Politique : Narcisse Tomèty tacle les 83 députés qui sortiront du match fraternel UP-BR

Simon Narcisse Tomèty a adressé un message spécial aux 83 prochains députés qui pourraient sortir du match fraternel Union progressiste-Bloc Républicain, le 28 avril prochain. Avec ironie, l’Institutionnaliste a adressé ses félicitations aux « enfants députés » de Patrice Talon, qui selon lui, s’entraînent déjà sur la lutte contre le sommeil en session, les techniques pour voter des lois toxiques, les méthodes de promesses démagogiques. Lisez l’intégralité de son tacle, puis riez à gorge déployée avec vos pieds en l’air ! Ce n’est pas une précision de Kpakpato Médias…

Simon Narcisse Tomèty a adressé un message spécial aux 83 prochains députés qui pourraient sortir du match fraternel Union progressiste-Bloc Républicain, le 28 avril prochain. Avec ironie, l’Institutionnaliste a adressé ses félicitations aux « enfants députés » de Patrice Talon, qui selon lui,  s’entraînent déjà sur la lutte contre le sommeil en session, les techniques pour voter des lois toxiques, les méthodes de promesses démagogiques. Lisez l’intégralité de son tacle, puis  riez à gorge déployée avec vos pieds en l’air ! Ce n’est pas une précision de Kpakpato Médias.

« Bénin : l’histoire d’un vagabondage électoral

Nous félicitons par anticipation les nouveaux députés qui doivent avoir commandé déjà beaux costumes et belles robes, et entrain de suivre déjà des entraînements sur la lutte contre le sommeil en session, les techniques pour voter des lois toxiques, les méthodes de promesses démagogiques.

Pour les nouveaux sachant depuis plusieurs semaines qu’ils sont députés déjà sans députation, ils s’essayent sur les techniques de prise de parole en public. Ceux qui ne savent par lire une page de texte ont droit à un guide de l’assimile. C’est vendu dans librairie parterre à 500 francs CFA.

Et, ceux qui n’ont jamais rien compris d’un calcul arithmétique qui doivent lire le budget général de l’Etat et rechercher ce qui est prévu explicitement pour leurs villages. Il y a ceux qui vont découvrir la couleur d’un passeport diplomatique et rechercheront automatiquement le lien avec le FAYAWO, si voulez la fraude. Pour les salaires, les indemnités de session et l’autre affaire appelée NOUDOUDONOUMIN ou corruption à ciel ouvert, ils ont reçu une bonne mise en condition. Évidemment c’est l’entrée en matière. Le paquetage de chacun est déjà apprêté. C’est par un semblant de scrupule qu’ils ne sont pas nominés par décret divin. Mais on connaît les scores de ce match fraternel puisqu’ils d’un même papa et de deux mamans qui s’entendent parfaitement.

Qui va oser parler de contrôle parlementaire de l’action royale. Cette affaire là, c’est quand un parlement n’est pas la propriété personnelle d’un papa-bonheur. Mais ici, papa a des chiens de garde pour chaque enfant député.

Vous comprenez pourquoi la concurrence n’est pas permis pour l’opposition. Les allogènes ne sont pas admis au foyer royal. Les places sont réservées et vendues déjà. Maintenant la formule du prophète du sud-ouest marche à plein gaz comme à Gaza. La formule est 5 + 7 = 10 + 2 = 12 ans pour notre père qui est entré le ciel et la terre. Ensuite s’ensuivra une seconde formule magique : APRÈS NOUS C’EST NOUS ET ENCORE NOUS APRES NOUS. Vous n’êtes pas autorisé à sourire mais à rire à gorge déployée avec vos pieds en l’air.

Vive la bêtise humaine

Vive l’incurie politique

Vive la pourriture morale

Et là république en berne « 

Positionnement sur le bulletin de vote : Les deux partis de la mouvance en course fixés

Loin des dénonciations des partis de l’opposition, Emmanuel Tiando et son staff poursuivent leur mission. Après la réception des dossiers de candidature, la validation des dossiers de candidature, la Commission électorale nationale autonome (Céna) a procédé au tirage au sort pour le positionnement sur le bulletin de vote.

Loin des dénonciations des partis de l’opposition, Emmanuel Tiando et son staff poursuivent leur mission. Après la réception des dossiers de candidature, la validation des dossiers de candidature,  la Commission électorale nationale autonome (Céna) a procédé au tirage au sort pour le positionnement sur le bulletin de vote. En présence des membres de la Céna, mais aussi et surtout des représentants de l’Union progressiste, dont Christelle Houndonougbo, Eric Sangan,   et ceux du  Bloc républicain, dont les honorables Jean-Michel Abimbola, André Okounlola, Robert Gbian, le jeu s’est fait en un laps de temps. En effet, les tirages effectués par l’honorable, Jean-Michel Abimbola, pour le compte du Bloc républicain, et Eric Sangan pour le compte de l’Union progressiste  ont donné comme résultat, Union progressiste,  au premier rang, et Bloc républicain, au second rang.

Après le tirage, les représentants des deux partis de la mouvance retenus par la Céna après étude et examen des dossiers ont exprimé leurs  satisfactions et se sont dit prêts pour le scrutin du 28 avril 2019.

