Politique: Jean Agbévo salue l’organisation du congrès des FDU

Le président d’honneur du Parti pour la démocratie et la solidarité (PDS) tire chapeau au comité d’organisation du 1er congrès ordinaire de l’alliance des Forces démocratiques unies (FDU) tenu ce samedi 20 janvier 2018 à  la salle des fêtes  Majestic de Cadjèhoun.  Aux micros de Kpakpato Médias, Jean Agbévo a salué l’organisation du congrès, notamment la cérémonie d’ouverture. Pour lui, c’est une organisation sans faute…

Le président d’honneur du Parti pour la démocratie et la solidarité (PDS) tire chapeau au comité d’organisation du 1er congrès ordinaire de l’alliance des Forces démocratiques unies (FDU) tenu ce samedi 20 janvier 2018 à  la salle des fêtes  Majestic de Cadjèhoun.  Aux micros de Kpakpato Médias, Jean Agbévo a salué l’organisation du congrès, notamment la cérémonie d’ouverture. Pour lui, c’est une organisation sans faute. «  C’est magnifique.  Ce n’est pas parce que je suis membre que je dis que c’est magnifique. L’allocution des partis invités, l’allocution du coordonnateur national,  tout est parfait. Personne n’a injurié personne. Les gens n’ont fait que dire,  ce qui se passe dans le pays », s’est réjouit Jean Agbévo.

Au-delà de ce sentiment de satisfaction, le président d’honneur du PDS a sollicité l’accompagnement de Dieu pour aller de l’avant et permettre aux FDU avec ses 67 conseillers communaux, ses 4 députés et plus de 1000 conseillers locaux de faire une forte impression lors des batailles électorales à venir.

Au créateur de l’univers d’apprécier sa demande !

Manassé AGBOSSAGA

Raisons de sa démission du gouvernement: Azannaï donne des pistes

C’est ce qu’on pourrait qualifier d’avant-goût. Face à ses militants ce dimanche 21 janvier,  Candide Azannaï a brossé  les raisons de sa démission au poste de ministre délégué de la Défense, survenue le 27 mars 2017…

On en sait un peu plus sur les raisons de la démission de l’ex-ministre de la défense du  gouvernement de Patrice Talon. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’espoir à son endroit tenue ce dimanche 21 janvier 2018 à la salle des fêtes Majestic de Cadjèhoun, Candide Azannaï a levé un coin de voile sur les motifs qui ont conduit au divorce.

Manassé AGBOSSAGA

C’est ce qu’on pourrait qualifier d’avant-goût. Face à ses militants ce dimanche 21 janvier,  Candide Azannaï a brossé  les raisons de sa démission au poste de ministre délégué de la Défense, survenue le 27 mars 2017.

« Ma démission exprime mon profond désaccord avec le président de la République, désaccord né de mon refus de servir de caution à l’assassinat programmé  de la démocratie, au pillage des secteurs prometteurs, au ballonnement des libertés, à la désintégration de la cohésion nationale, à l’érosion des acquis du renouveau démocratique.

J’ai choisi de me mettre à l’écart de l’arrogance, de l’ingratitude, des pillards,  de l’orgueil,   des gloutons qui chaque jour ciblent comme victimes tout  ce qui leurs paraient comme rentables dans notre pays, dans un déchainement aveugle de brutalité, contre les pauvres populations et de terreur contre les porteurs potentiels d’opinion contraires… Je n’ai aucune place dans une gouvernance despotique », avance l’ex-ministre de la Défense.

Le président du parti Restaurer l’Espoir fait aussi savoir que sa démission  avait pour objectif de corriger le tir et de ne pas laisser le Bénin s’enfoncer.

« J’ai agi pour contribuer à désorganiser le musellement programmé de notre peuple. J’ai agi pour infléchir la hargne, la rage, et la brutalité contre les populations démunies. J’ai agi en réponse au cri de détresse de nos populations », martèle Candide Armand-Marie Azannaï.

En attendant de revenir en profondeur sur les raisons du clash avec son ancien allié, le président du parti Restaurer l’Espoir  s’en remet au temps pour la suite des évènements.

