Demandes de dissolution de la Céna, relèvement du garde des sceaux, abrogation du code,..: Le CJSP ironise et tacle l’opposition

Les membres du Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) n’approuvent pas les propositions de l’opposition pour sortir de l’impasse. A l’occasion de leur première sortie officielle sous le thème ‘Crise préélectorale et la problématique d’un consensus pour une sortie de crise, ils ont sans ambages signifié ce message au peuple béninois…

Le Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) s’est prononcé sur les propositions des forces de l’Opposition pour sortir de l’impasse. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée ce vendredi 22 mars 2019, à l’Infosec de Cotonou, les membres du CJSP ont ironisé les demandes de dissolution de la Commission électorale nationale autonome (Céna), le relèvement du ministre de la Justice, le retour à l’ancien code électoral, et autres faites par l’Opposition pour la tenue élections inclusives.

Manassé AGBOSSAGA

Les membres du   Collectif des jeunes engagés pour un sursaut patriotique (CJSP) n’approuvent pas les propositions de l’opposition pour sortir de l’impasse. A l’occasion de leur première sortie officielle sous le thème ‘Crise préélectorale et la problématique d’un consensus pour une sortie de crise, ils ont sans ambages signifié ce message au peuple béninois.

Dans leur déclaration lue par Moustapha Bashola, ils ont jugé « tendancieuses, fallacieuses, absurdes » les propositions des forces de l’Opposition « dans le cadre du consensus prôné par le chef de l’Etat pour une élection  inclusive ».

Pour les membres du CJSP, les propositions des partis de l’Opposition relatives, entre autres,  à la dissolution de la Céna, au relèvement du ministre de la Justice de son poste, à l’abrogation du code électoral traduisent leur mauvaise foi et leur volonté de ne pas aller aux élections.

« L’exigence du certificat de conformité par certains d’entre eux comme préalable à toute négociation, il y a seulement quelques jours à l’occasion d‘une séance de travail initiée par le président de l’Assemblée nationale dans le cadre du consensus pour une sortie de crise, relève simplement du dilatoire, de la diversion et d’une volonté manifeste d’entretenir et prolonger une crise préélectorale qui n’est est nullement pas une », ont-ils ajouté.

Pour Moustapha Bashola et les siens, l’Opposition ne veut en réalité, pas  du « consensus souhaité par le président Patrice Talon ».

Pour eux, l’opposition veut plutôt « saboter le processus électoral en cours et par conséquent mettre à mal » la démocratie béninoise.

Et même s’ils ont semblé déceler les ambitions réelles des forces de l’Opposition, les membres du CJSP, invitent toutefois ces dernières à être sincère envers le peuple béninois.

« Au point où nous en sommes arrivés aujourd’hui, l’opposition doit maintenant dire clairement ses intentions afin que le peuple béninois sache à quoi s’en tenir. Veut-elle aller aux élections ou veut-elle seulement se servir d’une apparence de crise pour semer de la zizanie ou de trouble dans le pays ? Le peuple souverain veut savoir », a lancé le président du CJSP.

En attendant la réponse des forces de l’Opposition, les membres du  CJSP rappellent quelle devrait être leur attitude pour sortir de l’impasse.

Moustapha Bashola, Fulbert Vodounon, Argos Adihounda, Josaphat Ahokandji, Robert Goncalves et consorts invitent les partis de l’Opposition à saisir la main tendue du président Patrice Talon, car disent ils, « c’est eux qui sont actuellement en difficulté et que le chef de l’Etat souhaite  secourir ».  Azannaï, Ajavon, Yayi et les autres leaders de l’Opposition apprécieront ce conseil sous fond de tacle du CJSP, composé de jeunes hommes et femmes des différentes couches de la société.

Tomèty à Mitokpè : « Je vous décerne la palme d’or du député courageux, lucide et brillant de la 7èlégislature »

C’est l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience qui le dit. Guy Dossou Mitokpè est le ‘‘best’’ député pour le compte de la 7è législature. En effet, Simon Narcisse Tomèty a, dans une brève analyse, vanté les mérites et qualités du secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir. Sans détour, l’Institutionnaliste a attribué le prix du meilleur député à Guy Dossou Mitokpè…

Arrivé au parlement après la nomination de Candide Azannaï au poste de ministre  de la défense, Guy Dossou Mitokpè a vite comblé les attentes. L’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (FneB) s’est même illustré comme meilleur député de la septième législature. C’est du moins l’avis de l’Institutionnaliste, Simon Narcisse Tomèty.

