Homéky, Wadagni, Adam Soulé, Gnonlonfoun, Houénou : Les grandes déceptions de l’année 2018

Encore quelques heures, et 2018 sera conjuguée au passé. C’est l’occasion pour votre blog de faire le bilan des acteurs qui ont marqué cette année. Dans ce premier numéro, recevez cinq personnages qui ont négativement marqué l’année 2018. Pour Kpakpato Médias, Oswald Homéky, Joseph Gnonlonfoun, Romuald Wadagni, Aurélie Adam Soulé, Loth Houénou décrochent la palme de la médiocrité.

Encore quelques heures, et 2018 sera conjuguée au passé. C’est l’occasion pour votre blog de faire le bilan des acteurs qui ont marqué cette année. Dans ce premier numéro, recevez cinq personnages qui ont négativement marqué l’année 2018.Pour Kpakpato Médias, Oswald Homéky, Joseph Gnonlonfoun, Romuald Wadagni, Aurélie Adam Soulé, Loth Houénou décrochent la palme  de la médiocrité.

1) Oswald Homéky

Comme si le remaniement intervenu en octobre 2017 et qui  l’a mis dans un ‘‘costume  de super’’ ministre des Sports,  de la culture et du tourisme était trop lourd à porter, Oswald Homéky  n’a pas comblé les attentes. S’il s’est fait remarquer  positivement en 2017,  le jeune ministre a, par contre, déçu en 2018.

De ses affaires privées aux activités liées à son département ministériel, Oswald Homéky a laissé une sombre image de lui.

La disqualification des Ecureuils cadets pour les éliminatoires de  la Can 2019 pour tricherie sur l’âge de 10 joueurs a porté un coup fatal au patron des sports.

Ses explications et la suite des évènements ont donné l’impression d’un ministre qui a préféré  sauvegarder son image.  Pourtant, l’histoire retiendra,  que c’est sous lui que le Bénin a été disqualifié pour une seconde fois à une compétition de jeune.

Loin de cette affaire qui a secoué son ministère, Oswald Homéky a opéré en 2018 des choix qui laissent à désirer. Par exemple, la balade des anciens  internationaux,  à l’image de Rigobert Song, El Hadj Diouf, Clarence Seedorf à Cotonou dans le cadre de la cérémonie de récompense des meilleurs sportifs. En effet, quelle était l’utilité de cette présence ? Combien a coûté l’arrivée de ces derniers à Cotonou ? Qui a payé la facture ?  

A la Culture, Oswald Homéky n’a pas totalement été à la hauteur. L’organisation ratée du Festival international de théâtre du Bénin (FitheB) en dit long.  Si le FitheB a pu renaitre sous lui, les estimations annoncées n’ont pas été au rendez-vous. Malgré les belles promesses du ministre de la Culture,  c’est finalement « une sauce     Fitheb sans poisson et viande » qui a été servie  aux béninois. Une situation qui a amené mes confrères du site Banouto a écrit « Bénin FitheB 2018: Le ministre Homéky dans le dilatoire », et du journal Le Perroquet a écrit « clochardisation du FitheB 2018 : Entre précipitation, improvisation et système de vase clos (une édition terne et un label vampirisé).

Oswald Homéky, c’est aussi un personnage qui s’est, à lui seul, fait une  mauvaise publicité. A l’occasion d’une remise de site de construction de stade à Djougou, le ministre des Sports s’est transformé en directeur de campagne d’un membre de la mouvance présidentielle.

Oswald Homéky doit vite retrouver ses esprits pour ne pas répéter les mêmes erreurs en 2019.

Romuald Wadagni

Enchaînons avec un autre ministre du gouvernement en évoquant le cas Romuald Wadagni. Le jeune ministre des finances s’est rendu tristement célèbre avec des déclarations bancales.

« Il n’a pas été question d’augmenter le coût de la connectivité.  Si vous êtes ingénieur  et avez besoin de faire tourner des modèles de faire de la recherche,  le cout n’a pas changé. Le cout change pour les réseaux sociaux et les usages ludiques.

Vous téléchargez de la musique, un film,  vous faites des transferts d’image Watsapp qui critiquent le gouvernement et qui critiquent vos amis,  libre à vous de le faire,  mais vous payez le prix qui est légèrement plus fort », déclarait le ministre des Finances au « Benin Investment forum »,  en août 2018, selon le relai fait par le site d’information Bénin Web Tv. Etonnante déclaration pour un jeune ministre des Finances, qui semble être d’une autre époque.

