages, des populations, des amis, parents et proches, il a été investi dans ses nouvelles fonctions de chef d’arrondissement de Hêvié.

A l’occasion, le nouveau patron de Hêvié s’est confondu en remerciement et en gratitude. Patrice Hounyèva a adressé des mots de gratitude à Feu Placide Azandé, au président Patrice Talon, au maire Georges Bada, à tous les conseillers communaux,  au directeur de la Sobemap, à Bernard Amoussou, à ses parents, amis, proches et autres.

Après les remerciements, Patrice Hounyèva a levé un coin de voile sur ses priorités à la tête de Hêvié. Ceci tout en sollicitant le soutien des fils et filles de Hêvié, le soutien du conseil communal d’Abomey-Calavi, mais aussi et surtout du chef de l’Etat.

Après quoi, il a pris l’engagement d’aller rapidement sur le terrain de l’aménagement et de l’urbanisation de Hêvié. Patrice Hounyèva a promis aller avant la fin de l’année,  vers la mise en place des AIF, mais également vers le  plan voirie et d’équipement de Hêvié, conformément aux textes en vigueur. « Le rêve individuel de chacun de nous, le rêve collectif des populations, c’est d’avoir un Hêvié urbanisé, un Hêvié bien tracé,  bien sécurisé, qui permet à chacun d’avoir sa parcelle,  de construire sa maison », a alors lancé le nouveau CA de Hêvié.

En outre, le nouveau CA de Hêvié a promis s’attarder sur l’aménagement et la construction des voies.  Patrice Hounyèva entend également accorder du prix au fonctionnement des conseils de village. Pour lui, les  élus locaux doivent se sentir concerner par les actions. Il promet alors l’organisation régulière des conseils de village. Et de lancer « Je veux  être le CA  qui respecte la bonne gouvernance, qui respecte les textes de la décentralisation ».

Le temps le jugera.

Existence juridique: Cet article de la charte des partis qui dispense les FcBe de toutes autres formalités

Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’a pas besoin de suivre les nouvelles instructions du ministre de l’intérieur avant de bénéficier d’une existence juridique. Et c’est un article de la charte des partis politiques qui donne cette garantie aux « cauris ». Du moins à en croire les propos du porte-parole des FcBe…

Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’a pas besoin de suivre les nouvelles instructions du ministre de l’intérieur avant de bénéficier d’une existence juridique. Et c’est un article de la charte des partis politiques qui donne cette garantie aux « cauris ». Du moins à en croire les propos du porte-parole des FcBe.

Manassé AGBOSSAGA

Face à la presse ce dimanche 21 juillet 2019, Nourénou Atchadé a mis en avant  l’article 22 de la charte des partis politiques. Selon lui, cette disposition de la charte des partis dispense les FcBe de toutes autres formalités avant d’obtenir  une  reconnaissance juridique. « Si à l’expiration d’un délai de deux (02) mois après le dépôt de la déclaration, aucune notification de conformité ou de non-conformité n’est parvenue au parti politique concerné, le dossier de déclaration administrative de constitution est réputée conforme à la loi », a-t-il évoqué, rappelant au passage que les responsables du parti ont écrit au ministre Sacca Lafia en février pour lever les observations faites,  sans toutefois, obtenir une réponse de sa part.

Face à cela,  le parti ne compte pas suivre les instructions de Sacca Lafia. « Le parti FCBE n’ira pas au congrès et attend que conformément à l’article 22 de la charte des partis politiques en vigueur en République du Bénin », confie Nourénou Atchadé.

Aussi a-t-il invité le pouvoir de la Rupture à ne pas persévérer dans la violation des textes de la République. « Le parti FCBE attend que le gouvernement respecte pour une fois, les textes de la République et atteste enfin que le parti est conforme aux nouveaux textes en vigueur », espère le porte-parole des FcBe.

Talon et Lafia apprécieront !