Place désormais à la campagne électorale qui démarre la semaine prochaine.

Manassé AGBOSSAGA

Crise électorale: L’Opposition a mis sa menace à exécution, Guy Mitopkè au front

Chose promise, chose due ! Les partis de l’Opposition ont mis en exécution leur menace. Comme annoncé à la faveur de leurs nombreuses sorties médiatiques, les partis de l’opposition étaient dans les rues de Cotonou et autres contrées du pays, ce jeudi 04 mars 2019. Face à ce qu’ils qualifient d’exclusion et de coup de force, les militants et sympathisants des partis l’opposition ont manifesté dans plusieurs localités du pays. Ceci en avançant l’article 66 de la constitution. ..

Chose promise, chose due ! Les partis de l’Opposition ont mis en exécution leur menace. Comme annoncé à la faveur de leurs nombreuses sorties médiatiques,  les partis de l’opposition étaient dans les rues de Cotonou et autres contrées du pays, ce jeudi 04 mars 2019. Face à ce qu’ils qualifient d’exclusion et de coup de force, les militants et sympathisants des partis  l’opposition ont manifesté dans plusieurs localités du pays. Ceci en avançant l’article 66 de la constitution.

A Cotonou, par exemple, le député Guy Mitokpè était au rendez-vous. Tel un général qui reste au devant de la scène et qui dirige sa troupe, le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir était au front. Il est allé galvaniser les jeunes, les hommes et femmes sortis pour protester contre le processus électoral. Et comme s’il était convaincu de la justesse de son combat, l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin ne s’est pas privé d’accorder quelques séances  photo à des jeunes, qui visiblement admirent son courage et sa bravoure.

Loin de ce ‘‘détail mineur’’, comme le dirait Emmanuel Tiando, la résistance pacifique annoncée a vite pris l’allure d’un  affrontement entre policiers et étudiants, par endroit. A Cotonou, par exemple, les policiers, et les militaires lourdement armées sont intervenus pour disperser  la foule. S’en suivra, une course poursuite entre forces de l’ordre et manifestants, comme le montre une vidéo. Pire sur cette même vidéo publiée sur les réseaux sociaux, des tirs ont résonné.

Ailleurs, notamment à Porto-Novo, les autorités ont fait l’option d’intimider les manifestants en installant des chars. Stratégie qui pour l’heure a semblé payé, puisque jusqu’à l’heure de la rédaction de cet article, aucune manifestation n’a été enregistrée dans la capitale politique. Mais attention, à vite crier victoire.

En effet,  si cette première journée de manifestation n’a pas été à son paroxysme sur toute l’étendue du territoire nationale, il pourrait bien s’agir d’une stratégie adoptée par les leaders de l’opposition.

Candide Azannai avait notamment parlé des manifestations graduelles en fonction de l’évolution de l’appréciation de la situation.

Manassé AGBOSSAGA

Crise électorale: L’Opposition sort l’artillerie lourde, Jeudi de tous les dangers

Face à l’impasse électorale, les partis de l’Opposition ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Réunis ce jeudi 03 avril 2019 à la salle des fêtes Majestic Cadjèhoun, ils ont, par le biais de l’honorable Guy Dossou Mitokpè, annoncé des actions fortes et musclées dès ce jeudi 04 avril.

Face à l’impasse électorale, les partis de l’Opposition ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Réunis ce jeudi 03 avril 2019 à la salle des fêtes Majestic Cadjèhoun, ils ont,  par le biais de l’honorable Guy Dossou Mitokpè,  annoncé des actions fortes et musclées dès ce jeudi 04 avril.

Après avoir dénoncé le coup de force orchestré par Patrice Talon avec la complicité du Bloc de la majorité parlementaire, mais aussi et surtout avec la grande complicité des présidents des institutions de la République, les partis de l’Opposition ont lancé un appel à tout le peuple béninois « pour des manifestations géantes de protestation  dans chacune des villes du pays.

Pour les forces de l’Opposition, qui avaient déjà menacé d’envahir les rues si le président Patrice Talon ne faisait rien de concret pour une sortie de crise, il s’agira à l’occasion, de sortir pour défendre la démocratie confisquée, pour dire non à l’imposture, pour exiger la justice, pour dénoncer le complot des institutions, pour arrêter l’arbitraire, pour montrer la souffrance du peuple béninois, pour refuser le choix des 83 députés par Patrice Talon. Somme toute, les partis de l’opposition au grand complet appellent le peuple béninois à la résistance.

Un jeudi de tous les dangers, dira t- on.