Manassé AGBOSSAGA

C’est l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience qui le dit. Guy Dossou Mitokpè est le ‘‘best’’ député pour le compte de la 7è législature. En effet, Simon Narcisse Tomèty a,  dans une brève analyse,  vanté les mérites et qualités du secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir. Sans détour, l’Institutionnaliste a attribué le prix du meilleur député à Guy Dossou Mitokpè.

« Je vous décerne la palme d’or du député courageux, lucide et brillant de la septième législature », a-t-il écrit.

Pour lui, Guy Mitokpè a réussi à se démarquer de ses collègues « députés d’affaires ». Simon narcisse Tomèty fait alors savoir que le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir mérite amplement  le titre d’« Honorable ».

« L’histoire retiendra que Monsieur Guy MITOKPE est un vrai représentant du peuple béninois, un Honorable qui mérite bien ce titre, un cas d’école d’excellence pour les jeunes appelés à servir la patrie en politique », a avancé Simon Narcisse Tomèty.    

Mieux, il souligne que le parlement béninois a besoin de ce type de représentant du peuple. « Il faut plusieurs Guy Mitokpè pour animer notre parlement, surtout la 8è législature », plaide t-il. Petit bémol. Le duel Union progressiste # Bloc républicain du 28 avril 2019 pour les législatives,  après la validation de ces deux listes par la Commission électorale nationale autonome (Céna) brise,  pour le moment,  l’appel ou le rêve de Simon Narcisse Tomèty.

L’intégralité de son commentaire sur Guy Mitokpè

 » Bénin : origine et histoire des lois toxiques

Avons-nous encore une institution crédible au Bénin au service du bien commun et de l’intérêt général? Je suis très peiné par cette question que je ne peux, hélas, m’empêcher de me la poser par devoir de conscience, de scrupule et de compassion. L’homme est à l’image de son éducation, de sa foi et de ce que sera un jour le souvenir de sa vie dans la mémoire collective. Le Président Abdoulaye WADE disait que « Le pouvoir est dangereux. Si vous l’avez, les gens vous entourent et applaudissent tout ce que vous faites, même si c’est mauvais. Mais dès que vous le perdez, ils vous abandonnent et critiquent tout ce que vous faites, même si c’est très bon. » Le Président Yayi peut enseigner l’infidélité en politique et le Président Houngbedji peut témoigner sur le retour du bâton en politique. De René Char, je retiens et répète cette sagesse que je dédie à M. Guy MITOKPE :  » Impose ta chance Sers ton bonheur Vas vers ton risque A te regarder, ils s’habitueront ». Un jeune député grand comme un baobab et fort comme un éléphant. L’histoire retiendra que monsieur Guy MITOKPE est un vrai représentant du Peuple béninois, un Honorable qui mérite bien ce titre, un cas d’école d’excellence pour les jeunes appelés à servir la patrie en politique. Que d’admiration pour ce digne fils. Je l’isole des députés d’affaires au service des affaires et qui sont au parlement pour les affaires en votant des lois les yeux doublement bandés par les casseroles et la corruption. Regardez dans quel état se trouve leur PROPRE SIÈGE À L’ENTRÉE DU PONT DE PORTO-NOVO. La septième législature n’est pas du tout crédible à nos yeux et nous affirmons tout haut ici qu’elle regorge d’acteurs VOYOUS. Le voyeurisme est une expression qui n’est pas un mot de la rue mais le fondement du Droit, du Pouvoir et des Titres de noblesse. De l’ignorance, je n’ai nul désir dit le philosophe. Alors, votez une loi et être incapable de l’interpréter, c’est du pur voyeurisme. Et François Bayrou, un centriste français, a raison de rappeler aux VOYOUS que  » la politique a besoin de valeur, le peuple a besoin de vérité » et non d’un marché de dupe. Élaborer une charte de partis et occulter des dispositions sur la transhumance et le nomadisme politiques au parlement, ce vagabondage est indigne et ne respecte pas le choix du Peuple et la fidélité à son parti. N’est-ce pas pour qu’un marché de débauchage et d’embauche s’organise par la corruption que c’est laisser à dessein. Ça nous rappelle ce texte au CEPE « Le marché de nuit à Zanzibar »; oui dans les ténèbres passent et repassent les indécences de la politique. On mettra toutes les bêtises et les incuries optionnelles sur Machiavel. Cette hypocrisie d’un voyeurisme outrancier ne vise qu’à POLLUER LA CITÉ. Elle ne traduit aucun désir du bien et aucune volonté de POLIR LA CITÉ par les valeurs qu’on incarne soi-même avant de les imposer aux autres. Il faut plusieurs Guy MITOKPE pour animer notre parlement, surtout la huitième législature. Je vous décerne la palme d’or du député courageux, lucide et brillant de la septième législature. Voilà l’exemplarité que nous réclamons des dirigeants à tous les niveaux. Bravo!  »