Nourénou Atchadé : « Il n’y a aucune compromission du parti FcBe avec la rupture »

L’Honorable Nourénou Atchadé persiste et signe. Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’est dans aucun jeu d’arrangement avec l’actuel pouvoir. Ce dimanche 21 juillet 2019 à la faveur d’un point de presse, l’honorable Nourénopu Atchadé a répondu aux diverses interprétations et polémiques suite à la participation du parti FcBe à la rencontre au palais de la marina.

L’Honorable Nourénou Atchadé  persiste et signe. Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe)  n’est dans aucun jeu d’arrangement avec l’actuel pouvoir. Ce dimanche 21 juillet 2019 à la faveur d’un point de presse, l’honorable Nourénopu Atchadé a  répondu aux diverses interprétations et polémiques  suite à la participation du parti FcBe à la rencontre au palais de la marina.

Après avoir rappelé le message du parti FcbE lors de ce rendez-vous qui évoquait les préalables pour un dialogue politique sincère et inclusif, Nourénou Atchadé a martelé que le parti n’est pas dans la compromission. «  Il n’y avait aucune compromission  possible du parti FcBe avec la rupture », martèle t-il.

Nourénou Atchadé a toutefois fait savoir que la reconnaissance juridique du parti FcBe reste le seul élément qui a fondé la présence des deux délégués la semaine dernière au palais de la marina. «  Ce que nous demandons n’est rien d’autre que la reconnaissance juridique  du parti. Il n’y a pas autre chose qui lie le gouvernement  de la rupture  avec le parti FcBe. Ce qui nous lie, c’est la reconnaissance juridique », a-t-il clarifié.

Trêve de polémique !

Manassé AGBOSSAGA

Léopold Zinsou lors de l’installation du nouveau CA de Hêvié, Patrice Hounyèva: «C’est une suite logique d’un engagement citoyen»

Léopold Zinsou lors de l’installation du nouveau CA de Hêvié, Patrice Hounyèva: «C’est une suite logique d’un engagement citoyen»…

Léopold Zinsou  a apporté son soutien à son collègue, Patrice Hounyèva, ce vendredi 19 juillet, lors de la cérémonie de son installation au poste de chef d’arrondissement de Hêvié. Approché à la fin de la cérémonie, le conseiller communal de Godomey a laissé entendre qu’il s’agit d’une consécration d’un engagement citoyen.

Manassé AGBOSSAGA

Elu à la tête de l’arrondissement de Hêvié et installé ce vendredi 19 juillet, après le départ de Nathanaël Sokpoékpé pour l’hémicycle, Patrice  Hounyèva n’a pas volé cette nouvelle promotion. C’est en tout cas l’avis du conseiller communal de Godomey, Léopold Zinsou. Présent, ce vendredi 19 juillet,  à l’installation de son collègue Patrice Hounyèva à la tête de l’arrondissement, il a martelé que cette promotion constitue en réalité la consécration d’un engagement citoyen. « C’est un sentiment  de joie qui m’anime de voir un des nôtres installé à la tête  de l’arrondissent de Hêvié. C’est une suite logique d’un engagement citoyen. Ce n’est qu’un couronnement », a confié Léopold Zinsou.

Le conseiller communal de Godomey reste alors persuadé que Patrice Hounyèva qui a toujours œuvré pour le développement de Hêvié comblera les attentes.  

Toutefois, il n’a pas manqué de donner quelques conseils au nouveau CA de Hêvié. Léopold Zinsou a invité Patrice Hounyèva à vite se pencher sur la question du lotissement.  « Les travaux de lotissement ont très duré.  Il va falloir qu’on en finisse avec cela.  Je pense qu’il est conscient que c’est par là qu’il doit entamer la révolution de Hêvié », a-t-il souligné.

Dialogue politique : La réponse de Talon aux fermes conditions des FcBe

Présent à la rencontre de concertation le lundi dernier au palais de la marina, les deux délégués du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) ont rappelé au chef de l’Etat, les conditions non négociables des « cauris » pour un dialogue politique inclusif et fructueux. Et à en croire le point fait par l’honorable Nourénou Atchadé, ce mardi 16 juillet 2019, Patrice Talon n’a pas manqué de donner son avis sur certaines de ces conditions.