Manassé AGBOSSAGA

DECLARATION DE L’OPPOSITION
Mercredi, 3 avril 2019

Mesdames et Messieurs de la presse,
Militantes et Militants,
Béninoises et Béninois,

Notre pays est à la croisée des chemins et notre peuple comme un grand est appelé à répondre à l’appel de sa destinée.
Les premières élections qui doivent être organisées sous le régime de la rupture, nous conduisent inéluctablement vers l’incertitude.
Le 06 mars 2019, à l’occasion d’une rencontre avec certains responsables de la classe politique béninoise, le Chef de l’Etat a reconnu pour la première fois, l’impasse électorale et la mauvaise qualité des lois électorales, la charte des partis politiques et le code électoral, toutes deux imposées par sa majorité à l’assemblée nationale, au peuple béninois. A cette occasion, le Président de la République, Monsieur Patrice TALON, a dit regretter l’absence des partis politiques autres que l’Union Progressiste et le Bloc Républicain, dans la course aux élections législatives de cette année.
Nous rendons publique la présente déclaration à la suite de la lourde responsabilité prise par les députés de la mouvance présidentielle, d’enliser le dialogue qui était institué en vue de la recherche de solutions consensuelles. Cette attitude inqualifiable est un mépris des attentes des populations qui supportent déjà mal la confiscation du débat par le parlement alors que ce sont les mêmes députés qui ont voté les lois ainsi querellées et taillées sur mesure pour faciliter la forfaiture au Chef de l’Etat, Monsieur Patrice TALON.
Depuis bientôt trois ans, l’opposition a toujours dénoncé la vassalisation des institutions et la confiscation de tous les pouvoirs par le Président de la République. Le peuple béninois en a eu confirmation avec la rencontre entre le Chef de l’Etat et les présidents des différentes institutions constitutionnelles élargie au président de la CENA et au Médiateur de la République, le lundi 1er avril 2019, pour une soi-disant concertation sur la crise pré-électorale qui secoue le Bénin. Le communiqué lu par le porte-parole Joseph GNONLONFOUN, annonçait l’absence de consensus pour la tenue des élections inclusives, alors même que les débats n’étaient pas encore clôturés à l’Assemblée Nationale.
Ces deux actes sont à nos yeux des déclarations de guerre au peuple béninois. Les députés de la mouvance présidentielle comme l’ensemble des présidents des institutions de la République, ont choisi de tourner le dos aux aspirations profondes de paix des populations de notre pays. Ce faisant, ils s’exposent à nous désormais comme des adversaires déclarés de notre démocratie. Nous les combattrons comme tels. La Constitution béninoise nous en donne les moyens ; le patriotisme nous l’exige. Il n’y a aucune concession à faire à l’arbitraire dont la caractéristique principale est de ne tenir compte d’aucune limite. Il est irrationnel, il est l’expression d’une inculture sociologique, politique et anthropologique absolue. Il est l’incarnation de la déraison.
En conséquence, notre pays, le Bénin ne dispose plus d’institutions de contre-pouvoir, gage de la sauvegarde et de la préservation des acquis démocratiques. Dans cette situation, seul reste le peuple lui-même pour se prendre en charge et sauver sa démocratie. Ce qui appelle à des sacrifices, le don de soi ; le patriotisme et la probité.
Devant la Communauté internationale et devant vous, Béninoises et Béninois, nous acceptons la mission qui nous incombe désormais : arracher nos institutions des mains du despote qui tente de tout asservir.
Les forces de l’opposition viennent solennellement, lancer un appel au peuple béninois, à la résistance au nom des moyens que nous accorde notre Constitution du 11 décembre 1990.
Béninoise et Béninois,
Nous ne reculerons devant rien !
Nous lançons un appel à tous les travailleurs du secteur public comme du secteur privé,
aux enseignants dont les droits sont bafoués,
aux magistrats qui sont désormais sous la terreur du Conseil Supérieur de la Magistrature politisé,
aux policiers victimes d’injustices,
aux étudiants auxquels les libertés sont arrachées et dont les avantages sont retirés sans juste cause, à la société civile,
à toutes les femmes des marchés durement frappées par la gouvernance TALON,
aux victimes des déguerpissements sauvages et inhumains, aux déflatés de la fonction publique, aux opérateurs économiques victimes des redressements fiscaux anormaux,
à toutes les autres victimes de la gouvernance chaotique de Patrice TALON à resserrer les rangs face à la guerre qui est déclarée à notre peuple. Nous vous appelons tous, dès demain, jeudi 04 avril 2019, à des manifestations géantes de protestation dans chacune de nos villes.

Sortons pour défendre cette démocratie confisquée.
Sortons pour dire non à l’imposture.
Sortons les mains libres avec des mouchoirs blancs.
Sortons pour exiger la justice.
Sortons pour dénoncer le complot des institutions.
Sortons pour arrêter l’arbitraire.
Sortons pour montrer au monde entier la souffrance de notre peuple.
Sortons pour refuser qu’on nous impose les 83 prochains députés.
Sortons pour affirmer la souveraineté de notre peuple.
Sortons jusqu’à ce que le consensus soit trouvé pour de véritables élections inclusives et transparentes.

Nous sommes désormais seuls face à notre destin. Et nous y ferons face.
La Patrie nous appelle !
La Victoire nous attend !
Que Dieu protège le Bénin !

Crise électorale: Jean-Baptiste Elias propose et dit ses vérités à Talon et au BMP

Le président du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac) a tenu un langage de vérité sur Radio Tokpa. Sans détour, Jean-Baptiste Elias a dénoncé l’attitude des députés du Bloc de la majorité parlementaire, mais également du chef de l’Etat. Il s’est offusqué du comportement des députés du Bmp qui appellent au respect strict des textes. ..

Le président du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac) s’est prononcé sur la crise électorale, ce dimanche 31 mars 2019 sur Radio Tokpa. A l’occasion, Jean- Baptiste Elias a  fait des propositions pour une sortie de crise et dit toute ses vérités au président Patrice Talon et aux députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP).