Au-delà de ses propos, Romuald Wadagni donne des raisons de douter de ses compétences à la tête du ministère de l’Economie et des finances. Installé depuis 2016, il  asphyxie les béninois et béninoises. Avec lui, le Bénin vibre aux rythmes des taxes. Des taxes qui semblent n’avoir aucun effet sur l’amélioration des conditions de vie des populations.

Et quand Romuald Wadagni est couronné meilleur ministre  des finances de la zone Cédeao, par un cabinet, on comprend aisément le  sous- développement des pays de la sous région.

Aurélie Adam Soulé

La ministre de l’économie numérique lors de son discours d’ouverture

Comme s’il était dit que les jeunes ministres de Patrice Talon allaient être les points faibles du gouvernement en 2018, Aurélie Adam Soulé s’est aussi invitée à la table des médiocres.

Elle n’a pas été en mesure d’expliquer au chef de l’Etat,  l’importance de communiquer et d’accéder à internet à un coût réduit ». Aurélie Adam Soulé a oublié de dire au président de la République  que des jeunes, comme elle, et parfois  sans emploi arrivent à survivre grâce à l’internet.

Sous elle, et avec la complicité des membres de  l’Arcep, les béninois doivent désormais faire plus d’effort pour accéder à l’internet ou communiquer via les réseaux GSm.  Car, la décision n°266/ARCEP/PT/SE /DAJRC/DRI/DMP/GU portant encadrement des tarifs des services de communications électroniques fournis par les opérateurs mobiles en République du Bénin est effective. Ceci après l’organisation de Séminaire sur le numérique.

C’est sans doute un cadeau empoisonné offert à la jeunesse avec la bénédiction de Aurélie Adam Soulé.

Isidore Gnonlonfoun

Le maire intérimaire de Cotonou restera pour Kpakpato Médias,  et sans doute,  pour beaucoup de béninois, une grande déception. Ancien député, ancien ministre de la décentralisation, Administrateur  civil, il montre,  d’une manière ou une autre,  qu’il est prêt à tout pour bénéficier des avantages matériels.

Installé en août 2017 après la révocation du maire Léhady Soglo, Isidore  Gnonlonfoun s’affiche comme la marionnette du préfet du Littoral,  Modeste Toboula, qui pourtant n’a pas le huitième de son CV.

A cela, le maire intérimaire de Cotonou n’a pas réussi à faire oublier Léhady Soglo. Les plaintes des agents de la mairie, l’intervention du procureur de la République face à l’insalubrité de la ville de Cotonou, la tentative de destitution enclenchée par certains conseillers, … sont quelques exemples.

Loth Houénou

C’est connu de tous. Le nom de l’actuel locataire de la prison civile de Cotonou rime avec médiocrité. Et tout porte à croire que la délivrance opérée par Frédéric Béhanzin n’a visiblement servi à rien.

Membre de l’opposition aujourd’hui, membre de la mouvance demain, Loth Houénou  a fini par payer ses nombreuses bêtises à travers une condamnation prononcée par le tribunal de première instance de Cotonou le mardi 16 octobre.

Très rusé, le président du Parti des valeurs républicaines   pourra plus tard se vanter d’être allé en prison sous  Patrice Talon.

 Manassé AGBOSSAGA

Vie associative: Naissance de l’Association des revendeurs en gros de tomates fraîches de Dantokpa

Un nouveau venu dans le monde associatif. Son nom : l’Association des revendeurs en gros de tomates fraîches de Dantokpa, en abrégé (ARGTFD).

Un nouveau venu dans le monde associatif. Son nom: l’Association des revendeurs en gros de tomates fraîches de Dantokpa, en abrégé (ARGTFD).

Cette association a vu le jour à la faveur de son congrès constitutif tenu le samedi 22 décembre 2018  au Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB).

A l’occasion, les congressistes composés en majorité des femmes ont adopté les textes et statuts de l’ARGTFD. En outre, un bureau de 13 membres avec à sa tête Jeanne Akpoki a été élu. Germaine Mensah assure la vice-présidence.