Simon-Narcisse Tomety

Législatives 2019: L’Opposition dit non à la révision de la constitution et rappelle ses exigences

Les partis de l’Opposition ont animé dans la soirée du jeudi 20 mars 2019 au siège des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) un point de presse. A l’occasion, ils ont exprimé leur opposition à la révision de la constitution, comme solution pour sortir de l’impasse. Par le biais de Théophile Yarou, ils ont alors rappelé les exigences des forces de l’Opposition pour l’organisation des élections (législatives) ouvertes à tous les partis.Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration.

Les partis de l’Opposition ont animé dans la soirée du jeudi 20 mars 2019 au siège des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe)  un point de presse. A l’occasion, ils ont exprimé leur opposition à la révision de la constitution, comme solution pour sortir de l’impasse. Par le biais de Théophile Yarou,  ils ont alors  rappelé les exigences des forces de l’Opposition pour l’organisation des élections (législatives) ouvertes à tous les partis.Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration.

Béninoises, béninois,

Chers compatriotes,

La crise électorale ouverte depuis le 1er février 2019 par l’introduction frauduleuse du certificat de conformité dont le dessin est d’exclure les partis de l’opposition des élections d’une part et d’autre part de repêcher les partis du chef de l’Etat qui jusque-là n’existaient dans aucun registre de l’Etat continue de défrayer la chronique.

Très tôt, le 19 février 2019, l’opposition dans une lettre adressée au chef de l’Etat lui proposait de convoquer la classe politique pour une recherche consensuelle de sortie de crise ; malheureusement le chef de l’Etat n’a pas cru devoir écouter les cris d’alarme de l’opposition et a choisi la voie de l’enfermement et du pourrissement de la situation.

Le 06 mars 2019 le Chef de l’état a donné l’impression de revenir sur la proposition de l’opposition faite depuis le 18 février 2019 en confiant la recherche de ce consensus au Président de l’Assemblée nationale.

L’opposition tout en dénonçant le caractère biaisé de la démarche du chef de l’Etat a jusque-là continué de prendre part aux discussions tout en rappelant ses préalables et la démarche qui convient en pareilles circonstances conformément au protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance et autres textes dont le Bénin est signataire.

Mais curieusement depuis quelques heures, circule sur les réseaux sociaux un document  faisant état d’un consensus retrouvé avec la classe politique et qui projette même la révision de notre Constitution. Ce document qui serait le fruit des réflexions d’un groupe de travail dont les travaux sont en cours ne constitue pas un consensus retrouvé avec la classe politique et témoigne par la même occasion du manque de sincérité des auteurs et commanditaires de telles manipulations.

Dans une correspondance adressée au chef de l’Etat ce lundi 17 mars, l’opposition a rappelé au chef de l’Etat en quoi devrait consister la recherche du consensus qu’il nous plait de repréciser ici :

  • Concertation de l’ensemble de la classe politique sous la facilitation d’une personnalité indépendante
  • la traduction du consensus en actes législatifs par la saisine de l’Assemblée nationale pour la prise de nouvelles lois dans le strict respect du consensus préalablement obtenu.
  • La prise d’actes réglementaires pour la mise en œuvre.