Manassé AGBOSSAGA

Le président du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac) a tenu un langage de vérité sur Radio Tokpa. Sans détour, Jean-Baptiste Elias a dénoncé l’attitude des députés du Bloc de la majorité parlementaire, mais également du chef de l’Etat. Il s’est offusqué du comportement des députés du Bmp qui appellent au respect strict des textes.

En effet,  s’appuyant sur loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes, Jean-Baptiste Elias a indiqué que les députés du BMP qui appellent au respect des textes ne sont pas des exemples. Il a confié que les députés qui avaient l’obligation de déclarer leurs biens 15 jours après l’entrée en fonction ne l’ont pas fait dans les délais prévus.

Jean-Baptiste Elias  a ajouté que des députés à l’instar de l’honorable Jocelyn Dégbé, membre du BMP et candidat sur la liste de l’Union progressiste  ne l’a toujours pas fait à la date du 31 mars.

Le président du Fonac a aussi fait savoir que le chef de l’Etat, le président Patrice Talon a aussi violé la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes, en ne faisant pas la déclaration de patrimoine dans les délais.

Aussi a t –il évoqué, les nombreux cas, où la Cour constitutionnelle a signifié au chef de l’Etat qu’il a méconnu la constitution.

Et de lancer « Ne parlez plus de respect de la loi… Je vais prier les uns et les autres de ne plus nous prononcer le mot, il faut respecter la loi ».

La thérapie pour une  sortie de crise

Sur Radio Tokpa, le président du Fonac ne s’est pas contenté de faire des dénonciations. Il a aussi fait des propositions pour une sortie de crise. Et là-dessus, Jean- Baptiste Elias a été catégorique. Pour lui, la solution ne se trouve plus au parlement, et par ricochet entre les mains des députés du BMP. «  Nous ne comptons plus à une quelconque décision de l’Assemblée nationale », a-t-il avancé.

Par contre, Jean-Baptiste Elias fait savoir que la solution se trouve du côté du chef de l’Etat. « La balle est dans le camp du président de la République… L’arbitre,  c’est le président qui peut débloquer la situation… Il peut débloquer la situation », lance t-il.

Jean- Baptiste Elias invite alors Patrice Talon à prendre une ordonnance, après consultation du président de l’Assemblée nationale et du président de la Cour constitutionnelle, pour une sortie de crise.  Le président du Fonac propose alors de prendre une disposition qui modifie le calendrier électoral et le délai de campagne.

L’autre proposition forte faite sur  radio Tokpa, est la modification de l’article 56 de la loi sur la charte de partis politiques. En effet, il propose que le délai de 6 mois accordé aux partis qui existaient soit prorogé  de 12 mois ou 18 mois. Selon lui, c’’est beaucoup plus facile de modifier cet article que de toucher à la constitution.

Jean-Baptiste Elias invite le président Talon à aller dans ce sens et à ne pas s’appuyer sur les assurances des « faucons ». «  Ce sont les faucons qui veulent induire le président en erreur…N’écoutez pas les faucons », avance t-il.

Il rappelle au chef de l’Etat, que la frustration, l’injustice et la corruption sont à la base des guerres en Afrique, notamment dans 32 pays.

Talon est donc prévenu !

Politique: Moustapha Bashola et le CJSP condamnent les propos tenus par Guy Mitokpè à l’Hémicycle

Les membres de la Coalition des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) n’approuvent pas les déclarations tenues par l’Honorable Guy Dossou Mitokpè, à l’Hémicycle le jeudi 28 mars dernier. Pour Moustapha Bashola, Argos Adihounda, Fulbert Vodounon, Josaphat Ahokandji, Rigobert Gonçalves, Luc Mandela et consorts, les propos du secrétaire général du parti Restaurer l’espoir menacent la paix et la cohésion sociale…

Les membres de la Coalition des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) n’approuvent pas les déclarations tenues par l’Honorable Guy Dossou Mitokpè, à l’Hémicycle le jeudi 28 mars dernier. Pour Moustapha Bashola, Argos Adihounda,   Fulbert Vodounon, Josaphat Ahokandji, Rigobert Gonçalves, Luc Mandela et consorts,  les propos du secrétaire général du parti Restaurer l’espoir menacent la paix et la cohésion sociale. Lire l’intégralité de leur déclaration lue par le président du CJSP, Moustapha Bashola, ce vendredi 29 mars 2019 au Chant d’oiseau de Cotonou.

COLLECTIF DES JEUNES ENGAGÉS POUR UN SURSAUT PATRIOTIQUE

POINT DE PRESSE

Mesdames et Messieurs de la presse

Chers confrères et honorables invités, merci à vous de répondre une fois encore favorablement à notre invitation.

Qu’il vous souvienne, il y a exactement une semaine que le collectif des Jeunes Engagés pour un Sursaut Patriotique que j’ai l’insigne honneur de chapeauter vous a convié en ces mêmes lieux de l’INFOSEC pour se prononcer et fustiger les attitudes belligerantes de l’opposition béninoise et très peu favorables à une sortie de crise dans le cadre du consensus souhaité par le chef de l’État, le président de la République son excellence Patrice TALON pour une élection législative inclusive.