Présent à la rencontre de concertation le lundi dernier au palais de la marina, les deux délégués du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) ont rappelé au chef de l’Etat, les conditions non négociables des « cauris » pour un dialogue politique inclusif et fructueux. Et à en croire le point fait par l’honorable Nourénou Atchadé, ce mardi 16 juillet 2019, Patrice Talon n’a pas manqué de donner son avis sur certaines de ces conditions.

En effet, selon les informations du porte-parole des FcBe, l’actuel locataire de la marina a réagi aux exigences relatives à la libération des détenus politiques et au retour des exilés politiques.

« Le  président de la République a estimé qu’il n’y a pas de prisonnier politique au Bénin, et que ce sont des personnes qui ont commis des délits…Et qu’il n’y a pas également d’exilé politique et que parfois,  ce sont des personnes qui ont reçu des convocations et qui sont partis », a révélé Nourénou Atchadé. Toutefois, il a confié que les deux délégués ont martelé au chef de l’Etat que le retour de tous les fils et filles du Bénin contraints à l’exil, la libération des prisonniers politiques,  la remise à leurs familles respectives des corps des compatriotes abattus et emportés par l’armée, et la reprise des élections sont des conditions préalables à remplir pour la réussite du dialogue politique.

« LES PREREQUIS D’UN DIALOGUE INCLUSIF ET FRUCTUEUX DU PARTI FCBE

Excellence Monsieur le Président de la République,
Dans votre adresse à la nation en date du 20 mai de cette année, vous disiez ceci :
« Conscient que nul ne devra manquer au chantier de construction de notre pays, j’inviterai très prochainement la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin. »
Excellence Monsieur le Président de la République,
Pour un tel dialogue, le parti FCBE estime que certaines conditions devraient être préalablement remplies :
a. Le retour de tous les fils et de toutes les filles du Bénin contraints à l’exil depuis votre arrivée au pouvoir et la mise en liberté des prisonniers politiques, afin qu’ils retrouvent leurs familles respectives et qu’ils participent à l’œuvre de construction du pays ;
b. La remise à leurs familles respectives des corps des compatriotes abattus et emportés par l’armée lors des événements pré et post électoraux.
Monsieur le Président de la République,
Comme vous-même l’avez clamé, le 06 mars 2019, au cours d’une rencontre avec les partis politiques, vous voudriez des élections législatives consensuelles, »des élections qui soient de même nature, de même qualité, de même convivialité que ce qu’on a connu jusque-là », certainement tel que celles auxquelles le peuple béninois était habitué depuis l’avènement du renouveau démocratique.
Les élections du 28 avril 2019 sont loin de répondre à ces exigences. Pire, elles ont été soldées par u taux d’abstention jamais connu dans notre pays depuis près de trois décennies. Ceci est l’expression du rejet par le peuple d’une élection exclusive.
C’est donc la raison pour laquelle, en sus de nos deux points précédents, nous demandons l’organisation d’une élection législative inclusive, transparente pour la désignation par le peuple souverain, des hommes et femmes devant composer la 8ème législature de notre Assemblée Nationale. Car après tout, un député est un représentant du peuple et non le contraire.
Enfin, le parti FCBE est préoccupé par la situation que vit aujourd’hui le Dr Boni YAYI, qui a présidé aux destinées de notre pays, dix années durant. Il subit des persécutions avec sa famille, ses parents, ses proches collaborateurs qui sont, soit en prison, en exil ou dans la clandestinité. Notre peuple s’en préoccupe également lorsqu’on sait que la cause première de cette crise est le processus électoral non inclusif et non ses conséquences. Il ne peut donc pas être tenu pour responsable de ses événements pour lesquels il paie chèrement pour sa vie. Il en est de même de la population dont certaines personnes ont perdu la vie, d’autres en détention, en clandestinité ou en exil.
En conclusion, le parti FCBE souhaite encore aujourd’hui plus qu’hier, la tenue d’un dialogue national pour réconcilier le peuple béninois avec lui-même.
Merci pour votre attention. »