Au regard de tout ce qui précède, l’Opposition propose que :

– la recherche du consensus soit élargie au-delà de l’Assemblée nationale conformément au protocole additionnel de la CEDEAO dans un format de médiation assurée par une personnalité neutre ;

– le  Chef de l’Etat instruise son Ministre de l’intérieur à l’effet de libérer les documents de formalisation et de mise en conformité aux partis politiques dont les dossiers de déclaration de constitution ont déjà été étudiés ;

– le Directeur général des impôts soit instruit à l’effet de libérer immédiatement les quitus fiscaux confisqués par ses services

– les propos du genre de ceux tenus par le Ministre de la Justice Monsieur Séverin QUENUM sur une station radio internationale qui contredit tant dans la forme que dans le fond les déclarations du Chef de l’Etat du 06 mars 2019, le mettant ainsi dans une posture de duplicité soit condamnés;

– que des instructions claires soient données à la majorité parlementaire réunie au sein du BMP, afin que la perception de double jeux qui est actuellement projetée des déclarations du Chef de l’Etat du 06 mars 2019, cesse d’être des obstacles préjudiciables à une sortie consensuelle et apaisée de cette crise et de cette impasse électorale qui commencent à trop agacer l’ensemble des béninois épris de paix et d’élections inclusives. Cette situation commence également par désoler l’opinion nationale et internationale.

– que le processus électoral soit suspendu pour témoigner de la bonne foi du Chef de l’Etat  dans la recherche du consensus prôné.

Enfin, l’opposition dit haut et fort non à la révision de la Constitution agitée par certains acteurs comme solution dans la crise et insiste sur la tenue à bonne date et dans les délais constitutionnels des élections législatives.

Par ailleurs, les forces de l’opposition félicitent une fois encore le peuple béninois pour sa mobilisation et l’attention portée sur le dénouement de cette crise tout en lui promettant de continuer à porter ses légitimes aspirations.

Vive les forces de l’opposition

Vive la démocratie

Vive le Bénin

Nous vous remercions

Législatives 2019: Voici pour qui votera Simon Narcisse Tomèty

Simon Narcisse Tomèty a ses critères pour porter son choix sur un candidat aux législatives. A travers un message dont votre blog a reçu copie, l’Institutionnaliste de reformes publiques a décrit son profil de député. Toutefois, ce portrait robot ne concerne qu’un député, qui souhaite bénéficier, à nouveau, de la confiance de son électorat…

Institutionnaliste de reformes publiques, Simon Narcisse Tomèty trace le portrait robot de l’idéal  député.  Du moins, pour qu’un candidat à la députation obtienne son vote.

Manassé AGBOSSAGA

Simon Narcisse Tomèty a ses critères pour porter son choix sur un candidat aux législatives. A travers un  message dont votre blog a reçu copie, l’Institutionnaliste de reformes publiques a décrit son profil de député. Toutefois, ce portrait robot ne concerne qu’un  député,  qui souhaite bénéficier,  à nouveau,  de la confiance de son électorat. 

Dans ce sens, Simon Narcisse Tomèty élimine tout  député qui a  trois mandats  dans son escarcelle. En effet, les critères élaborés par l’ancien directeur de l’Ecole de la Nouvelle Conscience éliminent, d’entrée de jeu,   les députés qui ont au moins trois mandats à leurs actifs.

« Trois mandats de députation, ça suffit. D’autres sont capables de représenter valablement le peuple », fait savoir Simon Narcisse Tomèty.

Par contre, l’Institutionnaliste donne une chance à tout candidat  qui a un  ou deux  mandat (s) à son actif. Mais, avec des restrictions.

Pour un député qui a déjà deux mandats à son actif, Simon Narcisse Tomèty s’accroche au nombre  de proposition de lois initié, au combat pour le contrôle de l’action gouvernementale par mandature, à l’apport pour l’avancement de la décentralisation et de la déconcentration profitable à la circonscription électorale.

Quant à un député qui n’a qu’un seul mandat, Simon Narcisse Tomèty établi, en premier lieu,  le  bilan moral,  et éthique, le bilan politique et le  bilan de réédition de compte au peuple béninois.  