Et désormais, il revient au duo  Akpoki-Mensah et des autres membres du bureau de défendre les intérêts matériels , professionnels et moraux des revendeurs de tomate fraîche et des condiments, de sensibiliser les revendeurs de tomate fraiche sur les bonnes pratiques du travail de vente, d’œuvrer pour l’unicité dans le rang des revendeurs de tomates fraîches, d’assurer la protection de la marchandise en provenance des points d’approvisionnement, de lutter efficacement contre l’excessivité des taxes perçues par la Sogema, de lutter contre la vente de tomate pourrie, …

C’est donc maintenant que le plus dur commenxce…

Manassé AGBOSSAGA

Célébration de la JEB et de la Noël : L’Ong Assovie donne du sourire à 350 enfants démunis

L’Ong Assovie a semé la joie dans le cœur de 350 enfants en situation difficile, ce vendredi 21 décembre 2018 à la salle de fête de « Vigaro » à Godomey. A travers l’organisation de la Noël des enfants couplée à la Journée de l’enfant des béninois, l’Ong Assovie a permis à ces enfants provenant de plusieurs marchés et quartiers des communes de Cotonou et Abomey-Calavi de vivre des moments festifs.

L’Ong Assovie a semé la joie dans le cœur de 350 enfants en situation difficile, ce vendredi 21 décembre 2018 à la salle de fête de « Vigaro » à Godomey. A travers l’organisation de la Noël des enfants couplée à la Journée de l’enfant des béninois, l’Ong Assovie a permis à ces enfants provenant de plusieurs marchés et quartiers des communes de Cotonou et Abomey-Calavi  de vivre des moments festifs.

Manassé AGBOSSAGA

La date du vendredi 21 décembre 2018 restera sans doute inoubliable à plusieurs enfants provenant des marchés et quartiers de Cotonou et Abomey-Calavi. Pour cause, l’Ong Assovie a permis à ces derniers de vivre des moments de gaieté, de joie, réjouissance, de partage à la salle de fête de « Vigaro », sise à Godomey.

Dans le cadre de la célébration de la Noël couplée à la Journée de l’enfant béninois, l’Ong Assovie a, avec le soutien de ses partenaires à savoir Oxfam, Educo, mais aussi le parrain de cette édition, Abiola   Dine M . Sabi-Ifon donné de la joie à 350 enfants âgés de 7 à 17 ans provenant des marchés et quartiers environnants de Gbodjètin, Saint Michel, Gbèdjromèdé, Pahou, Koutongbé, Vèdoko, Gbégamey, Ste Trinité, Cadjèhoun, Abattoir, Wologuèdè, Aïdjèdo, Létondougbé, Djèmankin, Midombo, Gbèdégbé et Cocotomey.

A l’occasion, les enfants ont fait parler leur talent et leur génie,  à travers des chorégraphies (Marché Koutongbé,…), ballet (Marché Létondougbé), interprétation (marché Midombo, marché Djèmakin), sketch (marché Sainte Trinité), concours de miss, animation (Espoir Vivano),  et autres.

En outre, les enfants de moins de douze ans ont reçu chacun un jouet. 150 jouets composés de poupées, camionnettes, puzzles et autres ont été distribués à ces âmes innocentes.

Le directeur d’Assovie et la délégation d’Oxfam

Pour le directeur de l’Ong Assovie, Christophe Mékoun, ce double évènement permet de célébrer de manière anticipée la Noël et la journée de l’enfant béninois, qui se tient chaque 23 décembre.  Pour lui, l’Ong Assovie entend ainsi célébrer les enfants, et leurs droits.

Christophe Mékoun a ajouté que cette double réjouissance permet à ces enfants en situation difficile de vivre la Noël en repartant chez eux avec un cadeau comme tous les enfants de leur âge, de rétablir leur égalité identitaire par rapport aux enfants de leur âge.

De quoi amener le représentant d’Oxfam, Sylvestre Kossi Apédo  à saleur l’engagement d’Assovie à combattre les exclusions, à réduire les inégalités, à donner espoir aux enfants pour un avenir meilleur.  

Dans le même sens, le parrain de cette édition, Abiola  Dine M. Sabi-Ifon s’est dit heureux d’apporter sa contribution à l’épanouissement des enfants. Il s’est dit prêt à apporter son soutien aux enfants en difficulté pour qu’ils deviennent la réussite de demain.

C’est dire que l’engagement de l’Ong Assovie qui existe depuis 2001 pour la promotion des droits des enfants est partagé par tous.