Aujourd’hui encore et plus que jamais lorsque la stabilité et la paix sociale sont menacées et que la cohésion et la solidarité nationale en arrivent à prendre un coup, le CJSP s’invitera toutes les fois dans le débat pour dire en toute liberté et en toute indépendance et donner son point de vue sur tout sujet qui affecte directement la nation.

C’est à cet exercice que nous voudrions bien nous employer une fois encore cet après midi lorsque nous vous avons fait appel.
Il y a une semaine nous disions ici même que l’opposition n’étant point prête et capable d’aller aux élections législatives du 28 Avril prochain veut juste prétexter d’une crise politique qui n’existe pas pour inciter à la violence et à des troubles sociaux pour assouvir son vilain dessein d’appeler à un soulèvement populaire contre le régime de la rupture et pour déstabiliser la gouvernance élogieuse du président Patrice Talon.

Les derniers développements à l’Assemblée Nationale ponctués de propos belliqueux incitant à la violence et à la rébellion ou à une mutinerie tenus hier jeudi à l’hémicycle par l’honorable Guy MITOKPE nous renforcent au sein du CJSP dans cette cette évidence qui est notre appréhension de la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays telle que l’opposition le confirme chaque jour un peu plus.

« Nous sortirons, nous allons envahir la CENA, nous allons envahir le centre de traitement, nous allons envahir les 77 communes du pays au nom de l’article 66 de la constitution pour défendre la démocratie
Que 62 députés prennent en otage tout un peuple, on n’acceptera jamais »
, c’est malheureusement en ces termes que l’He Guy MITOKPE s »exprimait hier au parlement à l’occasion d’une plénière initiée par le président Adrien HOUNGBEDJI dans le cadre de sortie de crise.
Avant lui, son mentor a annoncé les couleurs la veille seulement à l’occasion d’une conférence de presse organisée par le parti Restaurer l’Espoir au Bénin Marina Hôtel lui aussi évoquant l’article 66 de notre loi fondamentale comme caution à tous les actes de vandalisme et de mutinerie qu’il projette entreprendre pour empêcher le processus électoral inébranlable.

Au président Candide AZANNAI à qui nous vouons encore au sein du CJSP tout le respect dû à une personnalité politique de son rang qui a fait un combat politique juste et exemplaire mené au prix de grands perils aux côtés d’autres acteurs politiques tout aussi vaillants et téméraires que lui dans un passé récent à l’avènement du régime de la Rupture, nous voudrions lancer un appel patriotique de paix et d’amour pour la patrie pour lui dire qu’on ne médit point du miel après s’en être servi.
Nous estimons au sein du CJSP que le combat politique du président AZANNAI a tout son sens auprès
du Président Patrice TALON pour qui , le peuple s’en souvient encore, il avait pris suffisamment de risque comme beaucoup d’autres car une sagesse populaire béninoise nous enseigne qu’on ne se rebelle pas contre le fétiche qu’on a soi même érigé, on finit toujours par s’en repentir.

Quant aux propos désobligeants incitant à la violence tenus hier à l’hémicycle par l’He Guy MITOKPE, au CJSP nous estimons que la solution à la situation politique actuelle que nous n’osons pas encore appeler au sein du CJSP comme étant une crise ne se trouve pas dans la rue.
La solution à la situation ne se trouve pas non plus dans les 77 communes ni à la CENA ni au centre de traitement qu’il projette envahir.
La solution à l’infortune se trouve bien entendu à l’Assemblée Nationale et nous invitons les députés de la minorité à à la retenue à l’humilité et à la sagesse de celui qui demande au lieu de lieu de continuer à jouer au plus malin et à la grandiloquence pour que la plénière qui se poursuit aujourd’hui et qui est encore en cours actuellement à l’Assemblée Nationale puisse nous permettre de trouver un consensus pour des élections inclusives tel étant le vœu très cher au chef de l’État, le président de la République son excellence Patrice Talon .

C’est pourquoi nous condamnons avec la dernière rigueur au CJSP les propos va t-en guerre et belliqueux de l’He Guy MITOKPE qui ne garantissent pas la paix et la cohésion sociale et nous appelons le peuple souverain à ne point céder aux manipulations de ces gens là car les béninois n’ont pas besoin de la violence avant de régler leurs problèmes comme nous l’ont enseigné nos ancêtres qui parvenaient toujours à regler leurs différend quelles que soient leur grandeur et leur taille.

Nous l’avions dit ici il y a quelques jours qu’il n’y a pas encore péril en la demeure et nous sommes confiant que le génie beninois tel qu’il avait en 1990 triomphé de la passion triomphera une fois encore de la force du mal afin que tout se passe dans la quiétude et dans la tranquillité.
Nous voudrions à cet effet dire à l’honorable Guy MITOKPE de mettre un peu de l’eau dans son vin d’étre flexible et de se rendre docile et disponible aux débats en cours actuellement au parlement pour qu’une issue favorable soit trouvée à la prétendue crise actuelle car nous réaffirmons que la solution à la situation politique actuelle ne peut être trouvée qu’au parlement et nulle part ailleurs.