« J’ai décidé de me démarquer tout en gardant le silence sur des détails. Le temps des détails viendra, car nul n’ignore que le président de la République s’est opposé à ce que je passe service malgré mes multiples instances. Le temps des détails viendra, mais sachez de manière basique que j’ai agi avec foi, avec courage et promptitude pour contribuer à empêcher la privatisation éclaire de notre constitution, sa personnalisation honteuse, et sournoise. Le silence je l’ai gardé parce que je ne veux pas m’inscrire sur le registre de déballages sensationnel. Je voudrais mettre chacun sur le tribunal de sa conscience et laisser le temps révéler la vraie nature de chacun des acteurs sur notre échiquier politique et social », lance t-il.

Affaire à suivre donc !

Talon, Toboula, Boko, Houngbédji, Yayi, … : Avec ses 20 tirs, Azannaï n’a loupé personne !

Sans citer de nom et dans un jeu de mot, Candide Azannaï a égratigné Patrice Talon, Olivier Boko, Adrien Houngbédji et autres ‘‘klébés’’ du régime du Nouveau départ. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’Espoir à son endroit tenue le 21 janvier dernier à Cotonou, l’homme a, comme à son habitude, utilisé la langue de Molière pour ‘‘fusiller’’ le chantre du Nouveau départ et alliés. Très attentif à son discours, votre blog Kpakpato Médias  après transcription de son discours, vous offre 20 extraits pour vous en convaincre.  ..

Sans citer de nom et dans un jeu de mot, Candide Azannaï a égratigné Patrice Talon, Olivier Boko, Adrien Houngbédji et autres ‘‘klébés’’ du régime du Nouveau départ. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’Espoir à son endroit tenue le 21 janvier dernier à Cotonou, l’homme a, comme à son habitude, utilisé la langue de Molière pour ‘‘fusiller’’ le chantre du Nouveau départ et alliés. Très attentif à son discours, votre blog Kpakpato Médias  après transcription de son discours, vous offre 20 extraits pour vous en convaincre.  

 1)

« Face à ma conscience, ce n’est pas ce sur quoi nous nous sommes entendus qui se fait actuellement. Nous n’avions jamais dit que nous débâterions la démocratie, que nous dépouillerons le pays, que nous violenterons les populations, que nous dénigrerons les institutions de contre-pouvoir ».

2)

« La rupture telle qu’elle est révélée est la malice d’un songe creux qu’il convient de combattre pour espérer limiter la saignée ».

3)

« On ne rentre pas en politique pour utiliser les moyens de la politique pour régler ses problèmes privés. Si vous êtes un homme d’Etat, on ne vous permettra pas d’utiliser les moyens de l’Etat pour régler vos problèmes personnels. C’est interdire par tous les traités politiques ».

4)

« On ne peut conduire des reformes majeures de manière sereine et participative si dans le même temps vos proches, vos propres actes et les actes de vos propres proches vous déshabillent de toute crédibilité politique, vous éjecte hors de la confiance publique. C’est ce qui malheureusement se déroule sous nos yeux ».

5)

« Qui peut croire en vous si au vu et au su de tous,  vos premiers actes consistent à acheter ce qui appartient à tous, à arranger les situations de vos anciennes activités, pendant que vous demandez aux populations de serrer les ceintures ? Quelle ceinture ! ».

6)

« Qui peut croire en vous si on suspecte vos entourages immédiats de mettre la main sur tout ce qui leur parait juteux dans les affaires de la République ? ».

7)

« Qui peut croire en vous si on vous suspecte d’avoir par ruse mercantiliste fabriqué une majorité parlementaire, j’allais dire mécanique, mais il me plait bien de dire décélérée ».

8)

« Qui peut croire en vous si manifestement  des repris de justice font partie de vos collaborateurs ultra-zélés ?  Qui peut croire en vous, si vous  avez comme collaborateurs proches et ultra-zélés des repris de justice ? Quel peuple va accepter que des repris de justice viennent casser leurs lieux de travail ? ».