Vie associative: Zoom sur le Repsfeco et sa section béninoise

Comment le Réseau paix et sécurité des femmes dans l’espace Cédeao (Repsfeco)  a vu le jour et quelle est sa vision? Que retenir de sa section béninoise. Kpakpato Médias vous fait, à travers cet article,  l’historique de cette organisation sous- régionale qui fait  de la participation des femmes dans les conflits et processus de paix son cheval de bataille.

 Manassé AGBOSSAGA

Deux temps forts ont marqué la naissance du Réseau paix et sécurité des femmes dans l’espace Cédeao. Dans un premier temps,  le  Centre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao) pour le développement du genre (CCDG)  a, dans le cadre de son programme de promotion d’un environnement de paix, de sécurité et de bonne gouvernance,organisé  du 29 au 31 octobre 2007,  à Accra au Ghana un forum régional sur la paix.  Les assises ont accouché de plusieurs résolutions parmi lesquelles,  la mise en place d’un réseau régional d’organisation féminin  œuvrant  pour la paix et la sécurité dans l’espace Cédeao. Un comité scientifique a, à cet effet,  été mis en place pour approfondir les réflexions et définir les modalités de mise en place dudit réseau.

Avec le soutien technique et financier du CCDG, d’institutions et autres, le Comité scientifique  est ensuite passé à la phase de concrétisation des intentions. En effet, le Comité scientifique s’est retrouvé à Dakar au Sénégal du 31 janvier au 1er février 2018 dans la salle de conférence du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest.

Ce rendez-vous a donné place à une autre assise toujours à Dakar les 12 et 13 février 2009.

Mais si Dakar a été au cœur des préparatifs, c’est finalement à Abidjan, que naîtra le Repsfeco. Pour cause, la  réunion de lancement du Repsfeco s’est déroulée à Abidjan du 25 au 28 juillet 2009.

Le Repsfeco est ainsi née avec pour objectif principal de « Coordonner et d’optimiser les rôles et initiatives des femmes dans la prévention des conflits le maintien de la paix et de la sécurité, les opérations de reconstruction post-conflit et la promotion des droits humains particulièrement ceux des femmes et autres groupes vulnérables ».

Pour atteindre ce noble objectif, le Repsfeco s’est doté d’un organe composé de la collectivité des membres, du conseil exécutif, du secrétariat permanent, du cadre de concertation des partenaires stratégiques.

Le siège du Repsfeco qui abrite son secrétariat permanent se trouve à Dakar depuis 2017,  à la suite des dernières élections du bureau régional au cours desquelles l’antenne du Repsfeco Sénégal a été élu présidente. Depuis avril 2017, Diago Ndiaye Salimata  assure la présidente.

La section béninoise

Blandine Yaya, présidente du Repsfeco Bénin

Au départ, le Repsfeco se limitait aux pays qui étaient en situation de conflits.Huit pays étaient donc membres du réseau.

Par la suite, ce principe a été revu et a facilité l’adhésion de nouveau pays.  Le Repsfeco s’est donc élargi et compte plusieurs antennes nationales dont celles du Sénégal, du Niger, du  Burkina-Faso,du Mali, du Togo, du Ghana, de la Guinée Conakry, de la Guinée Bissau, de la Gambie,du Nigéria, de la Sierra Léone, du Cap-Vert, sans oublier le Bénin.

Quant à l’antenne  béninoise, elle  a été créée,  le 16 mai 2014 et son lancement  a eu lieu le 30 mai de la même année.  Blandine Sintondji Yaya assure la présidente et le secrétariat général adjoint du Conseil permanent.

Sous son  leadership et l’accompagnement des autres membres, le Repsfeco Bénin multiplie les actions pour l’atteinte des objectifs. 

A titre d’exemple, le Repsfeco Bénin a,  au cours de cette année,  mené une batterie d’actions en rapport avec les thématiques  « Femme, paix et sécurité », « Femme et bonne gouvernance »,  « Autonomisation  des femmes ; équité ; genre, santé de reproduction »,  « Genre et élection »

 Ainsi, Blandine Yaya et son équipe ont procédé au renforcement des capacités des membres des organisations de la société civiles ur les résolutions 1325, 2242, 2250  du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), à la formation  des conseillères communales sur le leadership et les techniques de médiation,  au renforcement des capacités des femmes syndicalistes sur les résolutions 1325,2242, 2250 du CSNU.

Le Repsfeco Bénin  a aussi renforcé les capacités de 72 femmes journalistes sur les résolutions 1325,2242 et 2250 du conseil de sécurité des nations unies, procédé à l’ élaboration du plan de communication pour la vulgarisation des résolutions 1325, 2242 et 2250 , signé des  contrats de partenariat avec 12 organes de presse pour la vulgarisation desdites  résolutions en langue française et locale(coopération suisse).