Ensuite, il évoque la partition du député pour que les lois votées soient promulguées avec prise de leurs textes d’application, le  combat mené pour accélérer et approfondir la décentralisation,  un contrat avec une radio locale de ta circonscription électorale pour l’éducation citoyenne et la réédition de compte,  le nombre de prise  de  parole par type de gouvernance et pour combien d’heures sur la mandature. Sur ce point,  Simon Narcisse Tomèty veut savoir si le député qui sollicite son suffrage s’est illustré au parlement par son sommeil.  « Est-ce-que tu fais partie de ceux qui font une heure de sommeil chaque jour de session du parlement », s’interroge t-il.

Puis de prévenir qu’un député  qui ne remplit pas ses critères n’aura pas son quitus.

 « Si c’est pour l’immunité parlementaire l’impunité, le passeport diplomatique et la corruption inter-institutionnelle que tu es candidat, tu n’auras ni mon visa ni ma voix », fait savoir Simon Narcisse Tomèty. Candidat à députation vous êtes donc situés.

Législatives de 2019: Neuf questions contraignantes de l’Opposition à Emmanuel Tiando

En réalité, c’est un comptage ‘‘Kpakpatoyastique’’ qui donne le nombre neuf. Après lecture et relecture de la déclaration liminaire lue par l’honorable Guy Dossou Mitokpè lors de la sortie médiatique des forces de l’opposition, votre blog a recensé neuf questions contraignantes adressées au président de la Céna, Emmanuel Tiando…

Les partis de l’opposition étaient face aux hommes des médias dans la soirée du jeudi 14 mars dernier. A l’occasion, les partis de l’Opposition ont adressé une série de questions au président de la Commission électorale nationale autonome, Emmanuel Tiando, au sujet de la validité des dossiers de candidatures de l’Union progressiste et du bloc républicain, voire  la crédibilité et  la neutralité des membres de la Céna.

Manassé AGBOSSAGA

En réalité, c’est un comptage ‘‘Kpakpatoyastique’’ qui donne le nombre neuf. Après lecture et relecture de la déclaration liminaire lue par l’honorable Guy Dossou Mitokpè lors de la sortie médiatique des forces de l’opposition,  votre blog a recensé neuf questions contraignantes adressées au président de la Céna, Emmanuel Tiando.

Ces questions ont rapport à la transparence, la neutralité, la crédibilité de la Céna. A travers ces interrogations, les forces de l’Opposition tentent de montrer à l’opinion publique que la Céna a fait preuve de favoritisme en validant les dossiers de candidatures des listes Union progressiste et Bloc républicain.

Kpakpato Médias, vous propose ces neuf questions.

1)

A quel article du code électoral se rapporte la notion d’irrégularité mineure ?

2)

Cette attitude de la Céna ne résulte t-elle pas de résultats de l’audit de 2018 réalisé par l’inspection générale des  finances et qui a révélé que la gestion financière de l’institution n’est pas exempte de tout reproche ?

3)

La nuit du 14 mars,  certains parmi les membres de la Céna peuvent ils jurer qu’ils ne se sont pas rendus chez le président Patrice Talon, d’abord vers 21h et puis un peu après minuit ?

4)

Le véhicule AG 3457 RB était il derrière la CENA cette nuit et que cherchait ce véhicule et qui en est le propriétaire ?

5)

Le peuple béninois exige la vérité sur le cas Aristide GNANSUNU sur celui d’Abdul R. FEFEFE relativement à la qualité de leurs procurations. Qu’en est-il ?

6)

Qui a introduit postérieurement au dépôt de déclaration de candidatures le logo qui manquait au dossier de l’UP ?  Et puis il nous faudra dire en ce qui concerne le sieur MONTCHO Yao, s’il n’a pas mis un récépissé en lieu et place de la photocopie de sa carte d’électeur ? Qu’en est-il ? La signature de cette déclaration a-t-il justifié avoir reçu mandat à cet effet ? Pourquoi ? Qu’en est-il ?

7)

Le peuple exige la vérité sr la déclaration de candidatures de l’UP relativement à la signature du sieur Eric Sangan.  Qu’en est-il ?

8)

La déclaration sur l’honneur du candidat OGOUWALE porte t-il sa signature ?

9)

La signature de la déclaration de candidature du bloc républicain a t-il justifié avoir reçu mandat pour le faire ?Emmanuel Tiando est donc interpellé.