9)

« Qui peut croire en vous si des personnes sur qui pèsent de lourds soupçons dans de grands scandales non encore élucidés opèrent sans gène dans votre entourage alors qu’aux trousses de ceux qui critiquent les tares de  votre gouvernance sont lancées de manière théâtrales des missions de contrôle apparemment sélectives ? ».

10)

« Qui peut croire en vous si vous vous illustrez à violer les décisions de la Cour constitutionnelle ? Même  les enfants dans les écoles maternelles savent que le président ne respecte pas les décisions de la Cour constitutionnelle ».

11)

« En décidant de m’adresser à vous à partir d’un texte écrit,  j’ai beaucoup réfléchi sur ce que devient de jour en jour notre Assemblée nationale. Et ce qui me parait une absurdité n’est pas …devant les caprices liberticides des maîtres du nouveau départ, mais l’excès de zèle de son président à transformer notre Assemblée sans autre forme de procès en une Assemblée godillot qui rivalise à faire faillir  les plus redoutables parlements de type stalinien ».

12)

« Je ne sais pas sous quelle hypnose avec un talent digne d’un meilleur griot mandingue, il nous a été dénoncé l’Etat saccagé, fragilisé, fragmenté,… ».

13)

« Je ne sais comment expliquer à quel point cet homme est devenu subitement laudateur si folklorique du régime actuel qui pourtant exagère ave sa complicité à saccager les acquis de la conférence nationale, à fragmenter les acquis sociaux, … ».

14)

« Il y a des raisons de s’inquiéter lorsque le porte-parole des présidents des instituions constitutionnelles de la République, institutions pourtant conçues dans une large mesure comme institution de contre-pouvoir encense une gouvernance qui terrorise les populations, qui aggrave la paupérisation, qui affame le peuple… ».

15)

« La première reforme que nous demandons et qui est la plus importante est l’abandon de la corruption comme mode de gestion de l’Etat sous la gouvernance actuelle. Nous demandons une seule reforme,  que les gouvernants actuels abandonnent la corruption au sommet de l’Etat. C’est tout. On ne demande pas deux reformes. C’est la seule reforme que nous nous demandons ».

16)

« Nous devons combattre autrement ce régime qui est conduit par un esprit sans foi ni loi. Le chef actuel est sans foi ni loi ».

17)

« On ne peut pas combattre ce régime comme on a fait les fois antérieures. Les sujets ne sont pas les mêmes. Les acteurs ne sont pas les mêmes. Le contexte n’est pas le même. L’autre système son chef sort et s’expose au combat et on découvre rapidement sa vulnérabilité. Mais ce système,  son chef ne sort pas, mais il laisse faire d’autres. Il reste caché et il opère par procuration à travers d’autres  qu’on appelle les klébés. Ces klébés qui pullulent sur le net, qui sont payés pour transformer les discours pour préparer l’opinion. Si vous n’êtes pas intelligents, si vous n’avez pas d’expérience, vous allez croire que son chef ne vous combat pas. il est celui qui tire sur toutes les ficelles,  mais il a l’art d se cacher ».

18)

« L’ancien chef est sans loi mais avec quelques résidus de foi ».

19)

« Nous devons approfondir notre analyse systémique sur ce qui transforme les gens en despote démoniaque une fois qu’ils accèdent au fauteuil le plus haut de la république ».

20)

« Je n’ai peur de rien. Je suis fabriqué, formé pour le combat de l’intérêt général ».

Manassé AGBOSSAGA

Jocelyn Agbévo, membre des FDU:« Mathurin Nago est un sage »

Interrogé par Kpakpato Médias en marge du 1er congrès ordinaire de l’alliance des Forces démocratiques unies (FDU) tenu ce samedi 20 janvier 2018 à  la salle des fêtes  Majestic de Cadjèhoun, Jocelyn Agbévo s’est montré très admiratif de son Coordonnateur. Secrétaire général du Parti pour la démocratie et la solidarité (PDS) et membre de l’alliance des FDU, il a loué les qualités de Mathurin Nago…

Interrogé par Kpakpato Médias en marge du 1er congrès ordinaire de l’alliance des Forces démocratiques unies (FDU) tenu ce samedi 20 janvier 2018 à  la salle des fêtes  Majestic de Cadjèhoun, Jocelyn Agbévo s’est montré très admiratif de son Coordonnateur. Secrétaire général du Parti pour la démocratie et la solidarité (PDS) et membre de l’alliance des FDU, il a loué les qualités de Mathurin Nago.