Ces différentes actions  ont bénéficié des soutiens financier,  technique et matériel,  soit de la coopération Suisse,du Programme des nations unies pour le développement ou  de Care.

C’est dire que  le  Repsfeco Bénin rime avec le qualificatif crédibilité.

Restitution de la formation suivie en Tunisie/ Programme ‘‘Reach For Democracy’’ : Gildas Ahouissoussi assure son rôle de porte-parole

Une fois encore,  la jeunesse béninoise vient de laisser une belle image d’elle en terre étrangère. Pour cause, neuf jeunes leaders béninois issus de partis politiques siégeant à l’Assemblée nationale ont honoré le Bénin à  Hammamet en Tunisie. Outillés sur les techniques de mise en place d’une plateforme de dialogue inter-partite du 19 au 29 novembre sous la responsabilité du Centre des études Méditerranéennes et internationales,    ces derniers ont, par la voix de Gildas Ahouissoussi,  partagé avec brio leurs expériences avec leurs « jeunes frères ».

Manassé AGBOSSAGA

Désigné par ses pairs  pour faire le point de la formation suivie sur le sol tunisien, Gildas Ahouissoussi n’a pas tremblé. En marge de la cérémonie officielle de sortie de la troisième promotion de l’école politique de l’Institut néerlandais multipartite, il a, au nom de ses collègues de la première promotion du programme ‘’Reach For Democracy’’, partagé   avec aisance les fruits de la formation qu’ils ont suivi pendant deux semaines en terre tunisienne aux côtés des jeunes leaders marocains

Très éloquent, Gildas Ahouissoussi a souligné que cette formation a permis aux uns et aux autres de se familiariser avec les principes et moyens de mise en œuvre  d’un dialogue inclusif entre partis politiques,mais aussi et surtout avec les méthodologies et stratégies pour impulser et conduire le changement. Il a aussi mis un accent sur  sans sur  les techniques de développement.

Et désormais ces neuf jeunes leaders entendent impacter positivement leur communauté à travers la mise en œuvre de plans d’actions élaborés. Dans ce sens, ils travaillent à la mise en place d’un réseau Bénino-marocain de promotion du dialogue politique

 Pour rappel, ces jeunes leaders béninois ont été retenus sur la base d’un appel à candidature.

‘‘Noel anticipée’’ : Les élèves du groupe scolaire ‘’Succès et excellence Le Pythagore’’ à l’honneur le 21 décembre

Les élèves du groupe scolaire ‘‘Succès et excellence Le Pythagore’’ d’ Abomey  seront à l’honneur le vendredi 21 décembre 2018 à Abomey. Pour cause, Cyr Libasto Adjadémè, fondateur du groupe  scolaire ‘’Succès et excellence Le Pythagore’’entend, à nouveau, semer la joie dans le cœur de ses apprenants. Il organise le vendredi prochain à la maison des jeunes d’ Abomey, à partir de 9 heures, l’édition 2018 de la ‘‘Noel anticipée’’.

Cette édition  bénéficie des soutiens de Luc Atrokpo, maire de  Bohicon et président de l’Association  nationale des communes du Bénin, et de l’honorable Gildas Agonkan.

Avec le soutien de ces bonnes volontés, le promoteur du groupe   ‘‘Succès et excellence Le Pythagore’’ offrira un moment inoubliable à ses apprenants à travers des prestations artistiques et culturelles, mais aussi et surtout des remisesde cadeaux aux élèves.

Le Père Noël va à nouveau semer la joie dans le cœur des élèves

C’est dire, que le rendez-vous du 21 prochain rime avec joie, bonheur, gaité et récompense.

Manassé AGBOSSAGA

Pour une lutte efficace contre la corruption : L’ANLC associe la jeunesse

L’ Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) entend faire de la jeunesse son partenaire privilégié pour une lutte efficace contre la corruption.L’institution présidée par Jean-Baptiste Elias a posé les bases de cette collaboration en accordant une place de choix à la jeunesse lors de la célébration de l’édition 2018 de la Journée nationale de lutte contre la corruption, ce lundi 10 décembre à la Direction générale des impôts.