Nous voudrions aussi rappeler à l’honorable Guy MITOKPE qu’il doit désormais faire une nette démarcation entre la lutte estudiantine syndicale et un combat politique, la première menée souvent avec fougue et naïveté sans objectif précis fait parfois appel à la violence et au vandalisme par manque de sagesse des acteurs mais un combat politique se mène avec méthode, discipline et dans le respect de l’autre et des lois de la République .
Qu’un élu du peuple qui plus est un honorable député à l’Assemblée Nationale appelle à la violence et à un soulèvement populaire n’honore pas notre démocratie et discrédite la fonction de député qui est déjà mise à rudes épreuves selon les commentaires pas trop favorables qui se font dans l’opinion publique face au refus des députés de la minorité de se conformer au nouveau code électoral qu’ils ont eux aussi participé à l’élaboration. Ceci dénote d’une incongruité manifeste qui démontre aisément que ces gens là roulent juste pour leurs intérêts personnels et non pour la démocratie et le peuple comme ils le font croire car c’est encore eux qui ont voté des lois à l’Assemblée Nationale pour permettre au président Talon d’entreprendre des réformes sociales comme la libération des espaces publics qui a occasionné le délogement sans trompette de nos mamans et de leurs commerces le long de nos rues à travers les grandes villes du Bénin, une réforme à laquelle celles ci
se sont pliées sans broncher.

Mais alors une question mérite bien qu’on la pose.

Pourquoi lorsqu’il s’agit d’une loi pour assainir le paysage politique en Republique du Benin nous assitons a un dechainement de passion?

Est ce que parce que nous intllectiels nous sommes plus citoyens que les bonnes dames qui ont elles aussi subi la rigueuer de la loi ou alors parce que nous avons les moyens pour organiser des marches payantes et que les autres n’en ont pas pour faire entendre leur cause?

Voilà mesdames et messeiurs de la presse autant d’interrogations que suscitent le.bras de fer de l’opposition avec la loi votée pour la republique et à laquelle tout le monde doit se soumettre.

À l’He Guy MITOKPE le CJSP recommande la sagesse, le bon sens car la violence et la désobéissance civile comme il le souhaite ne serviront à rien dans la situation actuelle, seuls l’amour de la patrie et la preseravtion de la paix y parviendront.
Mieux nous nous rendons compte qu’il ne connait pas l’histoire de ce pays qui a connu des situations politiques pires que celle ci mais a toujours triomphé du mal.

La conférence des forces vives de la nation en est une preuve irréfutable. Nous qui avions vécu les affres du marxisme Léninisme dans ce pays pendant qu’il était en Côte d’Ivoire pouvons lui apprendre la belle histoire du Bénin , un pays qui aspire toujours à la paix malgré les querelles intestines et les conflits politiques.

Il ne le savait peut être pas.

Ici, c’est le Bénin.
Il y a autre chose qu’il urge qu’il sache. Celui qui appelle à la violence n’est jamais épargné des déconvenues.
Si le Bénin doit s’écrouler nous allons tous dans les décombres de l’écroulement personne ne sera épargnée.
Face donc à la recrudescence d’appel à la violence et incitation au soulèvement populaire que prône l’oppsition béninoise, le CJSP voudrait lancer un appel vibrant et pressant au peuple béninois de ne jamais se laisser prendre à ce piège et les invite par ailleurs au calme et à la sérénité car le Bénin ne va pas s’écrouler sous le président Patrice Talon, au contraire il va continuer et même accélérer sa marche irréversible vers un peu plus de lumière , vers le progrès social et le développement durable tels que le prône le président de la République depuis son avènement au pouvoir.
À chacun et à tout le peuple conscient nous disons bravo et bon courage pour la suite du combat.

Vive le CJSPVIVE la démocratie
Vive le Bénin je vous remercie

Moustapha Bashola, président du CJSP : « La Céna a travaillé dans les règles de l’art »

Critiqués et décriés par les leaders de l’Opposition, Emmanuel Tiando et son staff viennent de bénéficier d’un soutien de taille. Pour cause, le Collectif des jeunes pour un sursaut patriotique (CJSP), en particulier son président vole au secours des membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna). En effet à la faveur d’une sortie médiatique, le vendredi 22 mars dernier à l’Infosec, Moustapha Bashola a rejeté les péchés attribués à l’institution en charge des élections au Bénin…

Critiqués et décriés par les leaders de l’Opposition, Emmanuel Tiando et son staff viennent de bénéficier d’un soutien de taille. Pour cause, le Collectif des jeunes pour un sursaut patriotique (CJSP), en particulier son président vole au secours des membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna). En effet à la faveur d’une sortie médiatique, le vendredi 22 mars dernier à l’Infosec, Moustapha Bashola a rejeté les péchés attribués à l’institution en charge des élections au Bénin.

Selon lui, la Céna accomplit son travail dans la transparence, sans favoritisme et avec objectivité.

« La Céna a travaillé dans les règles de l’art…La Céna n’a favorisé personne… C’est un faux problème…Je ne trouve aucune faute », a martelé le président du CJSP.

Pour Moustapha Bashola, on ne peut donc rien reprocher à Emmanuel Tiando et à toute son équipe.

Loin de vouloir se jouer les avocats défenseurs de la Céna, il a rappelé que les membres de cette institution n’ont pas été installés sous le régime de Patrice Talon, mais plutôt  sous celui de Boni Yayi.