Manassé AGBOSSAGA

Jocelyn Agbévo vante les mérites de Mathurin Nago. Pour le   Secrétaire général du Parti pour la démocratie et la solidarité (PDS) et membre de l’alliance des FDU, l’ex-président de l’Assemblée nationale 5è et 6è législature est une personne de qualité. « Le président Mathurin Nago est une personne ressource. C’est une personne très sage », avance Jocelyn Agbévo.

Fort de cela, le secrétaire général du Parti pour la démocratie et la solidarité (PDS) fait savoir que l’alliance FDU compte encore sur son ‘‘Professeur’’ pour s’imposer sur l’échiquier politique.  « Nous ne voulons pas que le coordonnateur  cède sa place. Nous bénéficions beaucoup de ses conseils, de ses expériences. Ce sera un plaisir pour nous de le reconduire dans son rôle en tant que coordonnateur national de l’alliance FDU », plaide Jocelyn Agbévo.

Voilà qui ne manquera pas de donner du sourire à Mathurin Nago.

Politique: Richard Sègla invite les béninois à soutenir le PAG

Interrogé en marge du 1er congrès ordinaire de l’alliance des Forces démocratiques unies (FDU) tenu ce samedi 20 janvier 2018 à  la salle des fêtes  Majestic de Cadjèhoun, Richard Sègla  a lancé un message de rassemblement autour des actions du chantre du Nouveau départ. « Il fau soutenir les actions du chef de l’Etat du point de vue de ces reformes et ensuite de la lutte qu’il est en train de mener pour pouvoir donner un nouvel essor à ce pays dans le sens du développement du pays », plaide le membre de l’alliance des FDU. Pour lui, il est primordial de mettre de côté nos divergents et nous concentrer sur les questions de développement…

Le Programme d’actions du Gouvernement (PAG) a besoin du soutien de tous les fils et de toutes les filles du Bénin. Membre de l’alliance des Forces démocratiques unies (Fdu), Richard Sègla l’a signifié, appelant les béninois à soutenir les actions du chef de l’Etat.

Manassé AGBOSSAGA

Interrogé en marge du 1er congrès ordinaire de l’alliance des Forces démocratiques unies (FDU) tenu ce samedi 20 janvier 2018 à  la salle des fêtes  Majestic de Cadjèhoun, Richard Sègla  a lancé un message de rassemblement autour des actions du chantre du Nouveau départ. « Il fau soutenir les actions du chef de l’Etat du point de vue de ces reformes et ensuite de la lutte qu’il est en train de mener pour pouvoir donner un nouvel essor à ce pays dans le sens du développement du pays », plaide le membre de l’alliance des FDU. Pour lui, il est primordial de mettre de côté nos divergents et nous concentrer sur les questions de développement.

Tout comme le soutien des populations aux actions du chef de l’Etat, la reforme du système partisan parait nécessaire aux yeux de Richard Sègla.

« Je suis prêt pour la reforme de la charte des partis parce que tout le monde a constaté que dans le contexte actuel, un tout petit pays comme le notre avec près de 300 partis politiques  ce n’est pas bienfaisant pour notre pays »,  indique t-il.

Loin de cet appel, Richard Sègla a salué l’organisation du 1er congrès ordinaire des FDU, remerciant au passage le comité d’organisation, les militants, mais aussi et surtout les  présidents ou  représentants  de  partis et alliances de partis qui ont répondu présent à l’invitation des FDU.

Et puisque nous sommes encore dans le mois de Janvier, Richard Sègla n’a pas manqué de présenter ses vœux les meilleurs aux lecteurs de kpakpato Médias et aux populations béninoises. Il dit espérer que 2018 soit  une année de véritable Nouveau départ, qui prennent tous les aspects du Pag pour le développement du Bénin et par ricochet le bonheur des béninois et béninoises.