ManasséAGBOSSAGA

L’ Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a célébré en différé ce lundi 10 décembre la 13è journée de lutte contre la corruption. Cette édition a connu la participation des organisations de jeunes actives dans la promotion de la bonne gouvernance, des organisations de la société civile, des leaders religieux, des partenaires techniques et financiers, des institutions de l’Etat, du ministre de la jeunesse des sports et des loisirs. En présence de ces derniers,Jean-Baptiste Elias a rappelé que la Journée nationale de lutte contre la corruption est célébrée chaque 08 décembre sur la base du  décret n°2006-773 du 31 décembre 2006.

Pour cette édition,il a fait savoir que l’ANLC a décidé d’accorder une place de choix aux jeunes afin d’attirer  l’attention de ces derniers  sur la nécessité de s’engager dans la lutte durable contre la corruption ». Le président de l’ANLC a aussi ajouté que son institution entend à travers cette journée  « mettre en exergue certaines initiatives de jeunes en matière de lutte contre la corruption », « partager avec les jeunes les stratégies efficaces de lutte contre la corruption mises enœuvre par des jeunes dans certains pays du continent africain », « mobiliser les différents acteurs autour de la nécessité de travailler en synergie pour le recul de la corruption au Bénin », …

Une vision que salue le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs. Face à cela, Oswald Homéky a, à cet effet,  réitéré l’engagement des jeunes, de son département ministériel et du chef de l’Etat à lutter contre l’impunité et la corruption.Après les assurances du ministre de la jeunesse,    les participants sont passés aux débats. Des débats qui ont portés sur le thème principal « une jeunesse engagée dans la lutte contre la corruption au Bénin », avec deux sous thèmes « les méfaits de la corruption sur la jeunesse et les initiatives de jeunes en matière de lutte contre la corruption », « les stratégies efficaces de lutte contre la corruption mises en œuvre par des jeunes dans certains pays du continent africain ».

Cinéma: Le FesfyB pour promouvoir les films Yoruba le 24 prochain

Porto-Novo, la capitale politique du Bénin servira de cadre du 24 au 29 décembre 2018 à l’organisation du Festival des films yorouba du Bénin (FesfyB). Une initiative pensée pour la première fois dans l’univers du 7ème art béninois par un groupe de promoteurs culturels.

Cellule de Communication FESFYB

Promouvoir les films béninois, en général et  ceux réalisés  en langue yorouba, en particulier. C’est le but principal visé par des promoteurs culturels béninois en pensant à la mise en œuvre et ceci pour la première fois au Bénin d’un festival de film. Il s’agit du Festival des films yorubas du Bénin (FesfyB) qui ouvrira le 24 décembre 2018 ses portes à Porto-Novo. La période des fêtes de fin d’année 2018 connaitra alors une particularité donc dans la ville capitale. Celle d’être aux couleurs des ‘’Films Yorouba’’.

A l’instar des Festivals de films qui se déroulent un peu partout à l’échelle du globe, nombreuses sont ces activités qui sont programmées dans le cadre du FesfyB. Principal but des dites activités, le renforcement des capacités des acteurs du monde du ‘’Cinéma Yorouba’’ au Bénin. Ainsi, une compétition de film va se dérouler où des réalisateurs seront appelés à s’affronter à travers leur représentation. Les meilleurs des différentes catégories se verront décerner des trophées. Egalement au programme, des formations à l’endroit des participants. Elles seront dispensées par des experts en provenance du Togo ainsi que du grand voisin de l’Est à savoir le Nigéria dont la réputation cinématographique n’est plus à démontrer. Ces formations seront suivies d’ateliers d’échanges où la question de collaboration entre les professionnels de cinéma reviendra à l’ordre du jour.

‘’Film Yorouba’’ !, des raisons d’un choix

En effet, au nombre des cultures africaines où le cinéma constitue une passion pour les peuples se retrouve la culture yorouba. Et pour preuve, la production excessive des films en langue yorouba disponible sur le marché béninois et dont la plupart proviennent du grand voisin du Nigéria. Ethnie encrée dans la région sud-est du Bénin, ces ressortissants à l’instar de ceux résidants au Nigéria voisin ont également de la passion pour le 7ème art dont ils font l’effort depuis des années de s’y figurer avec des productions cinématographiques disponibles également sur le marché.