Manassé AGBOSSAGA

Concertation au palais de la marina: Ce que le parti FcBe a dit à Talon

24h après la rencontre de concertation avec le chef de l’Etat au palais de la marina, les responsables du parti FcBe ont fait le point des échanges. Et à l’occasion, ils ont tenu à lever toute équivoque. « Participer à cette rencontre n’enlève en rien la volonté du parti FcBe de lutter contre la dictature dans notre pays, de lutter contre l’exclusion, de lutter contre les arrestations arbitraires…si nous n’avons pas une existence juridique, le combat politique devrait s’arrêter », clarifie d’entrée de jeu le porte-parole du parti, Nourénou Atchadé, présent à la séance dite de concertation…

Sur décision du bureau exécutif national, le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a répondu à l’appel du chef de l’Etat, ce lundi 15 juillet 2019. Et à la faveur d’un point de presse organisé ce mardi 16 juillet 2019 au siège du parti à Cotonou, les responsables ont fait le point de la séance qui était également ouverte aux formations politiques, qui n’ont pas une existence juridique.

Manassé AGBOSSAGA

24h après la rencontre de concertation avec le chef de l’Etat au palais de la marina, les responsables du parti FcBe ont fait le point des échanges. Et à l’occasion, ils ont tenu à lever toute équivoque. « Participer à cette rencontre n’enlève en rien la volonté du parti FcBe de lutter contre la dictature dans notre pays, de lutter contre l’exclusion, de lutter contre les arrestations arbitraires…si nous n’avons pas une existence juridique, le combat politique devrait s’arrêter », clarifie d’entrée de jeu le porte-parole du parti, Nourénou Atchadé, présent à la séance dite de concertation.

Après cette précision, le porte-parole du parti FcBe a souligné que la rencontre de concertation s’est uniquement portée sur la question du statut juridique des partis en souffrance de formalisation, selon la ligne définie par le président Talon. Ainsi, selon ses explications, le président Talon a cherché à comprendre les difficultés au niveau de chaque parti.

Et à en croire l’Honorable Nourénou Atchadé, le parti a été clair, martelant qu’il a été victime d’un blocus politique pour empêcher les ‘‘Cauris’’ d’aller aux législatives. « Pour ce qui concerne Fcbe, nous avons expliqué au chef de l’Etat que nous avons fait tout ce qu’il fallait faire pour avoir notre statut juridique », fait savoir Nourénou Atchadé.

En outre, il a indiqué que le parti a signifié au chef de l’Etat que par une correspondance en date du février, les responsables des FcBe ont levé les observations du ministère de l’intérieur., Nourénou Atchadé confie avoir rappelé au président de la République que conformément aux dispositions de l’article 22 de la charte des partis politiques, le ministre dispose de deux mois pour répondre, auquel cas le parti est reconnu juridiquement.

Face à cela, il dit avoir signifié au chef de l’Etat « que le parti Fcbe n’a rien à corriger pour obtenir son statut juridique ».

Et pour la suite des évènements, Nourénou Atchadé a confié que le parti sera reçu le jeudi par le ministre de l’Intérieur conformément aux instructions du  chef de l’Etat.

Et au ministre Paul Hounkpe, également présent à la rencontre  de marteler que la participation des Fcbe à cette séance de concertation était nécessaire. Il a ajouté qu’elle a permis aux responsables Fcbe d’avoir une idée sur le dialogue politique annoncé pour bientôt.

Parlant de dialogue, Nourénou Atchadé a confié que la participation du parti FcBe au dialogue dépendra de la libération des détenus politiques, du retour  exilés politiques, de la reprise des élections, …

La réponse de Talon aux préalables des Fcbe dans un prochain article.