Pourvu qu’il en soit ainsi !

Rachidi Gbadamassi: «Le parlement béninois est un parlement responsable, respectable et respecté »

Rachidi Gbadamassi vente les mérites du Parlement béninois. Face aux populations de Parakou le week-end dernier, le député de la 8è circonscription électorale, élu sur la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBe) avant d’opérer une volte-face   pour rejoindre le navire du Nouveau départ n’a pas manqué de qualificatif pour louer les mérites de l’actuelle législature…

Rachidi Gbadamassi vente les mérites du Parlement béninois. Face aux populations de Parakou le week-end dernier, le député de la 8è circonscription électorale, élu sur la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBe) avant d’opérer une volte-face   pour rejoindre le navire du Nouveau départ n’a pas manqué de qualificatif pour louer les mérites de l’actuelle législature.

«  Le parlement béninois n’est pas la caisse de résonance d’un gouvernement.   Contrairement à ce que les gens pensent,   c’est un parlement responsable, respectable et respecté qui vote des lois en faveur des populations », assure Rachidi Gbadamassi.

Dans cette lancée, le député de la 8è circonscription dénonce les rumeurs faisant état d’une complicité entre les députés et le gouvernement et rassure que le Parlement accorde du prix à son indépendance.

« Nous ne voulons pas la pression.  Nous demandons à chacun de respecter le principe de séparation des pouvoirs. Le parlement est à part.  La justice est à part. L’exécutif est à part. Nous sommes jaloux de notre indépendance.  Qu’on ne nous fasse pas de pression », lance l’ancien maire de Parakou, avant d’ajouter « Nous demandons aux populations de nous soutenir ».

Il est évident que cet appel ne s’adresse pas aux agents de la santé et de la justice, eux qui sont en courroux depuis le vote de la loi leur retirant le droit de grève.

Manassé AGBOSSAGA

Orden Alladatin: « Je suis du système. C’est mon pouvoir qui est en place »

Accusé de trahir ses anciens combats, l’honorable Orden Alladatin a, à l’occasion d’un débat contradictoire  avec son collègue Nourénou Atchadé sur l’émission ‘’90 min pour convaincre de la radio nationale’’ de ce dimanche 14 janvier 2018,   expliqué sa nouvelle posture. Et très tôt, l’ancien membre de la société civile martèle qu’il n’a pas trahi ses convictions. « Je n’ai pas changé », insiste t-il.Après cette précision, le député de l’Union fait la Nation et secrétaire général du parti Alternative citoyenne justifie sa nouvelle posture par sa proximité avec le pouvoir. Soutien du candidat Patrice Talon devenu …

Accusé de trahir ses anciens combats, l’honorable Orden Alladatin a, à l’occasion d’un débat contradictoire  avec son collègue Nourénou Atchadé sur l’émission ‘’90 min pour convaincre de la radio nationale’’ de ce dimanche 14 janvier 2018,   expliqué sa nouvelle posture. Et très tôt, l’ancien membre de la société civile martèle qu’il n’a pas trahi ses convictions. « Je n’ai pas changé », insiste t-il.Après cette précision, le député de l’Union fait la Nation et secrétaire général du parti Alternative citoyenne justifie sa nouvelle posture par sa proximité avec le pouvoir. Soutien du candidat Patrice Talon devenu président de la République, l’Honorable Alladatin a indiqué qu’il ne lui revient pas de dénoncer la gouvernance de son mentor comme il l’avait sous Boni Yayi. « Je suis du système. C’est mon pouvoir qui est en place », avance t-il.

Et rappelant sa présence aux côtés des magistrats pour dire non retrait du droit de grève à ces derniers, l’homme fait savoir qu’il avait fait à l’époque parce qu’il estimait que Boni Yayi était disqualifié pour conduire toutes reformes.