Selon l’état des lieux fait par ce groupe de promoteurs culturels, les différents acteurs qui contribuent dans la réalisation de ces œuvres ne jouissent pas comme il le faut du fruit de leurs efforts. Dans la grande majorité, la plupart croupissent dans la misère et il est temps de mettre un terme à cet état de chose. La solution trouvée n’est que la mise en place d’un cadre de réflexion et de promotion du ‘’Film yorouba’’ au Bénin. D’où le FesfyB qui se veut être le début d’une révolution du ‘’Cinéma Yorouba’’ au Bénin.

Avec pour délégué général Youssouf Atchadé, le Festival des films yorouba du Bénin (FesfyB ) est soutenu entre autres par le ministère de la culture du tourisme et des sports de la mairie de Porto-Novo.


Edition 2018 de la Journée nationale de lutte contre la corruption : La DGI abrite l’évènement le lundi prochain

Pour des raisons de calendrier,la célébration de l’édition 2018 de la Journée nationale de lutte contre la corruption est décalée de quelques jours. Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a, au cours d’une sortie médiatique effectuée le mercredi 5 décembre au siège de l’institution à Cotonou, annoncé la célébration des manifestations officielles pour ce lundi 10 décembre 2018 à la salle de conférence de la Direction générale des impôts (DGI).

Pour des raisons de calendrier,la célébration de l’édition 2018 de la Journée nationale de lutte contre la corruption est décalée de quelques jours. Jean-Baptiste Elias, président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a,  au cours d’une sortie médiatique effectuée le mercredi 5 décembre  au siège de l’institution à Cotonou, annoncé la célébration des manifestations officielles pour ce lundi 10 décembre 2018 à la salle de conférence de la Direction générale des impôts (DGI).

Manassé AGBOSSAGA

Célébrée chaque 08 décembre sur la base du  décret n°2006-773 du 31 décembre 2006, la 13è Journée nationale de lutte contre la corruption sera,  par contre, honorée le lundi prochain.   La faute au calendrier.En effet le samedi 08 décembre n’étant pas un jour ouvrable, les manifestations officielles entrant dans le cadre  de l’édition 2018 de la  Journée nationale de lutte contre la corruption auront lieu le lundi 10 décembre à la salle de conférence de la Direction générale des impôts (DGI) à Cotonou.

Selon le point fait par le président de l’ANLC, cette 13è édition se tient sous le thème principal « une jeunesse engagée dans la lutte contre la corruption ».

Jean-Baptiste Elias a indiqué que l’objectif de cette journée à travers le  choix de ce thème est « d’engager durablement les dans la lutte contre la corruption en vue d’amorcer à terme un recul de ce fléau au Bénin ». il a ajouté que l’ANLC entend à travers la célébration de cette journée « appeler l’attention des jeunes sur la nécessité de s’engager dans la lutte durable contre la corruption »,« mettre en exergue certaines initiatives de jeunes en matière de lutte contre la corruption », « partager avec les jeunes les stratégies efficaces de lutte contre la corruption mises en œuvre par des jeunes dans certains pays du continent africain », « améliorer la collaboration entre l’ANLC et les organisations de jeunes actives dans la promotion de la bonne gouvernance en général et particulièrement dans la lutte contre la corruption », et « mobiliser les différents acteurs autour de la nécessité de travailler en synergie pour le recul de la corruption au Bénin ».

Pour atteindre ces objectifs, Jean-Baptiste Elias a fait savoir que l’institution qu’il préside  à adopter une approche inclusive en associant les organisations de la société civile, les organisations de jeunes actives dans la promotion de la bonne gouvernance, les leaders religieux, les partenaires techniques et financiers, les institutions de l’Etat, …

Rendez-vous est donc pris pour le lundi prochain !

16è Tam-Tam d’Afrique Awards : Aziz Abdoulaye honore les meilleurs acteurs de développement africain

Pour une seizième fois d’affilée,Aziz Abdoulaye honore les meilleurs acteurs de développement africain. Pour cause,  la 16è édition des Tam-Tam d’Afrique Awards tenue le samedi 1er décembre 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou a distingué 16 personnalités africaines et des structures.

Manassé AGBOSSAGA

Malgré les difficultés, Tam-Tam d’Afrique Awards reste fidèle à son calendrier. Lancé il y a plus d’une décennie, le grand prix international de récompense des meilleurs acteurs de développement africain a honoré son 16è acte le samedi 1erdécembre dernier.

A l’occasion, son promoteur Aziz Abdoulaye a rappelé aux lauréats présents ou représentés, aux parents et amis, et autres, la discipline qui entoure Tam-Tam d’Afrique Awards.