Démission des membres de la Céna : Emmanuel Tiando ironise la requête de l’Opposition et prêt à aller « manger des mangues »

Le président de la Céna n’est pas inquiété pas la requête des partis de l’Opposition. Emmanuel Tiando ne voit aucun mal à démissionner de la Céna si les partis de l’Opposition doutent de sa crédibilité.A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée le mercredi dernier au siège de l’institution, il a d’ailleurs répondu avec ironie à l’exigence des partis de l’opposition…

Les partis de l’Opposition veulent la tête des membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna). Ils ont,  à l’occasion d’une sortie médiatique effectuée ce jeudi 14 mars 2019,  exigé la démission des membres de l’Institution « pour avoir  trahi leur serment et perdu toute crédibilité ». Mais, Emmanuel Tiando, président de l’Institution  prend avec ironie cette requête.

Manassé AGBOSSAGA

Le président de la Céna n’est pas inquiété pas la requête des partis de l’Opposition. Emmanuel Tiando ne voit aucun mal à démissionner de la Céna si les partis de l’Opposition doutent de sa crédibilité.

A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée le mercredi dernier au siège de l’institution, il a d’ailleurs répondu avec ironie à l’exigence des partis de l’opposition.

« Quel est le problème ?  Quand on n’est pas membre de la Céna,  on meurt ? », s’interroge t-il, dans un premier temps.

Le président de la Céna poursuit et fait savoir que cette exigence si elle aboutissait serait même une occasion en or pour savourer l’un de ses fruits préférés, à savoir les mangues.

«   Il y a trop de travail ici (Ndlr : Céna).  Il vaut mieux aller se coucher quelque part, manger des mangues, dormir », a-t-il ironisé.

Dans le même sens, Emmanuel Tiando a laissé entendre que les membres de la Céna sont prêts à être remplacés par des « génies » si l’Opposition estime qu’ils ne sont plus crédibles.

« Nous ne sommes pas,  nous ne pensons pas tel que nous sommes là que nous soyons des génies… Il y a peut être des génies au Bénin.  Ils peuvent nous remplacer,  si c’est nécessaire.  Qu’est ce que ça fait.  On dort mieux », a-t-il lancé.

Dans son intervention, Emmanuel Tiando a aussi répondu aux accusations relatives à la non crédibilité de la Céna et à ses déplacements et échanges avec certains membres de la mouvance.

Sur la polémique relative à la non crédibilité de la Céna, il a fait savoir que la Céna qui est décriée aujourd’hui a, à son actif, l’organisation de deux élections.

« Si on estime que la Céna n’est plus crédible,  bien écoutez, la crédibilité,  ça ne s’achète pas au marché…Et c’est cette même Céna,  je le rappelle qui était là en 2015,  en 2016.  Donc en fonction des intérêts,  en fonction des situations,  on est crédible ou non crédible… »,  a-t-il lancé.

Au sujet de ses déplacements et visites à certaines responsables de la mouvance, le président de la Céna dit être libre de recevoir qui il veut, quand il veut et où il veut. Il ajoute que les portes de la Céna sont ouvertes à tout le monde.

« Où est-ce que je ne peux pas aller ?  Je vais où je veux.  Je reçois qui je veux. Quelqu’un qui est de l’opposition qui vient chez moi,  je vais le recevoir. Quelqu’un qui est de la mouvance,  il vient je vais le recevoir. Pourquoi je vais fermer ma porte ?… La Céna est ouverte à tout le monde. Nous sommes prêts à accueillir tout le monde.  Nous ne travaillons pas pour quelqu’un », se défend Emmanuel Tiando.

En attendant, il a fait savoir que les membres de la Céna poursuivront le travail pour des élections transparentes. Il a réitéré la volonté de son institution à travailler pour des élections transparentes et apaisées. 

« Nous allons continuer à travailler jusqu’au moment où ils vont continuer à nous faire  confiance. Nous sommes une Céna qui veut travailler pour la paix,  pour des élections apaisées transparentes. Nous allons continuer à faire ce travail », rassure t-il.

Et d’ajouter « Nous n’allons pas entrer dans le jeu des politiques,  qu’il soit de l’opposition ou de la mouvance…Je ne veux pas que la Céna soit mêlée à des débats politiques.  Le débat politique,  c’est ailleurs ».