« Nous savons que c’est très dur »

Secoué par les auditeurs sur son changement, mais aussi et surtout sur leurs difficultés quotidiennes, l’Honorable Orden Alladatin a fait recours aux  10 ans de Yayi pour se défendre. A en croire le secrétaire général du parti Alternative Citoyenne, le président Talon a hérité d’un lourd passif de la  gouvernance Boni Yayi. Toutefois l’homme rassure que le chantre du Nouveau départ et son écurie travaillent avec intelligence pour inverser la tendance. « Nous savons que c’est très dur pour nos populations, mais c’est le chemin à suivre », rassure t-il.

Les populations apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Nourénou Atchadé, député FcBe : « On veut ‘‘Rwandatiser’’ le Bénin »

Au cours de son passage sur l’émission ‘‘90 min pour convaincre’’, le député des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a aussi fustigé le retrait du droit de grève aux agents de la santé et de la justice. Pour lui,  c’est un pas en arrière…

Le modèle rwandais avec ses avantages, mais aussi et surtout ses vices inspire hautement Patrice Talon et les siens. Invité de l’émission ‘‘90 min pour convaincre’’ de la Radio nationale de ce dimanche 14 janvier 2018, l’honorable Nourénou Atchadé l’a souligné. Pour le député de la minorité parlementaire, les nouveaux saigneurs de la République copient tout ce qui se fait au pays de Paul Kagamé.

Et à en croire ses propos, la loi sur le renseignement qui dit lutter contre le terrorisme est un prétexte. Pour lui, cette loi permettrait aux agents des renseignements de traquer et de détruire  les opposants et les citoyens sans être inquiétés. Puis de déplorer  avec une invention verbale : « On veut Rwandatiser le Bénin ».

Au cours de son passage sur l’émission ‘‘90 min pour convaincre’’, le député des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a aussi fustigé le retrait du droit de grève aux agents de la santé et de la justice. Pour lui,  c’est un pas en arrière.

La Cour constitutionnelle à qui revient le dernier mot l’entendra t- elle de cette oreille ?

Manassé AGBOSSAGA

En prélude aux joutes électorales à venir: Le MRD installe sa machine

C’est l’une des retombées de sa descente à Cotonou. En séjour sur le sol de ses aïeux depuis plusieurs semaines, Me Ferdinand Lawson a, au détour d’un rendez-vous politique baptisé ‘‘assises nationales du MRD’’  tenu le samedi 23 décembre dernier à Cotonou, installé la machine du MRD.  De sept (07) membres avec à sa tête, Me Ferdinand Lawson, le bureau exécutif du MRD compte de vaillants hommes et femmes capables et décidés à affronter les joutes électorales à venir, et en particulier les législatives de 2019…

Le Mouvement république et démocratie (MRD) s’est doté, ce samedi 23 décembre 2017 à l’hôtel Le Paquebot,  de sa machine de guerre pour affronter les joutes électorales à venir. De sept (07) membres avec à sa tête, Me Ferdinand Lawson, le bureau exécutif  se veut être l’instrument de la victoire du MRD lors des législatives de 2019.

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

C’est l’une des retombées de sa descente à Cotonou. En séjour sur le sol de ses aïeux depuis plusieurs semaines, Me Ferdinand Lawson a, au détour d’un rendez-vous politique baptisé ‘‘assises nationales du MRD’’  tenu le samedi 23 décembre dernier à Cotonou, installé la machine du MRD.  De sept (07) membres avec à sa tête, Me Ferdinand Lawson, le bureau exécutif du MRD compte de vaillants hommes et femmes capables et décidés à affronter les joutes électorales à venir, et en particulier les législatives de 2019.

Dans son speech, Me Ferdinand Lawson a indiqué que le MRD entend préparer la bataille des législatives avec des personnes qui sont aptes à la gestion de la chose publique, diplomatique, politique,  économique, …

Le président du MRD fait alors savoir qu’un accent particulier sera mis sur la formation des militants, mais aussi et surtout des membres du bureau exécutif.

A en croire Ferdinand Lawson, l’objectif est de faciliter le travail en groupe pour la conquête du pouvoir d’Etat. Et là-dessus, l’homme rassure que le MRD qui entend faire la politique autrement n’est pas un fruit du hasard.

Une manière pour lui de rendre un hommage à la tête pensante du MRD, qui n’est rien d’autre que   son épouse, Jenny Jo Lawson.