Aziz Abdoulaye lors de son intervention

« Certains ont décidé de ne pas être là. Certains se sont faits représenter. Nous allons donner les prix suivant ceux qui sont là.  Toutes les représentations,  je vous en prie,  on ne donnera pas de trophée à titre posthume ou à titre de représentation.

Vous ne pouvez pas être vivant et vous allez vous faire représenter.  Chez moi, ça ne passe pas. J’ai eu toutes les représentations. On a 16 prix. Huit personnes sont présentes. On remet les huit prix et nous rentrons tranquillement », prévient t-il d’un ton ferme.

Après ce rappel, Aziz Abdoulaye met un accent particulier sur la particularité des récompenses. 

« Nous sommes à 16 édition sans soutien du gouvernement. On n’a jamais eu le Fonds d’aide à la culture. Nous restons toujours fermes à notre engagement. Personne ne nous imposera qui on doit décorer, qui on ne doit pas décorer…

Ces trophées sont spirituels. On le prend pas,  parce qu’on doit le prendre.  Vous ne le prenez pas,  parce que vous avez de l’argent ».

Dans cette lancée, il reste confiant que cet esprit de transparence accordera une longue vie à Tam-Tam d’Afrique Awards. Et là-dessus, Aziz Abdoulaye n’a pas manqué de remercier tous ceux qui ont contribué et contribuent à l’organisation de cet évènement.

« Le grand prix restera toujours le grand prix. Les Tam-tam resteront encore pendant des années », prédit t-il.

Après ses assurances, l’assistance a eu droit à une pause musicale, puis de la présentation des lauréats en fonction des catégories. Ainsi,  16 personnalités à l’image de la vedette de la musique béninoise, Nel Oliver, mais également des entreprises ont reçu des prix, entre autres,  dans les domaines de l’éducation, l’art visuel, paix.

L’un des lauréats recevant son prix des mains du PDG de Vidéo Leader

Recevant leurs prix, les lauréats  ont exprimé leur satisfaction et témoigné leur gratitude au promoteur des Tam-tam d’Afrique Awards.

« Merci Aziz pour cet évènement que tu organises depuis des années. Même si tu n’as pas de soutien,  tu le fais.  Donc tu ne dois rien à personne.  Dieu t’aidera toujours, Nous serons là toujours pour t’épauler », a déclaré Michel Pinhero, l’un des lauréats.

Un soutien que Aziz Abdoulaye souhaite voir dans la création du musée du vodoun à travers un appui financier de 780 millions de Fcfa.

 Liste des lauréats

UATM/Gasa Formation
Pdg Théophane AHYI
Prix de l ‘Excellence Educative et de  Développement

Prophête 
Lucien KINNINON 
Président de l’église Arche de Noé
Meilleur Acteur spirituel de l’année 2018 
(Prix de reconnaissance)

Oluwaseyi ADEGOKE
Directeur de publication 
Magazine IWA
(NIGERIA)
*Meilleure Presse de Promotion Culturelle Panafricaine.*

S.E.M  Gilbert DAKEDJOKESS                      Pdt de l »ONG FOPA ,
Guide Spirituel , Missionnaire et Observateur Mondial pour la Paix
Prix du Grand Bâtisseur pour la Paix en Afrique .

KASAPREKO Comptoir de Distribution des Boissons 
(Accra-GHANA)
Meilleure Entreprise Économique et de Développement de l’année 2018

Michel PINHEIRO
Artiste chanteur  *Diaspora*
Ancien chef orchestre de Tiken Jah Fakoly
*Meilleur artiste* 
*Prix de Reconnaissance*

SONIDEP (Niger)
Sociéte des Produits Pétroliers 
*Meilleure Entreprise Économique et de Développement*

Jean Luc AKPLOGAN
Correspondant RFI
Pdg Radio frissons
*Meilleur journaliste Panafricain* 
*Prix de Reconnaissance*

S.E.M. Mêmounatou IBRAHIMA 
Parlementaire 
Lomé Rép du TOGO
*Palme d’Or du Mérite de la Promotion de la Femme et du Développement des Actions Sociales.*

Alain DEGUENON
*Pdg Agence Plurielle* communication et de production Audiovisuelle
*Meilleure Entreprise Audiovisuelle de l’année 2018*Noël G.F.AHOUNOU 
*Auteur ,compositeur, Chanteur, Arrangeur*  
Meilleur artiste Chanteur 
*Prix de reconnaissance*