Moustapha Bashola  fait alors savoir que c’est cette même Céna qui avait organisé les législatives de 2015 sans être traitée de tous les noms d’oiseau à l’ époque.  D’ailleurs, il se demande pourquoi ce changement d’avis quand les données changent.« Pourquoi au Bénin quand on n’est  dans une position,  et ça ne nous arrange pas on commence par parler ? », s’interroge le président du CJSP.

Il invite alors les leaders de l’opposition à cesser alimenter la polémique sur des intoxications.

‘‘Bash’’, comme on l’appelle affectueusement ,  a parlé !

Manassé AGBOSSAGA

Rencontre Talon-Soglo: Azannaï dresse un bilan négatif et veut savoir ce qui a été dit

Candide Azannaï veut avoir une idée précise sur l’objet de la rencontre Talon-Soglo, en date du mercredi 20 mars dernier. A la faveur d’une sortie médiatique, ce mercredi 27 mars 2019 à l’hôtel Bénin marina, le président du parti Restaurer l’Espoir a réclamé la vérité sur le contenu du message au cœur des échanges entre les deux hommes…

Candide Azannaï veut avoir une idée précise sur l’objet de la rencontre Talon-Soglo, en date du mercredi 20 mars dernier. A la faveur d’une sortie médiatique, ce mercredi 27 mars 2019 à l’hôtel Bénin marina, le président du parti Restaurer l’Espoir a réclamé la vérité sur le contenu du message au cœur des échanges entre les deux hommes.

Manassé AGBOSSAGA

Visiblement dans le secret des dieux, Candide Azannaï a toutefois apporté une précision avant d’exposer sa requête. Il a précisé que la rencontre s’est tenue à la suite d’une demande de l’ex président et maire de Cotonou. 

« …Talon a reçu le président Soglo à sa demande…Ce n’est pas le président Talon qui s’est levé de lui-même…C’est le président Soglo qui a demandé à rencontrer  le président Talon », précise le président du parti Restaurer l’espoir.

Après cette clarification,  Candide Azannaï veut savoir ce que les deux hommes se sont dit. Pour lui, le chef de l’Etat doit confirmer ou informer les propos tenus par Nicéphore Soglo.   

« Nous devons exiger de la présidence une déclaration officielle sur ces engagements qui auraient été pris par le président Talon,  tel que rapporté par le président Soglo…, Je veux savoir ce qui a été dit… Nous voulons la vérité. Je veux savoir ce qui a été dit.  C’est mon droit de savoir, mon droit en tant que béninois, mon doit en tant que acteur politique, mon droit en tant que quelqu’un qui a été consulté avant que la rencontre n’ait lieu », réclame t-il.

 Candide Azannaï semble ensuite déplorer l’attitude de la Cellule de communication du président de la République. En effet, il fait savoir qu’une déclaration de presse des deux hommes ou à défaut un fonctionnaire mandaté par le chef de l’Etat aurait dû sanctionner cette rencontre, intervenue dans un contexte de crise.

Bilan sombre

En attendant que Talon et sa cellule de communication ne réagissent à sa requête, le président du parti Restaurer l’Espoir dresse un bilan négatif de la rencontre Talon-Soglo. Pour lui, il se dégage après cette rencontre, « un contraste  entre  optimisme du président Soglo et un pessimisme du double langage du clan Talon ».

Il ajoute que le tête-à- tête Talon-Soglo a donné place à un pourrissement de la situation politique.

«… à la sortie de cette rencontre, malgré cette rencontre,  la piste Houngbédji montre ses limites… Malgré cette rencontre,  nous observons le pourrissement de la situation,  de la solution Houngbédji… Nous observons un autre pourrissement qui est animé,  entretenu par les thuriféraires de Patrice Talon retranchés au sein du BMP », déplore t-il.

Politique: Candide Azannaï clarifie le sens de son combat

Candide Azannaï situe l’opinion publique sur le sens de son combat actuel. Opposé au régime de la rupture depuis mars 2017, après sa démission au poste de ministre délégué chargé de la défense, il a fait savoir que son combat n’est mené contre personne. Le président du parti Restaurer l’Espoir a aussi souligné qu’il ne se bat pas pour des postes politiques.

Opposant à Patrice Talon, depuis mars 2017, date de son départ du gouvernement, Candide Azannaï a rappelé, ce mercredi 27 mars à Cotonou,  le sens de son opposition au régime de la rupture. Loin d’une obsession de retourner au parlement ou d’un combat personnel contre son ancien allié, le président du parti Restaurer l’Espoir dit se battre pour la préservation de la démocratie, l’Etat de droit et le bien-être des béninois.

Manassé AGBOSSAGA

Candide Azannaï situe l’opinion publique sur le sens de son combat actuel. Opposé au régime de la rupture depuis mars 2017, après sa démission au poste de ministre délégué chargé de la défense, il a fait savoir que son combat n’est mené contre personne. Le président du parti Restaurer l’Espoir a aussi souligné qu’il ne se bat pas pour des postes politiques.

Dans  sa déclaration, il a signifié qu’il ne mène pas un comabt de personne.   

« Mon combat n’est dirigé contre personne…Je n’ai pas un état d’âme », a-t-il clarifié.