Parlant de Jenny Jo Lawson, tout comme son époux, elle a insisté sur la formation.

Avant l’installation et la prestation de serment des sept membres du bureau exécutif du MRD,  Jenny Jo Lawson a souligné que le MRD accorde une place de choix à la formation    des militants, des cadres pour qu’ils puissent  bénéficier de l’estime de soi, de l’éducation financière et autres outils afin d’accomplir correctement leurs taches. Mieux, elle a confié que la formation des épouses des militants afin qu’elles gèrent au  mieux leurs  économies  familiales, leurs activités professionnelles,  l’éducation de leurs enfants, …est une priorité du MRD.

« Pour moi, c’est super important.   Je me dis que si les femmes des militants sont heureuses, nos militants seront plus heureux, et plus  performants », avance celle qui, sans être membre du bureau exécutif,  a la charge du volet pédagogique, de la formation au sein du MRD.

Et à Chantal Houndonougbo d’ajouter que le MRD s’est donné pour défi de rehausser l’image de la femme à travers la formation, les aides, …

De quoi réjouir les militants et sympathisants du MRD venus nombreux à ces assises, qui dans leurs interventions,  ont tous pris l’engagement de travailler aux côtés de Ferdinand Lawson.

En marge de l’installation du bureau exécutif du MRD, Me Ferdinand Lawson ont déclaré leur appartenance à la mouvance présidentielle, souhaite au passage assez de courage au président de la République, Patrice Talon.

Composition du Bureau Exécutif

Président: Ferdinand LAWSON :

Vice-président: Ulrich AÏDODEY

Secrétaire général: Paul HOUNDONOUGBO

Trésorière générale: Chantal HOUNDONOUGBO

Trésorier général adjoint: Denis DOSSOU-YOVO

Chargée des affaires politiques: Olga ELEGBE

 Chargée de l’organisation et de la coordination: Aurélia DOSSOU-YOVO

Tomety, Azannaï, Djènontin, Azatassou, Homéky: Les remarquables personnages en 2017

Encore quelques jours, et l’année 2017 sera conjuguée au passé. Occasion pour votre blog, Kpakpatomédias de revenir sur cinq (5) personnalités qui ont marqué positivement cette année…

Encore quelques jours, et l’année 2017 sera conjuguée au passé. Occasion pour votre blog, Kpakpatomédias de revenir sur cinq (5) personnalités qui ont marqué positivement cette année.

Manassé AGBOSSAGA

1) Simon Narcisse Tomety

Commençons notre revue de personnalités émérites de l’année 2017 par un homme qui n’est pas totalement du sillage politique. Soutien du candidat Pascal Irénée Koupaki lors de la présidentielle de 2016, Simon  Narcisse Tomety, puisque c’est de lui qu’il s’agit a fait preuve d’une constance idéologique,  d’une audace et d’un manque d’intérêt pour le matériel.

Malgré sa proximité avec le ministre d’Etat Koupaki, l’Institutionnaliste des reformes publiques n’a jamais hésité à émettre en public ses réserves  sur la politique du gouvernement de Patrice Talon en termes de Décentralisation.

Désigné Directeur de l’école de la Nouvelle conscience,  Simon  Narcisse Tomety  a démenti l’adage selon lequel les béninois n’ont pas la culture de la démission.  A ce poste, il remet sa démission à Pascal Irénée Koupaki sans toutefois renoncer à ses convictions.

Très accroché aux principes de la « Valeur », de « l’Homme » et au «  Capital »,   l’animateur du ‘‘Café africain des néo philosophes’’ continue son combat pour le changement des mentalités. Très actif sur les réseaux sociaux, Simon Narcisse Tomety ne manque d’ailleurs pas de laisser des messages qui interpellent la conscience des citoyens, des cadres, des gouvernants, …

Les ennemis de la vérité et de la contradiction ont alors décidé de faire de Simon Narcisse Tomèty, un homme à abattre. Loin d’inquiéter l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience, les menaces et les attaques des ennemis de la vérité ont semble t-il donner du tonus à l’homme qui malgré tout continue son combat

  1. Candide Azannaï

Incontestablement, le président du parti Restaurer l’Espoir a fait l’actualité en 2017.  Sa démission au poste de ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense,  le 27 mars 2017 a bouleversé la cartographie politique. La machine  gouvernementale a été éprouvée.