Nouvel épisode donc du feuilleton législatives du 28 avril 2019 !

Enregistrement du parti et validation de son dossier : L’UP dit avoir été soumise à une « rigueur inhabituelle » de l’administration

Tout n’a pas été offert sur un plateau d’or à l’Union progressiste (UP). L’enregistrement et la validation du dossier de candidature du parti ont fait face à une rigueur inhabituelle de l’administration. C’est du moins ce qu’il faut retenir de la déclaration liminaire lue par l’honorable Aké Natondé, à l’occasion d’une sortie médiatique effectuée par les responsables du parti, ce jeudi 14 mars 2019 à Gbégamey.

Tout n’a pas été offert sur un plateau d’or à l’Union progressiste (UP). L’enregistrement et la validation du dossier de candidature du parti ont fait face à une rigueur inhabituelle de l’administration. C’est du moins ce qu’il faut retenir de la déclaration liminaire lue par l’honorable Aké Natondé, à l’occasion d’une sortie médiatique effectuée par les responsables du parti, ce jeudi 14 mars 2019 à Gbégamey.

Manassé AGBOSSAGA

Membre de la mouvance présidentielle, l’Union progressiste (UP) a dû traverser monts et vallées pour son enregistrement et la validation de son dossier de candidature pour les législatives du 28 avril 2019. C’est ce qu’il faut retenir de la déclaration liminaire lue par l’Honorable Aké Natondé lors de la sortie médiatique effectuée par le parti le jeudi dernier.

Le parti s’est d’abord réjouit  d’avoir « accompli, rempli, repris et finalement réussi l’enregistrement administratif du parti, conformément à la loi 2018 -23 du 17 septembre 2018, portant charte des partis » ;  « lancé et exécuté le plan de dissémination des résultats du congrès en direction des populations ainsi que le démarrage et  l’enregistrement des anciens et l’adhésion de nouveaux militants » ; «  engagé le processus de sélection des candidats, de confection de dépôt du dossier de candidature aux élections législatives d’avril 2019 ».

Toutefois, Aké Natondé a fait savoir que ces « tâches »  réalisées en un laps de temps ont fait face à la rigueur de la nouvelle administration.

« Les mutations qualitatives au sein de notre administration,  nous ont soumis à une rigueur inhabituelle », lit-on dans la déclaration liminaire. Les partis de l’Opposition apprécieront !

Politique : L’Opposition réclame l’arrestation des membres de la Céna, et la démission du ministre Quenum

L’opposition exige le départ du ministre de la Justice et l’arrestation des membres de la commission électorale nationale autonome (Céna). Les partis de l’Opposition ont fait cette exigence à l’occasion d’une sortie médiatique effectuée ce jeudi 14 mars 2019 au siège de Restaurer l’Espoir, à Cotonou…

L’opposition exige le départ du ministre de la Justice et l’arrestation des membres de la commission électorale nationale autonome (Céna). Les partis de l’Opposition ont fait cette exigence à l’occasion d’une sortie médiatique effectuée ce jeudi 14 mars 2019 au siège de Restaurer l’Espoir,  à Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

Les partis de l’Opposition ne veulent plus voir Emmanuel Tiando à la tête de la Céna et Sévérin Quenum à la tête du ministère de la Justice. Ils  ont appelé à la démission du président de la Céna et du ministre Quenum à la faveur d’une sortie médiatique effectuée dans la soirée du jeudi.

L’Opposition reproche au ministre de la Justice, ses propos tenus sur  Rfi, le 13 mars dernier.  Pour les partis de l’opposition, les propos du ministre sont en contradiction avec la volonté du chef de l’Etat de trouver une solution pour une sortie de crise. Et de réclamer par la voix de Guy Dossou Mitokpè « Les forces de l’opposition exigent la démission du ministre de la justice qui prône manifestement une conception bien drôle des élections en démocratie et qui est en flagrante contradiction avec les déclarations du chef de l’Etat ».

Quant au président de la Céna, l’Opposition remet en cause la crédibilité et la neutralité des membres de l’institution. Pour l’opposition, la « Céna est minée ».

FcBe, Restaurer l’Espoir, le Madep et les autres partis de l’opposition réclament alors le départ des membres de la Céna,  et vont  plus loin en appelant à l’arrestation de ses membres.