Candide Azannaï souligne qu’il est plutôt  opposé à la violation des acquis démocratiques,  qui selon lui,  se passe sous le régime de la rupture.

«  Je ne suis pas d’accord avec le troc  de la démocratie moderne de l’Etat de droit,  les acquis de la conférence, … », avance t-il.

 A en croire ses propos, Patrice Talon veut opérer un passage en force et exclure les partis de l’opposition.  Il évoque le danger qui guette le Bénin si ce « coup de force » réussissait.

« Patrice Talon veut faire un passage en force, s’il réussit réussi à exclure tout le monde, s’il réussit à désigner les 83 députés, s’il dit que l’Etat va se coucher,  l’Etat va se coucher. S’il dit de vous prendre la nuit,  il vous prendra la nuit », indique t-il.

Et là-dessus,  Candide Azannaï rappelle ce que trame le régime de la Rupture.

« Ce qui est en cours,  est le vol des législatives de 2019,   les présidentielles de 2021,  … le vandalisme des communales, un hold- up sur l’état de droit, la démocratie… Nous sommes en train de vivre les derniers moments d’un Bénin,  état de droit,  de démocratie », souligne t-il.

Puis de répondre à ceux qui le soupçonnent de mener un combat pour des postes politiques.

« Ne croyez pas que nous sommes réunis pour des postes de député. Rien du tout. Ça  ne me regarde pas poste de député. J’ai été 5 fois députés. Plusieurs fois ministres.  Je ne cours pas derrière un  poste de député,  mais je cours derrière la gravité du complot qui est en train de se dérouler.  C’est ça ce que je voudrais que vous compreniez », clarifie t-il. Les équivoques levées, le président du parti Restaurer l’Espoir appelle à la mobilisation générale pour dire non à ce qui se prépare.

Politique : Voici pourquoi Restaurer l’Espoir exige la dissolution du Bloc républicain et de l’Union progressiste

Encore une proposition forte du parti Restaurer l’espoir pour sortir de l’impasse. Après ses demandes relatives à la dissolution de la Commission électorale nationale autonome, le limogeage du ministre de la justice,… le parti exige à présent la dissolution de l’Union progressiste et du bloc républicain. C’est son président, Candide Azannaï qui l’a signifié, ce mercredi 27 mars à l’hôtel Bénin marina, justifiant au passage cette exigence…

Encore une proposition forte du parti Restaurer l’espoir pour sortir de l’impasse. Après ses demandes relatives à la dissolution de la Commission électorale nationale autonome,  le limogeage du ministre de la justice,… le parti exige à présent la dissolution de l’Union progressiste et du bloc républicain. C’est son président, Candide Azannaï qui l’a signifié, ce mercredi 27 mars à l’hôtel Bénin marina, justifiant au passage cette exigence.

Manassé AGBOSSAGA

Candide Azannaï s’attaque aux deux partis de la mouvance présidentielle. Le président du parti Restaurer l’Espoir a mis en exergue la partition de l’Union progressiste et du  Bloc républicain dans la crise électorale que traverse le Bénin.

Selon lui, la création et la promotion  de deux partis par Patrice Talon constituent « un élément excluant et grave des autres formes de pensée ». Il évoque un  risque de retour à la pensée unique.

Pour le président du parti Restaurer l’Espoir, il s’agit de « deux sections figurées d’un parti unique et fantôme érigé sur les socles du bloc de la majorité parlementaire ».

Candide Azannaï poursuit et fait savoir que la création et la promotion de deux partis par le chef de l’Etat ouvrent la voie à la prise par une fraction politique  de l’espace réservé à la majorité et de l’espace réservé à  la minorité au profit d’un seul homme promoteur de ces deux partis.  La validation des partis de la mouvance par la Céna est pour lui l’une des  conséquences.

Face à cela, Candide Azannaï appelle à la dissolution des deux partis, car dit il, il s’agit d’une fausse pratique du jeu démocratique. Le président du parti Restaurer l’Espoir invite l’opposition à combattre ces deux partis.

« L’UP et le BR doivent être dissous… Il faut les dissoudre…Il faut les combattre… Ils ne peuvent pas exister si nous sommes lucides…  Nous ne pouvons pas accepter qu’un chef d’Etat crée deux partis à lui seul et les imposent à la classe politique », s’offusque t-il.

Confusion

Dans son développement, Candide Azannaï a tenté de ressortir la contradiction qui existe dans la création de ses deux partis par Patrice Talon. Il s’étonne que le chef de l’Etat initie à lui seul deux partis avec des visions opposées.

« Comment comprendre que le président initie,  promeut et encourage deux partis lui seul avec, deux visions contradictoires ?», s’interroge t-il.

Plus catégorique, Candide Azannaï fait savoir que c’est de l’irréel qu’une personne promeut deux pensées politiques différentes.

« Personne ne peut avoir deux visions contradictoires de la politique…Si vous êtes dans un pays où le chef de l’Etat a deux visions contradictoires de la politique,  il devient un homme qu’on ne comprend pas…Comment il peut promouvoir un parti de type républicain donc nationaliste- libéral et un parti de type progressiste donc démocrate- socialiste », explique t-il. Patrice Talon et les leaders de l’Union progressiste et du Bloc républicain apprécieront !