Si la démission de Candide Azannaï a, pour ses détracteurs,   confirmé son surnom « d’eternel rebelle », elle traduit toutefois  l’audace, la responsabilité politique, l’engagement de l’homme à être aux côtés des populations martyrisées.

Dans un pays où les acteurs politiques font tout pour être proches du « gâteau », Candide Azannaï après avoir contribué à l’élection de Patrice Talon a décidé de renoncer aux nombreux avantages  de son poste ministériel.

S’il est vrai qu’il n’a toujours pas donné les raisons de sa démission, il est tout aussi vrai que Candide Azannaï n’a pas apprécié la façon dont le projet de révision de la constitution (procédure d’urgence) a été conduit, le licenciement abusif des travailleurs, le déguerpissement sauvage et sans mesure d’accompagnement.

Sur ce dernier point, il saute à l’œil que Candide Azannaï se voyait mal jouir de l’augmentation de son salaire pendant que ses électeurs subissaient les effets néfastes du déguerpissement.

En plus, il faut être un « garçon » pour déclarer son opposition à « Agbonnon ». Ce n’est pas l’homme de « Ppea 2 », Barthélémy Kassa qui nous dira le  contraire.

C’est donc fort de cela, que Kpakpatomédias décerne la palme de l’audace à Candide Azannaï.

Valentin Djènontin et Eugène Azatassou

Restons avec les hommes politiques qui ont brillé en 2017 pour évoquer les cas Valentin Djènontin et Eugène Azatassou.

Tous deux membres des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), ils ont assumé leur choix politique. Après la défaite de leur candidat Lionel Zinsou lors de la présidentielle de 2016, ils sont restés fidèles à leur alliance et par ricochet à leur mentor, le président Boni Yayi.

A l’Assemblée nationale, Valentin Djènontin n’a pas opté pour la transhumance politique. Contrairement à son homologue et frère Pasteur, Valère Tchobo, il est resté fidèle au navire FcBe et anime avec sincérité la minorité parlementaire.

Il est présent sur tous les sujets. Le député de la 6è circonscription électorale ne tremble pas quand il s’agit de répondre à une invitation pour dénoncer la gestion du ‘‘Chantre du Nouveau départ’’.

Dans le même sens, Eugène Azatassou a aussi fait preuve d’une constance politique. Malgré les maigres postes obtenus sous Boni Yayi, le coordonnateur des FcBe continue de renouveler sa fidélité à son alliance.

Contrairement à Placide Azandé, Martial Souton et autres cadres des FcBe, le natif d’Agbangnizou n’a pas pris la cachette. Il anime l’opposition. Azatassou, c’est l’exemple vivant de ce qu’on n’entre pas en politique pour des avantages.

Oswald Homéky

Il faut le reconnaître. Il y a du côté de la mouvance, des personnalités politiques qui se sont bien illustrées. Et Oswald Homéky reste l’oasis.

Nommé ministre des sports, lors de la formation du premier gouvernement de Patrice Talon, l’homme a enchaîné les performances. A la tête du ministère des sports, il a imprimé des reformes pertinentes. Mieux, Oswald Homéky a fait preuve d’ingéniosité. Les résultats sont là,  et le   sport béninois se révèle peu à peu.

Fort de son succès, Patrice Talon le récompense et fait de lui un super  ministre. Il est désormais ministre  des Sports, de la culture, du tourisme. A peine nommé au ministère de la Culture, il prend une décision courageuse en ce qui concerne l’organisation de Miss  Bénin.

Malgré son jeune âge, Oswald Homéky fait preuve d’audace, et reste l’un des plus brillants ministres de Talon.

Kpakpatomédias aurait commis un crime s’il ne reconnaissait pas les mérites de cet homme.

A lui et aux autres, nous demandons de maintenir la barre de l’excellence.