« Les forces de l’opposition exigent la démission et l’arrestation des membres de la Céna pour avoir trahi leur serment et perdu toute crédibilité au regard des troublantes révélations au grand jour », a alors fait savoir Guy Mitokpè.

Désigné par Talon pour conduire les débats avec les partis: L’Opposition ne veut pas de Houngbédji et fait une proposition forte

A l’issue de la rencontre au palais de la marina le 06 mars dernier avec les partis politiques, le président de la République, Patrice Talon a désigné le président de l’Assemblée nationale pour conduire les discussions avec toute la classe politique afin de sortir de l’impasse. Mais, le choix opéré par Patrice Talon n’est pas du goût des partis de l’Opposition.

A l’issue de la rencontre au palais de la marina le 06 mars dernier  avec les partis politiques, le président de la République, Patrice Talon a désigné le président de l’Assemblée nationale pour conduire les discussions avec toute la classe politique afin de sortir de l’impasse. Mais,  le choix opéré par Patrice Talon n’est pas du goût des partis de l’Opposition.

 A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée dans la soirée du jeudi 15 mars 2019 au siège de Restaurer l’Espoir, les partis de l’Opposition ont, par la voix de l’honorable Guy Dossou Mitokpè,  fait savoir que Adrien Houngbédji est disqualifié pour diriger cette mission.

« Adrien Houngbédji est disqualifié pour conduire la médiation dans une pareille crise,  car il ne peut être juge et parti », a laissé entendre Guy Mitokpè.

Pour l’opposition, le président de l’Assemblée nationale et président du Parti du renouveau démocratique est également complice d’un « jeu de jupe » orchestré par le régime de la rupture.

Face à cela, l’Opposition  fait une proposition forte. Les partis de l’Opposition exigent que le choix soit porté sur une personne neutre, voire une institution externe.

L’Opposition exige alors la « désignation d’un médiateur de la Cédeao pour conduire avec la classe politique le processus de consensus pour déboucher sur une élection inclusive ».

Talon et Houngbédji apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Orden Alladatin : « Nous souhaitons la compétition… à Cotonou, nos concitoyens veulent finir avec certains acteurs »

Orden Alladatin est ouvert à la participation des partis de l’opposition aux législatives du 28 avril 2019. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée par le bureau politique de l’UP le jeudi dernier, le député de la 16è circonscription électorale s’est dit prêt à une bataille qui met aux prises tous les partis…

Après validation des dossiers de candidature par la Commission électorale nationale autonome (Céna), les législatives du 28 avril 2019 offrent un duel Union progressiste (UP) -Bloc républicain. Pour les membres de l’Opposition, ce « match amical » traduit  la volonté du président de la République,  Patrice talon et de ses alliés à ne pas aller à la compétition. Présent à la sortie médiatique du bureau politique de l’UP,  ce jeudi 14 mars 2019, l’Honorable  Orden Alladatin a réfuté cette accusation et réitéré la volonté des siens à voir les partis de l’Opposition  participer au scrutin.

Manassé AGBOSSAGA

Orden Alladatin est ouvert à la participation des partis de l’opposition aux législatives du 28 avril 2019. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée par le bureau politique de l’UP le jeudi dernier, le député de la 16è circonscription électorale s’est dit prêt à une bataille qui met aux prises tous les partis.

« L’UP est très prête à travailler,  à tout faire pour que la compétition soit totalement ouverte…Nous nous souhaitons  la compétition… Les députés de l’UP  s’engagent dans le respect des textes,  de nos lois  actuelles et à venir,  que tout le monde puisse participer aux élections… C’est notre volonté profonde », a rassuré Orden Alladatin.

Et si l’Honorable Orden Alladatin est   ouvert à la compétition, c’est parce qu’il reste convaincu que ce rendez-vous électoral est l’occasion pour les béninois de ranger au placard certains politiciens. Du moins, dans la 16è circonscription électorale. « …nous sommes par exemple à Cotonou,  nous entendons nos concitoyens qu’ils veulent régler,  finir avec certains acteurs ici que nous connaissons… Donc si ces personnes là n’ont pas la possibilité de compétir, ce n’est pas bon », a-t-il confié.

Ce message s’adresse t-il particulièrement à Candide Azannaï ? 

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